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René GAILLARD était en 2003 le doyen des homologués de Paris-Brest-Paris. A 75 ans et 11 mois, parti dans la tranche des 90 heures, il avait achevé la promenade de santé en 84h19. Il avait trois mois de plus que Roger MARTIN qui bouclait son 9ième PBP et six mois de plus que l'ancien professionnel Fons VAN DEN BRANDE qui bouclait son 6ième.

Tous trois avaient donc fêté cette année-là leur 75ième anniversaire. Fons est décédé en 2016 et Roger a malheureusement échoué de peu sous le déluge du PBP 2007. René GAILLARD est le seul des trois à pédaler encore. Très fort !

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Sage "philosophie" en effet si elle est ce que je crois qu'elle est. Mieux vaut je pense croire qu'on va quitter ce monde sous peu et y rester davantage s'il nous permet de le faire que penser qu'on va y faire de vieux os et tout faire pour cela, tout faire pour cela qui peut se résumer à ne pas vivre l'instant présent réel en pensant vivre l'hypothétique temps futur. Vivre en pensant au futur est une des pires entreprises humaine, source de grande part des malheurs de l'homme. En ce sens, si c'est celui que tu veux signifier, penser en effet pédaler à cent ans même à 20km/h et surtout de le présenter comme un exploit ou chose enviable fait en effet froid dans les dos. Gandhi disait bien "vis comme si tu devais mourir demain et apprends comme si tu devais vivre toujours".
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Faire "comme si" on allait quitter ce monde sous peu ou imaginer qu'on va vivre 100 ans, c'est chaque fois "jouer" avec la mort. On pense à elle dans les deux cas.

Comment l'éviter ? On est bien obligé de "faire avec". Mieux, c'est elle qui donne un sens à la vie. Celui qui ignore la précarité de sa situation est sans doute fou, dans le sens psychiatrique du terme.

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"’autre jour, j’ai fait 135 km à 32 km/h de moyenne à bientôt 80 ans. Il y avait des jeunes et ça roulait vite. En plus, j’avais mal aux genoux, je souffrais l’enfer. Je suis parti en disant qu’on ferait une centaine de kilomètres, pas plus, mais on en a fait beaucoup plus. On se disait : « On passe par là, puis par là. »"

 

A lire très interessant ,  il parle aussi de sa carriére ,  de son métier de fabricant de vélo .. 

http://ici.radio-canada.ca/sports/special/podium-cyclisme-giuseppe-marinoni-record-heure-fabrication-bicycles-passion/

 

Cela prouve qu’avec le mental et la passion on peu rester performant a un age encore avancé ....

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Au XIX ème siècle il aurait même été recordman toutes catégories!😃 Loin devant Desgranges, il est vrai droit comme un I sur son vélo.

Petit Breton un peu au dessus de 41 km/h en 1905; c'était ce qui se faisait de mieux comme coureur cycliste à l'époque!

Ah le progrès!

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"Non je n'aurais jamais 90 ans. Ce n'est pas une crainte c'est une certitude"

La certitude est que tu as fait une faute d'orthographe, mais tu as encore du temps devant toi pour revoir la conjugaison du verbe avoir au futur 😉

 

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pas sur qu'il y ait quelqu'un sur le forum, qui soit ou ait eté capable de faire aussi bien que cet octogenaire italien, peut etre JEAN GUY ?

ça prouve que le velo est vraiment qq chose de particulier, sans doute parce que c'est un sport "porté" ....

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Salut Pierrot et bonne année aussi à toi.

Les plus de 80 ans à Paris-Brest sont très rares. En fait il y a eu quatre abandons d'octogénaires au cours des trois derniers et un seul homologué : Friedhelm LIXENFELD en 2011 en 86h38 à 80 ans et 11 mois. Friedhelm est revenu en 2015 avec quatre ans de plus et il a cédé à la pression médicale lui demandant d'arrêter, alors qu'il était à Mortagne-retour et qu'il lui restait 12 heures pour faire les 140 derniers kilomètres. Dommage !

En ce qui concerne la certitude de mourir à l'âge choisi, je ne connais que la méthode Romain Gary. Radicale mais pas à la portée de tout le monde. Voir ou lire "La promesse de l'aube" qui vient de sortir au cinéma..

 





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