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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. J'y passe de temps en temps quand je suis à Toulouse, c'est maintenant apparemment bien calme. Sans présager que ce soit les mêmes quartiers, n'y a t-il pas un réseau de candidats au Djihad qui aurait été démantelé dans Toulouse et sa banlieue dernièrement?
  2. Clouer au pilori, ce n'est pas mon genre. Mais si ce qu'on lui reproche est vrai, il n'a plus rien à faire autour du vélo, tout simplement.
  3. Je n'ai pas de solutions. Je ne suis pas homme politique, je ne suis pas élu avec des promesses. Et note d'ailleurs que je ne suis pas non plus un lanceur d'alerte. La discussion de départ concerne Zemmour en effet, et j'essaie moi aussi de comprendre pourquoi il vend tant de livres. Et d'autre part, puisque c'était le sujet de départ, je trouvais que la réaction de Guillaume de cacher le livre et donc son sujet n'était pas la solution. Sinon, pour le reste, je ferai comme la plupart des gens : je m'éloignerai autant que possible pour ne pas être confronté aux situations décrite plus haut.
  4. Tu as raison sur le fait que de tomber amoureux d'une fille de n'importe quelle religion lorsque la famille est pratiquante doit être un problème. Aujourd'hui encore, il y a des familles catholiques qui ne comprennent pas qu'un homme, quel qu'il soit, soit athée. Et c'est sans doute pareil chez les juifs. Est-ce pour autant que l'on doit trouver ça normal? Je trouve cela tout aussi révoltant. Mais le fait est que je suis tombé très amoureux d'une fille d'origine marocaine. Ces parents, braves ouvriers aux valeurs certes traditionnelles, étaient très ouverts. Par contre, ces frères (médecins, comme tu l'as dit!) étaient très formatés par la religion et les origines. Pas question que leur soeur fréquente un infidèle. Tu voudrais assimiler racisme à toute sorte de problèmes soulevés. C'est trop simple. Une manière de culpabiliser ceux qui dénoncent simplement les excès du communautarisme. Parce que en France, en refusant de regarder les choses en face et d'agir pour améliorer la situation, on rejette sans cesse la faute aux décisions prises dans les années 60 (regrouper les immigrés, dont on avait bien besoin, dans les mêmes tours). Quant à la défiance ordinaire de n'importe qui à l'encontre de quelqu'un qui n'a pas la même couleur de peau ou les mêmes coutumes, elle fait malheureusement partie de la nature humaine. Le Maroc n'est-il pas l'un des pays décrit comme le plus raciste du monde d'après une récente étude (à l'encontre des noirs Africains principalement)?
  5. Ce n'est plus mon cas, aujourd'hui. Pourtant, je suis né et j'ai été élevé dans le 93. Mes parents, d'origine populaire, et joyeux soixante-huitards, n'imaginaient pas vivre ailleurs. Et d'ailleurs, ils votaient et votent toujours à gauche. Je me souviens du gars qui venait sonner à la porte tous les dimanches matin apporter l'Humanité Dimanche à la maison. Il faisait tous les paliers, auprès de ses abonnés. Pour l'anecdote, ce gars était aussi le président du club cycliste local, et c'est lui qui a "sorti" un très bon coureur français. Il va de soit que c'est aussi lui qui nous a vendu mon premier vélo. J'allais à l'école publique. Je revois mes photos de classe en primaire. A peu près un tiers d'enfants blancs, un tiers de maghrébins, un tiers de noirs. Aucun soucis d'intégration, et d'ailleurs je ne me souviens pas à ce moment-là de la moindre discussion autour de la religion. Sauf qu'au début des années 80, malgré l'élection de Mitterand au pouvoir, les choses ont commencé sérieusement à se dégrader dans le quartier. Dès qu'ils l'ont pu, mes parents, et donc moi, sommes partis dans une banlieue plus "favorisée". Depuis, cette ville où j'ai grandi, est devenue une banlieue très difficile. Tu penses que je ne sais pas de quoi je parle? Peut-être en partie. Cela ne m'empêche pas de prendre les transports, de voir ce qui s'y passe, de voir ces bandes hyper agressives envahir peu à peu l'espace. Cela ne m'empêche pas non plus de très bien connaître des personnes qui vivent encore dans le 93, non par choix, mais par obligation. Seuls Français de souche dans les quartiers, ils sont obligés de faire profil bas, de faire semblant de s'adapter, de saluer les dealers dans les cages d'escalier pour éviter les ennuis, mais ce sont les premiers qui voient leur voiture brûler les soirs de victoire d'une équipe de foot. Lis ce qu'écrit Christophe, qui a vécu ça en tant que flic, qui le vit aujourd'hui en tant que prof, bien que j'imagine que son ancienne profession puisse lui permettre de se faire respecter un minimum, parce que cette population ne connait que la loi du plus fort. Il est fort méprisant de traiter de racistes ceux qui font simplement ce constat. Qui voient leurs conditions de vie se dégrader à cause du communautarisme. Que doit-on leur demander? De se fondre dans cette masse pour se faire accepter? Le monde change, la France change de visage, il faut l'accepter. Mais il serait plus honnête de la part des donneurs de leçon de donner l'exemple en tout premier lieu. Et ce n'est pas le cas.
  6. Exactement le genre de réaction qui énerve ceux qui vivent ça tous les jours (ce qui n'est pas mon cas, mais je peux comprendre le ras-le-bol exprimé dans les urnes).
  7. Toi même qui es prof : tu peux constater l'état de l'école dans ces banlieues. Pourtant, la semaine dernière dans "on n'est pas couché", Aymeric Caron, représentant médiatique de cette gauche angélique et manichéenne, s'est acharné sur Natacha Polony, qualifiée plutôt de "droite réactionnaire", car elle écrit dans son livre que l'école va mal. Il lui a opposé des chiffres tronqués (notamment sur le taux de réussite aux examens), alors qu'on peut se rendre compte que cela n'a jamais été aussi difficile pour les profs qu'aujourd'hui. Cette gauche qui donne des leçons de morale alors qu'elle met ses enfants dans le privé devient un vrai repoussoir.
  8. Enfin, Armstrong avait déjà gagné une étape du Tour à 21 ans, il avait terminé 2e d'une Classica San Sebastian. Juste après, il a gagné une Classica, une Flèche Wallone, terminé 2e d'un Liège-Bastogne-Liège. Tout cela dans un contexte de fort dopage concurrentiel, où il était très loin d'être le pire des bandits quand on sait a posteriori comment ça se passait dans les autres équipes à cette époque-là. De plus, s'il n'a pas un palmarès en Junior très développé, c'est aussi parce qu'il découvrait la compétition cycliste à cet âge-là. En triathlon, il rivalisait avec les meilleurs mondiaux avant ses 18 ans. On ne peut donc pas raisonnablement dire qu'il ne possédait pas un fort potentiel pour les sports d'endurance. Ce n'est pas honnête. Après, on peut toujours discuter des différences de résultats chez les jeunes entre les coureurs. Mais déjà il me semble compliqué de comparer les époques. Ensuite, il y a de fortes différences de maturité entre deux coureurs du même âge, ce qui ne présage pas forcément de l'ensemble de la carrière ensuite. Je suis par exemple en train de lire un livre sur Romain Bardet (6e du dernier Tour de France). Il fait partie d'une génération de très bon niveau chez les jeunes Français. Pourtant, à 18, 19, 20 et 21 ans, il était dominé par d'autres coureurs qui n'ont pas sa réussite chez les pros. Même Fignon, vainqueur du Tour à moins de 23 ans n'avait pas un palmarès très fourni chez les amateurs.
  9. La pauvreté ne touche pas que les banlieues, où il est vrai, sont parqués les familles d'anciens ou nouveaux immigrés. Au sein de nos campagnes, combien sont les agriculteurs, fils ou parents d'agriculteurs, à être pauvres de nos jours? Possible même que dans certains endroits très reculés, certains vivent avec beaucoup moins que des familles de banlieue, dites défavorisées. Quand tu prends le RER un samedi après-midi et que tu vois des bandes de jeunes excités qui débarquent à Paris depuis la banlieue, à 10, 15, 20, qu'ils sont bruyants, énervés, chahutés, qu'ils bousculent passants et autres usagers, bref, qu'ils font peur à beaucoup de monde parce que tu as le sentiment qu'il ne faudrait pas grand chose pour qu'ils s'acharnent en bande pour dévaliser une seule personne et la rouer de coups, eh bien tu constates qu'ils sont loin d'être habillés comme les SDF qui font la manche dans le métro. Habits de marques, style travaillé, Ipod et Iphone... bref, ils ne paraissent pas à plaindre. Et pourtant, l'effet de bande et leur attitude met tout le monde mal-à-l'aise. C'est juste une constatation car j'ai pris le RER deux fois de suite un samedi, alors que je ne le fais plus le reste du temps. Autre chose concernant l'intégration : êtes-vous déjà tombé amoureux d'une fille d'une famille musulmane? Cela peut facilement arriver, car elles ont un charme indiscutable. N'empêche que vous pouvez défendre toutes les idées d'intégration possible, vous pouvez faire partie de cette gauche angélique qui réfute ce qu'elle ne voit pas, eh bien cette union sera souvent impossible. Car la famille se mettra en travers, ou au mieux vous imposera la conversion. Ce sont ces dérives, je crois, qui posent problème. Et dès qu'un personnage publique en parle, il est tout de suite dénoncé comme facho.
  10. Il n'avait peut-être pas encore trouvé d'équipe (cela ne m'étonne pas d'ailleurs, car ce personnage - à juste titre - sent le souffre), mais il devait sans doute espérer en trouver une rapidement. Un test positif à la testo en hiver n'est pas très surprenant de la part d'un gars (et ce ne serait pas le premier), qui n'imagine pas le vélo sans dope. C'est la période "pour faire du muscle" ou pour augmenter significativement les charges de travail. Mais finalement, c'est pas plus mal qu'il se fasse choper : lorsqu'il est apparu à haut niveau, c'était trop gros, trop soudain, trop voyant. Bref, il n'a trompé personne. Je ne fais pas de fixette sur ou plutôt contre le cyclisme italien. J'apprécie d'ailleurs les efforts faits ces derniers temps pour lutter contre le dopage, alors que le milieu était quand même sacrément corrompu pendant plusieurs années, particulièrement en Italie. Mais force est de reconnaître que Santambrogio c'est du même acabit que Di Luca (que j'ai connu et qui est par ailleurs fort sympathique) et Ricco. C'est même presque pire, car Di Luca et Ricco étaient déjà forts chez les jeunes. Santambrogio, je n'en avais jamais entendu parler avant ses "exploits" du Giro.
  11. Il préparait son "retour", après une suspension. 😃
  12. Oui Michel, passe encore que tu penses que Merckx avait le plus grand potentiel du monde (cramé à quel âge déjà??), mais quand même, ne dis pas des énormités comme ça. En plus, le "potentiel", bof on lui fait dire ce qu'on veut. Surtout à cet âge-là, où il y a encore de fortes inégalités d'évolution entre chacun. Prenons l'exemple en France des frères Guyot, de Bouvatier, d'Yvon Ledanois. On leur prédisait à 20/21 ans une carrière exceptionnelle. Et en fait, non. Par exemple, à 21 ans, moi j'étais encore un gros bébé 😳
  13. Jean GUY

    Rouleaux

    Non, c'est bien foutu. Beaucoup plus réaliste à mon sens que la résistance "artificielle" des HT à trépied. En watts il reste un décalage avec la puissance à déployer sur la route, mais ça reste acceptable.
  14. Jean GUY

    Rouleaux

    J'ai un HT à rouleaux Elite, mais avec trois niveaux de résistance. Au niveau 1, on ne ressent rien ou presque, et je peux rouler avec le 11 ou le 12 presque sans effort. Au niveau 2, j'ai sensiblement la même résistance que sur le plat, sans vent. C'est déjà pas mal pour faire des intensités avec du braquet (car il faut quand même tenir le 40/42 km/h). Au niveau 3, je suis sur le plat, vent de face. A 37 km/h, je suis vraiment très en prise.
  15. Je n'avais pas oublié cette partie. Mais lorsque j'ai lu l'article sur les griefs de ses collègues à son encontre, il faisait référence à ce que j'ai écrit, pas à la déportation qu'il serait censé suggérer. http://www.europe1.fr/societe/zemmour-choque-avec-de-nouveaux-propos-sur-les-musulmans-2319951 http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/12/16/31003-20141216ARTFIG00425-stefan-montefiori-eric-zemmour-n-a-pas-employe-le-mot-deportation.php
  16. Ce n'est pas de ça dont je voulais parler. On peut penser que sa pensée est risible, mais on ne peut le condamner pour ça. Par contre, si j'en crois les articles de journaux qui reprennent ses déclarations en Italie en octobre, on lui reproche d'avoir dit que dans les banlieues il y avait une islamisation galopante, que certains immigrés poussaient les Français de souche dehors, en encore qu'on voyait "des bandes de noirs dépouiller" d'autres personnes. Ces propos sont-ils condamnables? Pourquoi suscitent-ils le rejet de la part de ses collègues de RTL?
  17. Oui d'accord. Il a donc fallu attendre fin 2014 pour que ses collègues se "désolidarisent" de lui ?
  18. C'est vrai qu'en France, on a du mal à différencier les extrémistes et les "lanceurs d'alerte". Il est très mal vu de simplement décrire des situations, en appelant les choses par leur nom, sans être traité de raciste ou de nazillon en puissance.
  19. Je ne crois pas qu'il soit (encore lâché) par RTL. Ce sont ses collègues qui disent se désolidariser de ses propos, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Et puis il lui reste iTélé et Le Figaro. Sans compter les 400 000 livres qu'il vient de vendre. Il n'est donc pas à plaindre, loin de là. On est encore loin de la "dégringolade" il me semble....
  20. Dis moi à propos de quel message, que je me remette vivement en question 😃
  21. Ah, enfin tu as compris. Qu'ai-je compris? Le problème n'est pas le nom original, mais le nom qu'on lui donne maintenant. Et en employant le nom de Première guerre mondiale, je suis loin de commettre une faute. A un tel point que c'est employé par tout le monde. Sauf par trois personnes en France peut-être. Maintenant, ouvrages, historiens, sites Internet, reportages, tout ce que tu veux, conviennent que c'était une guerre mondiale. Ne t'en déplaise. Et ils ont les arguments pour. Tu peux toujours essayer de réécrire l'Histoire, seul contre tous, si ça t'amuse.
  22. Tu chipoterais pas pour le plaisir des fois. Bainville est mort en 1936. Soit avant la deuxième guerre mondiale. Donc s'il y a eu une seconde, c'est bien qu'il y en a eu une première. Et qu'avant la deuxième, on ne pouvait pas parler de Première, vu qu'on ne savait pas qu'il y en aurait une deuxième (et j'espère pas une troisième). Donc historiquement, les contemporains de la Grande Guerre l'ont appelé ainsi, mais c'est plus tard qu'on lui a apporté le nom tristement célèbre de Première guerre mondiale. Et d'ailleurs, dans les faits, elle en était une. Elle était mondiale (sur plusieurs fronts, avec de nombreux pays engagés), totale et industrielle. Enfin bon, je veux bien croire que vous soyez trois en France à considérer que tous ceux qui l'appellent Première guerre mondiale soient dans le faux (toi, Zemmour et la maman de Jacques, donc...).
  23. Oh purée, le retour !!! Tu étais passé où???? Sinon, bien que tu veuilles me faire passer pour un imbécile, tes références à la Grande Guerre/Première guerre mondiale sont stupides. J'ai repensé à toi tout le mois de novembre, quand livres, articles, reportages, téléfilms, commémorations en tout genre parlaient bien de Première guerre mondiale. Bon cela dit, on est bien d'accord sur le fond : c'était une boucherie !
  24. Rassure tout le monde, ce n'est pas moi qui t'ai envoyé un MP ;)
  25. Bah faut reconnaître que ta méthode n'en est pas loin. Mais tout le monde peut avoir ses moments de faiblesse...
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