Dans les bosses

[Thierry GEUMEZ]

"depuis 2 sorties sur la fin je ne peut plus suivre sur le plat,je crois que j'emmène trop longtemps mes relais et je dois les faire rire!!"

C'est le métier qui rentre 😉

[James JEAU]

si ça continue jarretelles l'an prochain pour rouler seul!!

Garde ton cuissard 😃

[Christophe PEREZ]

oui j'ai oublié de préciser j'ai roulé avec le groupe 1 ya que dans les bosses ou je décroche mais bon ils ont un  niveau largement superieur au miens du coup je vais aller avec le groupe 2 peut etre se sera mieux meme si sa fait 1 ans et demi que je roule j'ai pas le rythme pour suivre des gars  qui font du vélo depuis plusieurs années

[Christophe PEREZ]

j'ai a ce jour 4500 km et des poussieres 

[Christophe PEREZ]

merci pour tes conseils 

[Olivier COMMENT]

tu n'as pas donné d'info sur ton gabarit :-), plutôt léger ou pas ? taille vs poids ? :-))

[Bernard MISCHLER]

Peut être un problème de puissance / poids  ou watt par kilo , en montée il faut vaincre la gravité , alors que sur la plat , il n'y a que la résistance de l'air à vaincre et si en plus tu suis dans le peloton tu es à l'abri , donc moins de résistance due à l'air , t'arrive t'il d'être en tête de peloton sur le plat ?

 

http://bernard.mischler.free.fr/equacycle/

[Michel DURY]

Ceci dit, une moyenne de 29, c'est quand même pas mal. Dans mon club en Belgique, c'est difficile d'arriver à des moyennes élevées, à cause de l'état des routes, des carrefours, feux rouges ou autres croisements.

Je suis toujours stupéfait quand je vois les moyennes annoncées sur ce forum! Il n'y a pas de carrefours en France? 

Seul, je suis à 24/ 25, par là, et en club groupe 2 on tourne à 26 en général. Et on est contents comme ça. Le groupe 1 passe souvent les 30, mais ce sont des enragés. Et 30 par chez nous, il faut le faire!

A toi de voir aussi ce que tu veux, et t'insérer dans le groupe qui te convient, plutôt que dans celui qui te fait rêver. En vélo, la réalité du terrain est vite apprise.

[Michel DURY]

Non, je t'assure, c'est vraiment hallucinant par ici!

Il est vrai qu'on va aussi chercher des petites routes, et le réseau secondaire est dans un état apocalyptique. Sans doute ton expérience se base-t-elle sur des grandes sorties organisées où les routes en mauvais état sont écartées, et ta vision est alors faussée sur la réalité des choses.

700 km, ok. Moi j'en ai 32.000. On peut supposer que mon avis est plus pertinent que le tien. Ceci dit sans t'offenser, mais c'est une simple constatation.

[Franck PASTOR]

Fais d'autres cyclos belges comme la Flèche brabançonne, Mons-Chimay-Mons, la Vélomédiane ou le Grinta Challenge, tu risques de changer d'avis. Et non, il n'y a pas ou très peu de pavés dans ces cyclos-là. Mais même si tu faisais le Tour des Flandres en évitant tout ce qui est pavé, ton vélo risquerait d'en voir des vertes et des pas mûres.

En temps normal (hors cyclo), comme le dit Michel, le choix est simple :

Soit tu prends les grands axes et tu affrontes soit une piste cyclable (obligatoire) en mauvais état le plus souvent, soit la route elle-même avec une densité de circulation en moyenne parmi les plus élevées d'Europe.

Soit tu te lances dans les routes secondaires et tu découvres les joies de rouler sur des plaques de béton souvent descellées, ou des routes en asphalte déformées, à nid de poules, parsemées en cette saison de boue provenant des champs alentours, et ici ou là  peuvent survenir des passages pavés sans crier gare…

Mais oui, il y a aussi des routes en bon état. Il faut savoir les repérer et on peut y rester, mais il ne faut pas avoir peur de l'uniformité. Car globalement, tout ceux qui roulent régulièrement dans ce pays te diront que l'état des routes est très mauvais. Et eux jugent sur un échantillon autrement plus étendu que 700 km, ce qui n'est rien du tout dans un réseau routier incroyablement dense.

[Eric HENNUY]

Pour bien monter les bosses il faut les aimer, c'est la base. Quand tu fais un tour tout seul, cherche-tu les bosses ou les évite-tu? Question à se poser.

J'ai des connaissances qui ont du mal de monter un pont comme on dit, mais ils s'entrainent sur du plat en évitant les bosses; dans ce cas, aucun espoir!

[Franck PASTOR]

Les parcours que tu as faits sont donc d'heureuses exceptions qui confirment la règle. Ils ne sont pas suffisants pour avoir une vision globale de l'état des routes belges.

Ce qui nous fait réagir, c'est que tu sous-entends qu'on exagère. Mais avant de pouvoir l'affirmer, il faudrait  que tu aies autant d'expérience sur les routes belges que ceux qui y roulent en permanence.

Je le répète donc : participe à d'autres cyclos belges si tu en as l'occasion, comme celles que j'ai citées et qui ne sont pas les moindres. Étends donc ton champ d'expérience qui est trop limité pour le moment, et reviens alors avec un jugement mieux étayé.

[Jérémie LAPLAC]

Tu as roulé dans les endroits les moins peuplés du pays. Michel et Franck roulent dans la région la plus densément peuplée de Belgique et parmi les plus dense d'Europe càd ce croissant qui part de la région bruxelloise, qui remonte plus haut  qu’Amsterdam et qui s'étend jusqu'à Cologne. C'est incomparable. Ils ont une vision des routes belges que tu ne peux pas avoir, dans un environnement où je ne mettrai jamais plus deux roues. Leur région, c'est 7400 habitants/km². Liège Bastogne, c'est majoritairement les campagnes, soit un petit 70 habitants/km².

Par contre, les dalles béton dont ils te parlent, c'est typiquement de chez eux. Chez moi, aux portes des Ardennes, il n'y en a guère.

[Thierry GEUMEZ]

Sillonnant les routes et pistes cyclables belges depuis le début des années 70, je dirais que la condition du cycliste dépend quand même beaucoup du lieu où il met les roues. La Belgique présente une densité de population bien supérieure à celle de la France. On y traverse donc beaucoup plus d'agglomérations. La mentalité des habitants du Nord est également différente de celle du Sud en raison d'une présence cycliste beaucoup plus importante.

Globalement, je trouve que l'état routier a tendance à se dégrader peu à peu, sans doute parce que le traffic s'est intensifié et que les budgets alloués à leur entretien n'a pas suivi la même tendance. Quant aux pistes cyclables en Wallonnie, j'en connais qui n'étaient déjà plus en bon état quand j'étais adolescent et qui n'ont pas été réparées depuis, plus de 40 ans plus tard !

Tout ceci n'explique cependant pas entièrement les petites moyennes dont parle Michel.

Lorsque je roule en groupe avec un club basé non loin de chez moi (Baudour pour ceux qui connaissent, Eric notamment), je constate qu'il y a beaucoup d'hésitations sur le parcours, beaucoup de ralentissements ou cassures de rythme dus à des crevaisons ou en raison des différences de niveau, ou parce que certains imposent leur vision de la sortie ou leur humeur... C'est donc le manque d'organisation et de cohésion du groupe qui est responsable de la vitesse, plus que l'état des routes empruntées. Les moyennes sont supérieures en hiver, quand les coureurs n'ont plus de courses le week-end et viennent renforcer le groupe 1.

Je roule régulièrement dans les Deux-Sèvres depuis le printemps de cette année. C'est un autre monde, il m'arrive de ne croiser que 10 voitures sur une sortie de 3 heures...

[Eric HENNUY]

Je dis çà, je dis rien mais sur les minimum 15000 km que je fais par an j'en fais un tiers dans l'hexagone, la dernière fois que j'ai percé dans un nid de poule c'était en France... Les organisateurs de rando sérieuses, en général font de gros efforts pour éviter les mauvaises routes; parfois pas trop le choix mais avec un minimum d'habileté sur le vélo çà passe sans problème. Et puis pour les moins endurcis il y a maintenant les vélos gravel.

Objectivement la qualité des routes en Wallonie s'est améliorée par rapport à il y a 3 ou 4 ans; beaucoup de tronçons ont été fermés à la belle saison pour réfection.

[Thierry GEUMEZ]

"Peut être un problème de puissance / poids  ou watt par kilo"

C'est pour cette raison que j'ai demandé plus haut s'il s'agissait de bosses assez courtes ou de longues côtes. Pour les coups de cul, le rapport poids/puissance compte moins que l'explosivité du cycliste. Un de mes copains d'un gabarit assez musclé me larguait dans le mur de Grammont alors qu'il était systématiquement décroché dans les côtes un peu longues.

[Thierry GEUMEZ]

Pour le coup, Eric est parvenu à te faire inverser la vapeur : voilà que tu te mets à critiquer les routes belges 😉

[Dominique TEYSSIER]

Oui j'ai vu la faute!!

[Olivier DARGE]

Dans mon club en Belgique, c'est difficile d'arriver à des moyennes élevées, à cause de l'état des routes, des carrefours, feux rouges ou autres croisements.

 

Plutot d'accord avec toi dans pas mal de circonstances !

il arrive cependant que des sorties (belges, pour ceux qui savent pas que je roule près de chez toi) restent sur des tronçons sans intersections bloquantes, et alors là, ça va bien.

je compatis :-)

[Eric HENNUY]

Justement ici je parle de routes qui ont été réparées complétement, circulation interdite pendant des mois, pas des rustines. Depuis 2 ou 3 ans beaucoup de routes dans mon coin sont réparées entièrement. Il en reste encore beaucoup mais il ne faut pas dire qu'on ne fait rien. Et puis quand tu roules dans ton coin tu choisi tes routes

Il est vrai quand j'ai été dans le Tournaisis cette année, les routes choisies pour le brevet où on s'est vu (Bois de la Houppe) j'y ai trouvé les routes choisies particulièrement mauvaises, mais c'étaient de toutes petites routes.