Clementine SETA

Sans être scientifique mais en me fiant à ce que j'ai lu/vu/entendu: je dirais 85% de cas asymptomatiques, peu graves ou équivalents à grosse grippe; 10% de cas graves (dont bcp de personnes âgées) qui finissent à l'hôpital et 5% de cas intermédiaires. Je suis dans cette catégorie; selon mon généraliste, l'équivalent de 3 patients dans sa clientèle = 3 "jeunes", sportifs et pas très gros (même si, en ce qui me concerne, l'inactivité commence à peser)... Donc, pas de psychose ni de généralisation à partir de mon cas: si vous attrapez le virus, il y a quand même de grandes chances pour que ça se passe bien, avec, au pire, quelques semaines désagréables. Mais bon... dans le doute... ca vaut la peine d'essayer de ne rien attraper 😉!

Il me semble que le public du vélo de route AE et du VTT AE n'est pas forcément le même. Au club, un certain nombre de cyclos sont passés au 1er, l'âge et la volonté de suivre le groupe poussant. Pour le VTT AE, mis à part ceux/celles qui en achètent un comme moyen de transport alternatif sans se rendre compte que les pneus ne sont pas adaptés à ce type d'usage, il y a de plus en plus de sportifs qui en achètent un parce que cela permet d'aller plus loin et que cela n'enlève en rien le côté ludique des parcours - au contraire. En tout cas, un marché en pleine extension: il n'y a plus que cela dans les magasins de location, en station + pendant le confinement, j'ai eu tout le loisir d'observer ce qui se passait sur la route depuis ma terrasse (début de la montée du Revard à la sortie d'Aix): un nombre de VAE impressionnant... Pour ma part, et tant que pas de pb physique majeur, je ne suis pas prête à abandonner mes vélos "musculaires"...

Les moments de "crise" semblent de plus en plus espacés et de moins en moins violents... j'ai fait une croix sur avril, je m'apprête à en faire une sur mai. J'espère une reprise d'une activité physique légère en juin et du vélo en juillet-août. C'est certes assez frustrant mais pas d'autre choix que d'accepter d'y aller aux sensations et de ne pas brusquer le retour. Je ne me plains pas: il y a des gens de mon âge (pourtant médian...) que le virus a envoyés à l'hôpital, d'autres qu'il a plongés dans le coma, certains qui en sont morts... 3 mois sans vélo: ce n'est pas que ça m'amuse, mais si je peux à nouveau pédaler en juillet... il y aura malheureusement eu bien pire que ma situation. En attendant, orchestrer la reprise des élèves en juin et septembre, avec un protocole sanitaire hyper-contraignant de 50 pages, suffit à m'occuper. Bon courage, Sylvain, pour la reprise: j'ai bien pensé à toi en n'arrivant à obtenir de RDV chez mon coiffeur que 15 jours après mon coup de fil! Les bouclettes ont encore quelques jours de liberté devant elles!

Quand je suis en forme, j'aime assez ces gros pourcentages. Mais le Zoncolan, j'avais vraiment trouvé abusé... Il est vrai que j'avais enchaîné plus tôt dans la journée une 100aine de bornes en Slovénie avec l'enchainement col de Vrsic (un costaud aussi) et col de Predel. Un transfert en voiture plus tard, nous étions arrivés en fin de journée à Ovaro. Pourquoi n'avais-je pas décidé de raisonnablement attendre le lendemain pour affronter le Zoncolan... mystère. J'étais partie bille en tête et je suis restée scotchée dès le premier mur. Je n'en garde pas un bon souvenir...

Oui, 6 mots pour un retour après trois ans d'absence... c'est un peu court! Allez, Simon, un effort!

Je suis en train de regarder cette étape en replay, après avoir vu celle du passage du Stelvio sous la neige. Le Zoncolan, c'est juste horrible, pire que le Mortirolo et encore plus austère. Je l'ai monté en 34-28 et c'était très, très, très dur.

Simon! Ca fait plaisir!

Toujours une douleur au poumon à l'effort = toujours pas de sortie vélo... faut attendre que ça se stabilise, rien d'autre à faire... j'espère au moins que tout cela me garantit d'avoir développé des anti-corps pour les 6 mois à venir...

Simon n'est pas intervenu très longtemps, mais en peu de temps, il a marqué les esprits. Dommage en effet qu'on ne lise plus ici: j'aimais bien la lisibilité de son style, ses compte-rendus précis et son insouciance face aux défis de taille qu'il se proposait et qu'il relevait toujours avec brio. C'est un de ses posts qui m'avait poussée à aller sur Liège-Bastogne-Liège la même année que lui: son enthousiasme était communicatif! Tant mieux s'il va bien, malgré les pbs que tu relates. J'ai de mon côté quelques nouvelles de Guillaume, qui est en pause forum, mais va bien également.

Pour en revenir au sujet (désolée des déviances): officiellement jusqu'au 2 juin... mais peut-être plus, ça on se sait pas.

Pas dans grand col, c'est sûr, à cause de la route en terre, qui offre quand même une certaine résistance. Pas dans austère non plus car je n'ai pas le souvenir de quelque chose d'hostile, pas sur le final en tout cas que j'avais trouvé plutôt ouvert. Peut-être "atypique de légende"... même si le terme "légende", pour un col dont l'histoire reste récente, est peu adapté. J'ai bien aimé monté ce col, en tout cas. Un regret: nous n'avions pas osé, avec des vélos de route, poursuivre sur la route de l'Assietta et étions remontés à Sestrière par la route: pas top, pour le coup. Le Piémont italien est mois couru que les Dolomites mais il présente pas mal de cols spectaculaires, dont le Nivolet qui est magnifique et peu emprunté car d'un accès peu évident (très longue vallée) et en cul de sac. Plus au sud, avant l'Agnel, il y a les cols de Sampeyre et de la Fauniera qui sont sur ma liste de cols à faire. Ils ont la réputation d'être très durs, ce ne sera donc pas pour demain!

Pour les parcours : voir ceux du Marathon des Dolomites.

Bonjour Cédric. La région de Bormio est en Lombardie, elle ne fait pas partie des Dolomites, mais constitue un massif nommé l'Ortles. Comme déjà évoqué dans un précédent post, c'est bien sûr un must pour le vélo, avec le Stelvio, mais aussi le Gavia, le Mortirolo, et les cols de la région de Livigno, jusqu'à la Bernina qui redescend en Suisse sur la haute vallée de l'Engadin.Tu peux sans problème y passer 3-4 jours. Pour gagner les Dolomites, il faut parcourir une longue vallée: plus de 150 km pour arriver à Bolzano. C'est une des portes d'entrée vers le massif, dont le centre serait les villages de Canazei ou Corvara. Région magnifique jusqu'à Cortina; crochet obligé vers le nord est pour aller admirer les Tre Cime di Laveredo. Il ya facilement de quoi s'occuper une semaine. Donc, à mon avis: possible dans le même séjour d'une quinzaine de jours, mais prévoir un transfert en voiture entre les deux sites visés.

Ca ne sera pas demain, parce que le nord de la Lombardie... mais en effet, je ne peux que conseiller le séjour à Bormio - ne serait-ce que pour ses thermes avec vue sur la montagne! Après une journée de vélo...

Pendant le confinement, j'ai lu un bouquin de Ramuz: Derborence. Ca m'a donné envie d'en savoir plus sur cette vallée, proche du Sanetsch. Je vois qu'il y a une route qui y monte, avec de gros pourcentages et une pente plus qu'irrégulière. Tu as déjà fait?

Grosse Scheidegg: j'ai vu cela en cherchant un peu. Ca a en effet l'air d'être magnifique... à garder en mémoire. Quant au Sanetsch: j'ai lu un reportage dans un magazine de vélo où les deux cyclistes redescendaient par un téléphérique et bouclaient par le Pillon. Ca a l'air amusant.

Prato, c'est le côté des virages. Le côté de Bormio est aussi très beau. A faire, en effet: pour moi, c'est le plus beau col des Alpes.

Belle vidéo, beau périple. Bravo, ça donne envie!

En voiture, il est très bien passé... mais m'a paru assez irrégulier. Il faut que j'aille le faire en vélo pour me rendre compte: il entre dans mon rayon de 100km. Possible d'ici la fin de saison, en ayant repris un peu de caisse?

J'ai mis Glandon... je pensais Granon. Le Granon m'a paru encore plus beau, et sans doute plus dur.

"Vacherie" ou "austère beauté" 😕? La 1ère catégorie, ce sont les ascensions sans aucun autre intérêt (y compris niveau paysage) qu'un défi physique déraisonnable. Le Glandon ne rentre pas là de dedans car c'est un col magnifique. Je ne l'ai jamais fait qu'en voiture (un des rares + de 2000m des Alpes françaises qui me manque) mais je veux bien croire qu'à vélo, il fasse chauffer les cuisses. Quant aux Pyrénées, je connais très peu, et encore moins le pays basque. Mais il y a sans aucun doute un nombre important de cols des deux catégories - comparativement sans doute plus que dans les Alpes où beaucoup de cols restent relativement roulants et ouverts.

Ce serait dommage que la route ait été goudronnée: ça donnait du charme et ça passait très bien, y compris en descente. Nous avions fait le tour en partant de Bormio: montée sur l'Umbrail; descente sur la Suisse et remontée par Prato. Loin de 7000m de Dén+, mais ça allait déjà bien comme cela. C'est un parcours magnifique. Une variante à partir de Bormio: les lacs de Cancano. C'est beaucoup moins dur que le Stelvio, mais très agréable à monter. Il me semble que le Giro aurait dû y passer cette année.

Tu vais fait quel parcours, sur 3 jours?

Je dois avouer: fait en voiture. Mais je peux bien imaginer qu'en vélo, ce n'est pas une partie de plaisir (même si très beau, dans mon souvenir).

Je ne connais pas. A noter, en effet. J'ai aussi le col du Sanetch, qui m'attend en Suisse. Il a l'air bien, aussi.