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Championnats du monde


Michel ROTH

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Le 02/10/2024 à 16:21, Thierry GEUMEZ a dit :

C'est bien sympa d'écouter Stephen Roche mais il ne nous apprend rien dans cette interview.

 

Quant au titre évoqué dans le lien (pourquoi y a que dans le cyclisme qu'on doute)... je n'ai pas davantage de doutes sur les cyclistes que sur les autres sportifs, je suis naturellement suspicieux et j'attends qu'on me prouve que j'ai tort 😜

Et eux attendent que vous pouviez que vous avez raison 

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Il y a 16 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

Moi même j’ai pensé dimanche dernier avant même qu’il rejoigne les échappés, qu’outre Tratnik il allait tomber sur des équipiers de marque qui allaient l’aider. Car il n’y avait pas que Sivakov, il y avait aussi Jay Vine (pas un mauvais rouleur!) et aussi Rui Oliveira, qui eux n’ont pas roulé un cm pour lui, ce qui met à mal la théorie du complot d’équipe de marque…

Concernant Sivakov, je suis d’accord avec Bernard, ce n’est pas noir et blanc. Un coureur qui décide d’aller devant, s’il peut y rester, que ce soit avec Pogi ou un autre, le choix naturel c’est d’y rester. Sinon pourquoi y être allé ? Et s’il reste devant, il roule au moins un peu, ce qu’il a fait. Question d’image, d’orgueil, de tempérament, de nature… ( il y a des “Valverde “ et des “Van Aert” et Sikavov semble t’il n’est pas un “Valverde”). Et aussi peut être de bonnes relations à plus long terme. Et l’argument “qu’il n’avait aucune chance de gagner” me semble faible car à ce compte là à part les 7 arrivés à une minute c’est tout le peloton, et l’équipe de France en entier qui pouvait bâcher tout de suite. 
Ceci dit je ne dis pas que s’il avait toujours été chez Ineos comme il y a un an, il n’aurait pas couru différemment. Non, ou peut-être, ou probablement, ou certainement, on ne sait pas, lui seul le sait.

Je sais que par principe tu es contre les championnats par équipes nationales. Si ce n’est évidemment pas un système parfait (il n’y en a pas) mon avis est plus mesuré. Dans le football, sport bankable et populaire s’il en est, les 2 systèmes clubs et équipes nationales cohabitent très bien même si les tensions interclubs peuvent aussi nuire à la cohésion d’une équipe nationale (le désastre du France Bulgarie de 1993 était en partie dû aux rivalités OM-PSG à l’intérieur de l’équipe de France). Mais ces mondiaux par équipes nationales servent aussi l’agenda politique de l’UCI qui est de faire de cyclisme un sport mondial. Et c’est un agenda auquel je souscris, l’époque que j’ai connu où le cyclisme pro était l’affaire de coureurs de 5 pays plus quelques individualités exotiques des pays voisins est révolue, et c’est plutôt une bonne chose.

Mais attention, Jay Vine et Oliveira faisaient partie de l'échappée matinale et donc à ce moment de la course, ils étaient déjà bien fatigués. Cela ne remet donc pas à mal la théorie du complot d'équipe de marque. De plus, l'écart avec le peloton quand Pogacar a rejoint Sivakov (échappé un peu avant, contrairement aux échappés matinaux) n'était pas très grand (moins de 40 s). Donc dire que derrière, ils croyaient que le jeu était fait, y compris pour l'équipe de France, ne tient pas non plus la route. Si, dans l'équipe de France, le leader désigné, après l'abandon de Alaphilippe, était Romain Bardet, alors Sivakov devait, dès qu'il avait été rejoint par le grand favori de l'épreuve, se mettre au service de son équipe. Ce qui veut dire, couper son effort et attendre. C'est bien comme ça que cela se passe normalement, comme on l'a encore vu à la Vuelta, quand Landa a été en difficulté et que l'un de ses équipiers qui se trouvait dans l'échappée (je ne me souviens plus de son nom) s'est presque arrêté pour attendre son leader. Et rouler avec Pogacar pour avoir de bonnes relations à long terme ne tient pas non plus, puisqu'ils sont déjà dans la même équipe de marque.

Si je ne suis pas vraiment partisan de courses par équipes nationales (je comprends qu'en France, on le soit davantage qu'en Belgique, le sentiment national y étant plus fort - un exemple est Didier), c'est que c'est devenu anachronique et que cela crée souvent des situations dans lesquelles les équipiers de marque ne sont pas vraiment neutres (un exemple parmi d'autres est les JO de Tokyo lorsque Pogacar a arrêté tout relai derrière Carapaz, parce que celui-ci était accompagné d'un de ses équipiers de marque, alors qu'avant, il neutralisait toute attaque). Il y a longtemps que le Tour de France ne se dispute plus, avec raison, par équipes nationales. En outre, des petites nations comme le Luxembourg, n'ont pratiquement jamais eu aucune chance d'avoir un champion du monde, lorsque ces petites nations possédaient un ou deux très bons coureurs. Ce fut le cas des frères Schleck, lorsque ces derniers faisaient des podiums sur le Tour de France et remportaient des grandes classiques comme Liège-Bastogne-Liège et l'Amstel. Aucune formule n'est certes idéale, mais l'actuelle est loin d'être la meilleure.

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Il y a 16 heures, Didier SALEMBIER a dit :

Sivakov a couru comme il l'entendait.Il a permis à  ses coéquipiers de ne pas prendre de relais derrière, faire travailler les autres nations.Quitte à ne pas être la plus forte,la France a couru avec ses petites armes.Fallait tenter cette stratégie, j'approuve à  100%.

Quand Sivakov est parti c'était normal que l'équipe de France ne participe pas à la poursuite et c'était bien joué. D'ailleurs jusque là c'était uniquement les Belges et les Slovènes qui assuraient la poursuite derrière l'échappée matinale. Les Français restaient bien au chaud dans le peloton.

Mais quand le grand favori est parti ce n'était plus la même chose. Dire qu'à ce moment de la course l'équipe de France avait de petites armes c'est faire fi de la bonne forme qu'avait montré Gaudu à la Vuelta et au Tour du Luxembourg (même mieux que Hirschi) et Romain Bardet restait une valeur sûre, sans compter Madouas. L'équipe de France n'était pas moins bonne que l'équipe d'Australie ou l'équipe Suisse.

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il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit :

La preuve est essentielle devant les tribunaux ou si on accuse publiquement mais son absence n'interdit pas l'intime conviction 😉

Et là batterie de contrôle qu'ils subissent tout le long de l'année, n'importe quel jour de l'année, à n'importe quelle heure de la journée ne vous suffit pas ? Dites nous ce qu'il vous faudrait alors de plus ?

Donc finalement rien ne vous satisfera et ils ne pourront jamais vous prouver que vous avez tort. Peut être parce que vous n'aimez pas avoir tort.

Il ne fait pas bon être fort et gagner avec des personnes comme vous.

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Il y a 2 heures, Michel ROTH a dit :

Quand Sivakov est parti c'était normal que l'équipe de France ne participe pas à la poursuite et c'était bien joué. D'ailleurs jusque là c'était uniquement les Belges et les Slovènes qui assuraient la poursuite derrière l'échappée matinale. Les Français restaient bien au chaud dans le peloton.

Mais quand le grand favori est parti ce n'était plus la même chose. Dire qu'à ce moment de la course l'équipe de France avait de petites armes c'est faire fi de la bonne forme qu'avait montré Gaudu à la Vuelta et au Tour du Luxembourg (même mieux que Hirschi) et Romain Bardet restait une valeur sûre, sans compter Madouas. L'équipe de France n'était pas moins bonne que l'équipe d'Australie ou l'équipe Suisse.

Tout est relatif,je comparais avec les belges,hollandais,italiens,américains,espagnols,australiens,allemands,voire irlandais et anglais !

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Bon , on peut avouer que actuellement nous avons une petite liste de 4 ou 5 coureurs bien au dessus du lot , quand ils le décident !

Les autres arrivent à tirer les marrons du feu , quand ceux là le décident ....

Perso , je m'en fou complétement , je regarde le vélo car il me fait visiter des paysages , des régions  hors du commun , et que j'ai depuis ma plus tendre enfance un amour fou pour le vélo .......même si parfois je lui ai fait des infidélités.

Je compte bien sur mes dernières années rattraper le temps perdu , mais le temps perdu ne se rattrape guère comme l'a dit le poète   !

 

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