Il y a le plaisir sur un vélo : glisser sur quelques cm² de caoutchouc, en souplesse, au calme, loin des bagnoles, en rase-campagne, ouvrir grand les poumons, se vider l'esprit et les guiboles, profiter du paysage, regarder quelques bestioles dans les champs (qu'on n'aurait pas vues dans les limites étroites d'un cours de tennis ou d'un terrain de foot... bon des fois, la bestiole est un sanglier ou un doberman... ça permet de tester sa pointe du vitesse! 😆). C'est aussi les petites perfs sur son circuit fétiche, les sorties avec les copains, les rencontres... Il y a aussi le plaisir avec le vélo : la quête de la pièce rare, la grande toilette du destrier quand on nettoie amoureusement chaque dent du pédalier, le moindre interstice du dérailleur, les chromes que l'on faisait briller pour la course du dimanche, les nouvelles roues, le nouveau maillot, tapoter les tubes d'un cadre avec l'ongle pour l'entendre résonner (bon avec le ploc-ploc du carbone, ça se perd), tester la souplesse des freins, etc...