Franck PASTOR

La Lippenhovestraat et la Paddestraat sont deux secteurs pavés traditionnels du Tour des Flandres, mais surtout du circuit Het Nieuwsblad (anciennement Het Volk). Il semble d'ailleurs qu'ils seront parcourus cette année par le «Ronde» dans le sens inverse de celui habituel. Donc essentiellement en descente. En pente relativement faible certes mais quand même ça risque d'entraîner quelques chutes, et en tout cas de belles bagarres pour être devant. Surtout si les pavés sont humides…

Vivre dans ce pays depuis seize ans (et avoir appris le néerlandais, l'autre langue du pays) vous en apprend pas mal de choses sur lui… Si tu veux t'inscrire au Tour des Flandres cyclo, ne traîne pas, le nombre de places est limité (à 15000 participants si je me souviens bien) et cette limite est très vite atteinte! Pour ma part je ne compte pas y participer, l'affluence est bien trop importante pour que je m'y sente à l'aise. Par contre le Grand Prix E3 cyclo, la semaine d'avant, me fait de l'œil.

Non, le Molenberg n'y figure pas. Par contre, outre le Muur, il y a le retour du Tenbosse juste avant lui, à Brakel. C'était l'ascension fétiche de Johan Museeuw. Mais bon comme le Tenbosse et le Muur sont placés très loin de l'arrivée, ils ne sont là que pour satisfaire les tenants de la tradition, ils ne pourront pas faire la différence comme autrefois. D'autant que l'ascension suivant le Muur, le Pottelberg, en est assez éloignée. Pour l'anecdote, ce "Pottelberg" malgré son nom bien flamand se trouve en Wallonie, à Flobecq précisément. À mon avis, ces concessions à la tradition sont là pour équilibrer la grogne suscitée par le départ à Anvers. Anvers, bien que flamande est historiquement une ville brabançonne, donc non «flandrienne», c'est-à-dire qu'elle n'est pas issue du comté de Flandre historique. Or par tradition le Tour des Flandres parcourait essentiellement les deux provinces flandriennes, la Flandre orientale (Gand, Oudenaarde…) et la Flandre occidentale (Bruges, Courtrai) avec seulement de brèves incursions ailleurs. C'est d'ailleurs pour cela qu'en français, cette course s'appelle le Tour des Flandres (c'est-à-dire Tour des deux provinces flandriennes), et non pas Tour de Flandre. (Vous suivez ? 😉) Mais cette année la Flandre occidentale est complètement laissée de côté par le Tour «des Flandres», ce qui a suscité pas mal de protestations.

Avec un triple genre 52-42-34 on ne toucherait même strictement jamais à rien, et le problème d'écart des dentures serait définitivement réglé. Mais pour arriver à faire comprendre ça aux fabricants… 😠 C'était ma minute de mauvaise humeur du jour!

Et c'est là que le pinailleur intervient: Froome n'a pas gagné cette étape, c'est Thomas De Gendt, devant Serge Pauwels. Deux Belges et donc en Belgique les gens s'en souviennent, même si partout ailleurs personne ne s'en rappelle. Tout ça à cause de ce Kenyan blanc qui s'est pris pour un jogger, sûrement pour voler la vedette aux vrais héros du jour ! 🆒

2 h environ de sortie, dans le nord de Bruxelles cette fois-ci, sur du plat quasi constant… Beau temps, mais un froid de canard pour moi qui suis déjà frileux de nature, autour de 3°. Mais j'aurais bien supporté s'il n'y avait pas eu ce p… de vent du nord qui m'a engourdi les doigts malgré les gants épais et flanqué le moral dans les chaussettes. 🙁 Ça existe un pays sans vent? Parce que si oui j'envisagerais sérieusement de m'y installer!

Pour moi c'est le plus bel engin de la création, forcément. 😆

J'aurais appris un nouveau mot, merci Olivier! Pour moi, oui et non. Si je ne peux pas faire de vélo dans la semaine, c'est clair que je ressens une forme de manque, mais ce n'est pas non plus insurmontable. Par contre si je ne peux absolument pas me dépenser physiquement (pour cause de blessure, maladie, ou d'emploi du temps plein à craquer) ça devient proche de la torture. J'ai besoin de «bouger», ne serait-ce qu'en marchant à bon pas au moins une demi-heure, mon strict minimum vital quotidien. Sachant que je préfère de loin marcher des heures durant, comme pour le vélo…

Mon ensemble cadre-fourche en acier sur-mesure acheté en 2001 avant le passage à l'euro m'avait coûté dans les 5000 francs français, de mémoire. Achat fortement rentabilisé depuis puisque je roule toujours avec ! 🆒 Ceci dit il n'y a quasiment plus rien d'origine de monté sur cet ensemble. Déjà j'avais conservé tout ce qui venait du vélo précédent quand j'ai acquis ce nouveau cadre, et tout a été changé au moins une fois depuis, à part les freins et les dérailleurs, visiblement increvables.

Il y a aussi une montée en balcon vers l'Alpe d'Huez, il faut quitter la route principale après quelques km pour bifurquer vers Sarennes au bout de 3 km. Il me semble qu'il s'agit de la route de la Grave, qui va en fait vers Auris-en-Oisans. Edit: La Garde, en fait.

Calamiteuses, les routes de l'agglomération grenobloise? 😲 Tu rigoles, c'est du billard par rapport à Bruxelles et ses environs!

Hier, 93 km dans l'est de Bruxelles, sur mes routes habituelles. Les trentre premiers kilomètres plutôt plats, le reste truffé de bosses le long de la Dyle et de l'IJse. Routes détrempées par les pluies de la nuit précédente mais temps sec et température et vent plutôt cléments. Aujourd'hui par contre ça caille dur ! Peu après mon départ, vision insolite: une bagnole garée en pente part en marche arrière toute seule et vient s'écraser contre un socle de lampadaire, bang! Pare-choc enfoncé et un feu arrière endommagé. Ça apprendra au conducteur (absent de la scène) de bien serrer le frein à main et d'enclencher une vitesse avant de sortir de sa caisse…

je serais curieux de voir un Froome sans aucun équipier ou chacun défend sa place selon ses propres ressources du départ à l'arrivée, comme dans une 3ème caté. Les contre-la-montre, c'est justement fait pour ça. Et il ne s'en sort pas trop mal dans ce domaine, quel que soit le profil du parcours.

Je pensais surtout aux grosses stations, genre Alpe d'Huez, Non mais vous écoutez, là-bas au fond près du radiateur?? Je viens juste de préciser que l'Alpe d'Huez n'est pas un cul-de-sac, grrr…

Petite correction, l'Alpe d'Huez n'est pas un cul-de-sac: on peut prolonger (en été!) la montée vers le col de Sarennes et redescendre vers Mizoën et la vallée de la Romanche, comme le Tour de France l'a fait en 2013.

Pour ma part j'ai croisé au Mont Saint-Aubert un type qui était en train de le monter 40 fois pour préparer également la Marmotte… Mental d'acier !

Je suis impardonnable, j'ai oublié de parler d'une montée en cul-de-sac qui a pourtant rythmé trois années de ma vie de cycliste: le Mont Saint-Aubert, près de Tournai. http://www.visittournai.be/a-voir-a-faire/loisirs/mont-saint-aubert/ Pendant les trois ans que j'ai habité Tournai, quasiment toutes mes sorties comprenaient une ou plusieurs ascensions de ce mont. 145 m d'altitude, 1,8 km pour 121 m de dénivellation par son versant standard (statistiques de l'encyclopédie Cotacol), ça ne paie pas de mine a priori par rapport à l'Ardenne, a fortiori par rapport aux Alpes et aux Pyrénées, mais ça demeure une des plus fortes dénivellation du nord de la Belgique, si ce n'est la plus forte. Et, paradoxe, c'est la seule dénivellation d'importance à trente kilomètres à la ronde. Un sorte d'ilot au milieu d'une mer de platitude. Raison pour laquelle les voisins Lillois, entres autres, en raffolent! Profil de l'ascension standard: http://bit.ly/2fQcLdj Pour les collectionneurs de cols, en grimpant au Mont Saint-Aubert par le versant standard on passe tout près du «col» de la Croix-Jubaru (99 m). L'autre versant du col part de nettement plus haut, il est donc moins «sportif» comme accès au mont Saint-Aubert proprement dit. La Croix-Jubaru, juste à l'embranchement de la route qui bifurque vers le Mont Saint-Aubert proprement dit, commémore un jeune Lillois, Armand Jubaru, qui se serait tué à cet endroit vers la fin du 19e siècle en redescendant du sommet. Sur un vélo à pignon fixe donc, la roule libre n'existant pas à l'époque. Sachant que les 300 m qui précèdent la croix dans le sens de la descente sont à 10% de moyenne, on imagine ce que descendre le mont pouvait signifier à l'époque! Le cul-de-sac au sommet ne contraint pas à faire un demi-tour acrobatique, on dispose du vaste parvis (pavé) de l'église Saint-Aubert pour ce faire et on peut même faire une boucle autour de l'église et de son cimetière avant de redescendre. Qui plus est, une variante plus longue (2,4 km) et plus irrégulière (deux courtes redescentes et un bref passage à 17%) rejoint l'itinéraire standard 200 m avant le sommet. Profil de cette variante: http://bit.ly/2gK83lp

Patrick Lefevere (CEO d'Etixx-Quick Step) est visiblement furieux : « On ne nous a même pas demandé notre avis. À côté de ça mettez donc encore plus de rond-points, de raidards, de routes en mauvais état, d'étapes de 250 km… Ils ne comprennent vraiment rien à rien. » http://bit.ly/2goY8xe

28 km en fin de matinée à roulotter sans forcer, essentiellement sur le parcours de la modérément vallonnée Vliegeniersroute, la «route des aviateurs», tracée dans la commune de Zaventem (où se trouve Brussels-Airport). http://www.routeyou.com/nl-be/route/view/177644/fietsroute/vliegeniersroute Beau temps sur ce circuit plutôt agréable, bien que froid pour la saison (de 6° à 8°). Mais surtout un ***** de vent de nord-est super glacial qui m'a gâché la sortie. Comme on dit en Flandre: leuk is anders. Traduction absolument pas littérale: pour me faire plaisir, je repasserai!

Le choc a carrément déchiré le pneu ??? Ça devait être sacrément brutal ! Pas de dégâts autre que matériels j'espère?

Pour ma part, quand je redescends d'un cul-de-sac j'ai l'impression de me trouver dans un autre décor, presqu'autant que si je passais sur l'autre versant d'un col. De façon générale, lorsque je reviens par le même itinéraire que j'ai parcouru à l'aller je trouve toujours le point de vue sur cet itinéraire franchement différent. Pareil lorsque je fais en sens inverse une boucle que je suis habitué à faire dans un sens donné: les repères changent complètement, j'ai l'impression de faire un tout nouveau parcours. Tout cela pour expliquer que question paysages grimper des culs-de-sac ne me gêne guère.

Un cul-de-sac bien sportive dans la chaîne de Belledonne près de Grenoble, que peu de personnes connaissent hors les locaux (et encore): la montée de Freydières, 1000 m de dénivellation environ. http://bit.ly/2aLgJl4 Il y a plusieurs variantes possibles, mais la plus sportive est celle qui part de Domène et passe par Saint-Jean-le-Vieux et le hameau des Roussets. On y trouve des pourcentages kilométriques sévères (plus de 10% de moyenne pour certains), des replats et même de (courtes) redescentes qui rendent difficile de trouver son rythme. Dans tous les cas, on arrive au hameau de Freydières agrémenté d'un petit lac, et en saison on profite de la présence de deux bars/restaurants. Je recommande la tartelette aux myrtilles locale! 😛 Si on a encore les jambes, on peut prolonger la montée d'un peu plus d'un kilomètre en grimpant vers le « carrefour des quatre chemins», via une route très pentue (passages à plus de 15% à vue de nez). Au bout du bitume, cette fois-ci pas de lac ni restaurants, on ne trouve plus que des pistes qui partent à gauche et à droite, vers des sommets de Belledonne très «courus» des randonneurs (Grand Colon, Croix de Belledonne…).

La plupart des montées vers les stations de ski sont en cul-de-sac (au moins deux exceptions: Chamrousse et l'Alpe d'Huez). Ça fait une certaine étendue de choix, et de quoi s'amuser pour le cycliste en été! Stations de ski mises à part, en Isère près de Grenoble on trouve la montée de Chalais, cul-de-sac qui donne sur le monastère du même nom, en Chartreuse. C'est une des pentes les plus raides de France sur sa distance: 11% de moyenne sur 6,7 km, dont 4 km à plus de 12%… Juste à côté, il y a deux autres culs-de-sac remarquables, à peine moins raides: la montée d'Ezy (9% de moyenne sur 7 km) et celle de Mont-Saint-Martin (9,5% de moyenne sur 6 km). Combiner les trois fournit un joli challenge. C'est une idée qu'a eu Daniel Hardy, en y ajoutant la route de Veurey-Voroize vers Montaud, un peu moins dure et qui n'est pas un cul-de-sac. Un maximum de dénivellation et de pourcentage pour un minimum de kilomètres et un minimum de plat! Challenge qu'il a relevé haut la main, et moi-même à sa suite. On en a parlé ici: http://www.velo101.com/forum/voirsujet/pour-les-cyclistes-du-38-challenge-de-grimpeur--28965/

J'utilise juste un collant ou un cuissard déperlants. Pas suffisant pour se protéger d'un bain de siège constant, mais c'est mieux que rien… Je me refuse désormais à utiliser des garde-boues enveloppants. Quand j'en utilisais j'ai eu plusieurs fois la roue qui frottait contre les saletés accumulées à l'intérieur du garde-boue. Dangereux donc… Mon père s'est d'ailleurs payé la gamelle de sa vie à cause de ce genre de problème, bien que lui ce soit à cause de gravillons accumulés dans le garde-boue avant lors d'une descente sur route surchauffée. Quant aux garde-boues non enveloppants qu'on trouve aujourd'hui et qu'on fixe sur la tige de selle, il paraît qu'ils ne protègent pas tellement, et de toutes façons ma sacoche de selle prend toute la place (mon cadre n'est pas sloping et ma sortie de tige de selle est limitée).

Et Hugo Koblet !