Bernard VAILLANT1639476554

Quant à "capitalisme" ; "communisme" ... j'aime bien l'expression "le capitalisme c'est l'exploitation de l'Homme par l'Homme ; le communisme c'est l'inverse".

Il n'y a quand même pas de quoi crier au scandale, ni matière à s'excuser. On pousse quand même le bouchon de l'hypocrisie générale de la société vers des sommets ! Plus une femme, plus une famille, sauf si elle a des convictions religieuses (ou éthiques) ne veut garder un tel enfant lorsque les tests lors de la grossesse montrent le futur handicap ! Je ne sais pas si c'est le cas pour moi, et en tout cas je n'ai pas à juger, mais certains seraient en droit de voir comme une contradiction (au minimum !) : choqué par un mot et pas par un acte d'élimination ! On ne voit pas non plus, ici, le côté péjoratif pour les Mongols ... mais enfin ... lorsque l'on veut ne voir que le petit bout de la lorgnette ... c'est normal. Mon épouse a travaillé quelques années avec des trisomiques. J'en ai de ce fait fréquenté. Beaucoup étaient attachants. Chez nous on parlait de trisomiques. Bref rien de grave dans l'expression de Franck

Débile ! Rappelons ici que ce mot, à l'origine, signifie "faible". Il a évolué. On rencontre désormais des "débiles" qui critiquent ... quoi ? ... je vous le demande !!! Une image ! Évoquer un "putain de mongolien" n'est jamais qu'évoquer un ... débile ... donc un faible. Les trisomiques ont tout mon respect. Mais, nom d'une pipe, va t on encore pouvoir parler librement dans notre pays ! Si on évoque un "épicier" ... c'est pas pour mésestimer la profession : c'est pour évoquer l'étroitesse du peseur au gramme près, par extension étroit dans sa façon d'être et de penser ! Si on évoque un "boucher" ... on évoque l'image d'un mauvais chirurgien ... sans manquer de respect au métier de boucher qui, ma foi, manipule une autre viande ! Le "correct" ... à mon avis... ça fatigue !

Si on veut une société parfaite et aseptisée ... il faudra attendre un peu, je crois. Je plaide pour le respect du faible donc je n'approuve pas ce cycliste. Mais enfin ... le foutre en taule ... ça sert pas à grand chose et en tout cas pas à faire revenir la victime ! Après ... il paye aussi pour ses propos provocateurs ... . Mais c'est ridicule.

Je pense qu'il y a une part de parano chez toi.

Je n'ai rien contre personne mais, si je n'ai rien contre personne, j'aime particulièrement le monde Musulman -non extrémiste, non radicalisé, ça va de soi-. J'aime particulièrement ce monde lorsqu'il est discriminé, voire persécuté, partout, dont en Birmanie. J'aime défendre une femme critiquée par une franco-franchouille qui souhaiterait une police du vêtement. Et je n'aime pas les imbéciles, nulle part, ni les extrémistes, nulle part. A une époque, horrible, j'aurais défendu les pauvres enfants -entre autres- déportés par des criminels pour de stupides raisons idéologiques ... à partir d'un vélodrome ... vu qu'on est sur un site de vélo.

Bon ... un peu rapide et surtout %@!? comme conclusion. J'explique : Voilà une fillette, étrangère, d'Asie du Sud-Est. Copine à l'école d'une fillette originaire du Golfe, dont le père est à l’École Navale. Les 2 fillettes parlent ensemble anglais ; ce que sont incapables de faire leurs copines Françaises. Elles conviennent de faire du basket ensemble. Remarquable ouverture d'esprit pour une enfant du Golfe. 1er entrainement mercredi. J'accompagne. La mère de la fillette Arabe accompagne sa fille. La mère ne comprend pas le français. Djellaba et voile léger pour la mère. Normal c'est sa culture. Je m'assois à côté de cette femme parce que je souhaite entrer en conversation avec elle. Nous sommes dans un quartier très "populaire". Derrière moi vitupère un demi-vieux : "on est en France et en France on ne s'habille pas comme ça". Je me retourne : "Monsieur, vous êtes un imbécile et ça se voit rien qu'à votre trogne d'ex chômeur, demi alcoolique, désormais au minimum vieillesse". Évidemment le ton monte (c'était mon objectif, adorant la bagarre verbale et voulant, là, purger le problème). Le coach arrête l'entrainement et, ayant compris, cherche à virer l'élégant décrépi de pauvreté crasse. Ça dure 10 minutes : "je suis chez moi ici ...". Il finit par dégager ... certain d'avoir raison ! La mère a compris. Elle m'a remercié et a remercié le coach. Les deux fillettes sont toujours copines. Ainsi va la France franco-franchouillarde, pauvrette, souffreteuse, des HLM ... des maux de dos ... des arrêts maladie ... et des minimas sociaux.

Il fait très beau, et doux, en basse Bretagne. J'en ai profité pour ... tondre !

J'en ai marre de cet acharnement contre des personnes qui font juste leur métier ! Mrdre ! Va t on voir ce que se mettent dans le buffet traders et cadres de la finance, hauts dirigeants, politiques, vedettes du showbiz ... etc ... et monsieur raté de tous les jours ... bourré d'antidépresseurs .... "ah je vous assure ça aide à passer un cap difficile et j'ai eu un cap difficile ... j'ai perdu mon boulot de chiotte et Bouboule ... vu que j'assurais plus avec les molécules anti libido ... s'est cassée avec le voisin. Ma vie est bien plus difficile que sportif de haut niveau" ! Bref : qu'on fiche la paix au monde et aux cyclistes ! Question essentielle de respect des droits de l'homme !

"On ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs" ! "Quand on veut, on peut" ! Vive Contador !

Ça n'est pas du tout vrai. On peut dire toutes les choses, et même j'adore ça, même quand elles s'adressent à moi, et on peut le faire sans insulter ! Pour moi c'est même un jeu, un jeu de ping-pong. Mais tomber dans cette vulgarité classe son auteur avant tout ! Et la moindre des choses, et c'est bien plus cruel, c'est d'éviter l’intuitu personæ qui, dans l'absolu, peut te conduire devant un tribunal ... ne serait ce que pour diffamation publique ! C'est donc, aussi, une question d'intelligence. Enfin bon ... je m'en fiche ... ça me conforte dans le sentiment d'infinie supériorité qui m'habite !

C'est un peu fort de café de refuser à priori des convictions fortes en ce domaine chez Drucker ! A priori cet homme est intelligent ... et un homme intelligent n'a pas besoin de "posture" pour refuser l'inacceptable ! De même pour le monde "médiatique" ! Les personnes qui y travaillent peuvent avoir des convictions et sont aussi, a priori, intelligentes !

Je retire bien volontiers "style ampoulé". C'est une insulte à cet auteur et au plaisir qu'il me donne. Il y a des passages qui m'émeuvent ! Je cite juste ici le très court passage où il évoque l'anecdote "Coppi" suivante. Coppi offre un réfrigérateur à sa mère. Quelque temps plus tard, enrichi, il revient avec une belle voiture. Sa mère avait mis des chemises à l'intérieur du réfrigérateur pensant qu'il s'agissait d'une ... armoire !!! Ce cyclisme là ... d'épopée ... du véritable peuple ... est mort. C'est le sens du bouquin de Philippe Bordas.

Tout ça est quand même très relatif ! "Partage", "solidarité" ... on peut adhérer à ces valeurs et y contribuer autrement que par l'abandon d'un job ! Et, d'abord, le boulot, surtout le boulot "passion", ça ne se partage pas !

"En janvier 2008, il publie Forcenés chez Fayard. Ancien chroniqueur de la rubrique cyclisme du quotidien sportif L'Équipe (1984-1989), il rend un vibrant hommage aux grands coureurs cyclistes du XXe siècle, non sans égratigner au passage le fonctionnement du cyclisme actuel. L'ouvrage contient un chapitre autobiographique nommé « Le Baron noir » (page 164 à 168). C'est un surnom gagné autour de l'anneau cycliste de l'hippodrome de Longchamp qu'il a adopté jusqu'à en faire sa signature. Pour la critique du journal Libération « Forcenés est le plus beau livre funèbre écrit sur le cyclisme. »" Je suis en train de lire ce bouquin. Bien que d'un style un peu ampoulé c'est magnifique. Je viens de lire le chapitre consacré à Anquetil et j'y ai appris des choses. J'ai aussi terminé le chapitre consacré à Pierre Chany. Splendide. Effectivement un livre "funèbre" sur un cyclisme qui est mort et qui était "mon" cyclisme. Publié chez Fayard ... c'est dire ... si ça n'est pas fait je vous en conseille la lecture !

La passion et la liberté ! Je ne pense pas que ça soit pour gagner plus d'argent mais parce que ça l'intéresse, parce que ça l'empêche de vieillir. C'est légitime. Je ne vois rien de choquant à avoir envie de travailler même "vieux". Le problème, quand on est salarié, c'est qu'on n'est pas seul à décider.

Il est, probablement, pour beaucoup dans le recrutement de Cédric Vasseur (je dis probablement parce que je tiens ça du bouche à oreille ... ami du Nord qui connait les deux).

Il y a une différence fondamentale ! Drucker est producteur ! Ceci dit ... je ne le supporte pas et je ne l'ai jamais supporté. Je n'aime pas le ton à la révérence de cet homme.

Ok. Ça se voulait comique. Ma citation, reconnaissons le, n'est pas du prêchi-prêcha, et donne vachement à réfléchir sur la notion de justice ! C'est bien pour ça que tout le monde ici a raison ... ceux qui doutent de la justice ... il est clair que quand on a les moyens on peut orienter tout ça plus facilement ... comme ceux qui lui font confiance tout en sachant que c'est une affaire d'homme avant tout et même avant la loi !

Je ne crois pas m'être moqué de toi !

Une citation entendue aujourd'hui qui va bien avec notre sujet : "Ce que dit la loi m'indiffère, dites moi plutôt qui est le juge". D'un avocat américain dont j'ignore tout dont le nom (et vous aussi).

C'est surtout lié ! Un genre de : "mais, nom d'une pipe, secoue toi donc !" Mais ... voilà ... incapable de se secouer ... incapable même de prendre un traitement (si tant est qu'il y en ait) ... et le propos est ... pas vraiment le profil à mettre en taule même en cas de délit ! Or le prisons sont pleines de ces profils. C'est ça le propos.

Si c'est avéré c'est la fin du vélo de compétition !

Ça n'est effectivement pas simple du tout. Regardons déjà ce qui se fait en Europe du Nord où l'on ferme des prisons -malgré, semble-t-il, une augmentation de la criminalité-. Observons déjà que mettre des Voet ou des Roussel en taule pour cause d'histoire de dopage ... ça n'a pas beaucoup de sens ... pas plus que d'y mettre un inadapté social, petit délinquant ponctuel. Sans tout mélanger c'est un peu comme l'antiterrorisme ça ! Admettons une fois pour toute qu'on ne peut tout maîtriser et qu'il faut vivre avec une part d'insécurité.

Si, si ! J'ai essayé et je ne suis pas le seul ! Le surnom qu'il me donne c'est : "the killer" uniquement parce que je lui dis ce que je pense de lui directement, sans précaution ! Je ne me prétends pas bien grand spécialiste en psychologie mais je connais absolument tout de sa vie et depuis l'enfance. Je suis toujours ami avec sa première femme et c'est dire que nous avons discuté longuement de son cas. Son "cas" remonte à avant même sa naissance ! C'est atavique ! Alors pour répondre à Arnaud bien sûr que la société exige des règles ... mais il y a des cas qui sont inaccessibles à ces règles. Tu peux faire ce que tu veux. Inaccessibles et, donc, taule ou pas taule -et là en plus c'est bien mineur !- ça ne sert à rien. Attention ! Il est intelligent et il a même été directeur financier d'une grosse société américaine (entre autres car très instable). Licencié à 48 ans ... plus jamais trouvé de travail ensuite. J'entends les bonnes âmes : "mais qu'as tu attendu pour l'aider financièrement ?" ... Ça a été fait au delà de ce qu'on peut imaginer ! Moi, modestement, ses frères dont une somme considérable, jamais remboursés, sa mère -considérable aussi-. Il a tout joué, bu et fumé. C'est un puits sans fond. Ce que je fais actuellement c'est l'inviter à déjeuner une fois/mois en me déplaçant à 160 km et rendre compte à sa famille de la situation. Mettre des personnes comme ça en taule ça ne sert à rien et la société doit faire avec. Je rajoute une chose ! Il ne vit que pour le foot qu'il va voir sur grand écran au bistro !