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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Avec la forme qu'il détient actuellement, Van der Poel devient le grand favori pour les classiques du printemps : Milan-San Remo, le Tour des Flandres (Pogacar n'y sera pas) et Paris-Roubaix, voir l'Amstel. Van Aert a allégé son programme et a tout misé sur le Tour des Flandres et Paris-Roubaix (et peut-être l'Amstel) et ensuite les JO. Reste à voir si ses stages prévus en préparation des classiques printanières le rendra compétitif face à Van der Poel.
  2. Sans surprise, victoire de Mathieu van der Poel, surpuissant sur un circuit très rapide. Celui-ci a choisi le bac à sable du 4ème tour (sur huit) pour placer un démarrage foudroyant. Pour la seconde place, loin derrière, on a assisté, comme prévu, à un duel entre Iserbyt et Pidcock. Iserbyt a semblé prendre le dessus sur Pidcock lors du dernier tour, au passage du bac à sable, mais Pidcock a réussi à recoller et à prendre finalement un petit avantage sur Iserbyt. Au final: 1) Mathieu van der Poel 2) Tom Pidcock à 49 s 3) Eli Iserbyt à 53 s Temps du vainqueur : 55 min 27 s pour 8 tours de 3463 m (27 km 704), soit une moyenne de 29, 977 km/h (soit presque 30 km/h !!!)
  3. Depuis des années, Diegem est pleine à craquer pour le cross annuel du soir, qui est une manche du Superprestige. Ce ne sera pas différent en 2023. L'an passé, les Trois Grands s'étaient livrés une bataille farouche. Au final Wout van Aert l'avait emporté devant Pidcock et Van der Poel. Cette année, on l'a vu, les choses sont bien différentes : Mathieu van der Poel domine sans partage ses deux autres concurrents et est encore logiquement le grand favori de cette manche. Cette année, Wout van Aert ne sera pas de la partie après sa victoire hier à Heusden-Zolder (en l'absence des deux autres Grands). Reste à voir ce que fera Tom Pidcock face à Ely Iserbyt pour la probable seconde place. Le parcours à Diegem n'a pas changé par rapport aux éditions précédentes. Les parties en pente le long du terrain de football sont caractéristiques. Il y a aussi le Regimentsberg qu’il faut digérer à chaque tour. En plus de ces deux passages typiques, il existe un certain nombre de sections techniques - dont un court passage dans le sable - à Diegem, dans le Brabant flamand. Il y a aussi environ 1 km d'asphalte. Le programme: 17 h : Juniors 19h : Elite et U23 Dames 20h 45 : Elite et U23 Hommes Programmes TV: En direct sur : Sporza, VRT Canvas (à partir de 18h50 pour les Dames) Sporza, VRT1 (à partir de 20h35 pour les Hommes) Egalement sur Eurosport Image : Source : de wielerflits
  4. Interview de Van Aert: À mi-chemin du deuxième tour, dans la longue montée, j’ai un peu dépassé ma limite. C'est quelque chose que vous ne devez pas faire dans un cyclo-cross comme celui-ci. Je pense que j'ai perdu une trentaine de secondes au tour suivant (en fait il en a perdu 12). Ils ne connaissent pas vraiment les écarts (il n'y a pas d'oreillettes en cyclocross). Au moins, je n'ai plus rien cédé. Je suis content du déroulement de la deuxième partie, et pour l'instant je dois être satisfait du niveau que j'atteins.
  5. Van Aert n'essaie pas de tenir la roue de MVDP. Il sait que le Néerlandais est actuellement le plus fort. Il court à son propre rythme, et en donnant tout dans les 2 derniers tours (comme à Anvers). Il n'est pour le moment pas capable de soutenir le rythme qu'il s'impose en fin de course dans l'entièreté du parcours. C'est lui qui le dit à l'interview. Mais il s'améliore d'une compétition à l'autre.
  6. Le favori a logiquement gagné. Voici les écarts avec Wout van Aert, tour après tour: Fin 1e tour: 8s Fin 2ème tour: 30s Fin 3ème tour: 42s -------- Fin 4ème tour: 41 s Fin 5ème tour: 43 s Fin 6ème tour: 42 s Fin 7ème tour (arrivée): 32 s On remarquera que Wout van Aert a fait au moins jeu égal avec Van der Poel dans les 4 derniers tours. MVDP était bien le plus fort, mais j'ai trouvé qu'il était moins impressionnant dans ses 2 derniers tours avec quelques fautes techniques. Van Aert semble en net progrès et a terminé à un rythme soutenu. Beau duel pour la troisième place remporté par Tom Pidcock qui termine à 58 s. Le podium est donc logique dans l'état actuel de forme des 3 grands. Le circuit faisait 2 km900, et il y en avait 7, soit une distance de 27,3 km. Le temps du vainqueur est de 1h 07min 06 s, soit une moyenne de 24,411 km/h !!!
  7. Chez les dames Van Empel, la grande favorite, termine seconde derrière Pieterse. Van Empel est le Van der Poel féminin. Aura-t-on le même scénario pour les hommes ? Je ne verrai pas le direct mais j'enregistre.
  8. En Belgique retransmis également en direct sur Pickx Live en français. Pour l'instant ce sont les dames et le circuit est très boueux.
  9. L'année dernière, avec l'introduction de Flanders Classics en tant qu'organisation, le parcours avait été considérablement remanié avec quelques descentes acrobatiques, suivies d'une longue montée. C'est aussi la recette du spectacle qui sera offert aux fans de cyclo-cross de Gavere sur les flancs de l'Escaut cette année. En outre, les couloirs de départ et d'arrivée ont changé par rapport à l'année dernière. Toute la rue a été rénovée, il y a une nouvelle couche d'asphalte dessus. Pour le reste, le parcours est en grande partie le même. Néanmoins, certaines boucles ont été modifiées ou ajoutées au parcours. Cela risque d'être plus spectaculaire car le temps est très humide et il y a eu de la pluie la semaine dernière. Le parcours peut donc devenir très boueux et provoquer de nombreux écarts. Après le départ, le parcours descend en direction des vergers de Goemaere. Trois ascensions ont également été conservées. Ensuite, on continue sur le sentier qui longe un étang, puis les concurrents tournent à droite vers la longue montée du domaine militaire de Gavere. Les années précédentes, la différence se faisait souvent là. S'ensuit ensuite une descente spectaculaire. Le grand favori reste évidemment encore Mathieu van der Poel, mais Wout van Aert aime les circuits boueux et moins rapides que ceux de Mol et d'Anvers. De plus, il a semblé s'améliorer à Anvers. Pour la deuxième fois cette saison, les 3 grands (Van der Poel, Van Aert et Pidcock) seront au départ. On verra si Pidcock qui avait été malade la semaine dernière, sera compétitif cette fois pour un podium. Le programme: 13h40: Elite femmes 15h10: Elite hommes En direct à la TV sur Soorza (VRT1) et probablement Eurosport Image. Source de Wielerflits
  10. Concernant Pidcock, j'ai lu sur Sporza qu'il avait été malade toute la semaine et ne s'était pas entraîné. Ceci explique probablement pourquoi il n'était pas avec les meilleurs à Anvers (en plus il a chuté).
  11. Pidcock est tombé peu après le départ. Peut-être qu'il était blessé ? Mais c'est vrai qu'on attendait mieux de lui.
  12. Après sa démonstration de Mol, il fallait s'attendre à un nouveau numéro de MVDP. Ne pas oublier que ce dernier a effectué un stage en Espagne et qu'il est en avance de préparation par rapport à Van Aert et Pidcock. J'ai malgré tout trouvé Van Aert meilleur qu'à Mol, mais encore loin de l'impressionnant Néerlandais. Quelle maîtrise il a sur le sable. Il est incontestablement le meilleur sur ces parties de circuit.
  13. En fait sur 61 participants, seulement 10 sont classés. Le reste à été mis hors course pour ne pas être doublé. Il paraît qu'il y a une règle dans ce cas (que j'ignorais). Cela souligne d'autant plus la rapidité du vainqueur. Van Aert a même déclaré en blaguant qu'il était content d'avoir terminé dans les temps !
  14. Oui un impressionnant Van der Poel, une technique et une puissance qui ont fait toute la différence. Van Aert a fait illusion pendant moins de 3 tours, puis a perdu en moyenne presque 10 s par tour (il y en avait 10 en tout). Les écarts sont énormes. Le septième est déjà à plus de 5 minutes ce qui explique qu'il y a des concurrents doublés, le vainqueur ayant réalisé un temps d' un peu plus de 58 minutes pour 10 tours (et en plus il a perdu une petite dizaine de secondes pour un saut de chaîne). MVDP fait honneur à son maillot de champion du monde. Il sera difficile à battre sur route également et en particulier sur les classiques flandriennes. J'ai l'impression que les meilleures années de Wout van Aert sont derrière lui et qu'il ne progressera plus, ni en cyclo-cross, ni sur route. Enfin c'est difficile à dire en ce début de reprise vu que Van Aert a déclaré qu'il ne se focaliserait pas sur le cyclo-cross cette saison contrairement à la saison passée pour mieux cibler ses objectifs sur route. On verra demain avec Pidcock en plus.
  15. Pas beaucoup de suspense. Mathieu van der Poel au-dessus du lot ce jour à l'Exact cross de Mol. Avec 1 min 17s d'avance sur Wout van Aert (second).
  16. Oui c'est confirmé. De plus, l'UCI a accepté le transfert. Uijtdebroecks participera au Giro cette année et espère faire au moins aussi bien qu'à la Vuelta 2023 (8ème)
  17. Les 3 grands du cyclo-cross, Wout van Aert, Tom Pidcock et Mathieu van der Poel ont chacun remporté un cyclo-cross récemment, mais ils ont jusqu'à présent couru sans leurs rivaux. Demain à Mol (vendredi 22 décembre), ce sera la première confrontation entre Mathieu van der Poel et Wout van Aert. Pidcock sera absent. Plusieurs magnifiques passages de sable attendent les concurrents dans la zone de loisirs provinciale de Zilvermeer, qui comprend un étang de baignade accompagné d'une plage de sable. Départ des élites dames à 13h45 Départ des élites hommes à 15 h En direct à la TV sur les chaînes flamandes Sporza et VRT à partir de 13h30. A noter que les 3 grands participeront à la manche de coupe du monde à Anvers ce samedi 23 décembre. Ici aussi: Départ des élites dames à 13h40 Départ des élites hommes à 15 h 10 En direct à la TV sur les chaînes flamandes Sporza et VRT à partir de 13h30.
  18. Une analyse de Sporza sur le transfert des cyclistes: Source: https://sporza.be/nl/2023/12/11/na-de-transferbom-rond-cian-uijtdebroeks-is-een-transfermarkt-zoals-in-het-voetbal-onvermijdelijk-in-de-koers~1702305763413/ Rompre un contrat pour changer d’équipe, comme c'est courant dans le football, est plutôt une exception que la norme dans le monde du cyclisme. C'est pourquoi le transfert de Cian Uijtdebroeks de Bora-Hansgrohe à Jumbo-Visma suscite autant d'agitation. Un système de frais de transfert deviendra-t-il inévitable dans le cyclisme à l'avenir ? “Si j'étais dans le football, je serais riche maintenant,” a déclaré à plusieurs reprises Patrick Lefevere. "The Godfather" fait référence au fait qu'il aurait pu gagner une fortune si les transferts de cyclistes impliquaient également des frais de transfert. Dans le cyclisme, un contrat est sacré contrairement au football. En règle générale, les coureurs ne changent d'équipe que lorsque leur contrat arrive à expiration. C'est pourquoi la saga des transferts autour d'Uijtdebroeks est scrutée de près dans le monde du cyclisme. Est-ce qu'un système avec des frais de transfert pourra être empêché à l'avenir dans le cyclisme ? Je l'espère et je ne pense pas non plus que nous soyons nécessairement en route vers une situation comme dans le football où les frais de transfert sont réellement utilisés, déclare Frank Hendrickx, professeur à la KU Leuven spécialisé en droit du travail et droit du sport. En tant qu'avocats, nous nous posons des questions majeures concernant les indemnités de transfert très élevées dans le football, qui sont totalement distinctes des dommages contractuels que subissent les autres parties. Ces frais de transfert élevés ne sont certainement pas un exemple juridique à adopter dans le cyclisme. Yannick Prévost, agent de cyclisme qui compte Wout van Aert et Oliver Naesen parmi ses clients, serait, lui, favorable à un tel système de transferts, car cela pourrait être une façon pour les équipes cyclistes de générer des revenus. Cependant, pour avoir un marché des transferts semblable à celui du football, il reste encore beaucoup à faire. Dans le cyclisme, il n'y a évidemment pas encore de cadre juridique à cet égard, explique Prévost. Et actuellement, il n'y a pas assez d'argent en circulation pour réaliser de tels transferts. Pourtant, même dans le monde du cyclisme, de l'argent est gagné à plus petite échelle avec les transferts de cyclistes. Car la guerre des talents dans le cyclisme est également une guerre de trésorerie. Certains équipes offrent à de jeunes coureurs talentueux un contrat de travail, par exemple pour une durée de quatre ans. Après 2 ou 3 ans, s'ils émergent, ces jeunes sont libérés par ces équipes, moyennant une faible compensation financière, explique Prévost. S'il s'inscrit dans le cadre légitime, cela peut certainement avoir sa place. Cependant, ces frais ne correspondent en rien aux grosses sommes de transfert observées dans le football.
  19. Affaire à suivre car Bora Hansgrohe affirme que Cian Uijtdebroecks est toujours sous contrat jusque fin 2024 !
  20. Une cataracte secondaire n'est pas un œdème mais une opacification de la capsule du cristallin et ça se corrige en quelques minutes par laser. On retrouve immédiatement une vue normale.
  21. Quand j'ai été opéré de la cataracte il faut mettre des gouttes dans l'oeil pendant 2 semaines pour éviter une éventuelle infection, je crois 3 fois par jour. Comme je m'étais fait opéré en hiver le problème de reprendre le vélo ne se posait pas pour moi. Mais après 2 semaines tout est en principe OK, mais par précaution il vaut mieux suivre l'avis de son ophtalmo. Pour info on fait parfois une cataracte secondaire quelques mois plus tard. Ce n'est pas grave. Le problème est réglé immédiatement par l'ophtalmologue avec un petit coup de laser. Je crois qu'une cataracte secondaire est un petit oedème qui se forme et que le laser détruit. Donc pas de panique si ça t'arrive. Bon rétablissement
  22. Jurgen Foré, 53 ans est originaire d'Eeklo. Il est entré dans le monde de la consultance à l'âge de 20 ans et a travaillé dans plusieurs grandes entreprises multinationales. Il n'est certainement pas étranger au monde du cyclisme, puisqu'il a déjà collaboré avec Flanders Classics et Lotto-Dstny dans le passé. Jurgen Foré entraîne également depuis longtemps de jeunes coureurs belges. De plus, il a grandi dans une vraie famille de cyclistes. Son père Noël Foré fut l'un des meilleurs coureurs belges de classiques flandriennes dans les années 1950 et 1960. Les anciens se souviendront qu'il a remporté, entre autres, le Tour des Flandres 1963, Paris-Roubaix 1959 et Gand-Wevelgem 1958.
  23. Mais une compétition dans laquelle le favori est assuré de gagner intéresse peu de monde en dehors de ses fans. Sauf qu'ici il y a toujours plusieurs favoris et aucun n'est assuré de gagner, même si l'aléatoire est réduit au minimum, sinon je gagnerais à coup sûr au jeu des pronostics.😄 Par contre, je suis d'accord que les organisateurs cherchent à augmenter l'audience et par la même le profit en ajoutant une part de plus en plus grande d'aléatoire et de spectaculaire. Comme mélanger les genres: mettre du gravel sur des courses WT (alors qu'il y a des compétitions spécifiques au gravel) ou des descentes de col sur chemins de chèvre avec un beau précipice sans bernes de protection (le Giro l'a déjà proposé). Bientôt, on ajoutera, outre le gravel une finale avec un circuit de cyclocross, avec bac à sable, des escaliers à gravir, des sauts d'obstacle,.... Une exception: Paris-Roubaix est une course atypique, d'un autre temps, et qui fait partie des 5 monuments. On est habitué et on accepte que la chance joue pour 50 % comme encore cette année quand Wout van Aert qui venait d'attaquer Mathieu van der Poel dans les derniers tronçons du carrefour de l'Arbre subit une crevaison et lui enlève toute chance de succès (voir ausi les commentaires de Fabian Cancellara que j'avais repris sur ce forum -lien ci-dessous). https://www.velo101.com/forum/topic/36783-paris-roubaix-lanalyse-de-fabian-cancellara/#comment-819304
  24. Non il faut introduire maintenant des bacs à sable comme dans le cyclo-cross. Plus sérieusement ajouter de l'aléatoire à une compétition est contraire à l'éthique sportive. Ce n'est pas pour rien que maintenant les grands favoris du Tour de France ne prennent pas le risque de participer à Paris Roubaix.
  25. La finale de Paris Tours avait été modifiée avec des côtes en fin de parcours, ce qui permettait souvent des échappées qui allaient au bout.
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