Franck PASTOR

Ici on a enfn du vent chaud, ça fait du bien de s'habiller plus légèrement et de ne plus être frigorifié comme ces dernières semaines horribles. M'enfin, comment tu fais pour trouver ce genre de vent chaud ???? Il me refroidissait tellement aujourd'hui que j'ai attendu de faire 2 h de sortie avant d'enlever mon imper… T'as du kevlar sous la peau ou quoi ?

Parce que, généralement, je me relis… mais pas toujours, et pas forcément attentivement. Une fois ma fille, lisant ma prose, m'a signalé mes fautes avec un petit air narquois… la honte !! 😳

Aujourd'hui pour me changer les idées, je suis allé voir ailleurs qu'à Bruxelles et environs : j'ai mis le vélo dans la voiture et suis parti à Audenarde, en Flandre orientale, pour faire un des trois circuits balisés pour cyclistes ayant pour thématique le Tour des Flandres. https://crvv.be/fietsroutes/ (en néerlandais) https://www.vlaanderen-fietsland.be/fietsroutes-regio/vlaamse-ardennen/244 (néerlandais aussi — désolé, mais ils n'ont pas l'air très pressés d'internationaliser ces pages…) Ben oui, comme ce dernier n'aura pas lieu cette année dans sa version professionnelle, je me suis dit que j'allais compenser en en parcourant le cadre moi-même, tout seul comme un grand. Avec quand même l'avantage de connaître déjà le terrain (j'ai habité pas loin pendant trois ans, à Tournai). D'ailleurs je n'étais pas le seul à avoir eu cette idée de sortie aujourd'hui, vu le nombre de cyclistes que j'ai croisés ! J'ai choisi la «boucle bleue» (blauwe lus) : la plus courte (78 km officiellement), mais la plus accidentée des trois avec des casse-pattes bien connus comme le Vieux Kwaremont, le Paterberg, le Koppenberg, le Taaienberg et le mont de l'Enclus, et le long secteur pavé de la Mariaborrestraat. Au total 88 km parcourus : j'ai fait parfois quelques détours imprévus par manque d'attention, mais cette différence de 10 km est quand même bien grande. Je vais peut-être devoir revoir l'étalonnement de mon (nouveau) compteur. À part ça, tout s'est bien passé, et les différents «bergen» ont été avalés sur mes tout petits braquets sans trop de difficulté. Un début de crampe au mollet droit pour finir, quand même. Voilà ce que c'est d'être un «p'tit jarret». Temps sec, avec quelques routes encore détrempées par des pluies nocturnes mais heureusement les secteurs pavés avaient eu le temps de sécher (appréciable pour ne pas déraper sur les cailloux à 20% du Paterberg et ceux à 22% du Koppenberg…). Fort vent de sud-sud-ouest, mais ce n'était pas une surprise. Par contre, la surprise, c'est de m'être pris une rafale de sable dans la figure, façon Sahara ! Dans ses premiers kilomètres, le parcours passe en effet à côté d'une usine où se trouvait aujourd'hui un énorme tas de sable à l'air libre, et il a fallu qu'il y ait une grosse rafale de vent juste au moment où je passais, qui m'en a rabattu une bonne floppée dans la tronche ! Le moins qu'on puisse dire, c'est que ça surprend… et que ça fait mal !! 😬 Heureusement que mes yeux, au moins, étaient protégés par les lunettes…

Probablement les mêmes imbéciles bas de plafond qui font la queue devant les magasins pour vider les rayons de PQ, ou qui vont aller ou sont allés en masse dans les bars le soir pour s'en enfiler un maximum avant la fermeture générale. Créant ainsi des attroupements propices à la propagation du virus. Faire du vélo seul ne pose aucun problème. S'ils ont un peu de jugeote, ils le savent très bien. S'ils n'en ont pas, on ne va pas modifier notre conduite à cause de ces crétins. Sur ce, je pars rouler.

Tu m'as mal lu, puisque j'ai clairement sous-entendu plus haut qu'il n'y avait pas de risque à faire du vélo seul… Mais les gens qui sortent de chez eux, quand ce n'est pas pour le boulot ou les courses, ils ne le font pas forcément pour faire du vélo seul. Ils le font aussi pour aller rejoindre un groupe d'amis, ou leur famille… et c'est précisément cela que les gouvernements italiens et espagnols veulent empêcher maintenant. D'où cette mesure drastique, mais qui a l'inconvénient d'empêcher aussi les excursions inoffensives. 🙁

C'est vrai mais pour combien de temps ? Entre-temps l'Italie et l'Espagne, les deux pays européens les plus atteints, ont interdit à leurs habitants de sortir de chez eux sauf pour le travail ou l'achat de nourriture et de médicaments… le lockdown presque complet. En Espagne on risque une amende de 3000 euros, pas moins, si on sort de chez soi sans raison valable, d'après cet article du Standaard (en néerlandais): https://www.standaard.be/cnt/dmf20200314_04889759 Sans doute comptent-ils ainsi limiter tout risque de contact social susceptible de transmettre le virus, mais au passage il n'est plus possible à leurs ressortissants d'exercer une activité extérieure même inoffensive car solitaire, comme le vélo… Espérons que l'on n'en arrivera pas là.

Comme je roule seul, ma pratique du vélo ne relève pas de ces thèmes-là. Les seules occasions où je suis en interaction sociale avec d'autres personnes au cours de mes sorties, c'est lors de mes arrêts-ravitaillement dans des cafés ou des restaurants, et comme chez moi ils sont tous fermés depuis aujourd'hui sur décision du gouvernement belge…

Qu'est-ce qu'il a dit de particulier qui te fait encore plus douter?

Pinot et Benoot roulaient mains nues aujourd'hui. Pour Benoot c'est systématique, je ne l'ai jamais vu courir avec des gants. Même en hiver il évite d'en mettre… Pinot n'en mettait pas non plus en course mais ces dernières années je l'ai vu en porter de temps en temps. En cas de chute leurs mains risquent de morfler un max mais je suppose qu'ils en sont conscients. Edit : ça lui avait certainement sauvé la mise, à Pinot, d'avoir des gants lors de cette descente de col ! https://sport.francetvinfo.fr/video-17e-etape-pinot-glisse-et-chute-dans-la-descente-d-allos-290767

Je sais ce que c'est. 😉 Quand je vois mes propres erreurs si je rédige «à chaud» mes petits compte-rendus de sortie… 😳

Großshartner Tss, tu t'es encore planté 😆… à toi de trouver où ! OK, je sors pour de bon, cette fois.

Ça reste correct : selon une amie allemande, d'après une refonte récente de l'orthographe de la langue allemande le «ß» peut systématiquement être remplacé par un double «s», on a le choix entre les deux écritures. Du moins en Allemagne, je ne sais pas si cette réforme concerne également la Suisse ou l'Autriche. Mais elle est loin de faire l'unanimité même en Allemagne, paraît-il. Oui, je sais, on s'égare, j'arrête !

ça a forcément un coup. En effet, surtout au portefeuille. 😃 (Désolé, pas pu m'en empêcher.)

C'était ironique. Il faut suivre, Silvin ! 😛

Il est aussi passé à une autre fonte, une serif (à empattements — les amateurs de typographie me comprendront). Un virus à double effet, visiblement. 😃 S'agissant de Schachmann, il y en a certains ici qui vont devoir apprendre à orthographier correctement son nom, on risque de le voir régulièrement en haut de l'affiche à l'avenir. Quoique, quand on voit que l'orthographe du nom du malheureux Kruijswijk est toujours aussi massacrée après toutes ces années…

Et on n'est même pas obligé de sortir en groupe. 🆒

30 km cet après-midi, sortie défouloir après une semaine particulièrement chargée côté boulot. L'ambiance «coronavirus» actuelle n'arrangeant rien. Deux sentes pavées très étroites et particulièrement raides au programme aujourd'hui, l'un très court à Hoeilaart (la De Ridderstraat, appelée «De Trepkens» dans l'encyclopédie Cotacol), 100 m seulement mais 17% de moyenne et passage à… 26%. Un autre mur, un peu plus long, à Overijse, dont j'ai déjà parlé plusieurs fois dans ce forum : le Kardaan, 200 m à 12% suivis de 25 m à 24%. Et les tout derniers mètres dépassent à mon avis les 30%, à chaque fois que j'y passe j'ai peur de basculer en arrière. Un peu angoissant mais à chaque fois un grand plaisir d'avoir vaincu ce «monstre» après coup. https://www.climbbybike.com/fr/ascension/kardaan/702

Oups, me suis trompé de fil, je voulais poster dans la rubrique «Sortie du jour»…

Beaucoup se font cette réflexion-là au premier degré. C'est un grand classique. Surtout chez les parents, envers leurs enfants : « ne fais pas de cyclisme, c'est super difficile et t'es pas assez costaud ».

Pourquoi est-ce si surprenant en cyclisme ? Personne ne s'étonne du gabarit de fil-de-fer de quasiment tous les marathoniens, mais en cyclisme ça surprend encore de voir des fluets damer le pion à des baraqués. Pourtant, en cyclisme tel qu'on le pratique ici, donc un sport d'endurance comme la course à pied — encore plus que la course à pied ! — ce qui compte ce sont d'abord les capacités cardio-vasculaires et respiratoires, bien plus que le gabarit…

En trafiquant les cliquets de la roue libre, on pourrait obtenir un effet semblable à celui du frein moteur, non? 😃

Ben moi j'ai mordu à l'hameçon… Tant pis, va falloir que j'assume.

Moins efficace surtout que les disques. Quelques tours de roue, ça peut faire vite fait une dizaine de mètres de trop. Les disques sèchent beaucoup plus vite du fait de leur taille bien plus faible, c'est leur gros avantage sous ces conditions. Et j'insiste, ces jantes rectifiées et rainurées, elles s'usent à force de freiner, ce qui finit par annuler leurs belles propriétés anti-pluie. Ici en Brabant, j'ai pu m'en apercevoir à volonté avec les rasades de bonne soupe de terre bien sablonneuse qui vient se glisser entre patins et jantes dès qu'il pleut — souvent, quoi… Tandis que même usés, les disques gardent leur efficacité de freinage sous la pluie. Et de façon générale, n'est-ce pas plus logique, en un sens, que ce soient des disques, donc des objets spécialement développés pour cela et peu onéreux, qui reçoivent le freinage, plutôt que des jantes, qui ont d'autres fonctions essentielles? Je me demande si quelqu'un ici a déjà considéré le problème sous cet angle.

La seule, peut-être, mais pas la moindre ! C'est ma bête noire absolue, mon tueur de moral. Lors de ma sortie de dimanche, il y avait tellement de vent par moments que mes pensées m'ont ramené il y a deux semaines, en vacances de ski: un jour un télésiège s'est arrêté plusieurs minutes à cause de violentes rafales de vent qui nous hurlaient dans les oreilles tout en faisant se balancer les sièges. Ça m'a paru une éternité, ces minutes, et c'est peu dire que je n'en menais pas large. Mais j'avais ma fille avec moi, pas plus rassurée que moi et qui le montrait, et donc j'ai dû faire bonne figure pour la tranquilliser ! Et dire qu'il y a des fadas qui aiment ça, le vent…

C'est exactement ça. Joliment dit !