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Serge "Sergio" Delesalle !


Michel CREPEL

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oui si son permis moto est invalidé il n'aura plus de permis 

il n'y a pas si longtemps un chauffeur professionnel (poids lourd ,taxi etc etc ) qui se faisait retirer son permis avait la possibilité de continuer a conduire dans le cadre de son travail avec un permis blanc (dérogation) mais il ne pouvait pas conduire son véhicule perso.

mais c'était avant aujourd'hui lorsque tu déposes ton permis tu ne peut plus conduire aucun véhicule sauf les voiturettes sans permis,ou un  deux roues 50cm3

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Merci Isaac.

 

Récit par Serge de notre première rencontre (le 15 août 2006) lors d'une rando en Ardenne belge:

 

 

15 août au matin. Comme le chantait BREL: avec un ciel si bas qu'un canard s'est perdu, la Belgique ardennaise, somptueuse mais humide, se réveille. Et oui, il faut que je m'y fasse: ma seconde rando belge sera humide comme la précédente, la ZOÉ de Namur/Huy !!!! 20 mai nonante six.

Je vous passe les préparatifs: nous avons tous à peu près les mêmes figures imposées. Moi, c'est le bordel en plus ... Je suis prêt. Pas d'excuses. Faut y aller. Dans la cour de l'hôtel, je bichonne mon vélo. Le sol est mouillé, mais il ne pleut pas. Et si le ROI EDDY que nous sommes venus honorer nous avait préparé un bon de sortie Soleil ?

En moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire en pianotant d'un seul doigt, je suis au point de rendez-vous face à une église et une stèle érigée en mémoire des victimes de la folie des hommes pendant la dernière guerre mondiale. Le premier randonneur que je vois, c'est PATRICK, collègue de HUY et voisin de pasta-party. Puis arrive MICHEL que je connais depuis la veille quand, interpellant un cycliste que je croisais afin qu'il m'indique la direction de STOCKEU, nous nous étions présentés et amusés de la situation. Nous avions d'ailleurs passé une bonne partie de l'après-midi ensemble! la convivialité belge.... Arrive ensuite le RENAUD: celui que j'appelle affectueusement mon mat de cocagne. Puis, je fais connaissance de quatre autres randonneurs: PIERRE et son pinarello; FABRICE et son tarmac; et mes deux minots de 23 ans, le RÉGIS et son pote VINCENT, casaque bleue tous les deux.

C'est parti. Vu les gabarits des quatre derniers, je me fais la promesse de ne pas déconner. Seul représentant FRANÇAIS, j'ai des responsabilités de représentation.

Les premiers kilomètres sont en descente. Le sol est humide, mais il ne pleut pas. C'est toujours cela de pris. Arrive une église; tout le monde vire à droite; je fais pareil et... oh la vache! LA CÔTE DE WANNE: impressionnant! Hormis les 2 minots, cette côte en 2 étapes, nous l'avons grimpée presque groupés. Mais je respire mal, j'ai chaud, je transpire sous ma veste manches longues. Je ne dois pas être le seul car, en haut, plusieurs tombent les k-way. Et moi ma veste, je l'enlève et me l'attache autour du cou! Le groupe est reformé. Nous attaquons la descente, très pentue de mémoire, puis 2 ou 3 relances coup de cul dont je raffole. Et je ne suis pas le seul: les RÉGIS, VINCENT, FABRICE et PIERRE aussi. La connivence cycliste s'installe petit à petit. On ne se jauge plus, on roule ensemble. À la sortie d'un virage, et sous nos yeux, en contrebas dans son écrin de verdure, la ville de STAVELOT est charmante. Une descente vicieuse avec des trous nous y conduit.

Le STOCKEU qui me fait rêver depuis 1 mois est là sur la droite. Et là, mes amis, on ne rigole plus! Mythique, ils l'ont écrit! Ils avaient raison. Les deux jeunots démarrent arc-boutés comme pour un sprint, tellement à fond qu'ils ont failli écraser un chat. Sur les photos prises en haut de STOCKEU, ils sprintaient encore..., tranquillement, avec la sagesse de ceux qui savent. Le RENAUD s'échappe, moulinette activée; l'écart ne se creuse pas trop. Il est gentil aujourd'hui ! Au passage des 21%, j'ai failli envoyer PIERRE dans l'herbe avec mes zigzags. Tout de suite derrière nous, l'élégant FABRICE et son Tarmac carbone superbe. Suivent nos 2 co-responsables de nos souffrances actuelles, qu'on sublimera plus tard: PATRICK et MICHEL. Pour parler comme à Paris, j'en ai chié, mais c'était jouissif la côte de STOCKEU. Et le regard de bronze du roi des belges MR EDDY himself sur sa stèle. Photos obligatoires, et faites par le beau-frère de MICHEL ROTH).

PARIS-ROUBAIX, je m'y crois. La traversée de STAVELOT: que des pavés! Et je commets ma première bêtise: j'oublie mes bonnes résolutions. Comme je n'aime pas être secoué, tout à droite à deux pignons près, le cul levé de la selle, je décide d'abréger ma souffrance et me voilà parti à fond. C'est vrai que je ne suis plus chahuté, mais c'est long la traversée d'une ville et je m'épuise (n'est pas DE VLAEMINCK qui veut). Quand le RENAUD me passe (il me passe toujours lui), accompagné des deux jeunots et de toute la bande, je comprends mon erreur.

Honnêtement ému par STOCKEU, j'avais tellement eu la trouille de m'y vautrer que j'ai mis un certain temps à refaire surface. Et ce fut dans un raidard très long, LA HAUTE LEVÉE, en direction de FRANCORCHAMPS. Nos deux duettistes y ont fait leur numéro habituel: relance sur relance, avec un sourire à désarmer un CRS. Trop forts, ces deux-là (j'ai cru comprendre qu'ils avaient été espoir VTT en Belgique !!!). Le monstre de STOCKEU ayant été négocié, plus rien ne pouvait m'arriver. Petit à petit, je retrouvais mes cannes, et quelques petites accélérations me faisaient du bien. Un vrai cadet (ma licence D3 comme le jubilador). Mais je crois que, pour tout le monde, le passage à la stèle avait fait du bien.

Nous cheminions en haut de la HAUTE LEVÉE lorsque, j'ai LU de mes YEUX LU, un panneau SKI ALPIN. J'ai cru à une blague, une histoire belge, mais renseignement pris auprès de RENAUD et de RÉGIS, puis de PATRICK, le ski alpin cela existe en Belgique, puisqu'il y a de la neige et que les skis sont les mêmes qu'ailleurs !! L'albertibonarien que je suis confondait ski alpin et ski dans les Alpes. À ce moment de notre rando, le soleil est au rendez-vous, et pour les impatients, il le restera jusqu'...(non faudra aller au bout; moi je tape bien tout ceci avec un seul doigt!). Dans l'endroit où nous sommes, nous croisons pas mal de groupes de cyclos. Pas un dans notre sens; cela me revient maintenant: à croire que MICHEL, natif du coin, et initiateur du circuit, ne voulait pas faire comme les autres, ce en quoi il a eu raison.

Nous sommes dans le parc naturel des Hautes Fagnes. Un faux plat montant qui n'en finit pas. PIERRE se joint aux deux pistoleros et tous les trois s'éloignent irrémédiablement. FABRICE et RENAUD font cause commune. Je suis à distance. Nos amis PATRICK et MICHEL roulent de concert. La route est superbe et dégagée, mais le vent est de face; et je le sens ce mur invisible qui m'empêche d'avancer. Je préfère une vraie côte. On peut se débattre, lutter, mais le vent de face ce n’est pas mon pote sur ce que j'ai vu. C'est surtout la spécialité de PIERRE.

Après ce très long faux plat usant où, un moment, j'avais tenté sans succès de lâcher RENAUD et FABRICE (le RENAUD m'a mis dans le vent comme d'habitude! FABRICE aussi, soyons honnête), nous nous sommes arrêtés devant une baraque à frites (pas de la Mc D..., non de la binjte, de la patate, de la kartoffel BELGE et sa mayo!) À ce moment, en commandant piteusement, et presque gêné, deux cocas, j'ai regretté pour un instant, mais un instant seulement (formule de J. BREL), d'être cycliste RANDOPATHE.

Que ceux qui ne connaissent pas la frite belge me jettent la mayo... Pendant ces agapes olfactives, le groupe des huit s'est reformé. J'avale un coca; d'autres du jus d'orange; certains rien que de l'eau; MICHEL se prend in the pocket une barre de céréales; PATRICK, une banane; les minots, pâte de fruit - mais pas sûr! Moi, je ne prends rien. Il me faut éliminer mes excès rabelaisiens de ma dinette et soifette de la veille au soir à l'eau de mélisse.

Ce coin de Belgique, BARAQUE MICHEL, semble être le rendez-vous des cyclistes. Ils y arrivent par groupes entiers. Le temps se couvre, et avec ma tenue manches courtes, je frissonne. D'ailleurs, je suis le seul en tenue estivale. Ma mère aurait vu ça, je me serais fait engueuler. MICHEL donne le signal du départ.

Frisquets les premiers kilomètres, je me surprends à lorgner sur l'imper plié dans la poche arrière de celui qui me précède! Et puis zut, pour se réchauffer, faut mettre le feu: vieille recette, mais toujours d'actualité. Profitant d'un faux plat DESCENDANT (courageux, mais pas téméraire, le parisien), je me lance dans une fuite en avant, espérant un bon de sortie de ces trois lascars: les deux minots et le PIERRE. Que nenni! Ils me collent au train. Je les sens derrière moi et, tout à coup, hop les voilà devant. Ils m'en remettent une couche et nous voilà partis pour une avalanche de relances et tentatives d'échappées dignes d'une course de cadets. Je prends un plaisir énorme à ce jeu, mais je dois, à la vérité, de dire que nos tournes en rond à certains ronds-points pour attendre nos collègues m'ont permis de reprendre mon souffle, bien court par moments, et je les ai appréciés ...

Cette partie de la Belgique, aujourd'hui verte et superbe, fut le théâtre d'une hécatombe humaine, d'un déluge de fer et de feu. Et malgré nos jeux cyclopédiques, le passage devant le mémorial américain de BAUGNÉ dédié aux PRISONNIERS GI'S massacrés par une SS panzer division, ne laisse pas indifférent. Sérieusement, je n'étais pas venu en Belgique pour voir cela, mais en suis reparti instruit de l'avoir vu!

Au fait, même pas un pont d'autoroute, je n'ai pu le passer en tête. Le RENAUD ne s'en mêlait pas. Il est gentil mon mat de cocagne. Son copain de PARIS-NICE, FABRICE, aussi. Non, ce sont ces deux pistoleros, et l'homme tracteur MICHEL; lui, plus le vent est de face, plus il va vite! Même mon JUBILADOR ne ferait pas cela. Et pourtant, nous rentrons maintenant dans la BELGIQUE germanophone. Je ne connaissais pas, jusqu'à ma reconnaissance de la veille, cette particularité. On se croirait en Suisse. La route serpente entres les monts d'un vert foncé, rappelant le massif vosgien. Parfois aussi, tous en file indienne derrière PIERRE, véritable découpeur de vent. Gare à celui qui prend dix mètres. Il recule sous la rafale. Cela m'est arrivé, et c'est une virile et amicale poussette de l'un des deux dynamiteros en bleu qui m'a sauvé la mise. J'aimerais bien savoir lequel des deux car, sur le moment, j'ai seulement pensé à sucer sans vergogne la roue de devant... J'assume, il n'y a pas de honte a souffler un peu!

Voyant le panneau directionnel de la ville d'arrivée, un relâchement s'opère, et c'est là que le MICHEL a été fort. Virage à droite au panneau MONT-LE-SOIE, et c'est reparti du 36X25 ou 23. M'en fout quand cela grimpe. J'aime cela. Le problème, c'est que nos Boonen des bosses, à un embranchement, se sont trompés, et tels les moutons de Panurge, nous les avons suivis dans leur cul-de-sac en s'arrachant de la pente. En plus, lorsque de concert, nos collègues MICHEL et PATRICK nous rappellent à la raison et sur le bon chemin - moralité - ils nous précèdent. Et en haut de ce MONT-LE-SOIE, hormis les deux furieux, nous basculons groupés - pour le moins très proches.

La descente sur GRAND-HALLEUX est un régal. Je suis en fin de groupe et regarde les trajectoires afin de les imiter. Le sol, bien qu'en sous-bois, est sec. Une bien belle descente! Arrivé en bas, on tourne à gauche pour remonter les cinq bornes de la première descente du matin. Grand plateau et, bizarre, pas trop fatigué (elle viendra plus tard en bagnole).

Je suis incapable de vous donner des moyennes et autres chiffres, mais je peux seulement essayer de vous faire comprendre que le vélo c'est aussi des gens d'horizons divers qui, par le truchement d'un forum, se donnent rendez-vous rien que pour du BONHEUR, sans oublier la déconne et le SACRO-SAINT POT de L'AMITIÉ. Il y a quand même des règles au jeu des cyclistes! Mon 15 août fut BELGE et j'en suis HEUREUX (si le prochain coup, il y en a qui veulent venir, ma voiture les acheminera avec plaisir!)

ps 1: j'ai mal au doigt, mais c'est pas grave.
ps 2: maintenant, je peux bien vous le dire, nous venions de commander nos boissons à ce pot, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir. Le ROI EDDY avait calculé au plus juste son bon de sortie, mais il reste celui qui décide en son royaume de BELGIQUE.

Récit par Serge Delesalle (Paris, août 2006)

 

 

 

 

 

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Je prends connaissance de cet accident affreux et je ne sais pas si avec Serge nos chemins se sont croisés un jour sur une cyclosportive.

De tout coeur je lui souhaite un complet rétablissement rapide non, ce n'est pas possible, complet c'est le mieux qu'on puisse lui souhaiter.

Je ne suis pas trop inquiet pour les nombreuses fractures (qui par leur nombre ralentiront la guérison), mais un peu plus pour le nerf radial, espérons ...

 

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C'est bien ce que je me disais lorsque j'ai vu la photo de son Avatar (après avoir posté mon message), c'est bien le Serge avec qui j'ai fait connaissance en même temps que toi, Jean-Guy et bien d'autres lors de notre sortie en vallée de Chevreuse en Novembre 2014...

J'espère qu'il va récupérer du mieux possible car en plus d'être un "compatriote" cycliste, c'est une personne très sympathique...

 

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Des nouvelles de Serge !

 

Nouvelles, au demeurant, rassurantes de Serge.  Ce dernier été transféré en service "trauma" (après quinze jours en "réa" ) à l'hôpital Pellegrin de Bordeaux .Il récupère peu a peu (c'est ça les cyclistes ) !!!
Il est parfaitement conscient et son épouse, de ce fait, lui a fait installer la télé dans sa chambre. Il peut, désormais, recevoir des visites de 13h00 à 20h00. Toutefois, il n'est pas encore prêt de sortir de l'hôpital. En effet, ensuite, la rééducation se mettra en branle et tutti ...
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salut Jean Louis, un beau message d'amitié.

Je me souviens de la journée passée chez Isaac en 2007, une belle brochette qui m'a accueilli avec chaleur, un joli souvenir.

J'espère que Serge remontera un jour sur un vélo, je sais trop ce que ça représente pour nous, pou lui.

amitiés a lui si tu le joins.

T'as une bise de Ghislaine

 
 
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"Serge est très fatigué et comme il ne se nourrit pas trop il est un peu affaibli et a beaucoup maigri. Ce matin le médecin est passé et l'a informé qu'il allait être transféré au Centre de Rééducation de LALANDE à côté de PERIGUEUX. Il s'est également montré pessimiste quant à la mobilité de son bras gauche, le nerf radial ayant été touché à 2 endroits. Du coup le moral en a pris un sérieux coup. On va attendre et voir l'évolution avec la rééducation . Le fait de sortir du milieu hospitalier va peut être l'encourager." JLC

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Pas evident davoir la forme, apres un tel accident...

En 2007 avec mon accident j'ai eu, le nerf radial écrasé par ma chute depuis je nai pas récupérer completement donc les extenseurs de ma main droite ( cela permet de redresser les doigts)  ne marchent  qu'à moitié. Je me suis adapter et peu pratiquement tout faire mais avec une gene ... les nerf soit repoussent et se réparent seuls soit l'opération mais chez moi cela n'a pas marché. 

Il faudra que Serge voit avec le temps mais ca va s'améliorer ....

De quoi degouter du velo et pourtant j'en refait ....

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Quand j'ai repris apres 2 mois d'arrêt javais un peu de mal et jai du réadapter mon geste mais  avec le temps ca va mieux ..on a pas besoin de beaucoup de force avec les ciseaux et j'ai garder  une bonne moitié de flexion ce qui me suffit heureusement sinon jetais chômeur le reste de ma vie...

Un grand kiné ma, dit que j'avais 30% de force en moins environ mais je fais avec .....tu sais quand tu vois des paraplégique ou autre tu relativise sur ton mal  ..

La vie peu vite changer apres un accident ..

 

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