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Gravel éléctrique: Le meilleur compromis?


David COMBE

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Bien sur Thierry mais ça n'est pas a moi a m'interdire de rouler en VAE mais a nos gouvernants a interdire cette esclavagisme des pays émergents  ! 

Et ce qui m'énerve c'est la fixette sur le VAE alors qu'il y a 10000 fois pire et que ceux qui critiquent le VAE sont dans le système des pollueurs !

Alors on interdit le VAE et cela change quoi ? rien ...

Ce qu'il faut c'est que les pays riches arrêtent le dumping social et de profiter a mort des pays pauvres ...

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Il n'est pas question de surestimer notre responsabilité individuelle - nous sommes plus de 7 milliards d'humains sur la terre - ni de minimiser l'influence de nos actions, même si elles paraissent insignifiantes. 

Sans attendre les décisions des gouvernants, nous avons le pouvoir de freiner l'exploitation des enfants dans les mines de cobalt en consommant de manière réfléchie. Ce qui ne garantit pas non plus des revenus de remplacement pour ces exploités. Rien n'est simple...

 

 

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Je n'ais rien pris pour moi je  fais ce que je veux ...

C'est ton discours que je trouve illogique , tu explique qu'il ne faut pas consommer ce genre de produits mais tu le fais ....

Et pareil a tous ceux ici qui critiquent le VAE pour la pollution et l'exploitation des enfants mais dans leur vie ils consomment comment ?

 


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Bonsoir,

Et pourtant je maintiens, j'aime rouler, j'aime sentir mon corps qui travaille, mon rythme cardiaque qui augmente, j'aime les sensations grisantes d'aller vite et éventuellement le gout de la victoire; mais je déteste le goût du sang dans la bouche, les crampes qui arrivent, le mal aux fesses 😄 ou les tendons qui me font mal. Pour moi ce genre de symptômes m'indiquent que je ne suis pas assez entrainé, que je suis en surrégime, que je suis faible !

Je préfère qu'on dise de moi: Il a la socquette légère, il leur a tourné autour, il a une classe de plus, il ne respire même pas… Que: il a gagné dans la douleur, il pédale avec les oreilles, il s'est dépouillé, il dormira bien ce soir… Ce vocabulaire doit te parler si tu es un coureur !

Oui on admire tous "les forçats de la route", je fais du vélo pour ça mais si je peux rouler en endurance (donc en général sans souffrir) plutôt qu'en résistance (donc en général en souffrant) pourquoi s'en priver ?

Aucun problème pour me faire charrier, d'ailleurs cela n'arrive plus chez moi, il y a maintenant beaucoup plus de VAE que de vélos de course sur nos routes et les cyclistes sont habitués. Et puis comme je te l'ai dit, je suis plus souvent en vélo de route qu'en VAE, c'est donc moi qui me fais beaucoup doubler! C'est même plus souvent les pilotes de VAE qui s'excusent de me dépasser en précisant qu'ils sont en vae au cas ou je ne l'aurais pas vu !!!

 

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Je decouvre le post en diagonale, et juste un petit mot pour Franck, qui a titillé un vieux souvenir de Ventoux au fond de ma mémoire:

"Je n'ai jamais fait le Ventoux, mais j'ai fait des cols de 10 à 15 km sans aucun entrainement particulier préalable dans la région grenobloise. Des cols dont les pourcentages moyens tournaient autour de 8% pour certains (Ventoux 7,7%)."

Je trouve que le 7,7% de moyenne du Ventoux est un peu une vision rose bonbon.

Je viens de regarder un profil, et ça donne:

9,5 de moyenne sur les 10km les plus durs

9,3 sur les 12 plus durs.

Ce qui est un petit peu plus proche de mon souvenir que les 7,7 de moyenne.

 

 

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"Ce qui est un petit peu plus proche de mon souvenir que les 7,7 de moyenne."

 

Si on donne le profil du Ventoux à partir de Bédoin, ça n'a pas vraiment de sens, ça ne rend effectivement pas compte de la difficulté, puisque les 6 premiers km sont en faux-plat montant

En partant du virage de Saint-Estève, on a 15,7 km à 8,6% de moyenne (sachant qu'il y a le petit passage plus cool avant le Chalet Reynard qui fait baisser la moyenne)

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Le pourcentage moyen n'est qu'un reflet incomplet, certes. Selon ce site, c'est même moins de 7,7% : 7,1%

https://www.cols-cyclisme.com/provence/france/mont-ventoux-depuis-bedoin-c34.htm

Cela n'empêche certes pas des pourcentages maximaux de l'ordre que tu cites. La moyenne n'est qu'un reflet incomplet des pourcentages extrêmes.

Mais cela n'enlève rien à ce que j'affirme : avec les bons braquets, on passe même 12 km à 9,3% de moyenne sans se fatiguer plus que sur le plat.

Mais peu de cyclistes les ont, ces tout petits braquets, et quand ils les ont (par exemple des vététistes), j'ai constaté que souvent, même lorsqu'ils se traînent, ils ne passent pas sur ces petits braquets. Quand je leur demande pourquoi, j'obtiens deux types de réponse :

  • « je préfère forcer, j'aime bien sentir les pédales quand je grimpe » ;
  • « j'ai l'impression de ne pas avancer quand je mets tout petit, ça me décourage »…

Très bien, c'est leur choix et ils sont libres, majeurs et vaccinés. 🆒 Mais après, s'ils viennent se plaindre auprès de moi qu'ils ont souffert, je me sens libre de leur répliquer que c'est parce qu'ils l'ont bien voulu. 😛

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Quand je leur demande pourquoi…..« j'ai l'impression de ne pas avancer quand je mets tout petit, ça me décourage »…

Ce n'est pas qu'une impression, c'est la réalité. Tout le problème est là.

Sur le plat et pour un effort équivalent, un cycliste avance nettement plus vite (environ 3 fois) qu'un piéton, mais la pente réduit cet avantage, d'autant plus que son pourcentage est élevé, au point que les deux se retrouvent à la même vitesse au-dessus de 20-25 %.

Pour reprendre l'exemple du Mt Ventoux, quel cycliste est disposé à entreprendre une ascension de plus de 3h pour rester à une intensité modérée ? 

La question, presque philosophique, devient : quelle est la vitesse limite pour se sentir "piéton" ou "cycliste" ?

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Il y a plusieurs étages dans les braquets, toi tu choisis la cave, mais on peut très bien partir du rez, ou même monter quelques marches. En fait il faut bien connaître le parcours et ses propres capacités, si l'on monte le Ventoux pour la première fois, on peut se tromper, normal! Lorsque je grimpe mes géants à moi, je sais précisément quel braquet et à quel  endroit le mettre. J'avoue que pour celui de PROVENCE, je n'en ai aucune idée, mais ça commencerait par 34-???

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Pour reprendre l'exemple du Mt Ventoux, quel cycliste est disposé à entreprendre une ascension de plus de 3h pour rester à une intensité modérée ?

Moi, bien sûr (oui, je sais, c'est pas étonnant 😃). Trois heures, c'est d'ailleurs exactement le temps que j'ai mis à grimper le Galibier versant nord depuis Saint-Michel de Maurienne, et je ne me suis pas ennuyé une seconde. C'est la montagne, les panoramas, l'ambiance. En fait, je me sens aussi à l'aise que lors d'une randonnée pédestre.

Si on revient au Ventoux : si on raisonne objectivement, le grimper en 3 h c'est rouler à 7 km/h de moyenne. Faire la même chose à pied, heu… pour tenir une telle vitesse moyenne sur ces pentes il faudrait courir, et tenir trois heures en courant 😬… Donc, no competition here, le vélo l'emporte largement.

Mais je te rejoins sur le fait qu'il s'agit surtout de sensations subjectives. Si on se «sent» arrêté, on va le croire, même si c'est faux, et ça enlève du plaisir chez beaucoup de gens.

Une des solutions, c'est le VAE.

Une autre, c'est de savoir redevenir «mentalement piéton», ne plus croire que monter un vélo vous donne automatiquement des ailes et vous fait aller trois fois plus vite qu'à pied.

C'est seulement une fois cet effort mental passé, qu'on va (re)découvrir alors qu'on grimpe quand même bien plus vite et aussi plus confortablement qu'à pied. Des routes de montagne aux pentes à 20-25% sur plusieurs kilomètres, où on va aussi vite à pied qu'à vélo, après tout ça n'existe pas chez nous. 😉 (À mon regret d'ailleurs, mais c'est un autre débat!).

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Quand tu t'attaques à un col que tu n'as pas encore fait mais qui est aussi connu que le Ventoux, tu disposes quand même de sa longueur, du profil de l'escalade, de ses pourcentages kilométriques, et des indications météos pour compléter, sans même parler de tous les récits d'escalade par d'autres cyclistes… donc tu as quand même tous les indices nécessaires pour te faire une idée par rapport à tes escalades habituelles, non? Ne me dis pas qu'en Suisse, tu n'as pas eu de longues et raides ascensions comme celle-ci sous la main, voire plus longues et plus pentues encore ? 😉 Prévois peut-être un peu plus court pour le Ventoux que pour tes escalades équivalentes s'il fait très chaud ou venteux, mais sinon, ça ne devrait pas être plus exigeant que celles-ci.

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