Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Ce soir sur France 4 de Philippe Harel avec Poelvorde et Garcia.J'imagine que chacun d'entre nous a déjà vu ce film mais enfin pour ma part je vais le visionner pour la 3éme fois.Très représentatif des années 70 et, selon moi, film qui sonne juste.En même temps : triste. C'est terrible de ne pas réussir quand on choisit un tel métier !On doit être Merckx et il n'y a pas d'autres alternatives ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christian MONTERON Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 On doit être Merckx et il n'y a pas d'autres alternatives !comme on doit être PDG d'une banque il n'y a pas d'autres alternatives 😆😆 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 On doit être Merckx et il n'y a pas d'alternative, ce sera suffisant pour exprimer ta pensée. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Auteur Share Posté le 29 mars 2017 Eh bien donc développons.D'abord la notion de salaire -dans les années 70-. Petits coureurs, faibles salaires. Débauche d'efforts mal payés.La notion de rêve ensuite. Lorsqu'un gamin décide d'emprunter cette voie il se rêve champion ... il y a peu d'élus.L'idée de reconversion ensuite ... on le voit bien dans le film où Poelvorde ... finit triste brocanteur voire ... spécialiste des vides greniers ... de souvenirs cyclistes. Quelque part ça me fait penser à certains coureurs de l'époque au palmarès pourtant avantageux qui peuvent finir ...gardien de musée !!!Maintenant imaginons nous père -à l'époque- d'un gamin voulant faire de la compétition en professionnel ... qu'est ce qu'on lui dit ?"D'accord, mon grand, mais tu es Merckx ... ou c'est pas la peine ; vaut donc mieux choisir une autre orientation ... parce qu'au mieux, si t'es pas Merckx, tu serviras les alcoolos du coin où tu auras investi dans un bistro !"C'est ça au fond que montre le film.Sans compter les margoulins qui profitent de tout ça !Oui : Merckx, Hinault, Armstrong ou rien ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Inutile de développer ta pensée, je l'avais parfaitement comprise malgré son expression formellement déféctueuse lorsque tu parles "d'autres alternatives" au lieu simplement "d'alternative". Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Même avec ta correction"On doit être Merckx et il n'y a pas d' alternative !"ce n'est pas du français correct.Une alternative étant un choix entre 2 options, la phrase n'a toujours pas de sens, mais on lui en devine un en mettant de la bonne volonté.Je dois bien admettre toutefois que l'anglicisation du mot "alternative" est probablement aussi irréversible qu'un Brexit. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 C'est terrible de ne pas réussir quand on choisit un tel métier !Tout ça par manque non pas de qualités physiques, mais si j'en crois un chti forumeur émigré en Bretagnepar manque d' une ambition démesurée ...Or, selon toi tout le monde échoue ; au mieux 1 exception tous les 10 ans.Conclusion : le vélo est un monde de sportifs sans ambition 🙁PS : terrible aussi de jouer au cycliste quand on n'est qu'acteur 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Eh bien si la phrase a un sens. On doit être Merckx, et il n'y a pas de choix entre deux options. Être Merckx est un impératif, ce n'est pas une option (qui serait la première branche de l'alternative), puisqu'il n'y a pas d'autre option (qui serait la deuxième branche de l'alternative). Donc un impératif unique, zéro branche et pas d'alternative. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Franck PASTOR Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Ça me rappelle une réflexion d'Andreï Tchmil lors d'une émission télévisée qui lui était consacrée en Flandre : « Un soldat qui ne veut pas devenir général, c'est pas un bon soldat ».Bof… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Auteur Share Posté le 29 mars 2017 Ok pour l'imperfection de mon français mais à ma décharge il faut reconnaitre que l'expression est monnaie courante ; par exemple : "il n'y a pas d'autre alternative à la politique que je propose" ... c'est tous les jours qu'on entend ça en ce moment ... . Peut-être, certes, au singulier.Bref si je t'ai choqué ... mille excuses mais je pense qu'il y a pire.Quant au fond et au film que je viens de regarder une fois de plus.Ça sonne très juste et, au fond, c'est un drame.Ça ne m'empêche pas d'aimer le vélo ... et je ne regrette pas de ne l'avoir jamais pratiqué en compétition ... mais il y a quand même un mystère ... car je persiste et je signe ... vu comme le voit ce film ... c'est une horreur -à moins que ça ne soit une métaphore de la vie ... tout simplement ... avec ses perdants ... et ses gagnants. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard MOREAU Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Vraiment capillotracté! 😃 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Choqué n'est pas le mot, mais j'aime bien la langue et m'efforce de la défendre à l'occasion, comme j'aime aussi qu'on me corrige à l'occasion. Et si une faute est aussi répandue que la vérole dans le bas clergé breton (expression empruntée à F. Dard), elle n'en demeure pas moins une faute. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Auteur Share Posté le 29 mars 2017 C'est le milieu, tel qu'il est montré, avec une grande justesse, qui est très dur et pour le supporter il faut en être le maître ; c'est à dire le champion de l'époque et pour être le champion de l'époque ... peut-être faut il être, en plus du plus fort, ... le plus malin.C'est ça que ce film montre ou, en tout cas, ce que j'en ai vu. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Mais implacablement juste, Cher Bernard ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Auteur Share Posté le 29 mars 2017 Le "pire" ... c'est que moi aussi j'aime la langue française ... . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jacques LITAIZE Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 C'est pour cela que je me suis permis d'intervenir. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 29 mars 2017 Auteur Share Posté le 29 mars 2017 Eh bien tu as eu raison. Sur ce : à demain. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe LE PHAR Posté le 29 mars 2017 Share Posté le 29 mars 2017 Oui bien sûr, le sens est implicite, même si l'autre membre de l'alternative n'est pas exprimé. Comme dans les comparaisons : "la main droite est la plus forte". L'ellipse est fréquente et le contexte permet de comprendre.En revanche, une "autre alternative" suppose quatre choix, quatre possibilités.C'est non seulement redondant, mais illogique. Digne des journaleux des grandes radios , qui usent et abusent de cette faute, comme de tant d'autres finissant par passer dans la langue comme "contreverse", "incessamment sous peu" etc. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 30 mars 2017 Auteur Share Posté le 30 mars 2017 Je ne trouve pas ce film "amusant" mais bel et bien déprimant.Épouvantable, effrayant.Voilà un homme, pas très charismatique, qui se rêve champion. Il fait ce qu'il faut pour devenir professionnel. Il est méprisé, moqué. On l'initie n'importe comment, au risque de sa santé, au dopage. Son entourage professionnel est bête, fanfaron, grande gueule. Même avec les filles il n'est pas bon. Il tombe dans la déprime. Il change d'équipe et d'entourage professionnel, il est escroqué. En trichant un peu il gagne Bordeaux-Paris en en chiant comme pas possible. Tout le peloton lui en veut. Moqué, insulté, il ne peut quasiment plus faire son métier. Il tente une vague reconversion dans le bricolage d'inventions. Il échoue. Il se retrouve à faire les vides greniers pour vendre des souvenirs cyclistes.Non. Ça n'est pas "amusant".Ce que j'espère tout juste c'est que c'est le reflet d'une époque et que tout est devenu bien plus professionnel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Bernard VAILLANT1639476554 Posté le 30 mars 2017 Auteur Share Posté le 30 mars 2017 Eh bien justement ... que dis-je à propos d'Armstrong ? Qu'il est juste le produit du système et qu'à ce titre, à défaut d'être excusable, il peut être compris ! Le film montre que c'est un milieu -métaphore de la vie exacerbée dans le milieu sportif- où ... ou tu bouffes ou t'es bouffé.Autrement dit Armstrong, en choisissant un métier hyper dur, avait le choix entre être Ghislain Lambert ou Armstrong. On peut très bien imaginer que l'accueil d'Armstrong au tout début de sa carrière a été celui de Ghislain Lambert ... moquerie... grandes gueules ... ... sauf qu'Armstrong a une personnalité charismatique que n'a pas Lambert. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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