Marie-Noëlle FROMENT

A ma connaissance, pas de Francis dans ma famille...mais ce n'est pas un nom très original, il y en a un peu partout en France. Nous avions été prévenus par des cyclos qui arrivaient dans l'autre sens, hélas, ça n'a pas suffit: nous sommes arrivés doucement mais le chien, malgré les cris de certains, a chargé un cyclo, qui a fait un écart et a balancé au fossé le collègue qui était sur sa gauche...comme le dit Romain, nous aurions dû passer à pied en nous protégeant de nos vélos...

Hier dimanche, Sortie club de 130 km: tout avait bien commencé: beau temps, pas trop de vent, parcours sympa en Sologne...hélas, à la sortie du domaine de Chambord, notre groupe est attaqué par un gros chien. Résultat, un collègue au tapis avec une fracture au niveau du coude, 45 jours d'arrêt. Et bien sûr, le chien n'appartient à personne...

David, stp, merci d'utiliser la messagerie personnelle si tu as un litige avec quelqu'un, et de ne pas lancer ici un débat qui n'aboutira au mieux qu'à des prises de bec stériles et sans fin. +1

http://www.fondation-arc.org/Sport-et-Cancer/le-sport-un-atout-sante.html : "Pendant le traitement (et dès le début lorsque cela est possible), une activité physique régulière contribue à une meilleure qualité de vie des malades, même lorsque ceux-ci n’en pratiquaient pas auparavant. En effet, elle réduit la fatigue, les épisodes dépressifs, améliore le sommeil et l’image du corps. Elle diminue le risque de sarcopénie (diminution de la masse musculaire), qui peut augmenter la toxicité des chimiothérapies. En améliorant la tolérance aux traitements, en diminuant leurs éventuels effets secondaires et grâce à son impact positif sur le moral, l’activité physique permet un meilleur respect de leur suivi."

Bonjour Jaky, J'espère bien que tu le referas! En 2009 (sens Lautaret-Galibier), j'avais de bonnes jambes, j'aurais dû en profiter pour faire l'Alpe d'Huez (je ne l'ai jamais fait) au passage, un regret depuis même si l'Alpe ne m'a jamais vraiment attiré ou fasciné.

J'espère y être aussi (en version randonneur, bien sur! ;-)). Mais l'entrainement à la montagne quand on habite la région orléanaise, ce n'est pas facile... Peut-être pourra t'on faire une rencontre entre membres de V101?

Hervé, Difficile à dire car j'ai fait l'Espinouse en deux jours mais en effet, en 2009, j'avais fait le BCMF de l'Aigoual également organisé par le même club et partant de Ganges, donc un terrain un peu similaire, je l'avais trouvé plus dur que le BRA réalisé 8 jours avant (mais BRA fait dans son sens le plus "facile": Lautaret, Galibier, Mollard, Croix de Fer) car plus en prise que dans les grands cols où tu montes longtemps mais descends aussi longtemps... Michel, J'ai pu le faire dans les deux sens, le sens Lautaret-Galibier est un peu moins difficile mais attention au col du Mollard: sur le papier, col le plus facile de la journée mais j'ai vu pas mal de cyclos plantés dedans! Sinon, l'avantage de ce sens est d'éviter le gros flux de voitures sur le Lautaret (col blindé de bagnoles dans l'après-midi), puisque que tu y passes au petit matin, donc tranquille.

Laurent Gilcher a dit: Pour ceux qui veulent du D+ et du km y'a le BRA l'an prochain... sur ce, je --> +1000 Laurent, je le dis et le redis, il y a le BRA (224km et plus de 4200 de D+) et même le Super BRA avec 235 km et 5600 de D+ avec notamment la Croix de Fer, le Mollard, le Télégraphe et le Galibier (plus Sarenne pour le Super BRA), une organisation au top grâce au CTG, du monde au départ et sur tout le parcours sans que cela soit la foule, il y a des cyclos lents, des cyclos rapides, il y en a pour tout le monde...alors évidemment, ce n'est pas une course (bon, si c'est pour finir 11202e...), ce n'est pas organisé par ASO quelques jours avant le passage des pros mais vous passerez une super journée de vélo pour beaucoup moins cher! http://cyclotourisme-grenoble-ctg.org/bra/bra-2017-49eme-edition-le-galibier-se-rejouit-de-vous-revoir/

Bravo Laurent, tu fais honneur au CJF! De plus, excellent récit et belles photos! A bientôt pour la prochaine sortie club dans notre plat pays!!! :-(

Bonjour, Je ne vais pas juger une épreuve à laquelle je n'ai jamais participé mais selon les récits de certains d'entre vous, beaucoup de participants ont un niveau plutôt faible, donc, ces gens là ne viennent pas faire la course et j'imagine, n'espèrent pas faire un chrono extraordinaire. Donc, pourquoi s'acharner à payer une blinde, se mettre dans les embouteillages, le stress de rouler en gros peloton (d'ailleurs, en ont ils l'habitude?)? Alors qu'il existe plein de randos extrêmement bien organisées (ravito, hébergement...) comme les BCMF ou le BRA où on peut rouler en toute convivialité (certains roulent fort d'ailleurs!) avec des cyclos venus des 4 coins de France et même des étrangers. Et là, c'est environ 210 km et plus de 4000 de D+, donc de quoi faire surtout en formule randonneur (sur une journée). Évidemment, vous ne roulez pas quelques jours avant les coureurs pro, mais bon...

Bonjour, Hier, 110 bornes avec mon club dans la Beauce, pile poile une semaine après le BCMF de l'Espinouse: dur retour à la réalité orléanaise, quelle déprime!

"Et puis franchement entre le Ventoux et la Beauce, j'ai vite choisi. " Tu as raison Karl, la Beauce, c'est l'enfer! J'en sais quelque chose... Sinon, pour le Ventoux, je ne pense pas que tu auras trop de problèmes: j'ai longtemps suivi tes posts sur ce forum et connais tes possibilités. Évidemment, tu n'as plus le même niveau, mais si ton but est juste de monter sans faire un temps extraordinaire, te faire plaisir, alors vas-y, tu as déjà l'envie, le physique, même un peu moins performant qu'avant, suivra. Il faut juste ne pas essayer de te fixer sur ce que tu faisais autrefois, donc ne pas trop regarder le compteur, démarrer tranquille et ne pas te faire exploser en vol...mais vu ton passé cycliste, j'imagine que tu sais te gérer; mais comme Franck, je m'interroge juste sur tes braquets, peut-être un peu épais au vu des circonstances... Moi aussi j'ai envie d'y retourner à ce Ventoux et peut-être même de tenter les 3 côtés alors que j'ai vraiment des kg en trop et moins d'entrainement qu'il y a quelques années (bon, je n'ai jamais eu ton niveau et puis pas facile de s'entrainer à la montagne dans cette p... de Beauce!) mais tant pis, je crois que je vais me le refaire même si je mets 30 mn de plus...on ne peut pas être et avoir été mais juste profiter de la vie!

Ce n'était pas moi alors, je portais un maillot Paris Brest Paris 2011 et roulais sur un (superbe 🆒 ) Bianchi Oltre noir.

Salut Hervé, Moi aussi j'ai fait le BCMF de l'Espinouse mais en version touriste avec de la famille qui débutait (je fais la version randonneur en général): superbe parcours bien que j'ai trouvé limite dangereuses certaines portions de route notamment une descente lors de la première partie. Sinon, une organisation au top et des bénévoles très gentils et disponibles, merci à eux! Au fait, es tu le cyclo avec qui j'ai roulé sur les quelques km de plats et le début du dernier col?

L'an dernier sur le BRM de 300 km organisé par mon club en région orléanaise: 100 bornes de vent modéré favorable, 100 bornes de vent plus fort sur le côté et surtout les 100 dernières bornes avec un vent très fort dans le nez à devoir traverser la Beauce sans rien pour se planquer ni arbres, ni bosses! Je n'avais jamais fait un brevet dans ces conditions. La combinaison du vent et du kilométrage a fait des dégâts parmi les participants, le retour m'a semblé très très long...

Idem que Pierre: pour moi, pas de gels...j'ai essayé il y a de ça bien longtemps: chers, goûts franchement pas terribles, efficacité douteuse, qui en effet collent partout et font plein d'emballage. Sur les sorties "normales" (moins de 200 bornes), je tourne aux pâtes de fruit de chez Leclerc que je prépare à l'avance en faisant des encoches sur les emballages individuels pour faciliter l'ouverture sur le vélo. Les emballages vides, après consommation, allant évidemment dans une poche puis la poubelle chez moi. C'est pas cher, pas mauvais du tout alors qu'en temps normal je ne cours pas après les pâtes de fruit, plutôt efficace et ne dégueulasse pas mon maillot...

"Ne pas négliger la bouffe " Laurent, il parait que tu l'as appris à tes dépends! 😉 Sinon, sur 200 bornes, pas de quoi en faire tout un plat concernant la bouffe. Ce n'est franchement pas la peine de se bourrer de pâtes 3 jours avant...tu peux en manger raisonnablement la veille, petit déjeuner normal et le plus important, sur la route, manger en petite quantité mais régulièrement...

Enfin, le casque vélo envoie un mauvais signal aux automobilistes: il leur fait croire que le cycliste est protégé, ce qui relâche leur vigilance et peut les amener par exemple à moins respecter la distance minimale entre le cycliste et leur voiture ou à ne pas limiter assez leur vitesse à l’approche d’un cycliste. La aussi il fallait oser. Ce n'est pas tout à fait faut: je me souviens d'une expérience réalisée il y a quelques années: Un cycliste a fait le même parcours à la même heure avec un appareil permettant de mesurer la distance entre lui et les voitures qui le doublaient; dans un premier cas, il roulait sur un vélo de ville, en tenue "civile", sans casque; dans un second cas, sur un vélo de route, habillée et casquée comme un cyclo. Résultats: les voitures passaient plus près de lui lorsqu’il était équipé cyclo...après est ce la perception de l'équipement, l'idée que c'est un cyclo amateur et que donc il roule plus et maitrise mieux son vélo ou le fait que les gens aiment encore moins les cyclos loisirs que les cyclistes de déplacement urbain?

Je ne jetterai pas la pierre à cette anglaise qui a provoqué ce grave accident: cela a failli m'arriver aussi! J'étais en voyage itinérant en Écosse avec deux amis: nous avions pris ma voiture pour le voyage mais je ne me sentais pas de rouler à gauche donc c'est un copain qui s'y collait tout le temps...pendant, plusieurs jours et pas mal de bornes, pas de soucis, il se débrouillait très bien; nous avions notamment collé un panneau sur le volant "Rouler à gauche", histoire de ne pas oublier; plus les équivalences miles = km sur le tableau de bord. Sauf qu'un matin, en partant de l'auberge de jeunesse où nous avions dormi, nous avons pris la voiture, fait un bon kilomètre avec au moins deux virages avant que les d'entre nous réalise que nous étions du mauvais côté de la route! Nous avons eu beaucoup de chance que personne n'arrive en face, mais chassez le naturel, il revient au galop...

90 km samedi en rando FFCT à deux: la galère, rien dans les jambes! 112 dimanche avec le club (début des sorties non officielles hivernales): pas terrible mais mieux. 102 mercredi: sortie sympa entre gens de bonne compagnie du club, des jambes bien meilleures. Bref, je suis contente de ces derniers jours.

J'ai gardé mes deux maillots de Paris Brest Paris. Certes, je les avais achetés au moment de l'inscription mais je n'aurais jamais osé les porter avant et pendant le PBP et surtout après en cas d'échec. Donc oui, ces deux maillots sont pour moi des "trophées" même s'ils ne représentent en rien un exploit, plutôt de superbes souvenirs. Je les porte rarement: en cas de lessive non faite d'autres maillots ou quand il fait très chaud, le PBP 2011 est agréable à porter. Sinon, j'ai gardé ma coupe de Bordeaux-Paris 2006: c'est bien la première fois que je "gagnais" quelque chose! et puis elle n'est pas laide et me sert à ranger mes bijoux de pacotille... Il doit bien me garder une bouteille du panier garnie très sympa gagné en 2010: il serait d'ailleurs temps de la boire!

Un BRM de 300 ou de 400 est à la porté de tout cyclo un peu entrainé, après, cela dépend de la vitesse à laquelle tu le fais; il y a un délai maximum pour rentrer mais pas très difficile à part en cas de BRM très montagneux. Donc si tu en as envie, lance toi!

Salut Romain, désolée de ton échec mais c'est comme ça qu'on apprend...et puis en longues distances, les vérités d'un jour ne sont pas celles du lendemain; j'en sais quelque chose car en 2008, j'ai abandonné sur Bordeaux-Paris au bout de 200 bornes alors que j'avais déjà un BP et un PBP dans la poche...bref, rien n'est jamais gagné... J'ai failli intervenir sur le forum quand j'ai lu tout ce que tu emmenais: j'aurai dû te prévenir de partir "light" sachant qu'on trouve quasiment tout sur place: en 2011, je n'avais qu'une sacoche de selle Chapak pas trop remplie et un mini sac à dos (en fait le sac de mon Camel Pak avec quelques vêtements, donc très léger car en effet, impossible pour moi de faire du vélo avec un sac à dos lourd; là aussi, j'en avais fait l'expérience sur ma première longue distance, une randonnée permanente). En fait, niveau bouffe, j'avais de quoi tenir 600 km; j'avais demandé à un ami de me déposer un sac avec des vivres de course à Brest donc j'ai pu faire le retour comme ça + un repas chaud pris sur place + sandwichs achetés aux contrôles + un arrêt boulangerie sur le parcours. Quant au couchage, j'avais juste une couverture de survie au cas où (je m'en suis servie à Brest car plus de place au dortoir). Pour l'hygiène, juste quelques lingettes désinfectantes pour garder propre le seul endroit qui craint quand on fait du vélo...pour le reste, je ne faisais pas un défilé de mode! Ah si, une brosse à dent au manche coupé pour gagner un peu de poids et de place avec un peu de dentifrice enroulé dans du film alimentaire + une mini pharmacie avec la très importante crème pour les fesses (dans un sachet congélation pour ne pas à avoir à emporter le tube). Bref, j'avais vraiment pensé mon truc pour partir la plus légère possible...mais en fait, j'ai toujours fait mes brevets comme ça, en emmenant le minimum de choses... Repose toi bien et si tu as toujours l'envie, il y a désormais plein de belles randonnées à faire dont les Super Randonnées pour toi qui aimes la montagne.

Salut Romain, tu as tout à fait raison de t'en foutre du temps, le but premier de PBP est en effet de le finir, et surtout de le finir dans des conditions correctes. Mais je comprends très bien ceux qui ont envie de faire un temps; d'ailleurs, si je remettais le couvert cette année, j'essayerais de faire mieux qu'en 2011. Et puis il faut savoir profiter de cette atmosphère formidable propre à PBP: des cyclos venus de tous les continents et des gens au bord des routes qui t'applaudissent comme si tu étais un champion du Tour de France! En 2011, je n'ai commencé à penser à mon temps qu'à partir de Fougères au retour: je savais que j'étais largement dans les délais mais à Fougères, j'ai calculé où j'en étais (ce n'est toujours facile car on est un peu déphasé) et puis je me suis dit que ce serait sympa de rentrer en moins de 70h00 mais je n'ai pas "accéléré" pour y arriver, je suis restée sur le rythme qui me convenait. C'est dommage mais j'ai perdu mes données: temps de roulage/temps d'arrêt mais j'avais été assez effarée par le temps "perdu" alors même que j'avais essayé d'être efficace dans mes arrêts, tout au moins à l'aller. Mais quand on est sans assistance, on perd beaucoup de temps. Marieno.

Bonjour Jean-Claude, 2 PBP pour moi: En 2007, en groupe: 84h42 ,et, en 2011, seule sans assistance et en non drafting (mon choix personnel): 67h42. Donc tu vois, rien de bien exceptionnel, mon but premier était d'arrivée au bout dans les délais; avec ton temps sur le 400, tu devrais faire beaucoup mieux que moi! Mon "meilleur" BRM a été en 2010 (BRM pré qualificatif) sur le 400 de Troyes que j'avais effectué à 27,5 km/h de moyenne. Mais cette année, pas de PBP, pas l'envie, j'ai juste fait un 200 et un 300 pour le plaisir mais finalement, je crois que je m'ennuie un peu maintenant sur les longues distances mais ça reviendra peut être un jour... Joachim a raison, sur un 1200 km, d'autres facteurs rentrent en compte notamment le sommeil et les problèmes de selle mais évidemment, les plus costauds n'ont pas trop ces problèmes vu qu'ils restent moins longtemps sur le vélo!😆 Quant à rouler seule sur les longues distances, je trouve ça super et révélateur de son caractère: avant mon PBP 2011 en non drafting, j'avais fait le Bordeaux-Paris 2010 quasiment seule: 400 bornes vraiment en solitaire avec l'estomac en vrille, à l'économie (là, ça a été vraiment un travail sur moi même et sur mon moral!) mais récompensée par une traversée de nuit de la Sologne absolument magique! Marie-Noëlle.