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Vélomédiane-Claude Criquiélion 2018


Franck PASTOR

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C'est un peu dommage que je l'ai raté cette année, j'ai la forme et l'entraînement pour la faire, mais j'ignorais tout simplement son existence, ou du moins, n'ai-je pas pris la peine de me renseigner.

Mais 160 km avec un tel dénivelé, ça reste limite trop costaud pour moi. Je pense choisir la formule allégée qui fait 80 km si je ne me trompe?

Pour les braquets, il est clair que je changerais la configuration actuelle. J'ai un petit plateau de 34 et une cassette 12/30 dans ma réserve, et en fonction de l'endroit où je vais rouler, je monte ce qui convient. Dès qu'on va vers Namur, hop, exit le 40 et je passe en 34.

La Redoute, c'était une bonne blague de Jérémie, que je n'avais pas du tout prévu. Merci Jérémie :-)

Pour tes interrogations sur les temps de parcours, c'est simple: tu es un grimpeur et un descendeur. Mais comme tu roules toujours seul, tu n'as pas développé "la caisse" et l'endurance dans les plats, et ça te pénalise très fort.

J'ai encore vu ça hier avec les gars du club: on se chamaille souvent dans les bouts droits et les montées du coin, gentiment, mais il faut quand même s'accrocher. Et je suis souvent à 34 kmh là où tout seul je ne roule qu'à 27. Tu vois la différence, et de là, j'ai développé une capacité physique insoupçonnée. A terme, ça permet de tenir le coup et tu serais moins pénalisé dans ces morceaux plats. Mais bon, ça demande un investissement temps que tu ne peux pas te permettre, donc ça en vaut- il la peine?

Tu as aussi un blocage par rapport au vent. Viens rouler par chez moi, tu vas voir, si tu n'acceptes pas le vent, tu ne feras que de la galère!

Le vent, tu peux l'ignorer. De toute façon il est là, donc n'en fait pas une fixation. Au contraire, essaye de t'en faire un allié. J'ai appris à aimer le vent et à ne plus m'en soucier, enfin relativement, mais à ne pas le considérer comme un ennemi. Là aussi, l'endurance construite sur le temps va me servir à jouer avec lui. 

Un truc tout simple et qui marche: tu peux légèrement tordre le corps pour donner moins de prise au vent latéral avant. Mais oui, je fais ça sans problème, et je sens la différence. Pour le vent de face, rien à faire, ce seront les cuisses qui feront le boulot. Et là, pas de miracle, un mental d'acier, et des muscles solides, sinon c'est l'enfer.

Bienvenue en Belgique, Franck!

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Et ensuite, sûrement acquérir plus de puissance, c'est une évidence.

Tu l'as. La puissance (en watt), c'est le couple de force que multiplie la vitesse de rotation. Tu mets certes un peu moins de force en côte, mais tu compenses largement par une cadence très rapide. Et la force, ça se travaille très facilement, même hors du vélo - surtout hors du vélo devrais-je dire. 

en dehors des montées longues ou raides, j'ai une tendance très marquée à lever le pied

C'est en effet une constante. Dans la vallée de l'Amblève au Géant des Ardennes par exemple, on s'est fait systématiquement déposer par des types bien moins rapides en côte. S'il y a un point sur lequel Jo Garo a raison, c'est que pour progresser, il faut rouler à l'envers par rapport à la façon à laquelle on est habitué. Pas simple dans la réalité.

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Un dimanche, avec les gars du club, on part avec un solide vent de face.

Arrivé à l'arrêt pipi, je leur dit: les gars, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne, c'est qu'on est à mi parcours.

La mauvaise, c'est que le vent vient de tourner.

Le pire, c'est que c'était vrai :-)

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Je pense que tu aurais beaucoup à gagner en roulant parfois dans un club. Je sais que ta disponibilité pose problème, mais le fait de partager la route avec un groupe de personnes que tu vas finir par connaître à la longue t'apporterait un réel progrès.

Et il n'y a rien à faire, le secret, c'est de borner un max, au moins 4 fois par semaine. Et aussi ne pas trop forcer, après tout, ça doit rester un loisir. Un équilibre subtil à trouver...

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Pour le club, tout va dépendre de mes horaires de travail… et familiaux. Dans les deux cas, ils vont changer par rapport aux années précédentes. Je serai définitivement renseigné la semaine prochaine.

Par contre, rouler quatre fois par semaine, je peux déjà dire que ce sera impossible en dehors des vacances scolaires (étant professeur de maths dans le secondaire). Je peux généralement (pas toujours) rouler deux fois par semaine. Il est exceptionnel, hors vacances, que j'arrive à placer trois sorties. Je vais essayer de me payer ce luxe plus souvent, mais je ne peux rien garantir : ça dépendra énormément des horaires dont j'ai parlé plus haut.

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S'il y a un point sur lequel Jo Garo a raison, c'est que pour progresser, il faut rouler à l'envers par rapport à la façon à laquelle on est habitué. Pas simple dans la réalité.

Que veux-tu dire précisément par "progresser" ? Augmenter son niveau ou améliorer ses moyennes sur parcours vallonnés ?

Concernant le rythme optimal à adopter pour maximiser sa moyenne horaire, la question n'est pas simple. D'une part, il est plus rentable sur le plan aérodynamique de rouler à vitesse constante. D'autre part, il est plus rentable sur le plan physiologique de fournir un effort relativement constant, jamais trop intense dans tous les cas. Ces deux conditions sont bien sûr contradictoires sur terrain accidenté. Il s'agit donc de trouver un compromis variable selon les pourcentages des côtes...

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je suis tout a fait d 'accord avec Michel pour les sorties groupes ,j 'en suis quasiment tous les dimanches ,les premières fois tu t ' accroche car ils sont plus costauds ,et au fur et a mesure tu atteins le niveau et maintenant je suis avec les leaders ,je conserve ce NET avantage quand je roule seul ,la semaine  ou parfois je relache ,ou alors mais c 'est plus compliqué  se mettre a faire des plans  avec I T et autre joyeuseté ,perso je préfère de loin la 1 ère méthode

pas besoin d être dans un club compétition premièrement il est trop tard et de nombreux cyclo ont largement la culture de BIEN ROULER ,PROPRE ET EN SECURITE en se faisant plaisir en vitesse parfois élevée

bravo pour ta cyclo et merci pour ton CR ;le vent ne me dérange pas  mais la pluie  énormément

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Merci !

Pour un club, on verra bien : comme je l'ai dit, ça dépend de mes moments libres. Jusqu'à présent je ne l'étais presque jamais les samedis, ni un dimanche sur deux, et quand j'étais libre dimanche c'était généralement après 10 h. Je n'ai pas encore vu un club cyclistes dont les horaires de sorties les week-ends correspondent à ces contraintes-là. 😕

Avec un peu de chances, ça s'améliorera l'année qui vient… ou ça empirera, au contraire.

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S'il y a un point sur lequel Jo Garo a raison, c'est que pour progresser, il faut rouler à l'envers par rapport à la façon à laquelle on est habitué. Pas simple dans la réalité.


Que veux-tu dire précisément par "progresser" ? Augmenter son niveau ou améliorer ses moyennes sur parcours vallonnés ?


J'entends par là rouler plus vite avec la même dépense énergétique. Dans le cas de Franck par exemple, c'est se forcer à moins tourner les jambes et à rouler plus vite sur le plat, se forcer à rester dans les roues sans se mettre dans le rouge tout en continuant à grimper aussi vite qu'il le fait. Les moyennes qu'il nous annonce ne reflètent pas du tout ses capacités intrinsèques dans la mesure où Franck s'arrête au sens propre du terme dès que la route devient plate, alors que dans les côtes, il roule bien plus vite que la majorité des cyclistes. On a l'impression que ça l'ennuie de ne pas grimper ou descendre 😆 

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Merci pour ta réponse. Mon développement allait dans ce sens.

Concernant la fréquence de pédalage, les études vont dans le sens de l'expérience (c'est heureux 😉) : on dépense moins d'énergie à faible cadence mais une puissance élevée nécessite une fréquence élevée. Toujours ce compromis optimal à rechercher.

Franck a orienté sa pratique, et donc son materiel, de manière à éviter d'appuyer fort sur les pédales. Un art de vivre tout à fait respectable et qui ne manque pas de cohérence, mais pas le plus rentable au regard de la performance.

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On a l'impression que ça l'ennuie de ne pas grimper ou descendre 

Oui et non. Ça ne m'ennuie pas, au contraire je peux parfaitement prendre un certain plaisir à rouler sur un terrain peu vallonné. Même complètement plat comme on trouve en Flandre.

Bon, si le vent est très fort c'est une autre histoire, mais ce n'est quand même pas si fréquent que ça.

Mais d'une part le plaisir que je prends à vélo sur le plat est bien moindre que celui que j'éprouve à grimper et descendre, et surtout, comme je l'ai dit, j'associe encore instinctivement passage plat et effort physique moins intense.

J'ai appris à faire du vélo ainsi : me réserver pour les longues ascensions de ma région d'origine, me «lâcher» (sans exagérer, hein!) dans les descentes, et profiter des passages plats pour recharger les accus.

Forcément cette tactique, valable en vraie montagne, est très handicapante sur tout terrain moins vallonné.

Mais je n'imaginais pas que ça serait autant le cas en Ardenne, y compris sur une cyclo aussi escarpée que la Vélomédiane.

Donc, si je tiens à faire une «performance» (tout est relatif) sur cette cyclosportive et sur toute autre Ardennaise, je sais ce que je dois faire : régulariser mes efforts, de façon à fournir le même niveau de puissance sur le plat qu'en côte. Et bien sûr savoir prendre les roues sur le plat autant que possible.

Je verrai bien l'année qui vient si je parviens à changer mes vieilles habitudes.

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Je ne suis pas tout à fait d'accord. Il m'arrive d'appuyer fort sur les pédales, et même très souvent en côte, mais alors c'est à cadence élevée. Ce n'est pas contradictoire, puisque comme tu le dis c'est pour des puissances élevées que les hautes cadences sont rentables. Et crois-moi, on sent les pédales dans ce cas, même à haute fréquence de pédalage !

Mon problème est que sur le plat, ma «culture cycliste» personnelle m'incite à ne pas me dépenser physiquement outre mesure. Donc je reste à cadence relativement élevée, par habitude, mais avec peu de résistance «sous le pied». Ça tourne un peu «à vide», et c'est là forcément que mes performances chutent.

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Tu sais Franck, il faut voir ce que ça va t'apporter et te coûter en parallèle. Est- ce que ça vaut la peine de t'entraîner dur pour le plat afin de faire deux ou trois cyclo sportives par an?

Pour avoir bien progressé à ce niveau, mon investissement temps et énergie fut colossal! Et encore, je ne suis nulle part si je compare aux costauds du club.

Tenir un groupe sur des km et des km en plat, ça demande une habitude et une régularité stricte. On l'a encore vu ce dimanche avec un nouveau qui était cuit après 50 km alors qu'on roulait pourtant relax. Problème que j'avais d'ailleurs au début de mon arrivée au club.

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salut Franck,

Plus autant de temps pour rouler ces derniers mois, mon kilométrage est ridicule, je découvre autre chose, mais je garde la forme (entraînements croisés).

Le club amateur apporte toujours cet avantage indéniable, il donne la motivation pour sortir de sa zone de confort (rythmes changeants), c'est comme un jeu. Les jours moins bons, soit on choisit un groupe différent, soit on se planque.

Je connais mes faiblesses : quand les murs se profilent, je sais que je vais avoir mal et perdre de l'allure, c'est là que les grimpeurs s'expriment.

Quand les faux-plats et plats reviennent, je suis à l'aise, et j'aime pousser dans ces moments, le nez dans le guidon, le vent dans les oreilles ;)

Pour être à l'aise en club, le velotaf...  ou sortie courte (avec intensités) en semaine, si le temps le permet.

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Au niveau de la gestion de l'effort, en insistant sur le fait qu'on parle d'un parcours proche de celui de la Vélomédiane comportant relativement peu de portions plates, je pense que tu ne dois tout de même pas trop t'écarter de ta méthode actuelle. Il s'agit seulement de la faire évoluer un peu : juste un peu moins fort dans les côtes, juste un peu plus fort sur le plat.

Ce serait différent sur un parcours moins accidenté où tu devrais insister davantage sur le plat.

Et maintenir une haute cadence de pédalage lors des efforts peu intenses te fait gaspiller un peu d'énergie, sans doute moins que pour beaucoup d'autres moins habitués que toi à le faire.

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