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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. J'ai lu une discussion sur FB aujourd'hui, avec un grand coureur de chez vous, et qui intervient pour commenter la vidéo du dépannage à rallonge de Viviani. Il dit que pour lui c'est une horreur, mais qu'il risque bientôt de ne plus avoir le choix, sous la pression du fournisseur, qui doit relancer ses ventes, faire tourner la machine, etc. Il n'avance aucun argument technique en faveur du disque pour sa pratique.
  2. Je ne suis évidemment pas d'accord avec toi. Tu prends l'exemple du Cycle, eh bien justement ils sont loin de faire la promo du disque. Qu'ils testent des vélos à disque, ok, mais tous leurs dossiers techniques sont très loin de vanter ses mérites. Et c'est pareil pour beaucoup de journalistes en France, à part peut-être Top Vélo et l'Acheteur Cycliste, qui eux, semblent aimer le disque. Je ne nie pas qu'il y ait des pressions, et j'en ai moi-même fait l'objet. Mais pour ce qui concerne les supports pour lesquels je travaille, ceux qui mettent la pression ne font de toute façon pas de pub chez nous, et d'autres grandes marques plus discrètes continuent malgré notre prise de position, qui a priori n'est pas dans leur intérêt. Jamais on ne m'a demandé d'orienter un article, et heureusement.
  3. Pour ma part, l'acceptation des disques est meilleure et Suisse et en Allemagne, ce qui est due en partie à une presse spécialisée bien plus positive et optimiste par Rapport à ce sujet. Il semblerait qu'il en soit de-même pour les pays Anglo-saxons si je me fie au retour sur les freins à disques. Le travail d'un journaliste, même en presse spécialisée, n'est pas de prendre partie ou d'être positif ou optimiste sur un tel sujet. Son travail n'est pas d'aider des marques à faire du business. Son boulot c'est de tenter au maximum d'être impartial, de présenter les avantages et les inconvénients, de mettre en perspective.
  4. De plus, je trouve ta façon de parler des cyclos qui sont passé au disques - je cite: des pinpins- révélatrice de ton état d'esprit. Comme argument, nous nous contenterons de dire que c'est niveau cours de récréation. Ne te fais pas d'idée sur mon état d'esprit. C'est facile de prendre un mot, de le sortir de son contexte, et de vouloir lui faire dire ce que tu as envie. Le sujet de départ est : le "fiasco" des ventes". Alors essayons de comprendre pourquoi si tu veux bien. Je ne suis pas le seul à évoquer ici le prix supérieur, le poids supérieur, l'aéro moins favorable, les risques de blocages de roues, la maintenance plus compliquée (même si pour certains elle n'est pas un obstacle, elle reste moins simple qu'avec des freins à patins), le problème de standard, les changements de roues plus longs et moins précis, les risques de blessure (tu me dis qu'une chute collective arrive très rarement immédiatement après un freinage, ou encore qu'il "suffit" de ne pas toucher le disque). Vous êtes quelques uns à y opposer un freinage supérieur, plus de sécurité, et surtout un manque d'ouverture d'esprit de ceux qui ne souhaite pas acheter de vélo à disque. C'est maigre. La plupart de ceux qui font du vélo et investissent dans du beau matériel le font pour avoir des sensations, l'impression de ne pas être freiné, s'améliorer, se faire plaisir. Et ne parlons pas des compétiteurs ou ceux qui s'entraînent pour améliorer leurs chronos. Ceux-là savent ce que ça coûte d'énergie et de sacrifices pour gagner 10 watts, et l'idée de dépenser plus pour un vélo qui frotte ne les enchante guère. Tous les arguments en faveur du disque vont toujours dans le même sens : manque d'ouverture d'esprit des opposants, c'(est l'avenir, vous y serez bien obligés, forçons tout le monde dont les pros à y passer etc. En fait c'est bien plus simple que ça : tant qu'il y a le choix dans les magasins, c'est parfait. Pour l'instant, nous avons une idée de ce que ça donne. Les clients ne sont pas dupes pour la plupart de la pression du lobby du disque pour que nous venions à changer nos vélos, nos roues, et rendre obsolète un matériel qui a fait ses preuves depuis de longues années. Les marques qui prennent le risque de ne proposer certains modèles qu'à disque font un choix, mais tant que le client aura la possibilité de se tourner vers un autre modèle d'une autre marque, ce sera toujours à lui que reviendra la décision finale. Ne crois pas que je sois anti-disque sur le fond. Je comprends parfaitement que pour tes longues randonnées mixte route/gravel, le disque s'impose. Si j'avais un Gravel, il serait à disque sans hésitation. A VTT, ça ne se discute pas non plus, et peut-être même pas en cyclo-cross bien que je sois déjà plus réservé concernant cette discipline.
  5. Lors d'un test organisé par une marque de vélo, au terme d'une longue descente de 8 km avec de beaux virages où nous avions un peu attaqué, j'ai un pote qui s'est brûlé le mollet en descendant du vélo pour aller pisser. Pour rigoler, j'avais pour ma part jeté un peu d'eau sur le disque avec mon bidon. Ca fait pshitt et ça fume. Désolé mais en cas de chute en groupe, ça ne me donne pas envie d'y goûter.
  6. Tu as bien dit que les risques étaient déjà largement suffisants avec les éléments qui sont déjà susceptibles de blesser. Je rajoute qu'il n'est pas nécessaire d'en rajouter. 🆒 J'espère que tu as compris la différence entre les dents d'un plateau à l'arrêt, et un disque chaud qui peut encore tourner au moment de la chute?
  7. J'ai personnellement testé à peu près tout ce qui se fait à vélo.
  8. Non pas tendancieuse. Lors d'une chute collective, tu peux certes être blessé par un plateau, par un embout de guidon ou par une pédale (ça m'est arrivé avec une fracture de vertèbre !) , mais un disque chaud qui continue de tourner, c'est quand même autre chose. Et cela me conforte dans l'idée que cette technologie n'est vraiment pas adaptée à la compétition. Comme tu le dis, les risques sont déjà largement suffisants pour qu'il ne soit pas nécessaire d'en rajouter.
  9. Que vont nous répondre les rares acharnés du disque ?
  10. A bloc non. Plus un pneu est gonflé, mieux il rend sur du billard, on est bien d'accord. Entre en compte ensuite l'absorption des vibrations. Compte tenu de ces paramètres, le meilleur compromis est entre 7 et 8 bars, en fonction du poids du cycliste et de la souplesse de la carcasse. Plus gonflé ça tape trop, moins gonflé on perd en rendement et en contrôle du vélo. Les gommes des bons pneus sont étudiées pour assurer de l'adhérence à ces pressions-là, pas en dessous. Le sous gonflage apporte une meilleure adhérence, mais je n'ai pas envie de conduire un tracteur non plus. Sinon, je roule à VTT et on n'en parle plus.
  11. Voilà. je pars rouler sous la neige cet aprem, avec VTT et gros pneus crantés gonflés à 2 bars. Les freins à disque ne se discutent pas dans ces conditions, même si je me sens complètement collé dans les bosses sur route avec ce vélo.
  12. Et si tu es surpris par la pluie pendant la sortie? Ou une course?
  13. Moins de pression = moins de rendement. Le cercle vicieux.
  14. Oui tu as du 160 à l'avant, mais pas à l'arrière. L'UCI parle d'harmoniser 160 à l'avant et à l'arrière. Le Sram est en effet plus progressif, mais le freinage est trop léger en 140. Quand au DA, je l'ai effectivement testé, mais uniquement en 140. Cela ne m'a pas empêché de bloquer la roue arrière sur un gros freinage sur le sec (PS : je suis plus léger que toi, et je gonfle toujours assez fort).
  15. Chez Shimano avec le nouvel Ultegra par exemple, le 140 est prévu pour offrir une puissance de freinage identique au freinage à patins. Mais l'UCI semblait vouloir se diriger vers une standardisation obligatoire du 160 mm. Or, pour un cycliste léger, le 160 freine trop fort, avec un risque de blocage de roue et toujours un effet on/off.
  16. D'après ce que tu as dit sur ton matériel, il y a beaucoup d'améliorations à apporter, même en patins, pour un meilleur freinage sous la pluie.
  17. Belle conclusion, mais il y a un truc qui t'a échappé. La plupart des gens ici qui parlent du disque n'en ont pas. Et c'est bien là l'objet du poste : le "fiasco" commercial de ce système, car nous sommes très très peu à rouler avec ça 😃 Même ceux qui en parlent de façon "positive", n'ont toujours pas fait le pas.
  18. Le dépannage neutre pose encore beaucoup de soucis avec des disques. D'abord la standardisation de la taille du disque. Est-il normal d'imposer à un coureur de 55 kg le même disque qu'à celui de 80 kg. Non, l'efficacité du freinage en dépend. Ensuite, compte tenu de la très faible distance entre les plaquettes, il faudrait que TOUTES les roues, tous les moyeux, aient exactement le même écart au niveau de l'emplacement du disque. Or ce n'est pas le cas. Essaie de monter une roue shimano avec un disque shimano sur un vélo monté en étrier Sram, ou l'inverse. Ca frottera toujours. Pas de pb comme ça avec des patins.
  19. Non dans le sens que si tout le monde est en disque ca supprime certains désavantages. De plus la perte de performance ne sera que réduite entre les concurrents si ils sont à "égalité". Je ne comprends toujours pas. Pourquoi imposer un système moins performant ? Quel est l'intérêt, si ce n'est vouloir inciter tous les pinpins à acheter du disque ? La ficelle est trop grosse. Tiens, une autre idée pendant qu'on y est : puisque la cohabitation semble poser problème, imposons le disque et uniquement le disque sur les cyclosportives. Vous n'en voulez pas, vous ne voulez pas changer un vélo qui vous va très bien, eh bien voilà la punition : tout le monde avec un sac à dos, sinon vous ne courez pas !
  20. Par contre se pose la question du tout disque, le refus des coureurs à ses limites mais la coexistence des deux a des grosses limites Donc il faudrait imposer un système moins performant à tous les coureurs sous prétexte que ça fait plaisir aux marques?
  21. Bien sur en montagne il a repris les patins. Mais il faut aussi voir qu'il n'était plus filmé et hors du champs d'intervention des voitures de l'équipe, au chaud dans le grouppetto. Dans ses conditions le disque a plus de désavantages et pas la pression du fabricant. Tu as tout dit, et rien que cet argument devrait suffire pour comprendre que le disque ne présente aucun intérêt pour les pros. Quant au chèque, il faut se souvenir de l'argument de Tom Boonen il y a un an, qui affirmait qu'il finirait sa carrière avec des disques. Après sa crevaison du Volk, il est vite revenu en arrière. D'ailleurs, pour ta dernière remarque, il est amusant de constater que les coureurs qui roulent en disque sont principalement des sprinters.
  22. Ne t'inquiète pas, dès que les courses importantes arriveront, ils arrêteront leurs bêtises.
  23. Ici comme ailleurs c'est assez simple, on utilise les peurs de certains (tomber, ne pas freiner si mouillé) pour les obliger à acheter un produit pour enrichir ceux qui le vendent (marques, revendeurs, presse etc.) Tout ça pour ça ! Autant de bêtise en une seule phrase, tu fais encore une fois très fort.
  24. J'ai connu une expérience comparable avec un vélo tout neuf, en haut d'un petit col autrichien, avant une descente de 4 km à 12% de moyenne. Après n'avoir pris aucun plaisir à le grimper avec un vélo pataud et alourdi par le système à disque, je me suis rendu compte qu'il y avait une fuite d'huile à partir de la poignée et tout le long de la gaine. Inutile de te préciser que je suis descendu en voiture.
  25. La question est : qui est demandeur ? La question ne se pose pas. Et c'est bien pour cela que les ventes tardent à décoller.
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