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Allez Louis !!!


Sylvain KARLE

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A vélo également, l'effort fourni sur parcours plat est inférieur à celui requis sur du vallonné, mais pour d'autres raisons. Le marcheur en descente utilise ses muscles pour se retenir de tomber. Le cycliste n'a pas cet inconvénient mais est soumis à la variation exponentielle de la résistance de l'air en fonction de la vitesse.

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Le marcheur en descente utilise ses muscles pour se retenir de tomber.

Thierry, l'homme qui écrit plus vite qu'il ne réfléchit 🙄

J'ai pris du 5% Thierry, si j'avais pris du 30 ou 40 % d'accord, pas là, franchement 🙄

Le marcheur n'a plus besoin de lever la jambe (ou à peine) et donc s'économise ; chaque mètre parcouru luis coûte moins d'énergie, 1/3 de moins sur du 5% (par rapport à du plat).

Le cycliste n'a pas cet inconvénient mais est soumis à la variation exponentielle de la résistance de l'air en fonction de la vitesse.

Cette variation n'est pas exponentielle, elle suit une loi de puissance, rien à voir (la vitesse n'apparaît pas en "exposant" dans la formule).

La résistance de l'air est proportionnelle au carré de la vitesse.

La puissance que tu récupères de la pesanteur est proportionnelle au cube de la vitesse.

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Je vais finir par me fâcher, Bernard.

Tu me dis que mon affirmation est fausse (la résistance de l'air varie de manière exponentielle par rapport à la vitesse) et tu me rétorques que la résistance de l'air est proportionnelle au carré de la vitesse… Pourrais-tu m'expliquer la différence ?

Quant à la puissance récupérée de la pesanteur, elle est directement proportionnelle à la vitesse. Réfléchis calmement 😉

 

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Fâche-toi Thierry, je t'en prie, mais contre toi-même  😃

Pour ce qui est de :

La puissance que tu récupères de la pesanteur est proportionnelle au cube de la vitesse.

C'est peut-être plus clair si j'écris :

La puissance que tu récupères de la pesanteur est proportionnelle au cube de TA vitesse.

Il est rare qu'un cycliste mesure sa vitesse en D-/heure, auquel cas tu aurais effectivement raison.

 

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La force générée par la pente est proportionnelle à la masse, à g (9,81 m/s/s) et au pourcentage de la pente. Et la puissance est égale la force multipliée par la vitesse (en m/s et pas en D-/heure). Pas de cube dans ce calcul.

Si tu te laisses descendre en roule libre, la vitesse se stabilisera au moment où la force (indépendante de la vitesse) due à la pente sera égale à la résistance de l'air (qui est proportionnelle au carré de la vitesse). J'ai négligé les forces de frottements pneus/route dans un souci de clarté, je le dis avant que tu le soulignes. 

Sois beau joueur Bernard, reconnais que tu t'es trompé. Tu en sortiras grandi.

 

 
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Bel effort Thierry, mais il faut approfondir.

Comme toi, bien sûr, je néglige les frictions de roulement route.

La puissance que tu reçois de la pesanteur mgh/t est proportionnelle à D- (h ds la formule) par unité de temps t.

Cette puissance, tu l'utilises pour te déplacer dans une pente.

Disons que tu descends du 8% et que ta vitesse se stabilise à 72 km/h = 20 m/s.

Tu pompes donc à ta Terre-mère avec tes 75 kg totaux

75 kg X 20 m/s = 1 500 kgm/s = 9,81 X 1500 newton.m/s = 1500 watts.

Que ces 1500 watts te soient fournis par la pesanteur ou par tes muscles (sur le plat) ne change rien,

avec 1500 watts tu atteins 72 km/h et pour que ta vitesse augmente de 1% tu dois fournir 3% de puissance en plus, que cette puissance vienne de tes muscles ou de ta Terre-mère.

Je te laisse réfléchir, tu en sortiras grandi 😆

 

 

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Pour en revenir à Louis, son prochain défi/24 H aura lieu ce vendredi 6 septembre.

Au programme :

- départ à 8 H de Metz pour un parcours vélo de 300 km à travers la Moselle, les Vosges et la Meurthe-et-Moselle, pour une arrivée à NANCY à 20 H.

- puis NANCY-METZ en 12 H pour un parcours qui devrait avoisiner les 80 km.

Le tout en totale autonomie, sans aucune assistance.

Je ne sais pas quelle épreuve lui demandera le plus de watts, mais le total fourni devrait être impressionnant.

Allez Louis !

 

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Tu es incroyable : tu ne réponds pas mais déplace le problème… ou tourne en rond.


avec 1500 watts tu atteins 72 km/h et pour que ta vitesse augmente de 1% tu dois fournir 3% de puissance en plus, que cette puissance vienne de tes muscles ou de ta Terre-mère


La vitesse dans la descente ne se stabilise à 72 km/h que parce qu'il y a équilibre entre les forces motrices (muscles ou terre-mère) et les forces résistantes (frictions de roulements, aéro).


Les frictions de roulement : m . g . cr   (cr = coefficient qui dépend de la qualité de la route et des pneus).


Force aéro : 1/2 . rho . S . Cx . v2  (rho = masse volumique de l'air, S = surface frontale, Cx = coefficient de pénétration dans l'air, v = vitesse).


Force fournie par Terre-mère : m . g . p (m = masse, p = pente exprimée en % = sin de l'angle)


Nous avons décidé de négliger les frictions de roulement pour simplifier. 


Dans une descente à 72 km/h stabilisés en roue libre, mgp = 1/2rhoSCxv2


La puissance motrice est donc mgpv et la puissance "résistante" 1/2rhoSCxv3


Tu as dis plus haut : La puissance que tu récupères de la pesanteur est proportionnelle au cube de TA vitesse


Je viens d'expliquer que la puissance motrice (fournie par Terre-mère dans notre problème) est directement proportionnelle à la vitesse. C'est la puissance "résistante" due à la présence de l'air qui évolue proportionnellement au cube de la vitesse.


 

 
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