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Rémy LORIOT

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Tout ce qui a été posté par Rémy LORIOT

  1. Et au final, n'oublions pas que : Les freins, c'est pour les lâches !!! Alors on s'en fout !
  2. Oui, de toute façon, un gars qui ne sait pas freiner, que tu lui colles des disques ou des patins, ça sera pareil en fin de compte...
  3. En fait, ce qu'il faut comprendre, c'est qu'à vélo (mais ça doit être dans d'autres sports) ce qui limite la performance, c'est essentiellement : - la résistance à l'air - la gravité. Bon, en plus, il y a les frictions matérielles, le revêtement, mais ça vient bien après, et de toute façon, on n'y peut pas grand chose en ce qui concerne l'entrainement. Quand tu es sur le plat, c'est la résistance à l'air qui est prépondérante. Quand tu grimpes, au delà d'un certain pourcentage, c'est la gravité. Entre les 2, ben c'est un peu des 2. Dès lors, on comprend facilement que, outre le materiel : Pour rouler fort sur le plat, ce qu'il faut, c'est des watts bruts pour vaincre la résistance. Et pour rouler fort quand ça grimpe, ce qu'il faut, c'est le meilleur rapport puissance/poids pour être le moins possible handicapé par la gravité. Donc perdre du poids permet de mieux grimper. Mais perdre du muscle peut engendrer une perte de puissance qui peut annihiler les gains résultants de la perte de poids, ou pire, rendre moins fort qu'avant. En fait, à vélo, on a coutume de dire que le poids du haut du corps doit être réduit au max. Donc, gainage, un peu de fitness, voire de natation, mais éviter la muscu et tout ce qui fait prendre de la masse musculaire qui sera un désavantage quand ça grimpe. En gros, à vélo, les muscles, c'est dans les jambes qu'il faut les avoir. Et pour la VO2max, ben c'est un rapport entre la masse totale et la capacité d'oxygène à PMA. Et à vélo, ce qui est intéressant, c'est surtout d'avoir le temps de soutien maximal à PMA, et en corollaire, au seuil SV2. La VO2max n'est qu'un indicateur. En gros, c'est la cylindrée du moteur. Et partant de cet exemple, il est facile de comprendre comment ça fonctionne en regardant les performances que donnera un moulin de 3,5l sur une voiture assez aérodynamique de 1 tonne, et en les comparant avec les performances du même moulin sur un utilitaire de 3 tonnes.
  4. Exactement pareil que toi. J'ai un VTT avec freins à disque. C'est très bien. Surtout à l'avant. A l'arrière, à la rigueur, on peut s'en passer. Pourquoi ? Parce qu'à VTT, il y a la boue, et que le freinage en longues descente est beaucoup plus éprouvant que sur route. Et tétanise les bras avec des V-brakes. Donc, le disque (hydraulique, sinon, ça n'apporte rien) permet de mieux doser sans se fatiguer outre mesure les avants bras. Le "freinage à un doigt". Sans avoir besoin de forcer pour que la jante ralentisse. Il permet aussi de ne pas avoir de temps de latence le temps de "nettoyer la jante" En cyclo-cross, je pense que c'est utile, à cause de la boue aussi. Sur route, je ne vois pas d'utilité. Je veux bien essayer, mais je ne vois pas en quoi ça sera mieux. Même sous la pluie. Il y a des innovations qui apportent quelque chose (pédales auto, compact, 10 vitesses, utilisation du carbone pour certaines choses, voire même l'électrique, notamment pour ceux qui ont un soucis physique etc...). D'autre non. Je pense que celle là est dans la 2° catégorie. Sans compter (merci Cedric), qu'il y a en effet le soucis des plaquettes qui frottent. Sur un frein à disque, il y a pour ainsi dire toujours un petit frottement d'au moins une des plaquettes. Même sur du matos haut de gamme bien réglé. Et si à VTT le confort et le gain en descente permet de compenser ce problème, pas sûr que sur route cela soit la même chose.
  5. Bon, après tout, pourquoi ne pas essayer ? Même si, je pense, en effet, que le frein à disque n'a pas de réelle utilité sur route, ou en tous cas ne fera sans doute pas preuve d'une supériorité permettant de compenser son surpoids, ça peut justement permettre de garder les vélos aux 6,8 kg réglementaires... Et puis, comme justement, la course au poids, on est au bout, que niveau carbone, visiblement, y'a plus d'amélioration notable depuis 4/5 ans maintenant, il faut bien chercher ailleurs... Après l'électrique, l'hydraulique. Ensuite, quoi ? les suspensions ? Comme tu le dis, les industriels y ont leur intérêt. Il faut vendre la camelote. Et quelle meilleure vitrine dans le vélo que les courses Pro Tour ?
  6. Du coup, ce week-end, une course en 2/3 FFC, en 2 demi étapes, un CLM de 5,6 km avec une belle bosse en fin de parcours le matin, et une étape en ligne (chantier) de 105 km l'aprème. Beau temps, 15°C le matin, 28° C au max. Un peu inquiet sur ma forme, de retour d'une grippe la semaine précédente... Objectif du chrono, m'approcher des 8'. Bon, échauffement moyen, mais correct tout de même. Je me lance, et boucle le chrono en 7'58''. Objectif atteint. L'après midi, on court en équipe, pour 2 collègues protégés, classés 2° et 4° du chrono. L'étape en ligne fait 4 tours de 26 km environ. 350 m de D+ par tour. Le profil est grimpant du départ jusqu'au 1° grimpeur, à environ 10 km. Mon rôle est de contrôler en début de course jusqu'à ce que les "costauds" arrivent aux manettes. Je m'y emploie. Au bout de 9 km, un coup part, à 7, avec un bon collègue, qui a un peu le même rôle que moi. J'essaie de faire le 8°, mais comme j'ai déjà, 2 ou 3 fois usé mes forces, ça coince. Pas grave, je reste devant et continue à sauter dans les roues chaque fois que possible. Bon, à la fin du 1° tour, je voie les costauds approcher, dont nos "leaders". Ca tombe bien, parce que je commence à être sec. Je recule dans le paquet, jusqu'à me retrouver "portier". A la fin du 2° tour, je prend un coup d'élastique. Je me fous derrière une bagnole pour rentrer. Ma chaîne saute... J'arrive à la replacer en roulant, me remets derrière une autre voiture de la caravane pour remonter jusqu'au paquet. Cette dernière voiture pilera à un croisement, pour re-démarrer et me déposer dans un nuage de fumée... Sympa... Bon, je boucle le 3° tour histoire de, je décrasse, et je vais voir l'arrivée. Bon, notre coureur le mieux classé le matin fera 2° aussi l'après midi, dans la roue du 1° du matin. Bref, 2° au général. On se consolera comme ça...
  7. Ah ouais, celle là... Bon, c'est un circuit tout plat, presque pas de vent, une seule relance. Ca relativise...
  8. Oui, très vrai tout ça. D'autant que si le vélo, on trouve ça chiant, ben autant choisir un autre sport...
  9. "Le vélo est peut-être devenu moins populaire que les vide-greniers, mais en terme de vente de droits télé dans le monde entier, c'est tout de même beaucoup plus porteur..." Attends que M6 ou TF1, avec Stéphane Plaza, Damidot ou autre ne fasse des émissions à la %@!? sur le sujet, et ce n'est même pas garanti que ,ça dure...
  10. J'ai un peu du mal à comprendre que parce qu'on participe à une course de vélo on trouve normal de : - risquer sa vie en ne respectant aucune règle de sécurité élémentaire, - pisser partout sans se préoccuper des autres, comme des chiens errants (si, si) - dégueulasser les fossés, bords de route etc... - se garer comme des cons pour ne pas faire 10 m de plus à pieds, - faire chier les riverains quand ça n'a aucune utilité ni intérêt, bref, se comporter comme des sagouins. Et que quand certains font remarquer aux fautifs cet état de fait, ils s'entendent répondre un péremptoire (et stupide) : "t'as jamais du courir dans ta vie pour dire ça !" par des gens trop cons et imbus d'eux-même pour ne serait-ce qu'envisager une remise en cause de leurs agissements dangereux, abjects et irrespectueux. Comme si parce que certains "n'ont jamais couru", ils n'auraient pas le droit ni la capacité de trouver %@!? quelque chose de %@!?, et dégueulasse quelque chose de dégueulasse. Je suis cycliste (et compétiteur), mais j'avoue avoir de plus en plus de mal à supporter la mentalité de mes "coreligionnaires". Ca ferai du bien à certains d'avoir un condensé de tout ce qu'ils font dans leur salon...
  11. Je crois que ce que te dis Alain, c'est que si l'un de tes critères principaux est d'avoir un vélo léger, oublies le frein à disque et le groupe électrique. C'est en effet plus lourd à niveau de gamme équivalent (plus cher et pas forcément mieux aussi d'ailleurs...). A mon sens, à prix équivalent, mieux vaut un Shim DA mécanique (ou Sram Red ou Campa Record) qu'un Ultegra DI2 ou Chorus EPS.
  12. Non, ça veut dire que ton volume d'oxygène utilisable maximal (qui reste le même) sera plus important par rapport à ta masse totale. Tu ne "gagnes" pas d'oxygène. En fait, c'est un indicateur. Il est intéressant car il y a une corrélation entre VO2max et le fameux rapport puissance/poids, si important quand tu grimpes. Grosso modo, pour vulgariser au maximum, il donne une idée de ton niveau max en longues montées. Ceci dit, perdre du muscle, de façon ciblée, n'est pas si évident. Tu risques d'en perdre ailleurs, et là... En fait, outre un entretien régulier du gainage (qui se travaille plus intensément en novembre-décembre), une fois la saison lancée il n'est pas utile de faire de la muscu pour le vélo. Enfin, en bref, on ne peut pas agir directement sur ses "indicateurs de performance". Ca se fait par voie de conséquence. Pour améliorer ses qualités, il n'y a pas de solution miracle (en fait oui, mais ça s'appelle le dopage...) il faut le faire à travers l'entrainement.
  13. Les autres, je sais pas, mais pour m'être trouvé dans la même situation lors d'une course en IDF en 3 il y a quelques années, moi, je m'étais arrêté. Comme le reste du peloton d'ailleurs. Tant mieux pour les échappés. L'idée ne m'a même pas effleuré l'esprit de passer... 🙄
  14. Je ne sais pas si j'ai bien compris tes questions, mais : - la VO2max, c'est grosso modo ta capacité d'utilisation d'oxygène à PMA, en rapport avec ton poids. Donc, forcément, la masse musculaire a une incidence sur la VO2max si elle a une incidence sur le poids total. Maintenant, le muscle ne "consomme" pas de VO2max. Il a en revanche besoin d'oxygène pour fonctionner. - il n'y a pas de rapport direct, mais indirect, entre pulses et VO2max. Mais on atteint sa VO2max à PMA, et du coup, on est à une certaine intensité cardiaque.
  15. Nan, j'déconne. La course, c'est (en très gros) : - foncier, être capable de faire 1h de plus que le temps de selle en épreuve. Là, c'est sur la route que ça se travaille. - rythme, être capable d'encaisser les relances. Donc, travail fractionné. Là, le HT a son utilité.
  16. C'est comme dans beaucoup de sports. De la natation à l'escrime, en passant par le judi, le ski ou l'athlé, où les athlètes touchent un salaire pour le moins faiblard, logés à l'INSEP dans des piaules d'étudiants, et dans le meilleur des cas avec une facilité pour les concours dans certaines administrations ou pour rentres dans des entreprises publiques. A l'exception notable des tous meilleurs qui ont une couverture médiatique suffisante pour pouvoir en vivre bien (voire très bien) beaucoup sont en effet des "smicards" du sport (voire "sous smicards"...). Pas étonnant dès lors que certains arrêtent tôt leur sport, ou aillent prendre le risque de se crasher en hélico à la télé pour prendre des sous...
  17. Bon, le footing, c'est pas mal en complément, mais plutôt à l'intersaison (pour faire autre chose) et à la reprise (pour participer à la PPG). Bénéfices : renforcements des tendons, ligaments, gainage différent dû à la position etc... En pleine saison de courses, il faut savoir que comme tu ne fais pas travailler les muscles en propulsion, comme à vélo, mais en amorti, tu risques notamment de te créer des courbatures. Bon, si tu es habitué, ça doit aller quand même. Il n'y a qu'à regarder les triathlètes pour se rendre compte que ce n'est pas si incompatible que ça. On a coutume de dire que à partir de février, on ne fait plus "que" du vélo. Quitte à faire autre chose, je pense que pratiquer la natation (à la place de la séance de récup' active par exemple) est plus intéressant, car beaucoup moins traumatisant, et plus efficace en matière d'entretien du gainage. Pour ce que disait James, je suis d'accord avec le fait que pour "faire un coureur", il faut 3 ans. Je rajouterai même "au moins". Si 14h/semaine est trop dûr à encaisser, tu peux bien entendu sauter un entrainement de temps en temps. Mais bon, si tu fais "du jus" le reste du temps, ça devrait passer quand même, sous réserve d'arriver à ce volume de manière progressive. Genre, 3 semaines, en progression à 9h, puis 10h, puis 12h, suivi d'une semaine à 8h, et au autre cycle à 10h, puis 12h, puis 14h, et à nouveau récup'. Ensuite, ça devrait aller. Le tout n restant à l'écoute de ton corps et de tes sensations.
  18. Normal. On est au début du printemps, le changement d'heure est là... On attends le soleil avec impatience. même inconsciemment. Sinon, de début octobre à maintenant, ça fait 6 mois si je compte bien. Si tu n'as pas coupé depuis, en effet, je pense qu'une micro-coupure de 4/6 jours maxi te fera du bien, autant psychologiquement que physiquement. Ensuite, si tu as pas mal bourriné ces dernières semaines avec un entrainement plus intenses (que ce soit des sorties plus longues ou plus "remplies"), il peut être utile parallèlement de faire une cure de complément alim' avec vitamines et minéraux pour compenser les pertes non comblées par une alimentation normale. En effet, une activité cycliste intense et très fréquente, (à fortiori compétitive le cas échéant) n'est pas "naturelle", et l'alimentation "normale" peut montrer ses limites dans certaines phases.
  19. Avec ce budget, un conseil, prends une paire à 1000 euros qui te donnera autant de satisfaction, et garde le reste pour tes études/permis/bagnole/voyage etc...
  20. En somme, c'est comme en France, mais en plus petit...
  21. J'étais dans ce cas l'an dernier. Et j'ai opté pour... des DT Swiss Spline 38T...
  22. J'étais dans ce cas l'an dernier. Et j'ai opté pour... des DT Swiss Spline 38T...
  23. Salut. Pour ma part : Bon, le fond, tu l'as. On va partir du principe que les bases sont là. Maintenant, ce que tu dois faire pour courir en 3° FFC, et aussi en 2/3 (si c'est comme chez nous, c'est la majorité des courses), c'est du fractionné (court et long) pour encaisser les relances, les coups d'élastique etc... et du seuil anaérobie (quand ça visse longtemps ou que ça grimpe). Et bien récupérer. Les sorties longues, une tous les 10/15 jours suffit. Donc, sur une semaine, tu fais par exemple Lundi, récup' active 1h30 souple Mardi, 2h, avec du fractionné court Mercredi, 3h à 3h30 maxi en endurance, avec quelques bosses où tu accélères dans les 500 derniers mètres Jeudi, 2h avec exercices au seuil anaérobie (longue bosse au tempo course ou exercice type "CLM") Vendredi, rien Samedi, déblocage, 1h30 avec 10' en accélération progressive Dimanche, course (2h / 2h30, 3h max avec l'échauffement) 12 à 14 h de vélo / semaine. En variant les exercices. C'est déjà beaucoup pour des 3° catés, mais si tu ne fais que ça... Et de temps en, temps, (toutes le 4 semaines), une semaine franchement plus légère, en sautant la séance du mercredi et le lundi par exemple, pour la récup', mais aussi idéale pour placer un objectif. Le vélo, on s'en fout pas mal du moment qu'il te va et qu'il est fiable. Ce que tu cites est très bien, mais un bon alu d'occase à 1000 euros fera tout aussi bien l'affaire.
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