Ne surtout pas attendre d'effets rapides. C'est une façon naturelle de stimuler ta production d'EPO qui fait que tu te retrouves au bout d'un certain temps avec un hématocrite plus élevé sans courir le risque des injections d'EPO. Il est permis de supposer que le corps se fabrique ses défenses contre les risques liés à un sang plus visqueux. Comme on le sait, le corps préfère un sang plus fluide et à cet effet augmente considérablement le volume de plasma à mesure que l'on s'entraîne.(En cours d'effort on se déshydrate et l'hématocrite remonte) Mais pour atteindre un effet appréciable, il faut compter en mois pas en jours/heures comme avec une injection d'EPO ou une transfusion. Il n'est pas certain que toute personne puisse l'utiliser : certains ont du mal à dormir en altitude, problèmes d'apnée possibles. Evidemment, si tu abaisses davantage la concentration d'O2, l'effet sera plus rapide, mais les inconvénients (mauvais sommeil, apnées) plus marqués. Je crois avoir lu que l'équivalent souvent utilisé correspondait à 2500 m (un peu plus que Mexico) ou 3500 m maxi (centre de La Paz). Evidemment, si on veut récupérer d'une sortie d'entraînement dure, il vaut mieux récupérer à l'air libre avant de passer en hypoxie (et même carrément respirer de l'air enrichi en O2 si c'est possible). Mais tu m'as donné une idée, si un jour je refais l'épreuve Yolosa-La Cumbre (1229 à 4657m) ou monter au Mauna Kea, ça vaudrait la peine de commencer ainsi ma préparation.