Franck PASTOR

Hé bien… décidément, les tubeless et toi vous avez une relation houleuse ! 😲 De mon côté, 30 km aujourd'hui de sortie, à alterner périodes d'intensité et de récupération, au sud de Bruxelles. Temps gris avec une fine bruine qui tombait irrégulièrement, mais suffisamment pour recouvrir les routes et pistes cyclables de cette mélasse boue-sable qui m'horripile tant en cette saison. Et ça caillait sévère : 1° au thermomètre extérieur à 15 h. Les doigts des mains et des pieds étaient bien douloureux en début de sortie, et puis ça s'est tassé. Mais il ne faudrait pas qu'il fasse plus froid que ça, ou toutes les routes de la région risqueraient de se transformer en patinoire…

Moi j'en bave solide dans ce genre de grimpette! Je te le redis, il faut faire tes gammes en Ardenne. C'est pas trop loin de chez toi et si tu enchaînes les montées ardennaises assidûment, tu finis par avoir une bonne approximation de l'effort en montagne. Certaines côtes en bord de Meuse peuvent convenir aussi, notamment si elles partent du fleuve vers le Condroz. La Meuse a creusé une vallée assez profonde et c'est encore plus proche de chez toi. L'idée est d'enchaîner les montées mosanes et/ou ardennaises sans répit et sans relâche, avec un strict minimum de plat entre deux montées. Comme ça, on y arrive, et on y arrive bien, demande à Jérémie.

Il paraît qu'il faut un témoin de bonne moralité pour devenir Belge: tu es partant pour tenir ce rôle ? … quoique, à la réflexion, je ferais peut-être mieux de demander à quelqu'un d'autre… 😃

C'est un gars bien ce Gérôme, enfin quelqu'un qui sait faire du vrai vélo ! 😆 Si vous voulez vous motiver à retrouver votre poids de forme, passez un jour par Grenoble quand je m'y trouve, j'aurai un petit paquet de friandises du même genre à vous faire déguster. 😇

Et pour la pression des pneus, sur ce genre de parcours, quand j'étais en 25 je mettais 6 bars à l'avant comme à l'arrière, pour un poids de 61-62 kg. Pour 70 kg, je dirais a priori 7 bars, mais c'est à adapter en fonction de tes sensations à toi… Idéalement, il te faudrait reconnaître le terrain avant de participer à l'épreuve ! L'erreur à ne pas commettre, c'est de trop sous-gonfler. D'une part les pavés du Tour des Flandres sont quand même loin d'être aussi moches que ceux de Paris-Roubaix, et d'autre part des pneus trop peu gonflés diminueront ton rendement ailleurs que sur le pavé tout en les rendant plus sensibles aux crevaisons.

À la place de l'élastique, une bonne vieille courroie de cale-pied est très pratique !

Il y en a au moins un, classique, le Stationsberg d'Etikhove, en prolongement du secteur pavé en faux-plat descendant puis montant de la Mariaborrestraat et de la côte également pavée du Steenbeekdries. L'ensemble des trois fait un secteur pavé continu d'environ 2 km de long, peu après le Koppenberg et juste avant le Taaienberg. Quant à la descente proprement dite, on la sent passer certes, surtout après ce qu'on a déjà mangé comme pierraille. Mais ce n'est pas infernal, les pavés ne sont pas trop moches. Ne pas hésiter à laisser son vélo prendre de la vitesse, cela diminue les vibrations. En même temps, avoir les mains en bas du guidon, se lever (légèrement) de la selle, tout en restant bien en appui sur les pédales. Il faudra quand même freiner assez fort au pied de la descente, puisqu'on y trouve un virage très sec en épingle à cheveux (droite puis gauche) en même temps que le franchissement d'un passage à niveau près d'une gare. Attention à ne pas se laisser surprendre par ce double virage.

Ben oui, il fallait bien rester avec toi autant que possible, sinon tu allais prendre la mauvaise direction à chaque intersection ou presque! Ça motive! 😃 Par ailleurs, dans les purs raidars liégeois genre Chambralles, contrairement à ce que tu penses avoir vu c'est assez fréquent que ma vitesse descende en-dessous des 9 km/h. Pas en moyenne, mais sur les portions dont les pourcentages approchent et dépassent les 15%. Ces passages raides sont bien plus longs qu'en Brabant, donc je me ménage bien plus que du côté d'Overijse. Pour le reste, je suis encore loin de monter des cols à 7% de moyenne à 9 km/h, d'accord. Je dis juste que lorsque je ne pourrai pas aller plus vite que ça sur mon vélo ordinaire, je l'accepterai sans problème.

Oui, c'est pas le genre de péripétie qu'on oublie rapidement… Bon, au moins, j'étais en agréable compagnie !

Merci à tout ceux qui m'ont souhaité un bon anniversaire ! Je sais bien que je ne manque pas d'air, à appréhender la cinquantaine quand beaucoup d'entre vous sont déjà bien au-delà et souvent en pleine forme. Mais c'est comme ça. Chez certains c'est la quarantaine qui a été un cap difficile, pour moi ce sera probablement le demi-siècle. Comme dit mon père : « tu vas bientôt entrer dans ta sixième décennie ». 🤐 En plus, ça correspondra à l'entrée en adolescence de ma fille et mes neveux ! 😬 Bon j'arrête, ça sert à rien de baliser comme ça à l'avance. Autant penser à la prochaine sortie vélo !

… et en échange tu es assisté. Ça m'irriterait beaucoup d'être assisté, question de fierté certes, mais aussi en raison de ma conception du vélo : pour moi vélo est synonyme d'autonomie, énergétique comme personnelle. Donc quand je veux me ménage, hé bien je lève le pied et ralentis. Avec mes tout petits braquets (24/34 mini sur mon vélo de route, et potentiellement… 24/40 !), j'ai de la marge avant qu'un obstacle m'arrête. Entre faire le Ventoux en une heure avec assistance et en trois heures sans assistance, je choisirais donc sans hésiter la deuxième option. D'ailleurs, parfois je me demande pourquoi tant de gens sont si pressés, quand il ne s'agit pas de compétition ? Prendre son temps, n'est-ce pas le principe même de la détente ? 🆒

Vu la robustesse de la chose, faudrait y aller fort pour «péter une durite»… 😃

C'est peut-être moins facile de changer une durite que changer une gaine, mais il ne faut certainement pas changer de durite ou faire une purge à chaque fois qu'on change de plaquettes !! D'autre part, la fréquence recommandée pour faire une purge est d'au plus une fois par an, ce qui n'est franchement pas lourd à gérer. Je compte bien à terme apprendre à le faire moi-même. Ça me prendra le temps qu'il faudra pour que je le fasse correctement, comme pour le reste de mes «talents» en bricolage vélo. Enfin, il me semble qu'on peut continuer à réutiliser la même durite après une purge tant qu'elle est en bon état. Ça dépendrait aussi du type de liquide qu'elle contient. Si c'est un liquide minéral comme chez Shimano et TRP, ce serait très peu agressif, contrairement au DOT de chez Sram.

Et nettement moins fréquent, à en croire les renseignements gagnés ici et là. D'autre part, on peut le faire soi-même.

Vu ta réaction je devine en toi un futur bon client pour le VAE ! 😆

Tu peux aussi choisir de grimper ce col de 7% à, disons, 9 km/h sur ton vélo musculaire au lieu de 12 km/h. Tu ne souffrirais alors pas plus et tes pulsations ne seraient probablement pas plus élevées que sur ton VAE "course". Peut-être moins même. La seule contrainte est d'avoir les bons braquets pour te le permettre. Si tu tournes les jambes à 60-65 tours/minutes, il te suffira d'avoir un 34/32 pour grimper à 9 km/h. Bien sûr, si tu es vraiment pressé d'arriver au sommet, c'est une autre histoire. Mais pourquoi se presser, après tout ? 🆒

C'est bien pour cela que j'ai dit « bientôt ». Pour l'instant, sauf système du type «Vivax» qui a une autonomie limitée, l'assistance reste relativement facilement détectable sur une machine, pour autant que je sache. Mais vu comme cela évolue, cela va changer très, très vite. Et comme passer les vélos aux rayons X n'est pas toujours fiable, paraît-il, pour détecter une triche mécanique, les instances sportives cyclistes vont devoir trouver quelque chose d'autre pour gérer tout cela. La réflexion est certainement déjà lancée.

Thanks/bedankt/merci ! La cinquantaine est vraiment proche, j'avoue que ça me travaille un peu. Ça me paraissait une éternité devant moi quand j'avais vingt ans…

Même Jean Guy qui était un des plus farouche pourfendeur du système s'y est mis. Ah bon ? Pour son vélo de route personnel ? C'est surprenant, d'où tu tiens cette info ?

Et si ça venait quand même de la jante ? Tu as vérifié de quel côté se font les fuites des chambres à air percées ? Si elles se situent du côté jante, c'est sûrement ça. J'ai eu des crevaisons en série l'année dernière aussi… tout ça parce que j'avais monté un fond de jante trop étroit pour ma jante, et qu'à certains endroits les têtes de rayon étaient en partie à découvert. Je précise qu'au moment du montage, les têtes de rayon étaient parfaitement recouvertes. Mais, plus tard, le fond de jante s'est décalé latéralement, à certains endroits, découvrant en partie les têtes de rayon. J'avais monté un fond de jante de 16 mm de large dans une jante de 17 mm de largeur interne. Hé oui, 1 mm de différence suffit… Ça a donné quatre crevaisons en un mois, dont deux lors de la même sortie.

Hé oui, bientôt aucune différence avec un vrai vélo ne sera visible de l'extérieur. Ce qui permettra à bien des gens de faire «comme si»… Je me demande comment les organisateurs de compétitions cyclistes et de cyclosportives avec classement vont pouvoir faire face à ce phénomène quand il s'amplifiera. Les tentatives de triche, déjà présentes comme on le sait, ne vont pas manquer de se généraliser.

Petite sortie de pure détente d'une trentaine de kilomètres cet après-midi (il n'était pas question que je me rentre dedans, j'ai encore des courbatures consécutives à la sortie de samedi dernier !), en majeure partie dans la forêt de Soignes au sud de Bruxelles. Qu'est-ce qu'elle est belle cette forêt quand il fait beau comme aujourd'hui… On la décrit souvent comme une «forêt-cathédrale», avec ses hêtres gigantesques et majestueux, et c'est tout-à-fait l'impression qu'elle donne. https://visit.brussels/fr/sites/brussels/place/Foret-de-Soignes (photo d'été) En cette saison elle ressemble à ceci, et c'est tout aussi chouette: https://www.fond-ecran-image.com/galerie-membre/foret/panoramique-preparons-l-hiver-p1030510.jpg Ah oui, aujourd'hui est un jour particulier : je viens de prendre 48 ans aux prunes… 😕

Oui, j'ai déjà fait cette Grote Keilstraat, qui est en fait sur Sint-Agatha-Rode et non sur Sint-Joris-Weert 😉, mais… en descente, et elle ne m'avait pas parue particulièrement transcendante. On est passés tout près samedi, en effet. La crête à laquelle elle accède est celle du Smeysberg (la dernière côte que tu as grimpée avec nous) et de la Kleine Waverstraat toute proche (qu'on avait descendue tous ensemble quelque peu auparavant). Toutes les deux sont sur l'autre versant de la crête. Et toutes les deux sont nettement plus pentues que la Grote Keilstraat, donc bien plus intéressantes ! 😛 Je connais assez bien tout ce coin-là parce que j'y passe souvent à vélo d'une part et parce que mon ex-belle-mère y habite d'autre part. Régulièrement j'y amène donc ma fille et je l'y viens chercher.

Pour ceux qui l'ignoraient, le cycliste dont Jérémie parle, celui qui ne prendrait jamais de GPS ni même quoi que ce soit comme compteur qui n'ait pas une fonction de mesure de la cadence de pédalage, c'est moi. 🆒 Après avoir découvert l'importance de respecter certaines plages de cadences de pédalage dans ma pratique, selon le terrain, le type d'effort et son intensité… mon plaisir de rouler a été décuplé (le mot n'est pas trop fort). D'autres s'en fichent royalement de la cadence, je sais, mais pour moi elle fait partie de mon plaisir de rouler. Et je continuerai donc comme cela. Avec l'expérience j'ai appris à deviner (habituellement fort bien) dans quelle plage de fréquence de pédalage je me situe, et donc je n'ai pas besoin de consulter mon compteur, mais parfois mon intuition déraille (surtout sous l'effet de la fatigue) et je suis bien content alors de consulter mon compteur. Ça me remet alors sur les bons rails et ça me permet de terminer une sortie dans de bonnes conditions. Jérémie, pour continuer une autre discussion qu'on a eue : si je n'ai pas encore de GPS, c'est que d'une part j'ai été rebuté par les prix des modèles (que je voulais perfectionnés) que j'ai envisagés, et que d'autre part je n'aime pas trop qu'on me dicte un itinéraire quand je roule seul… Ça me rappelle les gens qui ne lèvent jamais le nez de leurs livres touristiques alors que les merveilles qu'ils étudient sur leur livre sont autour d'eux… Et puis comme Bernard Vaillant (si, si, on peut avoir des points communs), j'adore les cartes routières… que je ne consulte qu'avant et après la sortie. Je n'en emmène que rarement pendant la sortie proprement dite, pour être attentif à ce qui m'entoure. Mais ça ne veut pas dire que je n'aurai jamais de GPS. La seule chose qui m'intéresse dans cet outil, c'est que ça permet de retrouver facilement son chemin quand on s'est égaré, et rien que pour cela j'en aurai probablement un plus tard.

En Brabant, dans les environs de Bruxelles où j'habite. Je parcours essentiellement les collines situées dans la partie sud de la périphérie bruxelloise (Halle, Beersel, Braine-le-Château, Ittre, Hoeilaart, Overijse, Wavre, Huldenberg…). Je n'aime pas le plat et souhaite grimper — et donc descendre — autant que possible pendant mes sorties, d'où ce choix de terrain vallonné, et l'importance du freinage. Je fuis la Hesbaye comme la peste, mais pas à cause de ses routes tapissées de boue (on a ça aussi dans les environs de Bruxelles…) : à cause du vent, que je déteste et qui a toute liberté pour souffler dans cette région agricole plutôt plate certes, mais surtout presque entièrement déboisée !