Mauro GRUPETTO

Les autres peuvent répondre aussi hein, chuis pas sectaire. Mais là, c'est une question vendéenne. Je commence à faire mon programme de début de saison. Le 3 mars, il n'y a rien chez moi. Je pense venir en Vendée, ou j'ai le choix entre Coex (Ufolep) et Aizenay (FFC). Soulignons au passage la pertinence des deux fédés qui ne doivent pas se parler et organisent deux courses destinées aux mêmes pratiquants, le même jour, à 13 km de distance. Bon, la question, c'est le relief du coin. Il me semble que c'est la Vendée toute plate ici. Est-ce que tu connais les circuits ? Pour Aizenay, c'est indiqué sur Ouest-France : circuit de la Pimpère, route de Maché... En fait, c'est celle-là qui me tente, mais ce serait une première en Pass et je n'ai aucune idée de l'équivalence des niveaux. Je ne voudrais pas me retrouver avec un mur au milieu du circuit si les gars sont plus forts que moi...

Rien de très étonnant. J'ai toujours connu ça des chambres qui se dégonflent plus vite que les autres. Cherche pas à comprendre... A la rigueur vas râler là ou tu l'as achetée...

L'histoire des journaux, c'est une bonne astuce. Là ou je suis plus réservé, c'est la chaussette coton. S'il y tombe de la flotte en cours de route, bonjour l'éponge.

Visiblement, tu connais la réponse : tu fais déjà ce que tu peux pour faire face à la situation. Sinon, est-ce que ça remplace la route, je dirais non... Mais c'est du sport, du pédalage, donc ça ne peut pas faire de mal. Combien de séances : ce que tu peux faire sans t'épuiser, au moins moralement, et sans trop rogner sur ton temps de sommeil. Et si ça te fais vraiment chier d'en être là, le vrai remède, c'est peut-être le moment de commencer à envisager de changer de boulot...

Pinard = meilleur des antidépresseurs. C'est pas moi qui le dit, c'est mon médecin. Le vélo n'est pas mal aussi. Pas étonnant que je n'ai plus envie que de pédaler et de boire un coup le soir...!

"quand l'usage du vélo devient plus pénible que le nettoyage, je passe par la case jet d'eau ..." T'as trouvé la formule juste. C'est exactement mon indicateur. Genre quand les vitesses commencent à passer toutes seules. Bon, ensuite, quand j'attaque les courses, j'entretiens plus. Et comme le temps est meilleur, on a moins l'impression de travailler pour rien. En revanche, je ne lâche rien sur le textile. La machine à laver est mise à contribution sans arrêt. Disons que je préfère sentir bon avec un vélo sale, qu'avoir un vélo propre et sentir comme certains que je connais... Pas de danger qu'on se mette dans leurs roues...

Ces histoires de vélo sale / vélo propre, ça traduit aussi les priorités que chacun a dans la vie. Moi, j'ai choisi de rouler au max. Et en général, en ce moment, quand j'arrive, j'ai mille trucs à faire, ça caille, il pleut, je suis trempé. Donc je colle le vélo au garage et direction la douche. Parce que vu l'état du temps et des routes, c'est pas un simple coup de chiffon qu'il faudrait passer. Surtout que je roule minimum 4 fois par semaine en ce moment. Et franchement, pour que le travail de nettoyage soit pourri dès le lendemain au bout de 100 m, je préfère ne rien faire. C'est tellement inutile, que je gagne du temps... Il ne faut pas trop sentimentaliser tout ça. Un vélo, ça n'a pas d'âme. C'est un peu de ferraille et de plastoc. Il n'est pas vexé de rester crade.

"Je commence doucement. et puis decembre janvier fevrier c est qd meme pas top top." Alors là, ça me rend nettement plus inquiet. parce que si tu les fais pas maintenant, tes bornes, tu vas les faire quand ? J'ai bien lu que tu voulais faire plein de grandes distances dans les six semaines précédent la Marmotte. Autant dire que tu vas arriver défoncé à ton objectif. C'est sur que si tu aimes souffrir, ça risque d'être une réussite. C'est quand même pas la rando des pompiers que tu prépares... Oublie d'urgence tes mesures de puissance, tous tes tests médicaux et va rouler.

Va trouver un gamin aujourd'hui pour nettoyer ton vélo ou ta bagnole... Y'a plus de juste milieu entre les roumains qui te salopent ton pare-brise aux feux et le lavage hyper luxe à 50 euros au parking souterrain dans le XVI eme... Alors le vélo reste sale et la bagnole aussi. Mais ce que ça veut dire, mystère...

"un vélo mal entretenu est la réponse à la condition du mec à 95% du temps" Pas compris, tu veux dire quoi ? Ca te donne un indice sur sa condition sociale, sa condition physique ? Ses chances de répondre à ton salut...?

Je suis quand même très surpris des moyennes que vous annoncez pour les sorties en solo. Bon les coureurs, ok, une moyenne à 30 pourquoi pas. Mais les autres, soit vous avez un super niveau, soit vous vous mettez minables à l'entrainement. Parce que pour être à 30 de moyenne, mettons sur 100 bornes, il faut quand même passer un peu de temps autour de 40. En tout cas, j'en suis incapable. Pt'et que je ne me fais pas assez mal... Mais bon, faire la course tout seul, je n'y arrive pas. Il y a toujours un moment ou je débranche et ou je regarde le paysage.

T'as déjà fait un sujet là-dessus. Enfin plus exactement un copier-coller, puisque tu n'apportes rien de plus au débat. Ca va te faire rire surement, le jour ou il sera question de Thierry Lunard dans la presse, et ou je ferai des copier-coller partout...

Ben dis donc, t'as bien fait de venir pacifiquement déterrer un sujet pacifique pour dire que tu veux la paix. Qu'est ce que ce serait si tu voulais la guerre !

Acheter sur internet, pour un parfait débutant, c'est moyen. Non, il ne sera pas réglé et tu vas quand même être un peu livré à toi-même. Ensuite, méfies toi du "snobisme" ambiant et des méthodes du vendeur. Entre ceux qui vont te dire que pour 200 euros de plus, tu auras vraiment mieux et le vendeur qui te propose systématiquement plus cher que le budget que tu viens de lui donner (valable aussi pour un marchand de canapés ou de bagnoles), tu as vite fait d'exploser tes économies. Regarde, déjà, tu es passé de 1 500 à 1 800 et ça ne va encore pas, tellement tout le monde te fait douter. Et "ça va te durer plus longtemps", et "c'est mieux de partir sur la gamme au dessus"... Il y a un truc de base, c'est l'argent que tu as. Si tu as 1 500, tu achètes un vélo à 1 500, une fois la réduction obtenue. Celui qui te plait. De toute façon, avec 300 euros de plus ça ne changera pas radicalement ta pratique. Et avec un vélo à 1 500 euros, on fait les mêmes kilomètres, avec le même plaisir et la même souffrance. Surtout quand on débute. Ne te laisse pas entraîner là ou tu n'as pas l'envie ou les moyens d'aller... Y'a pas de honte à rouler avec un vélo à moins de 4 000 euros...

Alors autant pour les roues je m'en fous, autant aller à Leader Price en Ferrari, en faisant ronfler le moteur, ça peut être drôle...

Tu vas avoir des tas de réponses opposées, mais ma première réaction, c'est que dans ton enthousiasme, tu as mis la charrue avant les boeufs. Je veux dire que la Marmotte moins d'un an après avoir débuté le vélo et en ne faisant que 500 à 600 km par mois, ça me semble très ambitieux. Tu vas surement trouver des tas de gens qui vont te dire qu'ils ont fait pareil, que la volonté permet de fanchir...des montagnes... Mouais... Ca me semble quand même l'assurance de bien souffrir, simplement pour aller au bout. Et les questions que tu pose concernant ton entrainement, ta perte de poids, je dirais que c'est déjà trop tard pour optimiser cette année... Alors, fais ce que tu peux. Monte des côtes, augmente significativement ton kilométrage, puisque tu as du temps (Passe à 1 000 bornes, puis 1 500 si tu encaisses), augmente tes distances, fais une ou deux simulations de la Marmotte en kilométrage au moins et tu verras bien. Si tu surveille ta bouffe, tu perdras surement un peu... et bonne chance.

Vous vous prenez drôlement la tête pour un truc simple. La plupart des gars que je double ou qui me doublent, c'est un petit salut discret et chacun continue à sa vitesse initiale. Et c'est très bien comme ça...

"Moi j'ai craqué... suis allé faire du cyclocross..." Oui, moi aussi, un peu... Mais je n'aime pas autant. L'ambiance est sympa, mais chacun fait sa course à sa vitesse, y'a pas réellement de bagarre, parce que tout le monde est à bloc, chacun à sa position.... Aucune tactique, aucune construction de course, pas de bluff... Pour être franc, je m'ennuie un peu... En plus, je n'avance pas et je n'arrive pas à me mettre dans le rouge. En fait, je n'ai pas l'impression que c'est de la course...alors je fais ma rando dans mon coin. Mais bon, ça occupe bien les dimanches, parce que les gars sont vraiment sympas.

Mais encore ! Encore ? Suffit de voir comment ça roule dans les groupes ou se trouvent des coureurs. On sent bien que tout le monde à les crocs. Même sans avoir vraiment la forme, on voit que tout le monde à envie d'affrontements, que tout le monde est au bord du démarrage en permanence. C'est assez drôle. Bon, je ne vais pas me plaindre alors que des courses disparaissent sans cesse, mais je n'ai jamais compris cette tradition qui consiste à faire une si longue pause. La plupart des calendriers s'arrêtent fin septembre, alors qu'il y a souvent de très beaux automnes. On pourrait facilement courir jusqu'à fin novembre... Et pourquoi pas en remettre une petite couche avec la nocturne de noël, le critérium du jour de l'an... Au lieu de ça, on se retrouve avec des courses concurrentes le même jour en mai-juin, à dix kilomètres de distance. Vas comprendre Charles...

Ouais, bon, maintenant, faut quand même le courir ce Tour de Normandie...

Non, il a raison. Ca me démange aussi. Si je te disais le nombre de sujets dont je n'ai rien à battre. Ben celui-là il me plait. Trop long, l'inter-saison...

1360, avec hélas une semaine sans rouler. J'ai pourtant besoin de faire des bornes, après un automne bof, bof...

La question du financement d'une fédération peut effectivement se poser. Tout comme son rôle et son importance dans le déroulement d'un événement sportif. Tout le monde est tellement habitué à ce qu'il y ait une fédération, qu'on ne se demande plus vraiment à quoi ça sert. Pourtant, il y a des questions à se poser. J'ai également été surpris que les clubs aient à verser une part importante des engagements à la fédé. Il me semble que quand une course est organisée, c'est plutôt le club qui apporte quelque chose au mouvement cycliste. C'est plutôt lui qui devrait être remercié et soutenu financièrement. Je ne vais pas faire un exposé sur ce qui est dépensé par la fédération et qui pourrait être économisé. Juste un exemple. Dans mon comité, on paie un stage de début de saison en Espagne aux meilleurs juniors. C'est super sympa pour eux, surement une belle expérience à vivre, vive la colo ! Mais bon, chez nous y'a pas de neige, on peut rouler tous les jours... Ont-ils besoin d'aller si loin ? Est-ce vraiment au bénévole qui va se décarcasser à monter le budget d'une course, de payer tout ça indirectement ? Quand au financement, il y a déjà le montant des licences (en hausse constante et impressionnante, n'oublions pas) probablement une subvention d'état. Ca ne suffit pas ?

Tu prends le problème, tu le retournes dans tous les sens, même conclusion : y'a rien a faire contre la grosse pluie. Au mieux tu vas reculer le moment ou tu vas être trempé. Et pour les pieds, c'est le pire. Avec toutes les projections venant de la route, ça ruisselle le long de la jambe et ça pénètre vite dans les chaussures et les chaussettes, quelle que soit la tactique adoptée. Le mieux, c'est encore de penser à "réchauffer" l'humidité et de lui permettre de s'égoutter (donc éviter sacs plastiques ou chaussettes dites "étanches", qui se remplissent par le haut...).

En général, les sensations n'ont pas grand-chose à voir avec mon efficacité à vélo. J'ai souvent constaté que le vélo me "défatigue". Autrement dit, je me traine, je monte sur le vélo et peu à peu, je me sens moins infirme, tout se remet à fonctionner. Mais c'est indépendant de ma forme véritable. L'an passé, j'ai été pas mal pollué par le boulot et le vélo servait à me réparer, y compris psychologiquement. Mais globalement, je suis rarement dans la facilité. J'ai rarement l'impression de "voler" et je n'arrive en aucun cas à le prévoir. C'est-à-dire que même les 3 ou 4 fois dans une saison ou je marche super bien, je ne les vois pas venir le matin au réveil. Quand à me sentir en pleine forme hors vélo, ça ne m'arrive pour ainsi dire jamais. Je pense que je suis au max de ce que je peux récupérer et les bienfaits de tous ces efforts ne se traduisent que sur le vélo. Ca vient aussi, je crois, de ce que le vélo m'a donné la patate, et que je suis hyper-actif, ce qui rajoute de la fatigue...