Jacques LITAIZE

L’inconvénient dans les exemples que tu cites, ce n’est pas que l’équipe soit surreprésentée, c’est que les coureurs n’ont pas n’ont pas été loyaux envers leur équipe. Et pour le football, l’exemple de Bordeaux/PSG/OM est excellent. Si effectivement le PSG, qui n’avait plus rien à perdre ni à gagner, a volontairement laissé gagner les Girondins (bon, je n’y crois pas, mais..) parce qu’il les trouvaient plus sympathiques que les Marseillais, je ne trouve pas ça correct. Donc je maintiens : en sport, tout donner pour son équipe, et rien que pour son équipe.

Mais dans tous les exemples que tu cites, il s’agit de mésententes entre coureurs de même nationalité, et dans la même équipe (sauf le cas Bardet/Pinot) ce qui n’a rien à voir avec des ententes entre coureurs d’équipes différentes, si ce n’est qu’à chaque fois les coureurs ont une réaction humaine certes, mais contraire à la loyauté sportive dûe à leurs seules équipes. Quant à Bardet et Pinot, ils avaient un intérêt à collaborer non pas par amitié ou solidarité nationale, mais parce que chacun pouvait espérer gagner. Donc rien à voir non plus.

C’est humain d’aider un ami ou un concitoyen, mais l’humain est imparfait et je considère que dans le cadre d’une compétition qui se déroule par équipes, on ne doit servir que les intérêts de son équipe, exclusivement. J’exclus donc de mon reproche les aides justifiées par les circonstances de la course ou la stratégie des équipes. Prenons l’exemple d’un championnat de football, avec une rencontre dans laquelle une équipe joue le titre et l’autre n’a rien à gagner ou à perdre. Si le gardien de cette deuxième équipe laisse passer un ou deux buts parce qu’il est ami avec l’avant-centre de la première, ou par simple solidarité nationale, j’y vois une atteinte à la morale sportive. Idem en cyclisme.

Se respecter bien sûr, s’aider moi ça me dérange, car ça revient à favoriser les coureurs issus des nations surreprésentées dans le peloton. Si un jour Carapaz perd une course parce qu’il aura eu affaire à une coalition de belges d’équipes différentes, j’y vois une injustice.

J’admets que le terme de tricherie n’est peut-être pas bon. Je ne vise pas l’arrangement stratégique car dans ce cas cela suppose que l’équipe de celui qui aide peut y trouver un intérêt, donc rien à dire. En revanche, quand c’est seulement la solidarité nationale ou même l’amitié qui guide la conduite de celui qui aide, oui je trouve que c’est sportivement immoral, ta formulation est la bonne. On avait d’ailleurs reproché à Porte (que j’aime bien) d’avoir aidé Froome (que j’aime bien aussi) alors qu’il était parti chez BMC. Si c’est vrai, le reproche est justifié.

C’est une question de principe, et si je n’ai pas en tête une victoire ou une défaite résultant d’une telle entente, j’ai vu par exemple Barguil aider Alaphilippe sur une étape du TDF. Pour moi c’est une forme de tricherie, comme si Benoot aidait Van Aert ou Gesink aidait Mollema, alors que l’intérêt de leurs propres équipes ne le commande pas.

Personnellement je suis plus gêné quand les solidarités nationales faussent les courses qui se se déroulent par équipes, c’est-à-dire tout le temps sauf aux Championnats du Monde.

Oups, je n’avais pas vu les réponses déjà données.

Charly Gaul

Pas d’accord, j’ai bien précisé par le canal habituel, donc virement sur le compte JLIT 888888888888 ouvert dans la filiale à George Town (Îles Caïmans) de la World Washclean Bank. Cependant, par amitié autant que par bonté d’âme, je veux bien substituer à l’amende une mesure éducative pour pallier tes carences. Je te propose donc de suivre un cours non-stop de 8 h administré par mes amis, le Professeur Roth de l’Université de Louvain, et le Professeur Moreau de l’Université de Genève, et portant sur les watts développés par le bras droit d’un coureur unijambiste (il lui manque la jambe gauche) pesant 68,567 kg, pour déplacer un cyclorameur de 5,435 kg, chaussé d’un pneu Michelin soft à l’avant, d’un Goodyear médium à l’arrière gauche, et d’un Pirelli hard à l’arrière droit, à une vitesse de 4,58 km/h pendant 58 s, puis 12,67 km/h pendant 12 mn 24 s et enfin 8,04 km/h le reste du temps. Le parcours de 28,363 km suit une pente allant progressivement de 0 à 12,4 %, sur un sol constitué pour un tiers de la distance par un enrobé double couche posé deux heures avant par la Routière Colas, pour un autre tiers par de la boue de la Mer Morte et pour le dernier tiers par du sable prélevé sur la plage du Touquet à marée basse. Le vent à l’*** de 3/4 face passe progressivement à 2/3 dos, et de 12,8 km/h à 67,12 km/h, sous une pression atmosphérique allant de 1015,3 à 1003,8 hectopascal (orage en vue). Détail important : après 5837 secondes, le coureur jette son bidon de 39 g après avoir absorbé 49 cl de Red Bull. Si tu obtiens la note de 12,34/20 à l’interro écrite qui suivra dans la foulée, je te dispense de l’amende. Je fournis le Doliprane, et les intervenants sont directement payés par les sponsors. A toi de choazir, mon vieux.

Grave erreur, Maillet ! La Slovénie a bel et bien un littoral sur la mer Adriatique. Amende de 1.000 € pour diffusion de fausses informations, à m’adresser par le canal habituel (amende réduite à 800 € si réglée dans les 24 h, et portée à 10.000 € si pas réglée après 96 h) Execussion !

Mima Jausovec a gagné Roland-Garros en 1977, à l’époque les futures républiques composant alors la Yougoslavie n’existaient pas donc personne ne se préoccupait de cet aspect des choses, sauf, c’est possible, au sein même de la république fédérale. Certes, malgré la poigne de fer de Tito, les antagonismes subsistaient entre les différentes composantes de la Yougoslavie, et ont explosé après la mort du dictateur. Mais les haines existaient partout, entre Slovènes et Kosovars selon toi, mais aussi entre Serbes et Croates, entre Croates et Bosniens, entre Serbes et Kosovars, entre Serbes et Bosniens, etc...Donc, mentionner le Kosovo n’est pas plus incongru que mentionner n’importe quelle autre république, et ne pas le mentionner serait une omission.

Où ça ? Parce que pour ce qui est de tirer sur Roglic, les réseaux le font depuis le début du Tour, critiquant sa manière de courir, son manque de charisme (confondu avec sa discrétion naturelle), sa domination et celle de son équipe « écrasantes », « surnaturelles » (suivez mon regard...) et autres amabilités. Je pense au contraire que sa détresse et sa dignité dans la défaite vont le rendre plus populaire.

Rien d’incongru, puisque le Kosovo, bien que peuplé d’une majorité d’Albanais, est bien une République issue de l’ex-Yougoslavie, certes dans un deuxième temps après amputation de la Serbie.

Exact, je me souviens d’elle, mais à l’époque elle était yougoslave, et ni moi ni personne ne se préoccupait alors de savoir si elle était slovène, serbe, croate, bosnienne, monténégrine, kosovare ou macédonienne.

La classe, n’en déplaise aux pisse-vinaigre.

Pour moi c’est plutôt Jurij Zdovc, le meneur de Limoges, « à jamais... » le premier club français ayant remporté une Coupe d’Europe en sport collectif. Bon, il faut dire que je suis assez branché basket (entre autres...)

Oui, je sais bien, mais comment un amateur de chocolat comme moi a-t-il pu oublier que Poulain avait créé le maillot à pois en 1975 ? Dur de vieillir.

Ça doit ressembler à la Syldavie, le pays du roi Ottokar.

Plus le phénomène Luka Doncic, 21 ans, meneur de Dallas, élu dans le premier cinq majeur NBA. Mais le top en Slovénie reste Melania Trump.

Je suis humilié, Guillaume !

Petit joueur Pogacar. En 1969, un Belge a gagné le jaune, le vert, les pois, et pas le blanc uniquement parce qu’il n’existait pas.

Cette fois, la Planche des Belles Filles entre définitivement dans la légende du Tour. Et puis quand même, le TDF...Tant pis pour la pollution et le machisme ! Mais vivement le retour en juillet.

Oui, finalement pas de suspens.Décevant ce Tour.

Vivement les matchs Pogacar-Evenepoel pour les 10 ans à venir !