Journée particulière de mon côté avec une première cyclo sur le plat. 150 kms et 1 000m de D+ : La Raymond Martin. C'est vraiment autre chose que la montagne, ça roule fort, très fort, et ça frotte tout le temps. La fatigue est donc physique mais nerveuse. Les 30 premiers kilomètres se passent assez calmement et vu la tension, je me mets au fond du paquet, grand bien m'en fasse. Une grosse chute avec une dizaine de mec et j'arrive à m'arrêter juste à temps. On pense que le groupe va se relever mais pas du tout. On a chassé à 4 pendant 10 bornes, je sais déjà que je vais le payer plus tard. A peine revenu sur le groupe, on récupère un peu mais changement de direction et on prend le vent plein travers. Même s'il n'est pas très fort, il est présent et lancer à 45 km/h, ça explose de partout. On se retrouve à une trentaine, les jambes sont un peu dures mais moins que prévues vu les efforts déjà consentis. A 50 bornes du but, sur une route vraiment pas large, un petit groupe de 8 se détache. Impossible de remonter. Quand la route s'élargit de nouveau, c'est trop tard, ils ont 400 mètres d'avance et seul c'est impossible à boucher. Le top 10 est parti, dommage. Dans les 10 derniers kilomètres, je tente de sortir en permanence mais pas possible, je tente le kilomètre mais un mauvais balisage me fait prendre un virage à l'arrêt, les autres sont passés pleines balles, c'est foutu. Je termine 23è avec 39 de moyenne au compteur, une sacré partie de manivelles. Si c'est plaisant de rouler vite, je n'ai pas spécialement apprécié le moment vs les cyclos montagnardes. C'est trop nerveux et l'effet de groupe y est trop important et trop proche des courses. A refaire, ou pas 🤐 https://www.strava.com/activities/1845263724