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Bonjour,

Surement que ce sujet va en faire sourire ou rire certains d'entre vous car en gros je demande de l'aide sur la gestion de l'effort dans les grands cols alors que j'habite dans les Alpes et que les ai tous escaladés au minimum une fois.

Quand je dis "Grands Cols" ce ne sont pas les grimpettes de 10-12 bornes mĂȘmes trĂšs pentues que je n'ai pas de mal Ă  gĂ©rer mais les Galibier, Madeleine, Croix de Fer...

Voilà ma problématique, lorsque j'attaque le pied d'un col je vais rapidement me caler juste au niveau du seuil ou je peux encore respirer par le nez et souffler par la bouche, environ 90-92% de ma FC Max, l'effort est élevé mais je peux le maintenir sur 1h30 environ.

Le problÚme c'est que ça ne passe pas dans les grands cols et depuis des années je coince dans le final, pas de pied à terre mais je suis obligé de le faire au mental tellement c'est compliqué.

En somme je sais qu'il faudrait que je me cale à une fréquence cardiaque inférieure mais je n'y arrive pas sauf si je prends la roue d'un cycliste inférieur à moi. 

Je roule la plupart du temps seul, cette annĂ©e en redescendant du Plateau de Solaison je me suis retrouvĂ© dans la Cyclosportive la Grand-Bo et dans la premiĂšre partie du col de La ColombiĂšre j'ai accrochĂ© un petit groupe de jeunes (35-40 ans ,j'en ai 58) et franchement j'ai trouvĂ© l'effort trĂšs infĂ©rieur Ă  celui que je monte d'habitude ( au moins 15 puls en dessous ) l'un d'eux a fini par m'Ă©jecter en me disant de partir devant car je gĂȘnais leur progression.

Donc je me suis à nouveau retrouvé seul devant à nouveau à la limite et lorsque j'ai bifurqué pour attaquer la grimpée de Romme cluses je me suis retrouvé en bonne difficulté jusqu'au sommet que j'ai atteins dans la souffrance.

Le seul oĂč je me suis fais plaisir c'est le Ventoux par BĂ©doin car il y tellement de cyclistes que j'ai put monter en rĂ©cupĂ©rant dans les roues de cyclistes moins costauds.

Voilà la question maintenant : Comment faire quand je grimpe seul les grands cols pour me caler à une FC plus faible ce que je ne suis jamais arrivé à faire jusqu'à maintenant.

Ps : Merci de m'avoir lu jusqu'au bout car j'ai du bien en saouler quelques uns.

 

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"En somme je sais qu'il faudrait que je me cale à une fréquence cardiaque inférieure mais je n'y arrive pas sauf si je prends la roue d'un cycliste inférieur à moi. "

Rajoute 2 Ă  3 dents sur ta cassette. Ca te donnera plus de souplesse pour adapter ta FC

Posté

Je ne suis pas un spécialiste des cols, mais par contre, je me dis qu'à un moment tu atteins ta limite et qu'il faut l'accepter. Diminuer les braquets, réduire les puls ou que sais je encore, quand tu n'y arrives pas, et bien tu n'y arrives pas, point barre.

A 58 ans, il faut devenir raisonnable, non?

Ce n'est aucunement une défaite ou un abandon, mais au contraire une acceptation de ta simple nature d'homme avec un coeur comme seul moteur. Et Dieu ne nous a pas tous doté d'un turbo :-)

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Tout simplement ralentir ton rythme par rapport Ă  celui que tu emploies habituellement dans les ascensions moins longues.

Donc, maintenir ta cadence de pédalage mais mettre un pignon plus grand que celui que tu mettrais d'instinct, ou, si tu es trÚs véloce à la base, maintenir ton braquet mais réduire légÚrement ta fréquence de pédalage.

Ou faire les deux si besoin est !

Tu dis que tu n'y arrives pas (Ă  maintenir un rythme moindre), mais c'est juste une question de volontĂ©, apparemment, et la volontĂ© ça s'entraĂźne aussi. 😉 Et cet entraĂźnement-lĂ  est un peu trop personnel pour qu'on se risque Ă  te donner des conseils. 

Posté

j'ai une voiture qui roule Ă  200 km/h comment faire pour rouler Ă  80? je pense que personne ne peut le faire Ă  ta place, mets une alarme sur ton cardio, c'est une question de mental.je vais revoir aussi ma façon de m'entraĂźner car arrivĂ© Ă  un certain Ăąge il faut ĂȘtre raisonnable.

Posté

Tu sais que tu dois ralentir mais une force invisible t'oblige Ă  maintenir un rythme trop Ă©levé 

Si ta volontĂ© est impuissante face Ă  cette pression, tu pourrais peut-ĂȘtre demander conseil Ă  un coach sportif ou Ă  un psychologue.

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En fait, je crois que Serge demande surtout l'aide de personnes qui ne savent pas trop se freiner, comment ils arrivent à gérer ça

Personnellement, je prends au moins autant (voire plus) de plaisir à rouler doucement que vite, donc je ne peux pas l'aider 😛

Posté

un peu pareil

plus je vieillis moins je monte vite moins j'ai envie de forcer sur muscles et tendons, pas de cardio et autre truc de ce genre, j'ai donc un triple et je mouline mais de façon à toujours pouvoir parler, je fais des pauses (photos ou autres),

Posté

Sur le conseil de Guillaume, je vais donc aller plus loin que dans ma premiÚre réponse
 Je suis obligé pour cela de me mettre un peu à nu.

J'ai toujours essayé de rouler vite à vélo. Pas comme toi, au point de tomber en panne de carburant lorsque la distance s'allonge, j'arrive à gérer, mais comme si j'étais pressé par le temps, comme si je ne pouvais m'accorder du répit.

Le souci d'ĂȘtre performant ne peut expliquer le phĂ©nomĂšne, je ne m'attends pas Ă  une sorte de rĂ©compense Ă  la mesure de l'effort consenti et d'ailleurs, je ne m'astreins pas Ă  un entraĂźnement pointu et ciblĂ© qui serait plus rentable de ce point de vue. Non, je me retrouve plutĂŽt dans une sorte de situation d'urgence.

Idem en voiture, il m'arrive rĂ©guliĂšrement de partir un peu en retard et d'ĂȘtre obligĂ© de rouler vite pour arriver Ă  l'heure, sans que je me sente vraiment libre de le faire
 ou pas. Il s'agit donc d'une prison, d'une rĂ©duction de ma libertĂ©.

Mais je constate un changement avec l'Ăąge. Je me surprends Ă  Ă©prouver du plaisir Ă  rouler paisiblement en voiture. J'ai l'impression que j'apprends peu Ă  peu Ă  prendre le temps de vivre. Prendre le temps, prendre son temps
 

Je n'ai pas arrĂȘtĂ© de faire rĂ©fĂ©rence au temps dans ma rĂ©ponse. La durĂ©e de notre vie est limitĂ©e, rien n'est Ă©ternel, la conscience de cette rĂ©alitĂ© doit bien nous influencer quelque part. Apprendre Ă  vivre, c'est aussi apprendre Ă  mourir...

 

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Effectivement ta requĂȘte est assez bizarre. Tu sais que sur un long col ton rythme est trop Ă©levĂ© et que tu vas explosĂ© avant le sommet
 MalgrĂ© tout tu persistes
 Donc qu'est-ce que tu veux qu'on te dise
 

Probablement que ta valeur de seuil est sur-évaluée et que le niveau d'effort que tu appliques (90-92%) est trop élevé et t'amÚnes à épuiser prématurément tes réserves.  

En consĂ©quence revoie ton approche d'Ă©valuation de valeur de seuil sur un test d'une vingtaine de mn en stabilisant les 3 paramĂštres suivants: FrĂ©quence de pĂ©dalage, frĂ©quence cardiaque et vitesse
  Au terme de ce test tu verras quelle est ta FC moyenne. Ce sera celle lĂ  qui te servira de base pour tes longues montĂ©es de col
 En minorant si besoin de quelques pulsations en fonction de la durĂ©e d'effort envisagĂ©e


Tu peux aussi adopter l'idĂ©e du "negative split" qui consiste Ă  diviser l'ascension en 2 parties, de façon Ă  modĂ©rer trĂšs lĂ©gĂšrement l'effort ds la 1Ăšre partie et pouvoir ainsi accĂ©lĂ©rer sur la 2Ăšme


A+/GR

Posté

Sujet intéressant et rarement abordé.

La réponse facile serait de dire "bah ralenti un peu tu verras ça ira mieux".

Mais avant de te répondre, peux tu nous donner les infos de :

Ta FC max (en montagne si possible)

Tes temps de grimpé des cols qui te posent problÚme

Ton développement

Ta cadence de pédalage

Qu'on se fasse une idée plus précise :)

Posté

Mon profil cycliste en gros :

Taille 1,80M Poids : 67,5kgs en pleine saison Rythme ascensionnel entre 750 et 800M de dénivelé/Heure, j'alterne fréquemment position assise et de danseuse. 

J'ai bien réduit les braquets pour les ascensions depuis quelques années puisque je suis passé de 39*28 à aujourd'hui 34*27 ou 24 pour la plupart des cols  et un 30 dents en dernier pignon que j'utilise rarement.

Au début d'un col ma FC s'élÚve doucement mais surement pour se caler entre 150 et 155puls mais malgré tout je ne me sent pas essoufflé puisque je maßtrise ma respiration et comme je dis dans les ascensions jusqu'à 1h30 ça passe ensuite galÚre donc exemple la Madeleine par Feissons 1650M de dénivelé temps 2H à 2h20 

Cadence de pĂ©dalage oĂč je me sent Ă  l'aise entre 60 et 65/tours minute

Ce qui est bizarre c'est que le col du Petit Saint Bernard coté Bourg St Maurice qui n'est pas un monstre en termes ni de pourcentages, ni de dénivellation puisqu'il fait 31kms pour 1380M de dénivelé et bien je me suis 1 fois retrouvé en travers aprÚs la rosiÚre c'est à dire à 7kms du sommet.

 Si je pose cette question aujourd'hui c'est je projette de refaire au moins une fois tout les grands cols dans les 2 ans Ă  venir car je vois bien qu'en avançant dans l'age et mĂȘme si j'ai une bonne condition physique ça va devenir de plus en plus difficile.

Donc autant que je me fasse plaisir et ne pas finir à la ramasse pour garder un bon souvenir.  

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Oui effectivement l'hydratation et l'alimentation , je suis plutÎt un petit physique et pas un gros mangeur, en dehors de l'effort j'ai une alimentation variée et équilibrée mais sur le vélo je peine à m'y tenir, on dit 1 bidon de boisson de l'effort par heure moi c'est plutÎt un bidon pour 2 heures, lors d'une ascension je prends 1 gel au pied et suivant que ça dure 1 biscuits type grany et une banane en cours d'effort  et 1 gel au sommet.

Si je boit 1 bidon par heure je suis pas bien j'ai mal au ventre.

 

Posté

La quantité de liquide à absorber dépend bien sûr de la température. Un moyen simple pour savoir si tu n'es pas déshydraté : tu te pÚses avant et aprÚs ta sortie. 

Tu as mal au ventre si tu bois trop
 Tu bois réguliÚrement par petites quantités ? Tu ne surdoses pas trop ta boisson d'effort ?

2 gels, 1 banane et 1 grany : pour combien d'heures en montagne ?

Posté

Oui, je bois rĂ©guliĂšrement toutes les 10 Ă  15mn par petite quantitĂ© et la boisson n'est pas surdosĂ©e, 1 gel au pied du col aprĂšs 10 Ă  15 bornes d'Ă©chauffement puis chaque heure 1 aliment solide grany oĂč banane, je prends trĂšs rarement voir jamais 1 gel en cours d'ascension car ce n'est pas facile Ă  avaler en pĂ©dalant.

Le matin au petit déjeuner : 1 bol de nescafé, 1 bagel avec miel, 1 yaourt, une orange et 2 cuillÚres à soupe de céréales aux fruits et juste avant de partir un café noir  

Posté

bonsoir serge ,je crois bien que je suis a peu prĂšs dans le mĂȘme cas que toi ,2ans de plus ,je suis constamment a la recherche ,pas de la performance ,mais de MA  performance ,mes moyennes , mes segments ,les petites bosses que j 'ai dans mon secteur , rien de comparable a toi ,j ' ai c 'est malheureux de le dire et comme thierry   l ' avouer , j ai peur que cela s 'arrĂȘte un jour  et surtout trop vite , vous allez dire qu 'est ce que c 'est , que ces vieux qui ne veulent pas vieillir ,ce n est pas du jeunisme ,non ,sportif depuis l 'age de mes 18ans je rĂšve  d 'ĂȘtre tjrs au top (pour moi)qu 'est ce que c 'est chiant ,mais en mĂȘme temps j 'ai tellement de plaisir a pratiquĂ© a ce rythme 

je suis revenue des vosges avec un mental de feu , j 'ai attaquĂ© mes bosses a fond ,presque rĂ©ussi des pr ,ce n 'est que parti remise ....pourquoi ĂȘtre comme ça...je n 'ai aucune gloriole en tĂȘte puisque je roule quasiment tjrs seul

si ce n 'est pas comme toi ,tant mieux ,car c 'est fatiguant physiquement





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