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L .B. L.


Paul MARPAUD

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Il y a toutes les chances pour que ce soit largement suffisant pour voir l'essentiel. Depuis pas mal d'années maintenant, les grandes équipes s'arrangent pour cadenasser la course jusqu'à la dernière ascension (maintenant la Roche-aux-Faucons), comme pour la Flèche wallonne (Mur de Huy). Le fait que l'arrivée soit jugée maintenant après la descente suivant cette côte, dans le centre-ville, n'a fait qu'ajouter une ou deux dizaines de minutes de suspense. Mieux que rien, mais on est loin des Liège-Bastogne-Liège si spectaculaires d'antan.

Je ne sais pas comment ce problème pourra être résolu, mais probablement pas en maintenant la formule actuelle. Il faut de toutes façons trouver un moyen de diminuer l'importance du jeu d'équipes dans cette course.

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Facile, tu paves et rétrécie de 1 m Stockeu, La Redoute et La Roche aux Faucons et tu gravillonnes les Forges et le Rosier 😇

La moitié des équipiers auront crevés sans pouvoir être dépanné, les favoris seront éclatés en 3 groupes au km 200 et un groupe de 5 essayera de s'entendre pour rattraper un mec parti tout seul dans La Redoute. 😆

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C'est sans doute frustrant pour le téléspectateur, mais ne faut-il pas, une semaine dans l'année, conserver deux courses (la Flèche et Liège) qui sourient aux puncheurs - avec, pour Liège, la spécificité de la longueur et du dénivelé total qui peut amener à plus de surprises? 

Et autant le Tour des Flandres a su se renouveler en passant à une course en circuit et en rapprochant l'arrivée du dernier mont, autant Liège-Bastogne-Liège, c'est Liège-Bastogne-Liège, et il est pour moi impensable d'envisager un circuit autour de Liège sans cette longue descente vers le Sud et cette toute aussi longue remontée vers le Nord. Et les monts des Ardennes, plus longs que ceux des Flandres, font que la course s'adresse à quelques coureurs spécialistes du type d'effort induit par ces côtes, coureurs qui sont souvent dans de grosses équipes qui ont la capacité de cadenasser la course. 

Pour aujourd'hui, j'espère juste de tout coeur une belle attaque de Gilbert dans la Redoute!

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Le Tour des Flandres n'a jamais eu besoin de passer en circuit pour être spectaculaire, il l'était déjà tout autant auparavant. Personne ne se plaignait du manque de spectacle. Ce sont des questions financières qui avaient été décisives : il s'agissait à l'époque de récupérer les recettes d'un camp VIP qui était auparavant situé au mur de Grammont, recettes considérables et qui allaient dans d'autres mains que celles de l'organisateur. En déplaçant ce camp VIP au Vieux Kwaremont, l'organisateur (Flanders Classics) résolvait ce «problème». 🙄

Et je ne suggère pas de changer de type de parcours pour Liège-Bastogne-Liège. Si ce type de parcours en était la cause, on aurait eu des courses ennuyeuses depuis des lustres, or cela ne ne dure que depuis 2013-2014 environ… Il faut juste réfléchir à ce qui cause ce manque de spectacle qui tue la course à petit feu, et supprimer ces causes. Je ne pense pas que le parcours soit le cœur du problème. Bien plus l'importance qu'a pris le jeu d'équipe, dans ce qui devrait être une course mettant en avant la valeur physique individuelle. On devrait peut-être essayer de diminuer la taille de chaque équipe, en effet.

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Si c'est bien celle à laquelle je pense, je l'ai grimpée un jour avec Jérémie Laplac, mais ça fait des lustres. Je me rappelle d'une côte en ligne droite, longue pour la région (5-6 km ?), assez pentue à ses débuts (sans jamais être un raidard) puis plus roulante, et qui aboutissait au même sommet que la côte de la Vecquée, un autre classique de la course.

Si j'en crois la description fournie sur ce site, c'est effectivement la même côte.

https://climbfinder.com/fr/montees/desnie

Le plus vraisemblable est qu'il ne vont pas la grimper jusqu'au bout mais, à Desnié, obliquer à droite pour descendre vers Jehoster puis vers Remouchamps et la Redoute. Je n'ai pas encore pu mettre la main sur un plan détaillé du parcours pour être sûr.

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Le problème, depuis pas mal d'année, c'est que la stratégie gagnante, pour les plus forts, est d'attendre la dernière bosse pour attaquer. Peut-être en effet diminuer le nombre d'équipiers de façon à ce qu'un coureur qui anticiperait puisse avoir une chance d'aller au bout? Mais les équipes ne comptent déjà que 7 coureurs. Difficile de trouver une solution. 

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S'il y a autant de vent que chez les dames, ça peut être important, ce ne sera pas simple de sortir dans la Roche-aux-Faucons

Van der Breggen, Van Vleuten, Longo Borghini, Niewiadoma et Vollering devant

Marianne Vos s'est accrochée mais a fini par lâcher

VDB fait le boulot pour Vollering, qui est peut-être la plus rapide, même s'il faudra surveiller Van Vleuten et Niewiadoma

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