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Alaphilippe / Bardet / Pinot


Julien JAMET

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Si Virenque avait en travers de la gorge la victoire de Leblanc c'est qu'il raconte avoir parlé avec Leblanc, pour lui dire qu'il allait attaquer dans quelques centaines de mètre et que  et que Leblanc l'a trahis en attaquant avant.

 

Concernant notre équipe de France, je pense que Barguil sait très bien qu'il est là dans un rôle d'équipier. Son objectif sera de suivre les groupes entre le km 150 et le km 200. il sera également important dans le cas où la France se fait piéger à un moment clé.

 

Je ne vois pas l'intérêt d'aller dans l’échappée matinale, à moins que les grosses nations ne mettent des pions à l'avant. Ce serait griller une cartouche inutilement.

 

Pour moi, la question, c'est quel style de course doit imposer la France ? Une course d'attente, sur un rythme régulier pour qu'Alaphillippe passe les difficultés le mieux possible (j'ai toujours un très gros doute sue ses capacités à ne pas être trope entamé dans le final, s'il est dans le final). Ou lancer une course de mouvement pour profiter de la force de notre équipe en montagne (avec un Barguil en bonne condition et des Bardet, Pinot très bons ces dernières semaines)?

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Bonjour, 

Avec des atouts pour les deux types de déroulement de course (Alaphilippe si tout se joue dans la course de côte finale et les deux autres si ça flingue assez tôt), on peut s'attendre à ce que l'EdF laisse les autres décider du type de courses qu'ils veulent.

Il n'est pas impossible que les italiens essaient de durcir la course. On pourrait attendre la même chose des colombiens mais ce nest pas dans leur culture au CdM de vouloir être les patrons de l'épreuve. Et les Pays Bas, qui ont une équipe très forte, si ce n'est la plus forte, pourraient aussi vouloir la durcir.

Ceci dit ce ne sont là que des supputations d'un modeste (télé)spectateur.

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L'histoire de cyclistes qui se côtoient depuis de nombreuses années sur les courses. Il y a de l'amitié, de l'inimitié ou de la neutralité. Selon les cas et les relations croisées entre eux. Ce sont des relations humaines qui font Que chacun fera l'effort suffisant ou pas pour faire un rythme ou boucher un trou. J'ai juste en tete 2 situations. L'une lors de l'étape de CHAMBÉRY en 2017 Ou Barguil avait (un peu) roule Avec Bardet . Et l'autre à Mende entre Pinot et Bardet Ou ils se sont neutralisés au profit de Cummings.
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Tout le monde parle de Julian Alaphilippe, mais....

Concrètement, le championnat du monde a Innsbruck, c'est 4700m de dénivellation positive. Et,

Pour mémoire, l'étape reine du Giro, c'est environ 4350m de dénivellation positive. L'étape reine de la Vuelta, c'est environ 3000m.

Pour revenir, à des considération franco-française (pour nos amis belges, sur le Tour de France: Annecy-Grand Bornand, 3550m; Alberville-La Rosière, 3800m; Bourg Saint Maurice-Alpes d'Huez, 4650m; Carcassonne-Bagnère de Luchon, 2700m; Lourdes-Laruns, 4700m.

Alors, Julian Alaphilippe a été éblouissant cet été; deux étapes de montagne et le maillot de meilleur grimpeur. Ce qui est éblouissant, n'est-il pas quelque peu aveuglant? La réalité est que les deux victoires sont obtenues au combat face à l'échappée matinale, pas face aux "cadors". Et là, croyez-vous que les "cadors", ils vont laisser faire!

J'ai écouté Romain Bardet expliqué que Julian Alaphilippe était le favori. N'est-ce pas là une technique, vieille comme le monde, pour détourner l'attention?

Alors, il est très possible que la course ne se décante pas avant les derniers kilomètres. C'est possible; mais dans ce cas, j'ai peur que Julian Alaphilippe aura tellement laissé d'énergie dans les 7 "cols" de 7,9km à 5,7%, qu'il ne sera plus en mesure d'accélérer.

Et, la remarque, ne vaut-elle pas, également, pour Valverde ou S.Yates?

 

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Le dénivelé n'est pas la donnée essentielle, a mon sens. Certes, il est important . Mais il s'agit de "petits" cols courts. Ils n'escaladent pas le galibier, le stelvio. Il s'agit d'effort d'une vingtaine de Minutes et qui ne va pas dépasser l'heure d'ascension. Pour moi, les punchers seront devant dans le Final. Sauf si une équipe parvient à essorer avant.
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Si tu résumes les vainqueurs potentiels à S.Yates, Valverde et Alaphilippe, il a effectivement toutes ses chances.

Mais, il faudra compter avec les rouleurs/grimpeurs. On peut penser que Les espagnols et les anglais auront intérêt que la course soit lente et cadenassée. Mais, je pense que, entre autres, les hollandais et les italiens auront intérêt à une course dure. Gesink et Tolhoek pour Kruijswijk, Oomen et Keldermann pour Dumoulin, Pozzovivo pour Nibali, ils seront là pour faire une sélection.

Maintenant, le cartésien reste de la théorie d'avant-course.

Van Avermaet pense qu'il a une chance! Pourquoi pas? C'est pour ça que je serai devant ma télévision dimanche.

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"Mais je crois réellement que cette équipe de France n'a jamais été aussi forte collectivement sur sur un tel parcours" .

Je pense que l'équipe de France n'a pas été aussi forte individuellement depuis longtemps. je remplace collectivement par individuellement, et, le "depuis longtemps" 1992.

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"Si un francais ne gagne pas , ce sera un problème de stratégie / tactique"

Ben voyons.

L'autosuggestion est puissante c'est vrai.

Une phrase aussi forte que la tienne me rappelle la fille de Moncassin qui disait que si son papa ne gagnait pas c'était la faute des autres qui ne le laissaient pas gagner.

Sans les autres il gagnait, sûr.

Sans les autres dimanche un Français est champion du monde, sûr.

 

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N'oubliez pas la distance. On court rarement dans la saison une course aussi longue. Même une classique très difficile en dénivelé comme Liège-Bastogne-Liège est plus courte. Certains puncheurs risquent de ne plus avoir les jambes. Ce n'est pas parce que l'on peut avoir un bon punch après une course de 170 km ou 200 km que c'est encore le cas après presque 260 km. Pour moi, ce ne sera pas nécessairement un puncheur qui gagnera.

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