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Votre sortie du jour 2020


Olivier COMMENT

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Bsr;monté au col du Gerbier de Jonc ,source de la Loire(1417 m) ce matin avec une copine,en passant par Vals,St Pierre de Colombier,Burzet,puis le Gerbier,retour par Lachamp Raphael,Mézilhac ,Antraiges,Vals ,maison.Total 100 kms tout rond,1562 m D+,en 5 h pile poil,très cho avec le vent du sud sur le pif au retour,heureusement en descente,une bien belle sortie comme je les aimes 🆒 ;bonne route.

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J'ai regardé les stats d'Eric H  sur Strava ..... Avec vous il était a 92puls de moyenne  .....Un autre monde ......


C'est ça, un autre monde. J'étais à 136 bpm de moyenne et j'ai eu des crampes dans les dernières côtes, comme Franck. Jérémie et Michel n'ont pas souffert de crampes mais ils étaient quand même bien entamés au retour. Nous devrons obliger Eric à serrer ses freins avant le départ pour nous donner une petite chance de pouvoir le suivre 😃


 

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Ce qui me faisait le plus mal aux pattes, c'était de suivre les relances, les accélérations et changements de rythme

Pour avoir joué à la course dans un groupe sportif il y a 20 ans, je peux te dire qu'il n'y pas eu réellement de relances lors de notre sortie de dimanche. Le rythme imposé par Eric, sans qu'il s'en rende compte, était un peu trop rapide, tout simplement. 

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J'ai pourtant senti énormément de changements de rythme, moi ! 😬 Tu es sans doute bien plus habitué et donc tu t'en rends beaucoup moins compte que moi. Tu es aussi certainement plus expérimenté que moi pour garder les roues. Je décrochais assez souvent de quelques mètres suite à un changement imperceptible de pente, un évitement d'obstacle, une intersection, etc, et il me fallait cravacher pour retrouver l'abri du groupe.

Bon, c'est passé, ce fut instructif et rigolo (après coup), mais à la prochaine sortie entre nous faudra que ça grimpe bien plus souvent que ça roule ! 😆

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Tu étais souvent sur des braquets inadaptés, ce qui fait que les relances te furent plus difficiles à gérer car tu devais en vitesse changer de braquet, ce qui te faisait perdre une ou deux secondes.

On voit bien que tu as l'habitude de rouler seul mais que le groupe t'est relativement étranger, tu as du mal à anticiper les inerties et les effets élastiques d'un groupe de quelques cyclistes et ton temps d'adaptation à la nouvelle donne est trop lent, donc tu es largué.

C'est pourquoi il serait bénéfique que tu roules dans un club, ça change ta façon de piloter et tu en deviens plus polyvalent.

Quand je t'observe, tu es vraiment le cyclo solitaire, c'est évident et ça te pose problème lors d'une sortie avec les copains. Tu as TA façon de rouler, mais tu ne te mets pas au rythme d'un ensemble, d'une collectivité qui a son propre rythme. Donc la sauce ne prend pas et tu es en décalage alors que tu as la capacité physique pour suivre le groupe.

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Une chose encore à propos de cette sortie de dimanche, les braquets.

J'ai très souvent utilisé le 50/15, et quelques fois aussi le 14, pignons qui ne me servent quasi jamais sauf quand je bourre dedans (oui bon, c'est relatif, on se comprend). Nous roulions presque toujours au dessus de 32 kmh donc c'étaient les braquets adaptés à cette vitesse.

Je pense que Franck a eu des difficultés par rapport à ça justement. Quand on roule à des moyennes de 28, il faut de la braquasse, il n'y a rien à faire c'est comme ça. Or il préfère mouliner plutôt qu'envoyer du lourd à plus basse fréquence. A un moment le corps ne suit plus et hop tu sautes.

Ok, on me dira que Froome mouline comme un fou et blablabla petits braquets.... oui mais il y a un monde entre les pros et nous, et leur façon de rouler n'a rien de commun avec ce que nous avons les moyens de faire, donc ça ne tient pas la route.

Comme plus petit braquet, j'ai utilisé le 40/23 et j'étais tout à fait à l'aise. J'ai même cru un instant pouvoir rattraper Eric dans une montée. 

Je ne l'ai pas rattrapé. Je le hais!

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Pas le Smeyberg, effectivement ;-) mais il y a le reste : du vallonné, des côtes éprouvantes, peut-être anecdotiques et non référencées, en tous cas les terrains de jeu permettent de se (me !) faire mal. Le capitaine lance souvent un signal "libre ! et rendez-vous en haut" à l'approche d'une côte.  Le club me sort d'une zone de confort, sans doute l'émulation et le jeu des accélérations (montantes) sur qq km.

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Pas le Smeyberg, effectivement ;-) mais il y a le reste : du vallonné, des côtes éprouvantes, peut-être anecdotiques et non référencées, en tous cas les terrains de jeu permettent de se (me !) faire mal. Le capitaine lance souvent un signal "libre ! et rendez-vous en haut" à l'approche d'une côte.  Le club me sort d'une zone de confort, sans doute l'émulation et le jeu des accélérations sur qq km.

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Pour ce que je vois dans "mon" groupe, les parcours sont assez variés, agrémentés de côtes (mais peu de murs hors du commun comme les aime Franck sans doute) et même en écoutant les "rapides" aux roues profilées ;-), j'entends presque personne se plaindre de la moyenne. On commente plutôt le ressenti et l'effort global, le plaisir, les sensations en "libre", la qualité du parcours (!) et des routes. Pour ce que j'ai vu dans le G2 (avec René), on empruntait des côtes aussi, de mémoire.

C'est vrai, je connais un club voisin qui fait une fixette sur la moyenne.

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Il ne te reste donc plus qu'à en rencontrer 2...

A lire certains de tes échanges sur le forum depuis quelques semaines, je me doutais bien que les cinq "Mousquetaires" deviendraient six  😉

PS : j'aurais préféré un autre terme que Mousquetaire pour ne pas trahir l'histoire quant au nombre mais le "Club des Cinq" ne faisait pas assez "viril" à mon goût  😆

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Il se trouve que j’étais moi aussi très souvent sur mon grand plateau (46) et sur le 34 le reste du temps. Je n’ai tombé le petit plateau de mon triple (24) que dans la montée au début pentu qui allait de Cousolre à Bersilies-l’abbaye, que j’ai d’ailleurs eu l’honneur de franchir le premier derrière Eric :-) C’est la côte que tu m’avais dit trouver « raide », la seule sans doute.

 

Sur le plat, j’avais très souvent 46/17, 46/19, assez souvent 46/15. Très compatible avec une moyenne de 28 km/h.

 

Je ne suis donc pas d’accord avec ce que tu dis sur mes braquets. Ils me permettent bien de suivre, si je sais anticiper les actions du groupe. Le problème est que justement je ne le sais souvent pas, comme tu l’as je pense correctement diagnostiqué, et que je suis alors surpris et un trou se forme. Et alors pour le boucher, que le braquet soit petit ou gros, il fait mal...

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J'aimerais tempérer un peu ton appréciation sur la manière de rouler de Franck. Il est vrai qu'il n'est pas habitué à rouler en groupe, à profiter de l'avantage d'être protégé du vent derrière un copain de sortie, à l'importance de ne pas laisser des trous. Je pense également qu'il n'est pas rentable de mouliner continuellement. Mais ces petites erreurs ne doivent pas occulter une part importante de la réalité : le rythme que nous nous sommes imposé dépendait de l'insolente facilité d'Eric. Lui à 92 bpm de moyenne, moi à 136, ça pose clairement les données du problème 🤐

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OK...:-)  

à lire vos histoires de braquets, je souris... :-) , pas par moquerie mais par curiosité :

Contrairement à vous (pas tous peut-être, mais vous êtes nombreux) je n'ai pas connaissance ni souvenir des pignons utilisés. J'aurais du mal à énoncer l'échelonnement de ma cassette, j'avoue avoir oublié très vite ces détails.

Je change de pignon et de plateau quand le besoin s'en fait sentir : sensations ou fréquence affichée à l'écran.  Souvent entre 85 et 95, et plus bas en longue montée (sinon les pulsations s'envolent ou simplement je suis bloqué par le 34-28) 

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