Clementine SETA

Oui, j'essaie de faire qu'on repense vélo (même si j'ai bien conscience que le virus est à nos portes et qu'il traîne avec lui ses crises politique, sociale et financière + ses drames humains). Parler vélo, c'est quand même le but de ce forum et on ne paie rien à s'aérer l'esprit!

Oui, coriace... il est à mi distance entre catégorie "grands cols" et catégorie "austères beautés". La différence que je mets entre les deux: pour la 1ère, la route épouse le relief avec harmonie dans des paysages sublimes; pour la seconde: la route s'accroche dans le paysage et donne l'impression d'y être à peine tolérée par la nature, tout comme le cycliste dont les efforts sont rudes dans un environnement impressionnant. Pour ceux qui connaissent l'Engadin: Julierpass = 1ère catégorie / Albulapass = 2ème catégorie. C'est peut-être à mon sens les cols de 2ème catégorie qui sont les plus intéressants à gravir.

4 catégories de montées exigeantes: - les "atypiques de légende": Ventoux; Alpe d'Huez; - les "grands cols": Stelvio; Galibier; Iseran; Izoard; Croix de Fer; Susten; Nivolet; Grossglockner; ... - les "austères beautés": Gavia; Fedaia; Allos; Joux Plane; Vrsic; - les "vacheries": Zocolan; Mortirolo; Horn; Grand Colombier par Virieux. Vivement qu'on y remette les roues!

On est vraiment dans l'ordre du ressenti, avec ces comparaisons. Objectivement, le coefficient de difficulté doit être peu ou prou le même entre ces deux montées: à peine plus de longueur pour le Stelvio mais un passage plus pentu (la forêt et sa sortie jusqu'à Chalet Reynard) sur le Ventoux. Mais comme toi, Bernard, je garde une impression de plus grande exigence pour le Stelvio, tenant sans doute au fait qu'on entre dans le domaine de la haute montagne, ce qui n'est pas le cas du Ventoux. Quant au Gavia, j'en ai le souvenir d'une montée grandiose mais austère; l'adjectif qui me vient, c'est "rustique": pente irrégulière avec des ruptures violentes; enrobé granuleux et route étroite; et le terrible tunnel avant le sommet... une montée d'un autre temps. Le Mortirolo, c'est encore autre chose. Je mettrais cela dans la catégorie "vacheries": un intérêt visuel limité et un effort de dingue constant sur plus de 10 bornes. Je mets dans cette même catégorie le Kitzbuehler Horn et le Zoncolan, pour les montées que j'ai effectuées. Bref, quatre catégories de montées complexes qui se dessinent: en attendant le déconfinement, chacun peut s'amuser à y classer ses souvenirs d'ascension! Ca occupe!

Il y a une application assez pratique sur Mappy. Depuis Saint Michel de Maurienne, ça me laisse un cercle incluant Cluses au nord; Turin à l'est (si traverser la frontière est possible); Barcelonnette au sud; Saint-Marcellin à l'ouest. Je vous laisse faire le recensement des cols...

Bonjour Sylvain. Non, pas d'hospitalisation, mais des symptômes très évolutifs qui ont duré plus d'un mois. Tout cela a commencé fin mars avec de la fatigue, un état fébrile (mais pas de grosse fièvre) et une légère toux. Puis une difficulté de plus en plus marquée à reprendre mon souffle, notamment en parlant au téléphone, l'impression que l'air ne passait pas bien dans le système respiratoire. 2ème phase qui a duré une petite semaine. Quand j'ai pensé aller mieux, c'est d'abord une gêne puis une douleur assez marquée qui s'est installée, d'abord au niveau des bronches , puis d'un poumon. D'après mon médecin, une inflammation qui s'est transformée en début de pneumopathie. Après une semaine d'antibiotiques, le foyer infectieux semble avoir disparu. Restent des douleurs périphériques au niveau des muscles du dos, et une petite appréhension qui m'incite à ne pas rechercher l'effort pour le moment. Mon généraliste m' adit être assez surprise des typologies assez différentes qu'elle constatait avec ce virus: des péricardites plutôt chez les jeunes; des grosses fièvres d'une semaine, sans autre suite, plutôt chez les hommes; et des formes moins violentes mais plus traînantes chez les femmes de mon âge. Tout cela est pour elle assez inédit et étrange.

Je suis peut être la seule à en parler... j'espère juste ne pas être la seule en état d'en parler! Malade en effet avec, fort heureusement, peu de facteurs de risque: 41 ans, aucune pathologie sous-jacente, sportive... comme quoi: il faut vraiment se méfier car même une forme peu critique sur une personne en bonne santé... ça m'a quand même bien secouée. Merci de ton message, Bernard. J'espère pouvoir reprendre le vélo en juin-juillet et profiter des 100 km règlementaires qui, en ce qui me concerne, avec deux domiciles à Aix les Bains et Saint Michel de Maurienne, me laissent énormément de possibilités.

Quelques certitudes sur la reprise du vélo: - ce sera en Maurienne où peu de parcours "cool" de retour aux affaires: peut-être un AR à Saint Jean de Maurienne avec un passage par les lacets de Montvernier, ou vers Modane avec l'ascension de Saint-André? - ce ne sera certainement pas le 11 mai pour au moins trois raisons: 1) pluie prévue sur la région; 2) retour au boulot avec un peu de retard sur les dossiers que je n'ai pas pu gérer à distance; 3) plus d'un mois de maladie suite à une infection au covid fin mars: je viens juste d'avoir l'aval du médecin pour retourner en Maurienne, et après un mois de galère... aucune envie de forcer tout de suite et de prendre le risque de ré-enclencher de nouveaux problèmes de santé! Bonne route à tous, faites vous plaisir et restez bien à distance de ce virus qui est une vraie m***.

Par quartiers! Il faut mettre du piment!

OK, merci. Cela reste donc, comme beaucoup de choses, à préciser... mes copains qui font du ski de randonnée (et sont plus que confirmés dans cette discipline sans être professionnels) vont encore devoir attendre.

Suivant les départements, pas les régions. C'est encore plus complexe que cela.

Ca va remplacer les paris sportifs tous les jeudis: plus de 90 départements et 3 couleurs. Ca fait pas mal de combinaisons!

Je suis la seule à avoir entendu "interdiction des sports de montagne"? Je cherche dans la presse, je ne trouve rien, et pourtant, il me semble que Philippe l'a dit. Du coup, je m'interroge: qu'est-ce qu'on classe en sport de montagne? Le ski, oK, mais: le VTT? la randonnée? le parapente? l'escalade???

Et dommage pour les Copains: c'est une belle organisation qui mérite d'être plus connue...

Pour répondre à ta question, Hervé: nous étions montés au sommet du Puy de Dôme quand nous avions fait la traversée du Massif Central à VTT avec mon copain. Mais nous étions montés à pied en laissant le vélo à l'auberge à la fin de la route ouverte. Je ne sais plus si le VTT était autorisé sur les chemins, mais dans mon souvenir c'était trop pentu pour que ça passe. A pied: une trentaine de minutes entre la route et le sommet.

Mettre un PV est en effet laissé à la libre appréciation des forces de l'ordre. Le contester est au libre choix de tout citoyen. Estimer s'il est fondé en droit ou pas est du ressort d'un défenseur des droits. Ceci étant dit de manière très factuelle et générale, et sans volonté de faire monter de polémique.

L'étape Issoire-Saint Flour... la seule étape du tour à laquelle je me sois jamais inscrite. Je n'avais malheureusement pas pu la faire, insuffisamment remise d'une mononucléose contractée quelques mois auparavant. Bien m'avait pris, cependant, de renoncer à m'aligner, vu le temps horrible qu'il avait fait tout au long de l'étape: les gars du club qui avaient eux pris le départ en ont encore des souvenirs douloureux. Pour effacer la frustration, j'avais refait une moitié de l'étape quelques années plus tard, jusqu'au sommet de Puy Mary, la fin jusqu'à Saint-Flour ayant été parcourue en voiture. Des paysages sauvages et magnifiques, des routes quasi-désertes... mais quelle difficulté! Pas un moment de plat (sauf le passage avec les barbelés...), des revêtements peu roulants, des pentes irrégulières avec des ruptures constantes... On néglige bien trop souvent l'aspect casse-pattes de ces étapes de transition.

Je ne retrouve plus dans la masse le sujet que j'avais ouvert il y a quelques mois concernant un rassemblement vélo 101 en Maurienne cet été. Il est vrai que, prise par le boulot, j'avais négligé les relances et que la suite des événements m'a donné raison de ne pas trop me presser. Comme je pense que nous avons tous néanmoins besoin de nous projeter sur du positif, je relance aujourd'hui l'idée, en décalant la date, celle annoncée du 14 juillet paraissant totalement utopique dans l'état actuel de la marche du monde... Dons, si tant est que l'on ait le droit de se déconfiner, de se réunir, de faire du sport à plusieurs, de sortir de son département d'***.., qui serait intéressé(e) par un week-end en Maurienne avec, au programme, sortie à définir le samedi et le dimanche, trilogie Glandon-Mollard-Croix de Fer+repas commun type barbecue? Pour se laisser une chance que la sortie puisse se faire, le plus tard serait le mieux ce qui signifie pour moi: week-end du 22-23 août. Pour l'hébergement, étant évident que les incertitudes actuelles rendent difficile une réservation officielle dans un hôtel ou un gîte, j'ai quelques solutions de logement de groupe à faible coût et confort correct, au besoin. Sur cette base, malgré les "si" + le fait que le projet ait de forte chance de rester à l'état de projet dans les circonstances qui sont celles que nous traversons... des intéressé(s)😄?

Ca se pose pas aux filles, cette question 😇... Bon... quelques indices quand même: n'étant pas à la retraite, la situation actuelle me permet d'avoir beaucoup plus de temps 1) pour faire attention à ce que je cuisine; 2) pour sortir marcher avec le chien 1h tous les jours. Donc pas trop d'inquiétude pour la balance... et quand bien même: je ne pense pas que ce soit l'enjeu central de la période.

Pour l'instant, je reprends en promenant le chien: ça suffit à mon bonheur!

C'est une lecture juridique assez logique et claire de l'attestation, déclinant un décret. A voir cependant s'il n'y a pas un autre texte qui contredit le texte de l'attestation. Si contradiction entre deux textes de loi, le principe de hiérarchie des normes fait qu'une circulaire, par exemple, ne peut contredire un décret. Enfin... il me semble... je ne suis pas juriste 😳...

Je précise qu'ayant eu ma dose de virus ces quinze derniers jours, si vélo il y a, ce sera reprise sur HT avant de me poser la question de savoir si on a droit de sortir au grand air...

Juste regardé pour le fun: 1km, peu ou prou, autour de chez moi = boucle de 6,5 km possible, avec 185m de dénivelé. Mettons que je la fasse 3 fois pour respecter la contrainte d'1 heure = 20,5 km et 555 m de dénivelé. Qui dit mieux?

C'est l'avantage du lieu d'habitation (qui est en l'occurrence mon lieu de travail avec nécessité de logement; ma "vraie" maison est à Aix les Bains, ce qui est aussi agréable comme terre de vélo). Je comprends ce que tu dis sur les cyclo. J'ai eu aussi ma période cyclosport pendant laquelle j'ai éclusé pas mal d'épreuve des Alpes et d'ailleurs. Il me reste bien sûr des paysages en tête, forcément imposés par les parcours, mais aussi l'impression de m'être beaucoup concentrée sur la roue du cyclo de devant et sur les chiffres de mon compteur. J'ai beaucoup aimé cette période de compétition : le dossard à épingler, l'ambiance des départs au petit matin, le "bourrinage" pour garder le groupe, la gestion de l'effort, et même le fait de se mettre carbo à l'arrivée.. mais avec moins de temps d'entraînement, et plus forcément les moyens de mes ambitions, je suis à présent passée par nécessité à une pratique du vélo plus économe et plus contemplative: c'est agréable aussi, même s'il faut accepter d'en baver beaucoup plus dans les montées!

Bonjour André. Je te rejoins sur les cols que tu indiques: Izoard et Galibier sont mes deux cols préférés. Quant à la Bérarde, la fin de route très étroite est en effet très spectaculaire. Pour la Maurienne, il y a pas mal de petites routes moins connues mais très belles. Si je pars de Saint Jean: - j'aime bien la montée de Jarrier, qui se poursuit, par une route en balcon avec multiples vues sur les aiguilles d'Arves, jusqu'à rejoindre la montée de la Toussuire: tu peux faire une boucle, en rajoutant un passage par le Corbier si tu veux rallonger. - de l'autre côté, la montée de Montdenis (déjà signalée dans un précédent post) est méconnue mais offre de beaux panoramas sur la vallée. C'est un AR, le pied est raide, à ne pas faire un jour de canicule car la route monte à flanc de falaise et est exposée sud. - déjà signalée également, la montée aux Karélis n'est pas extraordinaire malgré la vue sur La Croix des Têtes, mais elle prend de l'intêret si, juste après Montricher, tu bifurques vers Albane. Juste à l'entrée du village, prendre à droite la petite route qui mène au lac de Pramol: c'est superbe et tu peux rebasculer sur les Karélis. - à Saint Martin de la Porte, tu as une route qui monte vers le village de Beaune; juste avant le petit col, tu peux monter en AR à la Planchette (très fort pourcentage d'abord dans la forêt puis avec une vue qui se dégage; la route monte assez haut dans les alpages mais avec un revêtement très aléatoire - voire des passages en piste- après le hameau de la Planchette); une fois de retour sur la route principale, tu peux monter à Beaune puis au col de Beau Plan et redescendre sur Saint Michel. - à la sortie de Modane, tu peux aller jusqu'à Villarodin, redescendre sur Avrieux puis monter à Aussois par la magnifique route des forts. A Aussois, AR possible jusqu'aux lacs de Plan d'Amont et d'Aval, par une vraie route de montagne assez préservée. - en variante pour rejoindre Aussois: depuis Modane, rouler jusqu'à Sollières, monter au village de Sardière puis poursuivre jusqu'à Aussois. Très belle route panoramique avec de beaux coups de cul. - encore un peu moins fréquentée: s'enfoncer dans le village de Bramans pour gagner la chapelle de Saint Pierre d'Extravache : AR sur une toute petite route très pentue. Le site de la chapelle, avec vue sur la Dent Parrachée, mérite le détour. - et, pour moi, la route ultime de la vallée: depuis Termignon, dans le virage en épingle à la sortie du village, prendre à gauche la route qui mène à plan du Lac. C'est raide tout du long - replat juste à la toute fin, mais, une fois sorti de la forêt, d'une beauté qui fait oublier la fatigue. Après plan du Lac, la route se poursuit un moment = seule route qui permette de pénétrer dans le Parc de la Vanoise à vélo. On peut aller jusqu'au refuge de la Femma, mais là, c'est à VTT. Voilà, il y a de quoi s'amuser!