Bruno,
Je pense que j'ai cité tous les points de l'article que tu mentionnes, hormis les disques.
Donc, c'est vrai que tu me fatigues quand tu fais la vierge effarouchée : "Qui a parlé des freins? certainement pas moi , mais apparemment vu ces réactions il y en a donc pour qui c'est une quasi obsession." On sait toi et moi que tu voulais parler des disques quand tu as lancé le sujet. 🙂
On a déjà largement débattu du sujet : Pour moi incriminer un système qui est plus efficace et plus progressif n'est pas pertinent.
Je ne t'empêche pas de ne pas être d'accord.
Mais, apparemment, le fait d'avoir un avis différent du tien fait de moi un personnage éclairé d'une "lanterne obscure".
Je ne peux pas quand même pas m'empêcher de penser qu'un cycliste léger, qui roule quasi exclusivement en plaine, est un peu moins pertinent pour parler de freinage, qu'un autres qui pèse 85kg et qui fait 100000 de D- par an...
Que les disques induisent des comportements plus dangereux (notamment des freinages plus tardifs), c'est incontestable. Que ce soit la cause majeure, ce n'est pas mon avis.
Quand je vois les chutes, c'est des touchettes en ligne droite parce que les mecs roulent de plus en plus vite et de plus en plus près, des gars qui choppent le bas coté, beaucoup de chutes sur des ilots directionnels, hier des gars qui glissent sur la peinture des lignes blanches, l'an passé au Pays basque, un virage tout bosselé non signalé... je ne vois pas majoritairement des chutes au freinage...
Pour moi, il y a deux problèmes, les comportements et l'état des routes (notamment la multiplication des ronds-points, ilots, chicane, ralentisseurs, etc...), peut-être peut-on se poser la question des enrobés quand on voit comment Martinelli a glissé hier, alors qu'il n'avait pas l'air d'être super vite...
Peut-être aussi que la taille des pelotons est trop importante par rapport obstacles qu'on rencontre aujourd'hui.