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Freins patins ou disques ,


Gérard CRESPO

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Franck j'ai eu un time alpe d'Huez 01 a disque (groupe ultegra di2 160/140) pendant quelques jours quand j'étais encore en haute Savoie, j'habitais au pieds de la Colombière, et bien après avoir grimpé Colombière deux fois dont une descente sous un déluge puis col de Romme, col des Aravis, la croix Fry, les Glières, plan bois.... enfin tout ce qui traine dans les Aravis et alentour, et bien je reste avec mes patins (bon des dura ace 9000 ou 9100 m'irait très très bien et un groupe mécanique je préfaire) et je n'ai qu'un vieux groupe dura ace 7800 jantes mavic ksyurium ES sur un time de 2006 qui a pas mal de kilomètres.

Mon seul problème sous la pluie les pneus, et leur adhérences pas les freins, et plus de 80 km/h dans la descente de la Colombière sur le sec et sous la pluie 60 km/h (conti 4000 puis 5000 en 23) en patin... avec les disques un peu moins (conti 5000 en 25), bon je n'avais pas l'habitude mais pas plus en confiance, et puis j'aime bien régler ma garde pour les freins(mes leviers n'attaque pas de suite les patins), chose que je ne pourrai pas faire avec des disques!!!

Et pour finir je descend plutôt fort, ont ne me passe pas devant, et encore moins sur route humide, bon quand ça monte 🙄 ....

Toi tu es partisan du disque, et bien moi du patin, même si ce n'est que 5 jours de vélo a disque, mais 620 km pour 90500 m de dénivellé j'ai un début de comparaison ...

Il en faut pour tout les gouts, et arrêter avec le postula que si on y a goutter on ne reviens pas en arrière....je me répète, mais les limites sous la pluies ce sont les pneus, et quand je vois comment les gens freinent dans les descentes de col c'est pas gagné .... peut être la peur ? Ou alors un ABS  !!!

Bon maintenant sur le bassin disques ou patin 😆

Pour ce qui connaissent deux saisons en yam 250 TZ et une en 350 TZ,et la tu apprends a tourner et freiner 

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Étant Grenoblois d'origine et ayant littéralement appris en montagne à faire du vélo, j'ai aussi une certaine expérience de la montagne, et donc des descentes, où je pense ne pas mal me débrouiller non plus.

Et des freins à patins qui ne répondent pas du tout sous la pluie, j'en ai fait l'expérience.

Parce que ce n'est pas seulement un problème d'adhérence des pneus sur la route : c'est aussi un problème d'adhérence des patins sur la jante (et respectivement, des plaquettes sur les disques).

Un jour de forte pluie (comme je l'ai déjà raconté plus haut…) j'ai actionné mes freins à patins d'alors… et ils n'ont pas répondu du tout pendant plusieurs secondes. Les patins ne faisaient que glisser sur la jante. Je me suis retrouvé sur le bas-côté, sans mal mais pas loin d'un précipice. Ça marque, comme expérience.

Chose qui ne risque plus d'arriver avec les disques. Et c'est déjà une belle différence. Le disque, au centre de la roue, est beaucoup moins atteint par les projections d'eau et, sous l'action des plaquettes, il sèchera de toute façon beaucoup plus vite qu'une jante, à cause de sa circonférence bien plus faible. Même plus besoin, lorsqu'il pleut, d'actionner régulièrement les freins pour qu'ils «lèchent» les surfaces de freinage et ainsi les assécher un peu. Non, avec les disques, le freinage est fiable quasiment d'emblée.

Mais ce n'est même pas le principal avantage que je trouve aux freins à disques : c'est le fait que ce système de freinage préserve les jantes. Étant donné ma pratique actuelle du vélo dans une région aux routes très, très souvent dégueulasses, mes jantes s'usaient bien plus vite que la moyenne sous l'action de freins à patins. 

Enfin, dans certains modèles récents de freins à disques hydrauliques, la garde peut être réglée dans une certaine mesure (je n'en ai pas fait l'expérience). C'est par ailleurs le cas de tous les modèles à tirage par câble.

Ceci dit, vous faites ce que vous voulez : je n'ai jamais dit qu'il fallait que tout le monde passe aux disques. Que ceux qui n'en veulent pas s'en passent. Ce qui me gêne, c'est lorsqu'on dit n'importe quoi à leur sujet.

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Je suis natif des Hautes-Pyrénees (Lourdes) ou j'ai vécu jusqu'à l'âge de 30 ans, donc j'ai aussi fait mon apprentissage en montagne, oui je reconnais un petit temps de latence sous la pluie, mais après c'est l'adhérence des pneus ... pour mon humble avis !!!! 

je ne veux convaincre personne, juste que des cyclistes qui ont essayer les deux peuvent choisir de rester sur des patins .....ou non !!!!!

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Les freins à disque ne s'allègeront plus, c'est une technologie qui est connue depuis des dizaines d'années sur les véhicules et sur les vtt, c'est structurel, s'il y avait eu des voies de gain réelles on les aurait déjà.

C'est ce qui fera leur talon d'Achille permanent, car les freins à patins pourraient finir par retrouver le chemin des raisons et des coeurs des cyclistes, et des fabricants qui pourront trouver un avantage concurrentiel à proposer du matériel léger et très suffisamment performant.

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C'est ce qui fera leur talon d'Achille permanent, car les freins à patins pourraient finir par retrouver le chemin des raisons et des coeurs des cyclistes, et des fabricants qui pourront trouver un avantage concurrentiel à proposer du matériel léger et très suffisamment performant.

Je ne prendrai pas les paris là-dessus.

Déjà parce que la notion de «suffisamment performant» que tu donnes ici est très, très relative à l'utilisateur et son usage particulier. Il faut arrêter de croire que si tel frein est suffisamment performant pour son usage personnel, alors il le sera forcément pour les autres cyclistes. C'est une généralisation tout aussi abusive que de dire «avec tel ou tel braquet, ON passe partout» sans aucun distinguo.

Ensuite parce qu'il y a fort à parier que la différence de poids d'à peine 500 g entre les deux systèmes chez les vélos haut de gamme va descendre petit à petit vers les gammes inférieures dans les prochaines années.

Enfin, ce fil aura au moins servi à montrer que pour la grande majorité de ceux qui les ont vraiment essayés, les avantages des freins à disques sur route supplantent leurs inconvénients.

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Des avantages qui supplantent les inconvénients dans le domaine du freinage, c'est quand on était passé des étriers à pivot central aux étriers à double-pivot, avec augmentation substantielle de la puissance de freinage pour quoi, 20 ou 30 grammes supplémentaires ??

Là une augmentation de la performance de freinage pour 500 grammes de poids en plus... progrès ou marketing ?

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Pour toi qui roule par tout les temps les disques sont un.réel avantage , pour moi qui ne roule que par accident sous la pluie et encore faudrait-il que je sois sur un sommet pour en avoir l'intérêt dans la descente , je me dis que les disques ne m'apporterait que du poids supplémentaire , et aucun mais aucun.intérêt , tour ça pour dire que d'imposer les disques est une fumisterie pour vendre c'est tout. Bonne soirée

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Il va bien falloir que tu admettes que tout le monde ne partage pas ton obsession pour cette différence de poids. Hé oui, pour pas mal d'utilisateurs, une différence de 500 g ou 800 g selon la gamme,

  • soit ils s'en f… complètement (mon cas) ;
  • soit ils ne trouvent pas cela suffisant pour les faire changer d'avis, face aux avantages apportés par les freins à disques : meilleur freinage général, qualité du freinage quasiment inchangée par temps de pluie, meilleure progressivité dudit freinage (s'il est hydraulique), préservation des jantes (mon gros point positif personnel), bien plus grande variété possible sur les dites jantes pour cette raison, meilleure rigidité du vélo grâce aux axes traversants, plus de liberté de monter des pneus de plus grande section, etc.

Alors, s'il y a toujours un marché pour les freins à patins, tant mieux, ce sera très bien, mais ce n'est pas parce que vous être pro-freins à patins que vous devez être forcément anti-freins à disques.

Entre autres, ne venez plus dire que les freins à disques sur la route c'est du pur marketing. Parce que c'est faux : ce n'est pas parce que vous, vous n'y trouvez pas d'utilité que d'autres n'y trouvent pas d'utilité. Vous n'êtes pas le centre du monde cycliste. Il y a qui font de la route comme vous et qui y trouvent leur compte à fond, aux freins à disques. Moi entre autres, parmi tout ceux qui se sont déjà manifestés ici, pour toutes les raisons qui leur sont propres. Ce ne sont pas les vôtres, de raison ? Et alors ? Ce sera mon dernier mot là-dessus sur ce fil.

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Si un jour l uci supprime la limite du poids minimum des vélos à 6,8kg, ça sera la fin des vélos disques chez les pros.  Car les vélos patins descendront à 5kg, chose impossible en disque. Mais jamais l uci ne fera ça, lobby des constructeurs oblige. Tout est question d argent . J ai l impression que l obsolescence programmée a atteint le monde du cycle.  

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Je pense que les gens pour qui le poids n'est pas une question pouvaient très bien, avant l'avènement du vélo de route à disques, s'orienter vers des VTC à disques, des cyclocross ou des gravel, s'ils tenaient à super bien freiner, juste que le vélo de route par nature c'est autre chose, et avant tout la recherche du gain de poids et d'aérodynamisme, machine comme pilote d'ailleurs, bref la quête de la vitesse et de la moindre seconde comme Graal.

Le génie marketing dont je parle aura été d'embarquer tout le peloton pro comme cyclo dans l'idée qu'ils devaient tous passer au disque.

Et de réussir leur coup au point que l'offre dans les boutiques voire sur le Net évacue à vitesse grand V la possibilité d'un large choix parmi des vélos à patin...

Si je m'aventurais à sortir par un temps suffisamment menaçant pour qu'il se mette à bien pleuvoir, voire encore beaucoup plus rarissimement dans une descente de col , et bien je sais d'office que ma quête de moyenne est foutue, donc je ne prends strictement aucun risque et je ralenti largement assez pour pouvoir m'arrêter en des distances convenables.

J'ai jaugé ce que ça donne un col à fort pourcentage même sous un déluge : bien entendu que c'est épouvantablement moins freinant, qu'on pourra y ruiner ses patins, et s'exploser les mains, mais au moins on sait quand même faire modérer l'allure de descente assez pour la contrôler, et on saura que ça n'arrive qu'une fois toutes les années bissextiles et en somme cela vaut-il le coup de se tarer le vélo de 500 grammes tous les autres jours pour ce genre de nécessité exceptionnelle, et bien faut voir si on est du genre à s'offrir toutes les assurances tous-risques du marché pour les autres choses de sa vie et s'alourdir ainsi considérablement le budget assurances , moi ce n'est pas mon cas.

Malheureusement on ne trouve de plus en plus que du tout-risques, pardon du tout-disques.

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Le génie marketing..... Et de réussir leur coup au point que l'offre dans les boutiques voire sur le Net évacue à vitesse grand V la possibilité d'un large choix parmi des vélos à patin...

Si la majorité des clients boudait les vélos à disques, les boutiques continueraient de proposer des vélos à patins. J'en déduis que les mécontents sont finalement minoritaires. 

 

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