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Granfondo strade bianche


Gilles CARISEZ

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Il y a 4 heures, Geoffroy CACHAT a dit :

Le GF Strade Bianche, c'était dimanche !

Vendredi sur la route à 4 du club en minibus pour arriver à Sienne en milieu d'après midi, prendre le race kit, la puce etc et voir la présentation des équipes pros femmes et hommes.

Lors de celle-ci, nous avons été étonné de voir à quel point les coureuses et coureurs avaient l'allure juvénile : pour certains hommes malgré une tentative d'arborer une "moustache". Et puis surtout de voir des petits gabarits sauf dans l'équipe Ineos où les anglais sont plus grands. Je sais que nous vieillissons, mais vraiment, ce sont des gamines/gamins.

 

Veille de course : reco et passage des pros, météo ensoleillée et 17°C

Après une belle première soirée, nous avons enfourché nos montures pour aller faire une reco "déblocage" et arpenter quelques uns des secteurs clés du lendemain.

Le premier est le secteur de San Martino in Grania, secteur 6 de la course féminine (parcours identique pour le Grand Fondo amateurs) : une succession de passages entre 8 et 10% (parfois un peu plus plus), entrecoupée de courtes descentes ou passage moins raides en faux plat.

Nous avons attendu quasi au sommet le passage de la course féminine, qui s'était lancée à ce moment là avec un peloton de tête d'environ 40 jeunes femmes (dont Juliette Labous, Evita Muzic, PFP, Dylixine Miermont, Cédrine Kerbaol pour les françaises). La gagnante de jour, Demi Vollering, sans doute victime d'une crevaison ou d'un petit incident technique, pointait à une vingtaine de secondes, mais elle ne paniquait pas, étant très très facile bouche fermée et moulinant légèrement. Cela se voyait qu'elle était dans une forme optimale. Une fois la voiture balais passée, nous avons repris notre chemin en vue de couper vers les deux derniers secteurs, le colle Pinzuto et le Tolfe. Nous avons roulé quelques kilomètres avec Lizzie Deignan de la Lidl Trek (ancienne vainqueur de Paris Roubaix et des championnats du monde), qui bâchait, déjà loin derrière la voiture de fin de course. Mais c'était plutôt sympa.

Dans le colle Pinzuto, cela avait complètement explosé chez les filles : un groupe devant avec Evita Muzic, PFP, Mavi Garcia etc... Suivi à 1' par le groupe Labous Vollering. Bref, la fin de la course, vous la connaissez. Mais quelle détresse dans les groupes qui suivaient... Les corps et les tenues abimées, voir des filles à bout de forces comme Elisa Longo Borghini, championne d'Italie, complètement arrêtée alors qu'elle était déjà montée à 5 reprises sur le podium. Ou Cédrine Kerbaol, avec la cuisse droite complètement arrachée, chaires apparentes (et pas d'un peu, video à l'appui) qui se battait encore pour terminer avec un courage qui dépasse franchement ce que certains considèrent comme le professionnalisme.

Après le passage des dernières, direction le Tolfe sur le même itinéraire que les concurrentes (ce n'est pas ASO qui permettrait cela 😆) pour s'installer et voir passer deux fois les hommes.
Et là le topo est le même, la tête va trop vite, beaucoup trop vite, pour la grande majorité des autres coureurs sur ce genre d'épreuve.

Au passage des derniers en course, nous avons emboité le pas (derrière la voiture de sécurité signalant la fin de la course), bientôt rejoints par quelques coureurs ayant abandonné mais rentrant à Sienne au bus sur l'itinéraire. Sympa aussi de rouler avec, pour quelques centaines de mètres au mieux, des Uno X, des Decathlon, des Picnic ou autres...

Bilan 60km/1000M de D+ en faisant les secteurs en appuyant aussi fort que je peux être "c**", l'idéal pour être frais le lendemain 🤣

 

Jour de course : couvert et quelques éclaircies, environ 17°C au plus chaud

Retour à l'hôtel au coeur de Sienne, douche et préparation des vélos pour le lendemain, repas et dodo. Nuit pas terrible pour la seconde fois consécutive. Départ à 7h30 pour être dans le sas 5 auquel nous étions affectés. Départ réel à 8h07 pour les Medio et Grand Fondo, un peu plus de 5200 partants.

20 premiers kil très très groupés, sur des routes variées avec quelques petits talus (montées de 1 à 2'), avalés à vive allure (35km/h de moyenne). Plusieurs accrochages à signaler, mais moins dangereux que ce qui nous avait été rapporté par d'anciens participants.
Dès le premier secteur en revanche, c'était la gabegie, entre ceux équipés de gravel mais qui n'avancent pas, ceux qui roulent à gauche à deux à l'heure, les bidons au sol à éviter, les pneus ou CAA percées (bon certains cherchent un peu en ayant fait le choix de CAA latex, si si je vous assure...😁). Je me faufile mais la vitesse baisse vite sur ce secteur malgré tout roulant (autour de 27-28km/h).

Le deuxième secteur arrive assez vite, et c'est toujours la cohue surtout qu'il est en bonne partie montant avec une pente moyenne autour de 5% dont des passages raides à 15%. Je ne m'affole pas, je double autant que je suis doublé en moulinant le plus possible. Première info très positive : le choix pneumatique et la pression de gonflage sont absolument parfaitement adaptés.

Le 3° secteur est montant dans sa première partie, puis faux plat descendant et montant avec un bon coup de cul à 12% sur la fin. Il me fait assez mal et j'ai eu du mal à garder un bon rythme. Les deux longs secteurs suivants (4 et 5) me permettent de remettre du gaz et retrouver un peu mes jambes, avant d'arriver au secteur 6, le premier gros morceau de la journée répertorié au kil 70. Reconnu la veille, il est en trois temps : première montée de 700m environ à 9% de moyenne, suivi d'une courte descente et d'un plat, puis deuxième montée avec les pentes à 12%. Au sommet le premier raivto auquel je m'arrête pour remplir les deux bidons vidés après 3h de course et manger autre chose que ce que j'ai emporté. Et ça repart pour le troisième temps, le final assez raide encore à 12% précédé d'un faux plat montant.

Après une descente menée tambour battant (autant en montée je me faisais doubler plus souvent, autant en descente, cela n'a jamais été le cas), longue transition de quasi 25km, en bitume. Et là, je fais rapidement mon calcul : il reste 1000m de D+ à faire avec seulement 4 secteurs dont trois "courts" et raides, et un plus long et raide, en plus de la montée finale via Santa Caterina. Ce qui veut dire qu'elle comporte beaucoup de D+ caché, et c'est effectivement le cas, sur un bitume atroce (franchement, certains secteurs bien secs et tassés étaient meilleurs à rouler). Je suis dans un groupe de 6 qui ne se relaye pas et qui ralentit beaucoup, alors que devant, un mini peloton de 40 est à environ 300m à vue de nez. Deux gars d'un club décident d'y aller, j'emboite, mais après quelques hectomètres, le premier des deux dandine de la tête et je comprends qu'il ne pourra pas boucher le trou, son compère ne passant pas. Qu'importe, je tombe deux dents et me fais un joli petit CLM pendant quelques minutes, pour rejoindre le petit troupeau devant. Je recolle avant une succession de petites bosses que je passe bon gré mal gré avec eux à l'arrachée, payant un peu mon effort solitaire. Je calme le jeu sur la dernière bosse avant de rejoindre le secteur 7 au kil 102 qui est une cuvette (400m de "descente" et 700m de montée plutôt sèche et casse pattes). Courte descente bitumée et montée goudronnée de 2km à 4%, puis ondulations jusqu'au deuxième et dernier ravitaillement (pour ma part, mais le 3° du parcours) au kil 113 en 4h45. Il reste 24km jusqu'à la ligne. Je remange un peu de salé à disposition, je discute avec les bénévoles (toujours très sympathiques mais à cheval sur l'orga), je passe un message à ma femme et mes enfants en leur indiquant que j'en ai encore pour 1h-1h15, les deux derniers morceaux étant les plus difficiles. Après 10 bonnes minutes de pause, je repars directement dans le secteur 8, un "talus" de 500m à 10,5% de moyenne, et ça répond bien 😂. Alors j'enclenche pour le final où je mets tout. A partir de ce passage là, nous avions reconnu la veille l'intégralité du parcours, donc je connais les moindre bosses ou relances à faire.
A l'entrée du secteur 9 le colle Pinzuto, je laisse passer une ambulance en ralentissant l'allure et elle file entre les participants. Je mets tout ce que je peux dans les 400m à 15% puis mouline davantage sur la fin du secteur qui est une succession de faux plats montants entrecoupés de quelques petits coup de culs de dizaine de mètres (celui dans lequel Pogcar lâche Pidcock dans la course masculine).

Enchainement de bosses (3%) et portions descendantes pour rejoindre le dernier secteur du Tolfe, et là, en fin de parcours, c'est raide, vraiment. Autant la veille au bout de 40 bornes, c'était "facile" autant au bout de 124, ça pique. Je tourne les jambes à 50rpm dans les 400m les plus raides à 12% de moyenne (passage entre 14 et 18% au plus), mais je m'en sors sans crampes.
Les derniers 10 kil sont encore une succession de petites descentes, petits talus à passer sur l'élan quand on a encore de la force, mais comme cela sent l'écurie, je relance à tout va et mets ce qu'il faut en watts pour m'amuser. Arrive enfin Sienne et la via Santa Caterina ! Et là, un monde fou dans la rue, qui encourage tous les valeureux encore présents sur le parcours et qui tentent de passer cette dernière montée abrupte à 15% de moyenne sur 200m à vélo. C'est un effort court (moins de 1'45 pour quelqu'un comme moi), punchy, mais magnifique car précédée de 450m alternant 2% à 9% de pente qui mettent déjà un peu dans le rouge. Je fais les 140 premiers mètres en force bien assis sur l'avant de ma selle, et je me mets en danseuse pour les 60 derniers. A ce moment, un participant déclipse, et vient sur moi, et je dois à une spectatrice ayant eu le réflexe de s'écarter la possibilité d'avoir fait l'intégralité sur le vélo, car j'ai du faire un écart pour éviter la chute. Je finis à l'arrache, relance et arpente les trois derniers virages avant de déboucher sur la piazza del campo, bondée, en heureux finisher.

 

137,5km / 2346m de D+ / 5h54 temps puce.

Mais un énorme plaisir à arpenter ces paysages et chemins magiques, bien qu'usants, lessivants.

Mes trois copains de club avaient fini bien avant (trois bons coureurs) en 4h30 pour 2 et 4h50 pour l'autre.

 

Je m'étais mis un objectif de 6h si j'étais en bonne condition. Mais avec la reco de la veille et les deux mauvaises nuits, je ne pensais pouvoir parvenir à le tenir. Ayant toutefois bien géré alimentation/boisson et temps forts/"faibles" pendant la course tout en gardant un rythme régulier, j'ai pu le réaliser.

Mais ce serait bien plus facile avec des kilos en moins.
Pour comparer avec le grand parcours du Tour des Flandres, qui reste ma dernière expérience sur une classique : le Tour des Flandres est certes plus long, mais on roule beaucoup plus longtemps en peloton dans lequel on s'économise. Dans les monts pavés, les ascensions sont souvent plus courtes (pas moins pentues), mais les descentes sont très souvent synonymes de récupération, ce qui est moins le cas lors des Strade Bianche car certaines sont sur chemins blancs. Et il y a beaucoup plus de dénivelé caché dans les Strade que dans les Flandres, ce qui contribue à mon avis à la rendre plus usante. Au final, ces Strade ne sont ni une course flandrienne, ni une ardennaise, bien que de l'avis de coureurs, elle devienne de plus en plus une course de grimpeur/puncheur que de rouleur/grimpeur. Et j'avoue que je partage un peu cet avis, à mon niveau.

 

Voici mon bilan

Positif :

- Organisation parfaite, à l'italienne (et contrairement à ce que l'on pourrait penser, pas à l'arrache), directive et passionnée.

- Bénévoles toujours très agréables, signalétique et signaleurs parfaits, grande variété de produits et boissons disponibles au ravitaillement.

- Assistance technique très bien répartie et très nombreuse

- Cadre magnifique, historique, faisant la part belle au patrimoine bâti et non bâti

- Accessibilité avec les pros

- Race kit vraiment intéressant (un maillot et un gilet sans manche coupe-vent mi saison), casquette, deux huiles pour chaines selon conditions etc...

- Dolce vita italienne et un super week-end entre copains amoureux de vélo

"Négatif" :

- Cela fait partie de l'organisation, mais un éventuel départ décalé de quelques minutes entre Medio et Gran Fondo serait à mon sens opportun (cela éviterait quelques attitude "dangereuses") jusqu'à la séparation des parcours. En soi, rien de négatif mais on va dire que cela pourrait être un point d'amélioration.

- La préparation matérielle de certains : venir en CAA à latex, en gros gravel sans se servir des facultés permises par ce type de vélos etc... C'est ouvert à tous et il faut le comprendre, mais ce serait plus judicieux d'avoir une vraie course pour les possesseurs de gravel.

 

Je recommande à tous d'aller la cocher et participer une fois.

 

 

 

 

 

 

Super mec !!!

Tu es mur pour aller faire le tour de Lombardie ? Je suis en train d'y réfléchir intensément.

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Félicitations Geof, une fameuse sortie en effet!

 

Tu parles de la beauté des paysages, mais as-tu eu l'occasion d'en profiter dans toute cette foule, et surtout à l'allure à laquelle tu roulais?  C'est toujours la question que je me pose dans ces grandes messes collectives où la prudence doit certainement l'emporter sur la jouissance de l'endroit magnifique qu'on traverse nez dans le guidon.

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Il y a 3 heures, Sebastienpsffff a dit :

@Geoffroy CACHAT merci pour ton super CR 👍

Tu as opté pour quel pneumatique finalement? 

Pour ma part, sur l'organisation, je n'en reviens toujours pas de n'avoir croisé sur le parcours aucune voiture jusqu'à l'approche finale de Sienne...

Idem ! Un point que je n'ai absolument pas mentionné mais que tu fais bien de préciser !

Vittoria Corsa Pro Control en 30mm gonflés à 4 devant et 4,5 derrière


Et toi @Sebastienpsffff comment cela s'est passé ?

Modifié par Geoffroy CACHAT
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Il y a 2 heures, Pierre PLANA a dit :

Super mec !!!

Tu es mur pour aller faire le tour de Lombardie ? Je suis en train d'y réfléchir intensément.

Il Lombardia oui, mais ça fait encore un we loin de femmes et enfants, sauf si j'arrive à les trainer avec moi cette fois-ci 😆

Mais pour Sormano, il me faudra encore me délester de kilos 🤣

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il y a une heure, Michel DURY a dit :

Félicitations Geof, une fameuse sortie en effet!

 

Tu parles de la beauté des paysages, mais as-tu eu l'occasion d'en profiter dans toute cette foule, et surtout à l'allure à laquelle tu roulais?  C'est toujours la question que je me pose dans ces grandes messes collectives où la prudence doit certainement l'emporter sur la jouissance de l'endroit magnifique qu'on traverse nez dans le guidon.

Pour être honnête, j'en ai davantage profité la veille avec le temps magnifique que les pros ont eu, en allant, nous, faire la reco et les voir passer.

Car plus facile de s'arrêter, prendre des photos et s'extasier.

Dimanche, le temps était couvert, et sur les secteurs, les trajectoires idéales sont peu nombreuses. Donc il faut être très vigilant pour prendre en roulant ou alors s'arrêter dans des endroits qui ne craignent pas (le but n'est pas non plus de mettre en danger les autres participants en voulant s'offrir une belle photo).

Comme j'avais pu faire de belles photos samedi, pendant la course dimanche, même à mon niveau, j'étais davantage focus sur le terrain sur lequel il faut régulièrement "piloter".

Jusqu'à la séparation des parcours (kil 40), l'attention est vraiment permanente, mais c'est la partie qui n'est pas la plus photogénique du grand parcours, qui arrive justement à compter des 40km, en tout cas à mon avis.

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il y a une heure, Geoffroy CACHAT a dit :

Idem ! Un point que je n'ai absolument pas mentionné mais que tu fais bien de préciser !

Vittoria Corsa Pro Control en 30mm gonflés à 4 devant et 4,5 derrière


Et toi @Sebastienpsffff comment cela s'est passé ?

On a un peu fait le même programme 🙂 la veille au matin je suis allé voir les pros H et F lors d'une reconnaissance du secteur N° 2 (Bagnaia) et aller reconnaitre la montée d'arrivée Via Santa Catarina.
Le Jour J, je partais comme toi du SAS N°5. C'était ma première expérience "gravel" sur ce type de chemin et j'ai clairement adoré. Le kif total aura surement été le secteur N°4 (descente et plat) où on pouvait clairement affoler le compteur. Je me suis fait 1 ou 2 frayeurs sur des parties épaisses de graviers dans des secteurs un peu "chauds" mais il ne pouvait en être autrement je pense. Le secteur 6 méritait ses 5 étoiles avec ses 2 passages à 12%, interminable. Perso, j'ai commencé à coincer vers le 100ieme km, je ne pensais clairement pas que la fin du parcours était si dure. Je pensais naîvement qu'il y avait 2000m de deniv comme annoncé mais pas 2400 🙂 Même si observer le paysaage reste compliqué, la vision au loin des chemins blancs à travers les collines parsemées de pelotons et groupes de cyclistes restera un certain temps dans ma mémoire, c'est franchement trop beau.
Pour le coté perf, j'ai fini en 4:45. Dans le coup pendant 100 bornes, un peu à la ramasse les 37 derniers, mais c'est clairement sans importance.
je te souhaite de faire Le Lombardia, tu verras que le Sormano est un sacré morceau à faire au moins une fois dans sa vie!!!

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Je confirme, il ne pouvait en être autrement de se faire quelques frayeurs. Même en anticipant et en voyant au loin que c'était plus foncé et moins tassé sur certains bords.

C'est ce qui rend très compréhensible les nombreuses chutes chez les professionnel(le)s, en raison de leur obligation de rouler groupé sur la plus grande largeur possible des chemins.

Certaines/certaines passent forcément au mauvais endroit et bien que leur habileté soit au-dessus de la norme, cela ne suffit pas toujours.

Belle perf de temps en tout cas pour toi, tu termines pile entre mes comparses.

Le secteur 4 était un pur bonheur à rouler oui, le genre de secteur où tu peux passer pour un pro (ou en tout cas toucher un peu plus facilement du doigt leur vitesse de croisière 😄).

Pour le dénivelé, je n'étais pas surpris car j'avais déjà vu que les 2000m de l'orga n'étaient pas tout à fait justes. Mais je ne pensais pas qu'il y en avait "autant" en caché.

Modifié par Geoffroy CACHAT
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