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Clementine SETA

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Tout ce qui a été posté par Clementine SETA

  1. Super. Merci Michel, je vais potasser demain, après la sortie club.
  2. Merci pour vos réponses. Et donc, s'il y a deux jours de vélo à faire dans le coin, pour se faire plaisir dans les ascensions, ce serait quel enchaînement - au départ d'Argelès, de Luz, ou d'ailleurs, peu importe? Je ne connais presque rien des Pyrénées à vélo, juste quelques km d'échappées lors d'un séjour de rando à pied avec des copains: Plat d'Adet, Peyresourde, la montée à Gavarnie et l'Aspin... je n'ai fait que cela dans le coin... donc ça laisse pas mal de coins à découvrir.
  3. Salut. En remontant en Bretagne voir la famille, on comptait faire un (petit??) crochet par les Pyrénées, avant de longer la côte atlantique jusqu'à Brest. Si vous aviez deux jours de vélo à conseiller dans les Pyrénées (de l'Ariège au Pays Basque, nous ne sommes pas encore fixés), quelles sont les deux étapes que vous conseilleriez?
  4. Expérience limitée de la compétition: des cyclosportives où, quand je suis en forme, j'arrive à batailler pour une place honorable chez les féminines, le podium certaines fois quand tout se passe bien. Donc, oui, bien sûr, j'aime bien être devant, à ma petite échelle, aller chercher mon bouquet, pouvoir dire aux copains que je me suis bien classée; mais si je suis derrière... c'est mathématiquement qu'il y avait plus fort que moi, et cela ne me pose pas de pb... même quand je me fais rattraper à peu de km de l'arrivée, comme ça m'arrive assez souvent (incorrigible défaut: partir en surrégime et avoir du mal à finir, mais ce n'est pas grave, j'aime bien suivre les gros moteurs en début de course, quitte à me faire lâcher ensuite). Après, j'imagine que tout ce que je décris fait toute la différence entre moi, avec mon petit niveau d'amateur qui fait du vélo pour le pur plaisir, et des coureurs du Tour, qui vivent, rêvent et sont payés vélo... Reste que, à la sortie du Tour, je préfèrerais être dans la peau d'un Pinot, qui a tout tenté mais rien mené à son terme, que d'un Gesing qui finit 6ème en étant resté dans les roues, d'autant que ce n'est pas la première année qu'il opère ainsi (avec tout le respect que j'ai pour n'importe qui finit le Tour et surtout pas si loin que cela des meilleurs).
  5. Expérience limitée de la compétition: des cyclosportives où, quand je suis en forme, j'arrive à batailler pour une place honorable chez les féminines, le podium certaines fois quand tout se passe bien. Donc, oui, bien sûr, j'aime bien être devant, à ma petite échelle, aller chercher mon bouquet, pouvoir dire aux copains que je me suis bien classée; mais si je suis derrière... c'est mathématiquement qu'il y avait plus fort que moi, et cela ne me pose pas de pb... même quand je me fais rattraper à peu de km de l'arrivée, comme ça m'arrive assez souvent (incorrigible défaut: partir en surrégime et avoir du mal à finir, mais ce n'est pas grave, j'aime bien suivre les gros moteurs en début de course, quitte à me faire lâcher ensuite). Après, j'imagine que tout ce que je décris fait toute la différence entre moi, avec mon petit niveau d'amateur qui fait du vélo pour le pur plaisir, et des coureurs du Tour, qui vivent, rêvent et sont payés vélo... Reste que, à la sortie du Tour, je préfèrerais être dans la peau d'un Pinot, qui a tout tenté mais rien mené à son terme, que d'un Gesing qui finit 6ème en étant resté dans les roues, d'autant que ce n'est pas la première année qu'il opère ainsi (avec tout le respect que j'ai pour n'importe qui finit le Tour et surtout pas si loin que cela des meilleurs).
  6. J'imagine bien, Guillaume. mais autant, symboliquement, je peux comprendre qu'on se défonce (sans jeu de mot) pour rester dans un top 10 (et encore plus un top 5 ou un podium); autant, entre finir 6ème ou 7ème, j'ai plus de mal à voir la différence. surtout si celui qui passe devant est à l'attaque, fait un numéro, et est objectivement plus fort aujourd'hui...
  7. Ou dans un camps du Kazakhstan... avant le limogeage pur et définitif. C'est vrai que ça fout les chocottes et incite à rouler vite.
  8. Bien sûr, Joachim, je le sais bien. C'est plus difficile pour Quintana de partir que pour Nibali, attendu qu'il a plus de liberté, vu son classement. Toujours est-il... j'aime bien Nibali pour son caractère; j'aime moins Gesing (et quelques autres) qui fait des places mais n'est jamais à l'attaque. Je ne suis donc pas totalement objective quand je m'énerve à voir les Lotto devant rouler sur Nibali. Quant à Froome: il n'y a qu'une chose qui est certaine, il est plus fort que les autres. Pour le reste, je l'ai déjà dit dans un autre post, il y a présomption d'innocence dans son cas jusqu'à preuve du contraire. Et si Quintana ne peut attaquer et que l'Anglais gagne, il n'y a strictement rien à dire de plus la dessus.
  9. Tout à fait d'accord avec toi, j'adore aussi Nibali et son comportement offensif. Pour Quintana, il n'y a que deux hypothèses: soit il est juste et ne peut attaquer Froome; soit il attend la Toussuire, mais je ne pense pas que ce soit suffisant pour reprendre assez de temps au leader. Je penche vers la première hypothèse. Suspens pour la fin de l'étape pour avoir la clé de la tactique des Movistar.
  10. Et les Lotto qui roulent derrière pour préserver la place de Gesing... qu'on n'a pas vu en tête depuis le début du tour... C'est nul, cette mentalité...
  11. Hier, partis pour grimper le Glandon et voir le passage des coureurs au sommet du col. Il est vrai que nous sommes à contre-sens du trajet de la course, mais comme nous entamons la montée vers 10h, cela nous laisse largement le temps avant l'arrivée du peloton, prévue vers 16h. Nous sommes pourtant arrêtés 3 km après St-Etienne de Cuines: ordre préfectoral, on ne laisse pas monter les vélos à contre-sens de la course, même 6h avant le passage de cette dernière... Nous avons déjà un peu de mal à comprendre, mais, soit, nous tournons nos machines pour faire route arrière. 2ème ordre préfectoral: une fois la route fermée, les vélos ne peuvent pas non plus descendre la route jusqu'à la vallée, et nous n'avons pas même le droit de marcher sur la route en poussant nos machines! Nous sommes donc sommés de laisser nos vélos sur le bord de route sous la surveillance des gendarmes, et soit d'attendre 6h sur place le passage des coureurs, soit de redescendre à pied au village pour remonter rechercher les vélos après 18h! Comme, à l'endroit où nous sommes, il n'y a que deux agents pour gérer une vingtaine de cyclistes en colère, dont les 2/3 d'étrangers parlant mal français et comprenant encore moins la décision, nous profitons de la confusion pour redescendre sur nos montures, mais le manège se réitère tous les 500m, à chaque fois qu'un duo de gendarmes a été posté. Bref, nous arrivons tout de même en bas, et en sommes quitte pour 12km de vallée, et la remontée nettement moins belle de la Croix de Fer. Pas d'ombre dans ce col et comme il est déjà plus de 11h quand nous entamons la montée, encore un gros coup de chaud au départ de St-Jean. 70km au compteur au lieu des 40 prévus... ce qui, en soit, est loin d'être gênant, le zèle préfectoral nous ayant même poussé à faire une boucle que nous n'étions pas partis pour faire, ce qui est toujours plus agréable qu'un aller-retour sur la même route. Grosse interrogation sur le bien-fondé des mesures prises pour assurer la sécurité sur la route du Tour: je comprends bien l'application d'un principe de précaution, mais poussé à ce point, il frôle l'absurdité, et ne crée que de l'agressivité, et donc, potentiellement du danger... Il est vrai que nous sommes dans une société où l'on cherche à bannir tout risque, mais j'ai bien du mal à m'y retrouver...
  12. Je veux bien croire... Je suis allée faire le Mont-Cenis il y a deux jours, en partant de Lanslebourg et en redescendant côté italien ensuite: 37 ou 38° en arrivant à Susa au pied de la montée avec toute la pente à refaire dans l'autre sens... il aurait fallu pouvoir calculer combien de litres de flotte j'ai perdus en 25 km. Heureusement, on trouve toujours des fontaines pour s'asperger... mais vivement que l'on perde quelques degrés quand même...
  13. On n'a qu'à se servir de ce post là... en comptant sur un peu d'autocensure de tous ceux qui veulent parler de dop...ge, de mo..eur dans les vélos et autres pratiques illicites. Il y a déjà suffisamment d'autres posts polémiques ouverts pour que celui qui a envie de polémiquer trouve son compte sur le forum...
  14. Orage violent sur Grenoble hier... et toujours pas une goutte de flotte sur Aix-les-Bains... lac du Bourget à 28°... Dur pour enchainer les sorties à vélo, et dur surtout pour la nature qui commence à ressembler davantage à un coin de Corse au mois d'août qu'à une région d'alpages savoyards en juillet. Vivement une virée en Bretagne qui s'annonce pour aller voir la famille et prendre le frais!
  15. Les coureurs pros sont suivis médicalement, ce n'est pour eux que je m'inquiète. C'est plus pour ceux qui voudraient copier la même maigreur, sans bénéficier du même suivi.
  16. Froome dopé ou pas (au même titre qu'un certain nombre de SKY... mais pas que d'ailleurs), on peut effectivement avoir des doutes. Reste qu'il existe encore quelque chose qui s'appelle la présomption d'innocence, qui fait que, jusqu'à preuve du contraire, tout ce qu'on dira sur le Britannique ne reste que des suppositions, sans preuves par définition... et je dis cela sans naïveté: qu'on annonce que Froome soit dopé, je n'en serai nullement surprise, comme je ne l'ai pas été pour Armstrong, comme je ne le serai pas plus pour n'importe quel coureur français qui marche bien. L'article cité a le mérite de mettre le doigt sur un autre problème inquiétant: l'extrême maigreur des coureurs. On s'en rend compte quand on va voir les départs d'étapes où on peut les côtoyer de près, comme au Dauphiné par exemple. On a l'impression de voir des corps de cadets... même pour les coureurs plus costauds que les purs grimpeurs. Ce qui est gênant, outre la part d'incrédulité que cela génère ("comment font-ils pour rouler avec autant de puissance, sur des CLM par exemple, et aussi longtemps dans des conditions difficiles, avec aussi peu de masse graisseuse?"), c'est surtout le modèle qui est proposé à ceux qui veulent performer en vélo à plus petit niveau et sans le même suivi médical que les pros: les amateurs un peu férus de préparation, et surtout les jeunes qui souhaitent réussir. De fait, le souci s'était posé en saut à ski il y a quelques années, suite, entre autre, au grave cas d'anorexie de l'Allemand Sven Hannawald. On peut craindre que le problème ne se pose aussi en cyclisme.
  17. C'est exact. On parlera juste de plus haut col (et encore, on change de vallée par un tunnel) d'Autriche.
  18. C'est à peu près ça en terme de sensations: j'ai eu l'impression de cumuler les pentes du Relais (plutôt côté Yenne) avec la longueur de la Madeleine, le tout à une altitude de Galibier... Je n'étais pas non plus dans un grand jour, ce qui a aussi accru la difficulté. Comme je n'avais pas le temps de faire tous les cols à vélo, nous en avons aussi passé en voiture qui semblent cumuler gros pourcentages et cadre de haute montagne: le Jaufenpass à l'aller; et, côté Dolomites au retour, le Passo di Gio et la Fedaia. Ce sera l'occasion de retourner dans le coin, en mettant le Zoncolan en plus au programme.
  19. Ce n'est pas la sortie du jour, mais celle d'il y a deux jours, mais, comme elle n'est pas dans les classiques du forum, j'en fais tout de même un compte rendu, si cela peut donner des idées à quelques-uns... Après l'ascension du Kitzbuheler Horn, j'avais donc annoncé celle du Grossglockner. Je resitue le décor: plus haute route d'Autriche (point culminant à plus de 2500m), aux confins du Tyrol et de la Carinthie. Ayant pris le temps de trainer un peu dans Kitzbühel et d'aller voir le schuss final de la mythique Streiff, nous arrivons au pied du col vers midi. Après 1h30 d'approche en voiture, je n'ai pas une réelle envie de sortir le vélo, d'autant que je ressens les efforts courts mais intenses de la veille. Bon... deux ou trois cyclistes partent devant moi; j'y vais tout de même, à jeun bien sûr, ce qui n'est sans doute pas le mieux pour entamer l'ascension d'un grand col, mais pédaler le ventre plein, ce n'est pas idéal non plus... Premier kilomètre en douceur, puis la route s'élève brutalement: 9-10% sur un ou deux km avant un peu de plat, 500m pour souffler, où est installé le péage routier - et oui, la route est payante (très cher: 38 euros...) pour voitures et motos, à l'exception des vélos qui ont le droit de suer sang et haut gratuitement... Le panneau annonce une pente à 12% et, de fait, la route s'élève de façon abrupte, tout droit dans la forêt. Le calcul est de toute façon très rapidement fait: je dois atteindre dans un premier temps un premier point haut à 2400m; il me reste donc 1300 m à gravir, pour environ 13 km... J'enchaîne donc à petit rythme une série de longs bouts droits à 10, 11 voire 12%, heureusement entrecoupés de virages en épingles qui cassent un peu la pente, et de "replats" à 9% où l'on se sent pousser des ailes. Au bout d'un temps certain, j'atteins enfin une première cime, d'où la vue sur les glaciers est magnifique, je ne m'attarde pas trop cependant car le col n'est pas fini; une courte descente de 2km pour en revenir à 2200m; il reste 300m d'ascension et 4km; là encore, le calcul est vite fait; une dernière rampe à 13% et me voilà enfin en haut: le compteur indique 26 km, et je dois en être à 1900m de dénivelé; je m'abstiens de regarder la moyenne, qui doit être déraisonnablement basse, et je préfère me concentrer sur le paysage, là encore grandiose. Ne reste plus que la descente jusqu'au fond de la vallée, 15 km très rapides puis une bonne vingtaine en faux plat, et je retrouve mon copain qui, blessé au coude et privé de vélo, est assez sympathique pour me suivre en voiture lors du périple. Au bilan, 65 km pour un col vraiment très coriace, sans réel équivalent à vrai dire avec ce que j'ai déjà gravi en France... plus proche d'un Stelvio que d'une Madeleine, par exemple... et encore, j'ai largement moins souffert dans le Stelvio. Le spectacle mérite les efforts consentis: paysages très variés, tournant très vite à la haute montagne; des vues époustouflantes sur les glaciers et les sommets; une route magnifiquement tracée, au revêtement parfait... et un grand kiff dans la descente, pour finir... Bref, c'est très loin de nos bases, mais ça mérite vraiment d'être fait, au moins une fois dans sa vie... mais pas forcément plus vue la difficulté... en tout cas, pas avant un ou deux ans pour moi, le temps d'oublier combien certains passages ont été difficiles...
  20. Allure de vététiste, oui, pour les braquets malheureusement mon compact habituel. 28 dents derrière, ça passe, mais c'est compliqué dans les passages à pas loin de 20% qu' on trouve dans ce genre de pentes (passages longs, de surcroît ici). C'est toujours un petit défi de monter ce genre de trucs, même si ce ne sont pas les pentes les plus intéressantes à mon goût.
  21. Changement de montagnes aujourd'hui: 30 km à une allure de vététiste, pour gravir le Kitzbüheler Horn. 10 km à environs 13% de moyenne, ça n'incite pas à aller vite. Temps bouché en haut. Dommage, la vue doit être très belle par beau temps. Demain, Grossklockner, si le soleil refait son apparition...
  22. Changement de montagnes aujourd'hui: 30 km à une allure de vététiste, pour gravir le Kitzbüheler Horn. 10 km à environs 13% de moyenne, ça n'incite pas à aller vite. Temps bouché en haut. Dommage, la vue doit être très belle par beau temps. Demain, Grossklockner, si le soleil refait son apparition...
  23. C'est faisable, ce genre de parcours? Je me tâte depuis quelques mois; ça me fait bien envie, mais ça me fait aussi très peur... J'ai l'habitude de rouler en montagne, j'ai déjà quelques expériences de 200-300 km, y compris en cyclosportives, mais là, l'enchaînement des cols me semble assez terrible... ceux qui ont déjà fait le parcours: c'était avec quel entraînement? quel profil? quelle gestion de la journée?
  24. Ne t'inquiète pas, Didier, je ne suggérais pas que L'Equipe devait censurer ses dessinateurs. Qu'un caricaturiste se moque, force le trait, voire crée la polémique, ça ne me dérange pas, c'est même le propre d'un caricaturiste. Sauf que là, je trouve que c'est juste pas intelligent, et pas drôle, et c'est moins excusable pour une caricature. Bien sûr, ça reste l'Equipe, ça reste du sport, ce ne sont que 6 min de retard dans une course cycliste; je t'accorde qu'il y a bien plus dramatique, y compris pour Pinot lui-même.
  25. Pour le coup, je trouve vraiment nul le dessin pseudo-humoristique de l'"Equipe" d'aujourd'hui, qui montre un mécano remettant les petites roues au vélo de Pinot, en disant: "on les lui a enlevées trop tôt". Déjà, Pinot n'est pas plus tombé que les autres; ensuite, qui a fait un peu de vélo sait très bien que quand une chute arrive dans un peloton, il est difficile d'éviter de se retrouver par terre... sauf à rouler vraiment dans les toutes premières positions du groupe, la seule chose que l'on puisse vraiment reprocher à Pinot d'avoir du mal à faire. Mais ainsi va en effet le journalisme: oublieux des éloges qu'il tressés la veille... et bien peu respectueux des personnes...
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