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François BABEN

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Tout ce qui a été posté par François BABEN

  1. Salut Aurélien, Rouler 180 bornes en gérant son effort est tout simplement inintéressant. Et comme d'autres te l'ont dit, c'est à la portée de tout le monde. Pour comprendre cette différence qui te chiffonne, il faut tout simplement te mettre en tête que ceux qui font de la course le font à cause de leur rapport à la compétition. Ils aiment ça, tout simplement. Se confronter aux autres, être meilleur ou non, savoir être intelligent, ... JC Killy disait "Ce n'est pas le ski que j'aime, c'est la compétition". Une fois que tu as compris ce postulat (qu'on peut rejeter, notamment pour tout ce qu'il implique de questions d’ego et d'égocentrisme), intervient la question du potentiel physique. Le déroulé d'une course cycliste est si violent, si dur, que selon ton patrimoine génétique et ton temps disponible d'entraînement, tu peux le supporter 1h30 maxi ou 7h max pour les plus forts. Les formats des compétitions ont donc été calculés par empirisme afin que dans les différents niveaux, tous ceux qui aiment la compétition puissent y trouver une distance qui leur offre une chance de gagner, dans une catégorie de compétiteurs aux capacités physiques à-peu-près égales. Dans les sports que tu cites, le format s'impose par rapport au potentiel physique alors qu'en cyclisme c'est l'inverse. Tout simplement parce que ce format n'a pas d'influence sur la confrontation physique des compétiteurs pour le foot ou le Basket lorsque ceux-ci sont des adultes. Note bien quand même que pour les jeunes, donc aux âges où le format à des conséquences sur le potentiel physique, le foot ou le basket sont à la même enseigne que le cyclisme : le potentiel prime et alors le cadre change (la taille du terrain, de la balle, la hauteur du panier, etc...).
  2. Perso, plus grosse moyenne réalisée en PC/PCO = 40.1. Je suis déjà allé plus vite en FSGT (pardon : pas moi mais le peloton où j'ai séjourné quelques minutes), mais c'est une histoire de nombre car en PC/PC0, difficile de faire autant le plein en nombre de coureurs.
  3. 3 grands bidons dont un dans le dos. Faut arrêter de se prendre la tête pour pas grand chose : je vois mal comment on peut faire passer l'esthétisme avant le bon sens et l'efficacité.
  4. 2 amis ont fait le Tourmalet versant Mongie cette semaine. Pour le premier quelques plaques de neige en train de fondre empiétaient sur la chaussée, mais ça passait facilement. Pour le second y avait déjà plus rien. En revanche, route interdite aux voitures au-delà de la Mongie.
  5. Salut, Dimanche, Boucle du Volvestre et de l'Arize, course en ligne de 2 étapes toute nouvelle organisée en FSGT par Carbonne et Camarade. Etape 1 : Carbonne-Mas d'Azil, 63 kms pour 450m de D+. Elle sera parcourue à 43 de moy par le peloton des 1/2/3... mais pas par moi. Je saute avec 3 autres au bout de 5 bornes sur une cassure impossible à boucher. Faut dire que nous n'avons pas eu le temps de nous échauffer car les copains qui devaient prendre nos affaires sont arrivés au dernier moment. Impossible pour moi d'encaisser un tel départ, 150 gars en file indienne. Paraît que ça dure toute la course comme ça. Je mets 20 bornes avant de me faire reprendre par les 4/5. Je finis avec eux, bien plus à ma place dans ce niveau-là. Etape 2 : Mas d'Azil-Carbonne pour 69 bornes et 700m de D+. Vu ce qu'il s'est passé le matin, j'hésite longuement à repartir avec les 1/2/3... Le départ est neutralisé pour sortir du village et traverser la fameuse grotte. Une neutralisation qui me fait bien rire car je passe 2'30 entre 340 et 380w. Repos quelques kms puis long faux plat en direction du 1er gpm où Béziers met tout le monde en file indienne pour protéger leur leader car ils ont loupé l'échappée, partie à priori lors de la neutralisation... Je repasse 3' à 350w, donc la course est finie pour moi, j'ai dépensé toute ma cp5... Je saute avec quelques autres à 500m du gpm, ce qui me fait un peu regretter le départ de la neutralisation car ça descendait quelques temps derrière. Mais je n'aurais jamais passé le 2ème gpm de toute manière. Je reste pas mal de temps dans les voitures puis je reste à nouveau longtemps tout seul avant que les 4/5 ne me rejoignent. Là encore, je finis avec eux et il me faut me dépouiller dans le dernier gpm, la côte de Gensac, pour basculer avec le groupe de tête. Mon garmin me joue un sale tour en plantant à ce moment-là et je ne saurai pas mes stats sur cette côte. Super course pour une première organisation, avec peut-être la nécessité de durcir un peu le parcours pour faire des groupes plus homogènes car les deux pelotons sur les deux étapes arrivent au sprint. Pour le bilan perso, pas le niveau pour suivre lorsqu'on est avec les 1 et 2, je sens que je paye mon mois de retard sur les autres pour cette année et, plus largement, ces deux dernières années sans course. La suite vendredi normalement.
  6. Jauréguy signalé il y a quelques années lorsqu'il était J2 (il me semble) par notre Jean Guy national ! Il me semble que lui aussi sortait de blessure (cf CR de V101). Son année précédente avait aussi été très convaincante, le faisant passer de LRM à AGR. A voir plus tard, mais on commence à regorger de jeunes qui ne se contentent pas d'avoir décroché un contrat.
  7. Salut Bernard, Rominger descendu de son vélo en disant : "même pas mal"...
  8. Salut Serge, Pourquoi mon commentaire t'interpelle ?
  9. Pour te rassurer, j'ai toujours eu ça sur tous mes vélos.Et c'est clair que la crispation, chez un cycliste débutant, peut déclencher ou accentuer le phénomène. Tous les conseils qu'on te donne sont tous valables. Et je les ai tous appliqués. Mais même avec un vélo bien réglé, quand je le laisse vivre en descente (position non assis, dressé jambes tendues sur les pédales, mains posées sur le guidon juste pour tenir l'équilibre), il guidonne, il ondule, il se tortille. Ca m'a toujours inquiété jusqu'à ce que je découvre dans un blog que la raison de ce comportement était tout simplement liée à un alignement des roues différent entre l'avant et arrière. Selon la qualité géométrique des cadres, la qualité de construction des roues (mes mavic ne sont jamais centrées dans le triangle arrière !), le défaut est plus ou moins marqué selon le vélo. Je ne m'en inquiète plus, me contentant de faire vérifier le jeu de direction à chaque passage en révision.
  10. Salut Cédric, J'ai le même problème que toi... Tu viendras faire quelques cyclos pyrénéennes cette année ? Ça nous laissera le temps de traîner nos fibres de sprinteurs dans les cols en discutant ;-)
  11. Dimanche, Aussonne-Aussonne, course en ligne FSGT de 85 bornes dans les collines du NO toulousain, sur mon terrain d'entraînement. 2ème course de l'année pour moi. Gros gros peloton en 1/2/3. L'objectif est de continuer à prendre le rythme des courses. Je sais déjà que je vais sauter, le parcours étant très vallonné, la question est de savoir où... J'espère que ça arrivera le plus haut possible dans la côte de Puysségur et si possible avec d'autres afin de ne pas être seul trop longtemps. Le départ n'a de neutralisé que le nom puisqu'on fait les 5 premiers kms à 40 de moyenne, ça va tant qu'on est dans le plat et que je suis dans les roues. Je fais surtout attention aux freinages car il y a 2 ans que je n'ai pas couru dans un peloton aussi fourni. Ca double dans tous les sens, si possible sur la gauche lorsque des voitures arrivent en face... Je reste prudemment aux 3/4 du peloton, collé aux bas-côté à droite pour pouvoir finir dans le fossé si nécessaire. Je sais qu'il faudrait que je sois complètement devant, mais je n'ai pas pour l'instant la caisse pour ça, ou alors ma course se finira à la première bosse... On est tous inquiet de l'état du ciel et du bel orage qui se profile... La première bosse arrive et je serre les dents. Ca passe... à la fréquence max... J'entends aux respirations autour de moi que d'autres aussi sont très limite, ce qui me rassure pour la bosse de Puysségur : je ne devrais pas être le seul à péter. On continue un moment comme ça, entre coups de frein et grosses accélérations, un peu comme en cyclo. On se prend l'orage. Violent. Ca calme un peu tout le monde surtout dans les faux-plat descendants... Le long faux-plat du Grès arrive, avec sa fin plus pentue. L'aspiration joue davantage et je bascule sans trop de mal. Le toboggan a commencé et on arrive au pied de Puysségur. La côte fait 2 bornes suivi d'un replat et d'un tapet' mortel 500m plus loin. Je suis déjà à fc max à la moitié... Je m'accroche jusqu'aux 3/4, fait 2/3 fois l'élastique avec quelques comparses, espérant sans trop y croire que ça pourrait éventuellement se détendre devant, puis je décroche sans exploser. Un coup rapide m'indique qu'on est 3, suivis et précédés d'à peu près autant... Objectif tenir avec eux jusqu'à l'effet Kiscool du tapet'. On se regroupe tous en haut. Alors que je pensais que nous allions nous organiser pour limiter la casse, nous roulons au contraire n'importe comment, chacun fait plus ou moins ce qu'il bon lui semble... ou ce qu'il bon lui peut... et après avoir essayé d'organiser avec 2 autres des relais un tant soit peu cohérents, j'abdique et je me contente de suivre les (molles) attaques. On roule comme ça pendant 20 bornes avant que les 3 et 4 nous reprennent. Enfin, ai-je envie de dire car nous retrouvons alors un rythme "course" et une manière de rouler idoine. On rechoppe le même orage sous le retour, encore plus violent, au point que l'eau me ruiselle sur le visage à traits continus, malgré les lunettes. Je n'y vois goutte... Je reste planqué dans le peloton, pour ne pas influer sur la course des 4/5 et pour faire du rythme jusqu'à la fin, tout en suivant les attaques qui le secouent de plus en plus souvent et violemment. La dernière côte m'inquiète un peu mais elle se monte quand même bien plus calmement qu'avec les 1/2/3. Reste plus qu'à rallier l'arrivée en prenant garde à ne pas se mettre par terre. Ce qui arrive deux fois pour d'autres, la première quand une moto coince un gars qui attaquait dans un rond-point, la seconde lorsque l'échappé solitaire se loupe dans un des derniers virages. Je fais le sprint d'arrivée pour la forme. Bilan, 35,8 de moy pour 800m de D+. Aucune idée du classement, mais très certainement bien placé si on lit le classement dans un sens particulier...
  12. Pour la saison 2014, c'était déjà 40 podiums en 80 courses... Dommage que le dopage vienne brouiller l'image, car quelle classe naturelle !
  13. On aurait mieux fait d'aller à la Castraise... Pour nous sur Aussonne-Aussone, gros gros orage au point qu'au pire moment l'eau me ruisselait à traits continus entre les lunettes et le visage. Bravo pour vos perfs en tout cas ! On attend les autres CR avec impatience !
  14. Dimanche, y a bien plus beau faire : ça s'appelle "Aussonne-Aussonne" ;-) Je rigole bien entendu. On attendra ton compte-rendu avec plaisir, et croisons les doigts pour le temps, même si je n'y crois pas : le beau temps est au cyclisme ce que la tartine beurrée est à la loi de Murphy... Bonne cyclo !
  15. Très bon article effectivement, avec une iconographie sympa.
  16. Oui, tout à fait. Les courses PC et PCO différentes n'existent pas, de même que D1 à D4. Une exception toutefois, un club (Montastruc) organise cette année une course où le kilométrage diffère selon qu'on soit D1/D2 et D3/D4 mais pas PCO ou PC !! Un seul classement d'établi sur les courses, en dehors de celle-là (j'imagine...). Pour que tu te fasses une idée : http://www.mpy-ffc.com/?article1094 où tu vois tout ce beau monde mélangé. Et pour la course avec les 2 distances : http://www.mpy-ffc.com/?article931 A noter que par chez nous ça gueule pas mal chez les PC/PCO car la distance proposée tourne généralement autour de 60 bornes, ce que tout le monde trouve bien trop court. Autant rester en 3 ufolep !!
  17. En PC pour monter en 3 il te faut 3 victoires. En PCO, en Mipy, si tu marques dans des 2/3/J, il te faut 20 points. Si t'es PCO et que tu ne marques jamais de points dans ces courses-là, tu montes quand même si tu as 3 victoires en PC/PCO.
  18. Très content que la BMC ait perdu. Pris à leur propre piège, tant mieux. Dommage que Valverde n'ait pas pu placer une attaque lorsqu'il est rentré.
  19. Salut Frédéric, Tout le monde a oublié de te dire qu'avec les mauvais cuissards, l'autre source du problème est une forme de selle inadaptée. Le pb était récurrent chez moi aussi jusqu'à ce que je revienne à une selle ronde en lieu et place d'une plate. Sportivement, FB
  20. Étonnant ce dénigrement tenace, voire systématique à l'égard de Bouhanni... Il était venu pour gagner et il gagne. Parfait. Par ailleurs, une équipe, un train, des habitudes et des automatismes ne se construisent pas en quelques courses. Chez Cofidis, en dehors de G. Soupe, le reste doit apprendre son rôle. Tout ceux qui ont déjà tenté de mettre en place un train savent combien c'est aléatoire. Un tel est absent avant le sprint pour telle ou telle raison, un autre est en dedans car il a dû faire des efforts durant la course, un dernier ne peut remplir son rôle parce qu'une autre équipe s'est mieux débrouillée, etc, etc... Plus le temps passe, plus sur ces arrivées Cofidis sera forte, on en reparlera cet été puis encore plus tard. A propos de dénigrement, c'est la pleureuse Démare (bien cornaqué par la reine de pleureuse, Madiot) qui m'inquiète davantage. Mais bon, lui a une bonne tête de Celte, donc pas d'acharnement...
  21. Salut Emmanuel, Tu peux avoir une très bonne position et pour autant un déséquilibre musculaire ou squelettique. Pour la fesse, c'est clairement musculaire. Pour le pied, on dirait que c'est veineux... Bon courage dans ta recherche, tu finiras par trouver !!
  22. Salut Emmanuel, - As-tu fait une radio pour mesurer en statique la longueur de tes membres inférieurs ? - Regarde des vieux cuissards pour voir si tu uses un côté bien plus que l'autre. - Essaie de te faire photographier, voire filmer, par derrière en train de pédaler. Par ailleurs, peux-tu être plus clair sur tes symptomes. Même type de douleur à l'arrêt que sur le vélo, même type de douleur aux endroits douloureux ? Sans être médecin, il me semble que si c'était une origine sanguine, tu aurais mal (ou des sensations), sur toute la partie en-dessous de l'endroit ou se nicherait le problème.
  23. C'est toujours facile de dire qu'il faut rouler devant et bien plus difficile en réalité... Rester devant tout le temps est quasi impossible sauf si tu fais partie des plus forts de ta catégorie. Il faut alors trouver des astuces et/ou savoir faire "le petit effort à gros bénef'" comme dit l'entraîneur du club. Étant personnellement assez limité en capacités, j'applique l'ensemble des recettes suivantes pour remonter : - Lorsqu'il y a du vent, toujours remonter dans la partie qui précède le vent de face ou de côté en prévoyant de changer de côté pour passer à l'abri avant le virage. Vent de cul, je ne suis jamais une attaque, y a toujours quelqu'un qui fera l'effort de remonter et tu pourras alors prendre sa roue. - Toujours lorsqu'il y a du vent, ne pas hésiter à sortir de la ficelle pour remonter au vent si t'as encore le potentiel physique car dans la ficelle tu regardes la roue de devant et tu ne vois pas si ça saute ou non et de plus une fois replacé devant tu feras au final moins d'efforts. A appliquer surtout si tu sais que ça va bordurer sur une longue distance, et le plus tôt possible. - Prendre toujours les virages à l'extérieur. Quand ça tombe c'est souvent à l'intérieur ou au milieu (parfois contradictoire avec les remarques précédentes ; dans ce cas-là j'opte alors en faveur de l'abri). A combiner avec la suivante. - Freiner plus tard que les autres et accélérer plus tôt ! Ca paraît %@!? à dire comme ça, mais en fait en course les instants où l'on se repose sont toujours trop longs. - Toujours faire l'effort de se replacer avant la partie stratégique du circuit. D'ailleurs, quand tu écris "Je me dis et j’espère que ça ne montera pas plus fort car c'est déjà bien pénible, [...] pas de bol", on voit qu'il y a des progrès à faire dans cet aspect 😉 car sur un circuit difficile, c'est toujours dans la/les parties difficiles que se fait la sélection. - Coller au cul du mec que tu as repéré comme sachant toujours bien se placer. Tu vas apprendre beaucoup d'astuces. Voilà quelques conseils, assez basiques, qui vont vite devenir des automatismes. A noter que c'est assez relatif... En course, tout le monde essaie de faire la même chose au même moment... Mais au moins, tu sauras quoi faire !! Comme disait Ben Moon, "Technic is not a substitute to the power !".
  24. Comme déjà dit, j'espère surtout que l'offre traditionnelle ne va pas peu à peu se tarir. Car si je n'ai rien contre le système en lui-même, il est quand même hors de question de mon vélo ait des poignées de frein aussi disgracieuses...
  25. Bonjour Julien, Jamais de sortie longue le we ?
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