David PAUTHIER1639476555 Posté le 5 février 2018 Share Posté le 5 février 2018 Tu écris dans ton premier post, "en un an, les 3/4 du peloton était passés des cale-pieds au pédales automatiques."Je te réponds "non", avec des éléments irréfutables, photos, qu'en 1990, soit 6 ans après la mise sur le marché des pédales automatiques, beaucoup de professionnels courait encore avec des cale-pieds.Tu juges mes éléments inappropriés.Après, tu prends l'exemple de Jalabert courant avec une poignée avec changement de vitesse et l'autre sans, pour m'affirmer que ça prouve qu'il est convaincu par le système. Ca prouve également qu'il n'est pas totalement convaincu, au moment où il fait ce choix par le système. Tu vas me dire qu'il fait un choix pour alléger son vélo. Je te réponds oui. C'est aujourd'hui un élément majeur des arguments utilisés par ceux qui sont contre le frein à disque. je et dis que c'est la même chose.Maintenant, et parce que je sais que tu as une tendance à l'agressivité quand on ne partage pas ton opinion, je roule sans frein à disque. je ne fais que constater, que dans ma ville, Lyon, où les gens se déplacent beaucoup en vélo, le nombre de vélos avec frein à disques est impressionnant en regard du prix. Je constate également je roule dans deux groupes, 100 cyclistes en tout, la quasi-totalité des non coureurs, lorsqu'ils achètent un vélo neuf, le prend avec frein à disques.Quand aux coureurs, pour tourner en rond sur un circuit de 2km avec 4 virages à droite, dans une zone industrielle, pour aller dans le sens de Christian Berthelet. je dirais que, pour moi, l'étrier de frein arrière ne sert à rien non plus, 11 vitesses encore moins, et qu'un seul plateau serait suffisant. Alors des freins à disque, c'est donner du lard à un cochon. Et, en plus, on demande au cochon son opinion sur un truc qui lui sert à rien (ce dernier paragraphe est pour personne en particulier. Je n'aimerai pas que tu t'énerves Joaquim). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Imanol ALCANTARA Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Je crois me souvenir que Sean Kelly a continué de rouler avec des cale-pieds jusqu'à la fin de sa carrière, et d'autres également. Je crois aussi me souvenir que les pédales automatiques ont été mises en avant par B. Hinault, qui outre qu'il se disait passionné de technologie sans y comprendre grand-chose et se donnait ainsi plus une posture innovante qu'autre chose, avait dû bien sûr être payé ou remercié pour cette publicité. Mais les pédales automatiques de l'époque, même si aucun coureur peut être les ayant essayées n'est revenu en arrière pour les mêmes raisons mercantiles qu'Hinault, les essayer faisait tout de même regretter les pédales à cale-pieds, tant elles étaient lourdes (masse en périphérie giratoire le pire en cyclisme), hautes, posant le pied très haut, trop haut par rapport à l'axe de la pédale, enfin tout un tas de défauts, de jeunesse peut être. Défauts que ne voulaient pas accepter Sean Kelly et les autres. Et Kelly entre autres talents était un des meilleurs sprinters de son époque, et il faut donc constater que la soi-disant perte de puissance avec les cale-pieds ne le dérangeait pas trop. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Le gros problème de ces 1ères pédales auto était la mauvaise qualité des roulements. J'ai un jour hérité de l'une de ces paires de pédales, elles palissaient devant des Campa ou Mavic de l'époque. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Eric HENNUY Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 En tous cas je me rappelle lors de sa dernière saison chez Catavana en 94, Kelly avait des chaussures et pédales automatiques TIME.Comme quoi il a respecté l'adage :"il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis"! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean GUY Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Mouais, un peu tirées par les cheveux tes explications.Les gens qui se déplacent en vélo en ville, ce n'est pas une population représentative. Ici on parle de cyclisme sportif. Quant à tes groupes de cyclos, j'aimerais bien quand même avoir des chiffres, une proportion.Enfin, limiter la pratique compétitive à des circuits plats de 2 km, c'est largement péjoratif et montre ta méconnaissance du sujet.Le disque finira peut-être par s'imposer de lui-même d'ici quelques années grâce à ses qualités techniques. Mais pour l'instant, nous en sommes très loin, car le système n'est pas mûr. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 (masse en périphérie giratoire le pire en cyclisme)Attends que Simon lise ça... Tu n'as vraiment peur de rien toi ! 😆Je sais que tu as raison sur le plan théorique, mais les différences ne sont jamais importantes. Comme toujours depuis le début de ce débat : 1 seconde par ci par là, c'est insignifiant pour le cyclo mais ça peut coûter une victoire à un pro... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 pour l'instant, nous en sommes très loin, car le système n'est pas mûr.On est dans un cercle vicieux : les produits ne sont pas aboutis mais les fabricants attendent de voir les ventes décoller avant d'investir davantage dans le développement... et les clients potentiels attendent les progrès techniques avant d'acheter. Certaines difficultés me paraissent quand même insurmontables, l'aérodynamique notamment. On ne pourra pas réduire la dimension des disques sous peine de réduire à néant leur avantage Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean GUY Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 On est bien d'accord. Mais relis les discours des fabricants il y a déjà 5 ans : c'était pour eux le système parfait et abouti qui devait révolutionner le vélo. Or, ceux qui ont investi à ce moment-là ont essuyé les plâtres, avec quelques soucis et un système lourd, bruyant, et un réglage très pointu, en plus de poignées disgracieuses.je ne pense pas que ce soit aux acheteurs de faire évoluer le système. Qu'ils attendent est tout à fait légitime. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 je ne pense pas que ce soit aux acheteurs de faire évoluer le système. Qu'ils attendent est tout à fait légitime.La question est : qui est demandeur ? Il semble évident que la pression vienne davantage du côté des fabricants que des cyclistes, même si ce n'est jamais tout blanc ou tout noir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 La démarche de Campagnolo, le dernier a s'aventurer sur ce terrain, est finalement assez logique et représentative de l'esprit ambiant Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean GUY Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 La question est : qui est demandeur ?La question ne se pose pas. Et c'est bien pour cela que les ventes tardent à décoller. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 La question ne se pose pas.On ne va pas reprendre depuis le début : certains sur le forum sont très contents de leurs disques et il serait injuste de les oublier ou de les contraindre au silence Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier CHARAUDEAU Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Bonjour Jean, il me semble que tu as parfaitement résumé la question. Au sein de notre club (environ 50 cyclos) un seul roule avec des freins à disques et leur entretien lui coûte un bras. Sous la pluie en descente, l'avantage est indéniable et nous évitons de lui coller au c.. Mais nous sommes en Normandie et les cols ne sont pas légion. Donc l’intérêt de cette technique ne parait pas évident aux ploucs que nous sommes. Très majoritairement nous trouvons cette innovation peu utile et militons pour que les fabricants continuent à nous proposer des vélos à patin. Au C.T.A., le disque restera confidentiel...longtemps Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe BOGNIER Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 "des freins à disques et leur entretien lui coûte un bras."Tu peux préciser, stp. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Allez Christian, histoire de prolonger un peu cette discussion interminable : je suppose que toutes tes jantes ne sont pas en carbone; ne trouves-tu pas fastidieux de changer (et régler) les patins de frein chaque fois que tu alternes roues alu/roues carbone ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Thierry GEUMEZ Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Voilà la solution, il faut plusieurs vélos : un pour chaque combinaison possible entre les jantes alu ou carbone et les systèmes de freinage à patins ou à disques.Mon garage est trop petit, je vais devoir changer aussi de maison 😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe BOGNIER Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 On est bien d'accord. ;)Oui pour ce que tu expliques concernant la maintenance (câble/gaine et purge) il y a une différence mais pas dans l'ordre indiqué.Ensuite, entre le prix des plaquettes et d'une bonne paire de patins, pareil, on ne parle pas de centaines d'euros d'écart même pas la dizaine. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier CHARAUDEAU Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Bonjour Philippe, Notre copain de club roule en Dura Ace 9100 . Le surcoût - de mémoire - par rapport aux freins à patins - est de + ou - 1000 E. (une paille). Question entretien: entre les plaquettes, la purge des freins, le graissage des pistons d'étriers et les changements de joints (il parait que l'huile utilisée est corrosive et engendre des fuites), notre cyclo technophile s'en tire au bas mot pour 300 E par an. En ce qui me concerne, je trouve cela un peu cher pour un truc qui ne ma parait pas indispensable. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 Puisque une discussion sur ce fil a eu lieu autour de l'émonda SLR en version patins vs disques, et pour illustrer un aspect purement pratique du débat, je livre une expérience toute récente : la semaine dernière, je suis allé rouler avec quelques amis à Teneriffe pour faire un peu de grimpette sur les pentes du volcan Teide. Pour la circonstance, j'ai du remonter des roues alu sur mon émonda SLR, et bien mon a pris car vu ce qu'il a plu je ne sais pas ce que cela aurait donné en descente sur des pentes à 21% avec mes roues habituelles Aeolus en carbone dont le freinage n'est pas vraiment le point fort (l'eau ruisselait sur une épaisseur de plusieurs centimètres).Dans le groupe, un ami avait le même émonda SLR, mais avec des disques. Il a pu garder ses roues carbone sans aucun souci. Cela lui a facilité la vie, car de mon côté j'ai du : 1) changer les patins, 2) retendre le cable des étriers de freins à cause de la différence d'épaisseur entre les deux paires de roues (pourtant des 19,5 mm de largeur interne toutes les deux), 3) rerègler mon dérailleur arrière... Et au retour, rebelote dans l'autre sens.Donc, et même si je reste plutôt opposé sur le principe aux freins à disques, force est de reconnaitre leur praticité si on veut pouvoir rouler par tous les temps et sur tous les terrains avec une seule paire de roues en carbone. Nous n'avons pas tous le temps ni l'envie de gérer des changements de roues. Et disposer d'une deuxième paire de roues alu pour les conditions extrêmes de pentes et météo coute cher si on veut utiliser des roues alu haut de gamme. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges IGOR Posté le 6 février 2018 Share Posté le 6 février 2018 "en un an, les 3/4 du peloton était passés des cale-pieds au pédales automatiques."Et quel est le problème? A t il précisé que c'était uniquement le peloton PRO? Non me semble t il.Sais tu que les pro ont des contrats d'équipementiers? pas sur vu ce que tu écris Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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