Rémy LORIOT

Interdiction de remonter à l'abri des voitures ?!? Donc, pour ainsi dire, hors course à chaque incident mécanique. Et remonter "dans le pare-choc" je peux te dire que ça ne se fait pas sans fournir d'efforts. Pas plus tard que samedi, bien que pas trop mal placé (ce qui n'a pas grand chose à voir je te l'accorde), je crève au plus mauvais moment de la course (une 2/3/J), juste avant un enchaînement de difficultés à 15 km de la ligne... Et ben, bien que je me sois "pelé l'oignon" dans le pare choc de la voiture neutre de dépannage, qui m'a remonté jusqu'à l'avant dernière bosse jusqu'à la file de voiture, je ne suis pas rentré sur le peloton. J'arrive à quelques dizaines de secondes. Si je n'avais pas eu cette opportunité (qui n'a pourtant pas été suffisante), autant monter dans le balai. Alors pourquoi pas, mais une règle comme ça revient à éliminer les coureurs. Y compris sur une course par étapes.

Bon, je parlais vélo, plus que accessoires. Pour les chaussures cependant, les semelles carbone, ça a bien 10 ans... Le serrage BOA aussi. Sinon, pour répondre point par point : Pour les cadres, j'ai eu un CR1 (celui de l'époque Saunier Duval, donc conception 2004/2005), j'ai un BMC RM01, J'ai un Cannondale Caad 10... pour les 2 carbones, poids équivalent, rigidité aussi, confort un peu supérieur pour le CR1, géometrie qui me convient mieux sur le BMC. Le meilleur des 3 est peut-être le Caad 10... Les roues, 1,2 kg en carbone, c'est mieux qu'1,6kg en alu, d'accord. Mais ça aussi, comme innovation, ça ne date pas d'hier. ça a bien bien plus de 10 ans. Pour le 11v. D'accord, un peu mieux pour l'étagement. Mais bon, changer une cassette, ce n'est pas sorcier, et avoir une 12/25 pour tous les jours et une 11/28 ou 12/27 pour la montagne, en 10 v, c'était largement suffisant. Alors un petit plus, mais rien qui ne justifie un changement de vélo... Le freinage, il y a débat. Je n'ai pas assez de recul. J'ai eu du 105, du 6600, du 6700 chez shim, du rival actuel chez Sram, j'ai testé du DA élec' dernièrement, et plus anciennement du Ultégra 10v DI2. Ben j'ai toujours freiné correctement. Plus que les freins (à partir d'un certain niveau), c'est la façon de freiner qui est importante il me semble. Le vieux 105 freinait déjà très bien. Les disques, le plus existe, mais il est trop contrebalancé négativement par les inconvénients (le principal étant le frottement).

Gros kilometrage = gros foncier = effet diesel = coeur qui ne monte pas. Le foncier, c'est de novembre à mi janvier. Puis il faut s'orienter vers les allures course. Pour travailler les allures course, il faut : - travailler à PMA (en fractionné par exemple) pour réhausser les seuils. - travailler les temps de soutien au seuil et à PMA. Donc en sorties courtes mais intenses. Et habituer le palpitant à "monter dans les tours".

Aux temps pour moi... Mon Ultegra, c'est 6700. ET je ne le trouve pas freinant moins bien que le DA 9000. Un poil moins mordant, mais plus facile à doser, et plus progressif.

En gros, un bon cadre titane, monté par exemple en Dura Ace 10v avec de belles roues genre Dura Ace, Fulcru racing zéro ou équivalent, c'est l'horreur !!! Sans doute mon prochain vélo...

Tiens, un exemple pour les bagnoles. Au taf', une mégane de 3 ans, l'autre jour est tombé en panne de batterie par ce qu'un accessoire gourmand était resté branché nuitamment. A cause de l'électronique, impossible de démarrer en poussant, et le démarrage au câble a provoqué un dysfonctionnement dans le système électrique. Résultat, ouverture centralisée fonctionnant en alternance, vitres électriques HS, verrouillage enfant activé en permanence, et commandes de réglage des retro HS. Pas grand chose, mais 1 jour d'immobilisation au garage, et une facture pas trop salée certes (on a un bon petit garagiste), mais dont on aurait pu se passer... Alors que "à l'ancienne", trois paire de bras, autant de jambes, et zou ! On n'en parlait plus. Sinon, pour la durabilité, je ne parle pas des bagnoles de 30 ans, mais plutôt de celles de 15/20. Li "pic de fiabilité" aurait été atteint à cette période. Et au niveau du downsizing, je suis dubitatif sur le fait qu'on puisse trouver dans quelques temps des mazout de ce type avec 300 000 km au compteur. Ajouté à ça que de toute façon, un mazout n'est pas fait pour de la ville, je ne vois pas trop l'intérêt de la chose (si ce n'est économique pour rentabiliser les chaînes de production des constructeurs).

Ben écoutes, l'autre jour, j'ai testé un Orbéa M LTDi, en dura ace électrique (une bombe d'ailleurs). Et je n'ai pas trouvé que ça freinait beaucoup mieux que mon Ultegra 6800. Un peu plus mordant, mais moins facile à doser. Bien évidemment, il ne s'agit que de mon avis. Sinon, je suis bien d'accord avec tes points de vue.

Tu n'as pas tort dans tes dernières phrases. Sur un catalogue culture vélo, j'ai même vu des offres de leasing comprenant l'entretien !!!

Je me pose des questions sur le marché actuel du cycle. On entend parfois par-ci, par-là parler de pic de fiabilité atteint par l'industrie automobile depuis la fin des années 90, début des années 2000. Depuis, on assiste à une "révolution" technologique avec des choses qui peuvent sembler des aberrations comme le "down-sizing" des moteurs diesel pour les rendre aptes à la conduite en ville... ou encore les ordinateurs de bord prennent de plus en plus de place, pour, au final aucun progrès au sens "pratique" sinon un peu plus de confort absolument pas indispensable. Et au final, une "obsolescence programmée" évidente. En effet, il semble évident qu'un moteur au mazout de 1,4 l pour tracter une voiture de 1,5 tonne qui fonctionne au régime et plus du tout au couple durera moins longtemps qu'un moulin de 2l pour le même usage. Plus les problèmes de vieillissement des organes électronico-informatiques... Et ben en vélo, je me de mande si on n'en est pas un peu là. En effet, alors qu'on avait progressé de manière visible et quasi continue depuis l'apparition de la fibre carbone, les cadres de maintenant n'ont absolument rien à envier à ceux d'il y a dix ans. Pour mémoire, le CR1 de Scott était déjà HM, moins de 900 grammes et avec une rigidité à tout épreuve en 2005... Avec les groupes 10v on est arrivé à un fonctionnement proche de la perfection, avec un panel de braquets disponibles conséquents. On avait déjà des freinages impeccables par exemple sur les groupes Ultegra qui ne sont pas améliorés depuis le 6600, ou alors de façon vraiment minime. Les roues carbones étaient déjà présentes il y a dix ans avec des caractéristiques qui n'ont rien à envier à ce qui se fait maintenant. A la rigueur sont apparues des traitements de piste de freinage intéressants sous la pluie. Depuis, on a quoi ? - Les BB30 et consort, dont l'intérêt est surtout au niveau d'un gain de coût de production / maintenance, avec sur certains modèles des soucis de fiabilité dus à ces innovations. - Le frein à disque. Un peu plus de confort de freinage lors des longues descentes et pas d'usure des flancs de jantes, mais au prix d'une perte de rendement inévitable due au frottement des plaquettes (ce qui pour moi sur route est rédhibitoire). - Le 11v. Bon, là, c'est légèrement mieux, mais à ce qu'on voit, par exemple sur Shimano, les groupes 10v semblent vieillir beaucoup mieux (rouille au niveau des pièces métalliques des shifters par exemple sur le 6800). - L'électrique. Avantage pour le confort, mais absolument aucun au niveau technique. Et très cher à niveau de gamme équivalent. Et c'est tout. Or, ces innovations entraînent des nécessités de maintenance qui n'existaient pas avant, ou qui étaient plus simples et moins fréquentes. Et surtout, comme pour les ODB des voitures, impossibilité de le faire soi même pour ce qui concerne l'électrique. Le seul progrès notable que je vois, c'est la multiplication / démocratisation des capteurs de puissance. Non directement lié au vélo. Bref, je m'interrogeais sur le parallèle qu'on peut faire entre les marchés de l'auto et du vélo. Et vous, qu'en pensez-vous ?

Moins risqué cependant. Quoique sur autoroute...

Beaucoup plus difficile le surf...

Il y a une différence entre dévaler une piste comme bon te semble et réellement "descendre". Sans le faire en compétition, si tu descend pleine balle, (par exemple à l'ouverture de la station, quand le domaine est vide,) une bonne piste bien technique, t'as intérêt à bien choisir tes trajectoires (et à avoir de bonnes carres)... En vélo c'est pareil. Trajectoires et bon freins. A moto c'est pareil. En voiture c'est pareil. Etc... etc...

Pour battre F Moncassin au sprint, tu dois quand même avoir une bonne dose de témérité... 😉 pasque lui, question "on pend tous les risques", il se posait là quand même.

Je ne vois pas où il risque la vie des autres. A vélo, même à 100 km/h si tu percutes une bagnole, peu de chance de tuer ses occupants...

Ben écoutes, c'est cool. J'aimerais descendre aussi vite, mais j'atteins mes limites. Autant à ski je me suis déjà chronométré à plus de 110 km/h, et je suis bien d'accord pour dire que ça aide à bien descendre, autant à vélo, je n'ai jamais atteint les 3 chiffres... J'ai toujours un peu peur que les freins ne répondent pas suffisamment avant un virage. Mon "record", c'était dans la descente de La Pierre St Martin/Issarbe côté Ste Engrace. Un petit 94 km/h. En cyclosportive (la Larra Larrau). Bon, route non fermée, d'autre concurrents... Mais de toute façon, je ne crois pas être capable d'aller beaucoup plus vite. Certains dans le peloton local FFC 2/3 sont de redoutables descendeurs. Je sais qu'un gars du club de Pau Racing dépasse allègrement le 100 km/h, avec il me semble des pointes à 110 dans Hautacam. En plus, lui, il grimpe super bien ! Ca me laisse "réveur". Pour les "grincheux" de la sécurité, laisses dire (même si je pense que ton post avait un peu pour objectif d'en faire sortir quelques uns du bois 😉). De toute façon, on prend un risque dès qu'on sort du lit le matin... Dès qu'on naît, la vie est pleine de risque. Autant se faire plaisir...

Qui c'est le triste sire qui insulte tout le monde ? Je n'ai pas eu la "chance" de faire sa connaissance (il faut dire qu'en ce moment, je n'ai pas trop le temps de traîner mes guêtres sur le fofo).

34x22, ça fait un peu gros pour tourner les jambes dans l'Alpe. Surtout dans les 4/5 premiers km (de ce que je m'en rappelle). Avec un 39x27 (équivalent à 34x25 à peu près), je me rappelle ne pas y avoir fait le mariole. En montant sous les 50 mn...

message reçu également. Je me suis bien amusé à répondre. J'espère avoir de rapides nouvelles, je vais me faire plaisir...

Attention, en latin, j'ai toujours été une burne... Alors une discussion, en espagnol si tu veux, en Anglais à la rigueur, mais en latin, non non. Mais c'est marrant que tu le prennes sur ce "thon"... 😃

GP 4000, c'est pas les plus confortables. Mais c'est les meilleurs rapport longévité/performance/résistance. En 25 ça doit être mieux, mais si c'est juste un objectif de confort, il y a mieux. Sinon, tu verras, le Caad 10 est très confortable comme vélo.

Je viens de voir la réponse. Merci Cédric !

Eddy te parle d'effet diésel, et c'est vrai, il est nécessaire de faire des rappels de tout tout le temps. Même si on peut donner un "thème général" à une période d'entrainement, il ne faut pas oublier le reste. Ainsi n'est-il pas mauvais de faire une montée de 10' au seuil et même de passer quelques bosses le coeur aux amygdales en période foncière. Le tout est de le faire raisonnablement, par exemple en hypevélocité, et en respectant le thème général du cycle. De la même façon, il est utile de faire des rappels de force/vélocité toute la saison. Sinon, d'une façon plus générale, le déclenchement d'un pic de forme dépend de bien plus de paramètres que le moment où on place son cycle PMA. ON peut tout à fait programmer un pic en juin en ayant travaillé PMA fin janvier et seuil fin mars. Sinon, pour les coursiers, la saison démarre en mars. Il est donc grand temps de faire du fractionné et du seuil. Pour les cyclosportifs, ça dépend du calendrier de chacun, attendu que certaines épreuves démarrent tôt. Exemple "les routes de l'Etoile", "A travers les vignobles de Plaimont", "la Corima" etc...

C'est vrai. J'avais "laissé passer" 😉. J'applique la maxime "errare humanum est, perseverare diabolicum est". Cela dit, ça change quand même le sens. Avec 2 "O", on ne parle plus de "cadre pentu", mais de "cadre ayant la forme d'un certain type de bateau"...

Salut ! De ce que j'en pense, la FCmax s'atteint sur un effort relativement plus long. Sur des répétitions courtes et fréquentes ce qui est important, c'est la dérive cardiaque qui doit intervenir en fin d'exercice, avec une dérive plus marquée lors de la fin du 2° exercice. Ceci dit, comme cela t'a été dit plus haut, de 165 à 182 ça fait un gros écart, et avec du 45''/30'', ça devrait quand même se rapprocher du 180, ou tout au moins tutoyer le 175. Peut-être de la fatigue ? Qu'avais-tu fait la veille comme séance, (voire l'avant veille) ? Pour ma part, ce matin, séance avec 3 exercices comprenant des répétitions de 40'' de PMA avec temps de récupération et nombre de répétition diminuant à chaque exercice. Comme toi, je n'atteins pas mon max (194), mais j'arrive quand même à 186 lors de la fin du dernier exercice (avec dérive). Hier, j'avais fait une séance avec 10' et 15' au seuil, ce qui peut expliquer que je ne sois pas arrivé au max.

D'accord. Il me semblait que les raccords et l'arrière étaient en acier. C'était donc des "bouts" d'alu usinés séparément et collés entre eux si je comprend bien ?