Au sujet des chiffres

[Guillaume LEROYER]

Sur ce, je vous laisse, je vais faire ma séance de PMA qui ne me sert pas à grand chose si ce n'est à progresser pour faire souffrir Michel la prochaine fois que je le croiserai 😃

Et comme je vais rallonger un peu, ça me fera à peu près 65 km à rajouter à "l'objectif 10000"

C'est quand même Michel qui a écrit "objectif", donc il nous pousse à ne pas rouler de manière désintéressée 😛

Avec ça, il est habillé pour l'hiver 😉

[Michel DURY]

Lui je me demande si ce n'est pas l'inverse: il explose tout le truc et puis il vérifie les ravages sur ses appareils en souriant !

On a roulé avec lui à Liège.... au secours!

[Jérémie LAPLAC]

 tu a investi sur un Gravel haut de gamme  carbone et super roues etc..... pourquoi si tu te fiche de la performance et d'aller vite un vélo n'a tu pas pris un vélo moins cher qui t'aurais suffit ...

Sans doute, un vélo "bon marché" me suffirait. Mais il y avait d'autres critères à prendre en compte dont 1/ l'esthétisme, 2/ le confort de la machine (géométrie parfaite pour moi, absorption des vibrations...), 3/ sa polyvalence dans la mesure où je peux lui mettre des roues de VTT en 27,5 ou des roues 28 pouces. 

Ce vélo, c'est comme la condition : ils me permettent tous les deux de passer de longues heures en selle, n'importe où, n'importe quand.

Ceci étant dit et pour en revenir au sujet, j'admire ceux qui savent se discipliner et respecter des plages de fréquences cardiaques, de pédalage ou des puissances bien précises tout au long d'une sortie à vélo.

 

[Jérémie LAPLAC]

Je ne pense pas que Jérémie (j'ai du mal avec ce prénom...) soit contre le progrès et une certaine performance du pratiquant ou du matos

Tu as tout compris.

 

[Jérémie LAPLAC]

Et toi, Jérémie, pourquoi serais-tu frustré d'être bloqué dans un col trop dur par rapport à tes capacités ?

Simplement parce que je veux voir ce qu'il y a après le sommet, et que je veux atteindre le sommet car j'adore les paysages de haute montagne 

Et puis, tu vas sans doute rigoler dans ta barbe, mais dans une telle ascension, je me découvre et je découvre ceux qui sont avec moi. Un petit exemple : cet été, nous nous sommes retrouvé par hasard à Névache - un peu à cause de Franck Pastor, mais c'est une longue histoire  😃 Je voulais escalader l'Izoard et ma fille aînée a souhaité m'accompagner. J'y ai découvert des facettes de sa personnalité qui m'étaient alors inconnues, comme par exemple, la frousse en descente qu'elle a surmontée en restant 10 mètres derrière moi et en ne freinant que quand je lui faisais signe ....

 

[Thierry GEUMEZ]

En d'autres mots, est-il nécessaire d'avoir tout ce bazar pour progresser?

Je note au passage que ton questionnement a glissé tout doucement de "Pourquoi faire plus encore? ou mieux? ça veut dire quoi, mieux?" vers "est-il nécessaire d'avoir tout ce bazar pour progresser?" 

Finalement, si j'acceptais de ne plus me poser de question et de ne plus calculer tout et n'importe quoi, et si tu te décidais à faire un effort pour t'intéresser à la technique, le monde tournerait-il plus rond ?

Comme Guillaume l'a dit plus haut, l'enjeu de cette discussion est-il la quête de la vérité unique pour tous ou l'apprentissage de la tolérance ?

[Jérémie LAPLAC]

Comme Guillaume l'a dit plus haut, l'enjeu de cette discussion est-il la quête de la vérité unique pour tous ou l'apprentissage de la tolérance ?

Un bon point dans ton journal de classe 🤐

[Thierry GEUMEZ]

💋

[Thierry GEUMEZ]

Ma minette, par exemple, qui est une grande chasseuse, suit un entraînement intensif et réfléchi pour progresser dans son activité 

Sans vouloir minimiser les mérites de ta minette ni t'offenser, que fait-elle de si différent par rapport aux chats qui vivaient il y a plusieurs millénaires ? Où vois-tu un progrès ?

[Jérémie LAPLAC]

Même le GPS je n'aurais pas utilisé parce que j'adore lire une carte routière. En voyages j'achetais les cartes au fur et à mesure pour les laisser là où je n'en avais plus besoin.

Je suis moi aussi un inconditionnel de la carte Michelin. Je trace très régulièrement les itinéraires à l'ancienne mais depuis maintenant trois ans, j'en édite un fichier GPX. ça me facilite la vie, surtout dans des endroits où je n'ai jamais mis les roues ou encore, la nuit, comme samedi passé lorsque j'ai rejoint la périphérie bruxelloise en partant aux petites heures.

[Franck PASTOR]

Pour ceux qui l'ignoraient, le cycliste dont Jérémie parle, celui qui ne prendrait jamais de GPS ni même quoi que ce soit comme compteur qui n'ait pas une fonction de mesure de la cadence de pédalage, c'est moi. 🆒

Après avoir découvert l'importance de respecter certaines plages de cadences de pédalage dans ma pratique, selon le terrain, le type d'effort et son intensité… mon plaisir de rouler a été décuplé (le mot n'est pas trop fort). 

D'autres s'en fichent royalement de la cadence, je sais, mais pour moi elle fait partie de mon plaisir de rouler. Et je continuerai donc comme cela.

Avec l'expérience j'ai appris à deviner (habituellement fort bien) dans quelle plage de fréquence de pédalage je me situe, et donc je n'ai pas besoin de consulter mon compteur, mais parfois mon intuition déraille (surtout sous l'effet de la fatigue) et je suis bien content alors de consulter mon compteur. Ça me remet alors sur les bons rails et ça me permet de terminer une sortie dans de bonnes conditions.

Jérémie, pour continuer une autre discussion qu'on a eue : si je n'ai pas encore de GPS, c'est que d'une part j'ai été rebuté par les prix des modèles (que je voulais perfectionnés) que j'ai envisagés, et que d'autre part je n'aime pas trop qu'on me dicte un itinéraire quand je roule seul… Ça me rappelle les gens qui ne lèvent jamais le nez de leurs livres touristiques alors que les merveilles qu'ils étudient sur leur livre sont autour d'eux…

Et puis comme Bernard Vaillant (si, si, on peut avoir des points communs), j'adore les cartes routières… que je ne consulte qu'avant et après la sortie. Je n'en emmène que rarement pendant la sortie proprement dite, pour être attentif à ce qui m'entoure. 

Mais ça ne veut pas dire que je n'aurai jamais de GPS. La seule chose qui m'intéresse dans cet outil, c'est que ça permet de retrouver facilement son chemin quand on s'est égaré, et rien que pour cela j'en aurai probablement un plus tard.

[Guillaume LEROYER]

Je n'ai pas dit qu'elle faisait quelque chose de différent des chats de l'Antiquité

J'ai dit qu'elle s'entraînait pour progresser, pour repousser ses limites, elle est beaucoup plus compétitrice que moi

La seule chose sur laquelle elle ne fait pas trop d'effort, c'est l'alimentation, un peu trop riche par rapport à sa dépense physique 🆒

[Jérémie LAPLAC]

Franck,

Le GPS, pour ma part, a été une découverte dans la mesure où les outils de planification permettent de trouver des itinéraires auxquels je n'aurais jamais pensé, comme par exemple, ces chemins de traverse et ces forêts à l'est de Bruxelles qui ne sont guère renseignés sur les cartes Michelin. De même, j'y ai trouvé une bosse dans ta région que tu ne nous as pas montrée, et qui recoupe ton itinéraire : la groote Keilstraat à la sortie ouest de St Joris Weert. La connais-tu ?

Par contre, je ne suis pas un ayatollah de la trace et je n'hésite pas à prendre des largesses avec l'itinéraire initial quand l'envie s'en fait sentir. A ce titre, l'application Komoot est vraiment top.

[Franck PASTOR]

Oui, j'ai déjà fait cette Grote Keilstraat, qui est en fait sur Sint-Agatha-Rode et non sur Sint-Joris-Weert 😉, mais… en descente, et elle ne m'avait pas parue particulièrement transcendante. On est passés tout près samedi, en effet. La crête à laquelle elle accède est celle du Smeysberg (la dernière côte que tu as grimpée avec nous) et de la Kleine Waverstraat toute proche (qu'on avait descendue tous ensemble quelque peu auparavant). Toutes les deux sont sur l'autre versant de la crête. 

Et toutes les deux sont nettement plus pentues que la Grote Keilstraat, donc bien plus intéressantes ! 😛

Je connais assez bien tout ce coin-là parce que j'y passe souvent à vélo d'une part et parce que mon ex-belle-mère y habite d'autre part. Régulièrement j'y amène donc ma fille et je l'y viens chercher.

[Jérémie LAPLAC]

Oui, je vois que tu maîtrises ton sujet 😃 Je l'ai escaladée en venant vous retrouver et redescendue en vous quittant. j'ai trouvé l’ascension quand même piquante, mais mon jugement etait peut-être faussé par le vent dans la figure que je venais de me manger 😕

[Michel DURY]

S'intéresser à la technique, certes, et crois moi je m'y intéresse quand ça en vaut la peine.

Mais quand tu vois sur un autre post qu'un cyclo faisant 2.000 km par an aurait besoin de ces techniques pour progresser, je me demande où va l'humanité?

Au secours quoi.

Quant à la tolérance, heuuuu, tu sais ce que j'en pense.

@ Jérémie: le gps est aussi très pratique pour refaire un parcours sans te tromper. Si tu as roulé avec un club ou des copains et que la sortie t'a plu, tu peux la refaire sans te perdre, et ça c'est vraiment un gros plus.

[Pierre-Yves DESSIMOZ]

J'ai craqué moi aussi, pour un Garmin, sans capteurs machin, le GPS prend déjà assez de place, je reconnais totalement son côté gadget, mais je suis étonné par les dénivelés, cela augmente encore ma motivation de grimper, même si en cette période, on se contente plus de faire des kils et de bien tourner les jambes, je me réjouis de voir ça au printemps, quand commenceront les choses sérieuses. D'accord avec celui qui a parlé de  Forme, rien de plus agréable et satisfaisant de rouler avec les watts qu'il faut, sans souffrir trop, sans se martyriser, mais pas forcément en jouant de la moulinette, je dirais même que je ne l'aime pas! C'est pourquoi, le capteur de cadence ne m'intéresse pas trop!

[Thierry GEUMEZ]

Quant à la tolérance, heuuuu, tu sais ce que j'en pense.

Nous ne parlons plus des monstres qui habitent nos prisons, Michel. Le choix de l'intolérance que tu affirmes ici s'adresse à nous tous qui te lisons. Tu me fais peur, là. 

[Jean-marie NICOL]

Au lieu du GPS j'utilise ce site qui est super https://www.itinr.fr/concepteur  Il permet de planifier ses parcours, et de calculer ses distances.

[Jean marc LE GOFF]

Wouahhh...que voilà un post intéressant où tous les avis se télescopent !

Pour ma part, j'ai très modestement fait un peu de compet pendant une douzaine d'années, en 4ème caté ffc, au départ, lors de mes "entrainements" en me fiant aux pancartes de patelins traversés et en additionnant le kilométrage de l'un à l'autre en fin de sortie, avec ma montre pour me donner le temps passé à pédaler. Tout ça me faisait faire un peu de calcul mental pour me donner une moyenne approximative.

Aujourd'hui, je ne possède ni capteur de puissance, ni même de téléphone portable, c'est dire...alors Strava, GPS machin et tout ça...

J'en suis encore avec mon compteur filaire (cateye mity 2 acheté en 1994 et qui fonctionne toujours à la perfection à condition de changer la pile tous les 2/3 ans environ) qui me donne un temps passé à pédaler, une vitesse moyenne, une vitesse maxi, une distance journalière et totale.

Et curieusement, je sens et ressens rapidement si ma sortie va être galère ou au contraire plaisante, bref, comme à l'époque de mon premier compteur 😃

Tout ça pour dire...chacun fait comme il veut, tous les avis sont respectables, fans de technologies high tech ou adeptes des sensations  du moment.

Avec le temps et l'âge on apprend à rester modeste, malgré toute la technologie à disposition. Ce sont les jambes qui parlent.