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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. On est bien d'accord. Mais relis les discours des fabricants il y a déjà 5 ans : c'était pour eux le système parfait et abouti qui devait révolutionner le vélo. Or, ceux qui ont investi à ce moment-là ont essuyé les plâtres, avec quelques soucis et un système lourd, bruyant, et un réglage très pointu, en plus de poignées disgracieuses. je ne pense pas que ce soit aux acheteurs de faire évoluer le système. Qu'ils attendent est tout à fait légitime.
  2. Mouais, un peu tirées par les cheveux tes explications. Les gens qui se déplacent en vélo en ville, ce n'est pas une population représentative. Ici on parle de cyclisme sportif. Quant à tes groupes de cyclos, j'aimerais bien quand même avoir des chiffres, une proportion. Enfin, limiter la pratique compétitive à des circuits plats de 2 km, c'est largement péjoratif et montre ta méconnaissance du sujet. Le disque finira peut-être par s'imposer de lui-même d'ici quelques années grâce à ses qualités techniques. Mais pour l'instant, nous en sommes très loin, car le système n'est pas mûr.
  3. Je n'en doute pas, mais ça coûte la peau des cou...es non ? Remarque, elle est déjà bien entamée la peau des miennes... Cela a un certain coût, c'est évident. Mais ça me parait plus important que d'investir dans du nouveau matériel, ou plusieurs cuissards. Si ça peut améliorer ta pratique à long terme, c'est plutôt bénéfique.
  4. Les pédales auto datent de 84 pour les premières (et seulement Hinault). Puis ça a commencer à se diffuser en 85/86 (Lemond, Fignon les avaient adoptées, il ne s'agit pas des moindres). Des réfractaires, il y en a sûrement eu. Mais moins que les disques, apparus il y a 5 ans. Et déjà des vainqueurs de grandes courses dès l'apparition du système (qui au pire était partagé). Pour le STI, en 93, la plupart des grandes équipes amateur en étaient équipé. Pour le carbone, il faut aussi expliquer que les cadres en composite n'apportaient pas grand chose au niveau du poids, et à l'époque quasiment tous les coureurs roulaient avec des cadres sur mesure. Chose que ne permettait pas le carbone. Pour ce dernier cas, la généralisation n'est pas venue grâce aux qualités du matériau, mais principalement parce que la fabrication a été fortement délocalisée en Asie au début des années 2000, au détriment des artisans et des petites marques en Europe. De mon point de vue, le carbone a surtout progressé ces 5 ou 6 dernières années, soit bien longtemps après quasi sa généralisation presque obligatoire.
  5. J'ai personnellement vécu le passage des pédales à cale-pied aux pédales auto. De mémoire, il n'a pas fallu plus d'un an et demi pour que tout le monde les adopte en course. Perso, je me souviens même avoir changé la veille d'un championnat régional. Même pas peur :) Pour les STI, là c'était plus une question de moyens. C'est sorti chez les pros en 90 ou 91, j'étais équipé fin 92. Pour le carbone, ça a été plus long, mais les premiers étaient très chers, et n'apportaient pas grand chose de plus que de l'acier ou de l'alu.
  6. Sois sérieux Yann. Si tu veux un avis sur un vélo, ne vas pas sur un site qui vend ce même vélo !
  7. Ils ont une astuce pour cela : ils affirment que leur modèle à disque est aussi aéro que le modèle à patins, alors que sur une roue avant un disque coûte de 2 à 4 watts à 45 km/h. Pour arriver au même résultat, ils fournissent leur vélo à disque avec des axes traversants sans levier, mais qui se manipulent avec une clé allen. Et le tour est joué. Et toi si tu crèves en roulant avec ton vélo à disque, t'as intérêt à avoir ta clé dans la poche pour changer ta chambre à air :)
  8. Il est certain qu'ils n'ont pas vu d'un bon oeil la tentative de pression des constructeurs pour aller dans ce sens. C'est vrai aussi que le côté dangereux a été exagéré.
  9. En fait on parle d'un vélo "nu", sans pédales, sans porte-bidons, sans compteur, et sans capteur de puissance. Tu rajoutes tout ça et tu es à la limite UCI avec le modèle à patins. Et toujours 690 g de plus pour le modèle à disque ;)
  10. Donc en fait, je viens de regarder. Il y a 500 € de plus pour la version disque, mais aussi 690 g de plus selon Trek, pour une taille 56. https://www.trekbikes.com/fr/fr_FR/v%C3%A9los/v%C3%A9los-de-route/performance-route/%C3%A9monda/%C3%A9monda-slr/%C3%A9monda-slr-8/p/1473000-2018/?colorCode=black_grey
  11. Non si le Trek SLR disque est 600 g plus lourd que la version patins, et plus cher. On en revient toujours au même.
  12. Médecin d'abord, puis il faut passer par une étude posturale. Cela peut être pour toi le jour et la nuit après ça.
  13. Tu aurais pu choisir pour cela un test indépendant, et pas celui trouvé sur le site d'une enseigne qui vend des Trek. Ensuite, la question n'est pas que ce vélo fasse 7 kg plus ou moins. Mais combien fait-il de plus par rapport au même modèle à patins ? Et pour quel prix ?
  14. Autour de chez moi, il y a beaucoup de cyclistes, avec des réunions de pelotons le mercredi, ainsi que les mardi et jeudi soirs. Je ne vois toujours pas de vélos à disque ! Aucun parmi les pratiquants réguliers et sportifs en tout cas. Alors c'est vrai qu'il m'arrive d'en croiser le dimanche, qui roulent pépère avec le casque en arrière, tu sais ceux qui sont en roue libre au premier faux plat descendant. Mais ça fait peu il me semble. Chez les vélocistes que je fréquente, il n'y a pas de demandes spécifiques, en dehors du gars issu du VTT ou de celui qui prépare un raid avec bagages. Comme tu le dis, ce sont les acheteurs qui décideront de l'avenir de ce marché, et uniquement eux.
  15. Je l'ai déjà expliqué : depuis 5 ans, les marques essaient d'imposer leur point de vue aux pros pour faire décoller les ventes. Mais il n'y arrivent pas, sauf exception (avec un gros chèque pour le coureur), car dans leur très grande majorité les pros n'en veulent pas. D'accord, Sagan fait quelques spots publicitaire avec des disques, et peut être roule-t-il avec ce type de vélo à l'entraînement, mais en course il n'en veut pas. Pareil pour Kittel, qui gagne 5 étapes sur le Tour avec des disques, mais qui reprend des patins pour la montagne. Chez les pros, les marques se battent pour être présentes. Elle paient mini 2 millions d'euros pour une équipe de premier plan, et si elles se fâchent avec l'équipe, 20 marques attendent derrière pour profiter à leur tour de cette vitrine. Donc les moyens de pression sont limités. Chez Pinarello, le grand patron dit que son boulot est de fournir le meilleur vélo possible aux coureurs Sky. Il leur propose un F10 à patins et à disque. Les coureurs ne veulent pas du disque alors qu'ils ont un super vélo à disque à leur disposition. Que veux-tu que je te dise ? Même Specialized va proposer un Roubaix à patins pour Paris-Roubaix, alors que ce modèle n'est dispo dans le commerce qu'à disque. D'ailleurs, je note que chez Spe on est désormais beaucoup moins agressif à ce sujet. Ils ont compris que ce discours ne passait pas. Aujourd'hui, ils parlent de laisser le choix, plutôt que d'imposer. Même Sram vient de se décider à sortir des étriers à patins Direct mount, eux qui ont énormément misé sur le disque.
  16. On pourrait dire la même chose en matière d'automobile. Que représentent 50 cv de plus pour une voiture destinée à respecter les limites légales. Pourtant, les progrès de la technologie vont vers plus de puissance. Qu'un demi-kilo de plus de change pas grand chose pour le cyclo lambda, je suis d'accord avec ça. Sauf qu'il y a autant de manière de faire du vélo que de pratiquants. Et que le vélo léger, agile, maniable, facile à régler et à transporter, ça fait aussi partie du plaisir à vélo. J'ai quand même testé un certain nombre de vélos à disque depuis 3 ans, du milieu de gamme au haut de gamme. Et si ça s'améliore gentiment, aucun ne procure les mêmes sensations décrites plus haut qu'un vélo de gamme équivalente à patins.
  17. Eh bien oui parfait : que les deux systèmes cohabitent, et qu'ils soient choisis en fonction de la discipline ou de la pratique, aucun souci avec ça !
  18. Tout simplement parce que contrairement aux autres avancées techniques décrites plus haut, pour la première fois on parle de quelque chose qui fait régresser le vélo. Du moins pour ceux dont l'idée est de rouler vite ou loin avec leur vélo, avec le moins de contraintes possible.
  19. OEM c'est la matériel destiné à la première monte, aux vélos qui sortent montés de l'usine. L'aftermarket, c'est le matériel que tu achètes pour le remplacement de pièces sur ton vélo (chaine, cassette, patins de frein, ou un groupe, des manettes, un dérailleur, si tu veux améliorer ou réparer ton vélo.) Le marché gris, c'est du matériel normalement destiné à l'OEM, mais détourné pour être revendu en aftermarket. Comme expliqué plus haut, ce matériel est au départ négocié en très grande quantité pour des marques qui vendent plusieurs milliers de vélos par an. Mais un surplus de ce matériel commandé peut être revendu par la marque, parce que plus de matériel que de vélo à monter, en dehors des circuits traditionnels de l'aftermarket. Qui peut acheter ces quantités? Les gros, avec du cash. A l'autre bout de la chaine, le petit revendeur n'a pas ces conditions, car lui achète comparativement de petites quantités en passant par le réseau traditionnel de l'aftermarket. Du coup, il paie souvent un pneu plus cher auprès de son distributeur que le prix auquel ce même pneu est vendu chez un gros, qui lui peut se permettre d'acheter de très grosses quantité, en passant par le marché gris. Un ami avait un magasin jusqu'à il y a dix ans, un shop qui faisait beaucoup de chiffre. Il m'expliquait qu'à la fin, pour être concurrentiel sur les pneus, il devait les acheter par 1000. Il achetait 1000 pneus Michelin à 24 euros (soit 24000 euros à sortir en trésorerie), pour les vendre 25 euros l'unité, de manière à rester dans le coup. Et pour gagner au final... 1000 euros sur son stock, alors que la plupart du temps il devait aussi offrir le montage à ses clients.
  20. Certes, mais au moins avec la contrefaçon, nous en sommes sûrs. De même que l'on est sûrs d'acheter une contrefaçon de marque quand on achète un produit sur wish, en Chine, à un prix 20x, voire encore moins, inférieur au prix d'origine du produit. A moins d'être complètement débiles, les acheteurs de contrefaçon le font donc totalement sciemment.
  21. Ceci est clairement de la contrefaçon : https://www.wish.com/c/57c118833ed23d6d840e92c2
  22. Mais oui : un donneur de leçon qui veut se positionner au dessus de la mêlée, mais qui se voit pris en flagrant délit d'égoïsme. Minable.
  23. Il s'agit donc soit d'une copie à l'identique, soit d'une paire du marché gris diffusée autrement, soit d'excédents de stocks ou de commandes diffusées aussi d'une autre façon. Ton explication de la provenance d'un marché gris ou de stocks etc. ne tient pas, puisque ces lunettes n'ont pas de verres interchangeable. Si c'est une copie à l'identique, il s'agit donc d'une contrefaçon. C'est juste minable quand on sait que le marché de la contrefaçon est tenu par des criminels qui font travailler des travailleurs illégaux, des enfants, qu'ils volent la propriété intellectuelle d'une marque, et qu'ils financent des réseaux terroristes.
  24. En même temps si il y avait moins de charge en France les commerçants pourraient faire des prix moins chers Et à ton avis, s'il n'y avait pas ces charges (le mot cotisations est plus juste), comment serait payée la protection sociale dont tu bénéficies?
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