Clementine SETA

J'anticipe la réponse, avant de partir à Grenoble pour le boulot: 1/ Richie Porte 2/ Rohan Dennis 3/Peter Kennaugh 4/Julian Arredondo 5/ Alexis Gougeard. Dur de prévoir ceci étant pour une course de reprise... Le 5/, c'est pour mettre un AG2R, mais j'y crois pas trop...

Salut Guillaume. Si je te suis bien, sur le Down under, on vote pour le classement général, avec une liste de 5 coureurs?

N'en jetez plus, ça va me mettre la pression... Et puis, comme j'ai déjà expliqué à Guillaume, j'ai bien peur que vous ne fassiez pas une affaire avec moi: quand je parie, c'est pour les coureurs que j'aime. je suis capable de mettre Cancellara vainqueur au Ventoux, juste parceque quand même ça aurait de la gueule, pour finir sa carrière en beauté.... Désolée pour le grand ouest et les bouffeurs de pavés, je reste fidèle à mes engagements, et je vais donc aller ne pas aider l'équipe de Guillaume à gagner le titre remis en jeu cette année.

Trois propositions en une heure... il y a quelque chose de louche... ça m'inquièterait presque. Bon... allez, Guillaume, vu qu'il te manque pour l'instant du monde, et que quelqu'un qui considère le Stelvio comme un des plus beaux cols d'Europe a forcément ma sympathie, je m'aligne sur ton équipe. Donne-lui le nom que tu voudras.

... mais bon, rooky, c'est vrai aussi, vu que je n'ai jamais participé au jeu. Dilemme cornélien... c'est laquelle, l'équipe des winners? j'aime pas perdre quand je joue à quelque chose...

Salut Joachim. Nuance: je suis totalement bretonne (tendance corse par mon père, mais passons), et presque savoyarde depuis le temps que j'y habite. Donc, totalement apatride; je m'adapte à tout. Si vous avez de la place en Team Grand Ouest, je suis preneuse.

Salut. Je veux bien participer; cherche donc équipe à intégrer sans contrepartie aucune...

Sampeyre et Fauniera, je ne connais pas, mais de ce que j'en sais, c'est du très costaud... Et comme le reste est raide aussi: dur, dur... Je n'ai pas vu par contre quel versant était escaladé: l'Agnel est plus dur côté italien, l'Izoard côté Brunissard. Si les deux cols sont montés côté Queyras et Briançon, ça change un peu (mais à peine...) la donne. La Lombarde, juste fait coté français, donc je ne peux pas comparer. Dans un monde idéal, j'aimerais bien faire cet été la Fausto Coppi, avec la Fauniera, et les quatre faces du Colombier, mais comme depuis deux ans, le physique n'est pas à la hauteur de mes espérances, avec pas mal de petits soucis, wait and see... Sur l'idée, en tout cas, faire le périple des 7 majeurs sur 2 ou 3 jours peut-être très sympa: grosse et belle aventure.

Par Virieu le Petit, il y a effectivement 2 km très durs, mais pas 19% sur l'ensemble de ces deux kms. a un moment, là route se relève encore plus du reste de la montée. A la sensation, on passe alors d'un bon 12-13% à un passage qui voisine en effet les 18-20%. J'y suis au même rythme que Jean-Christophe: entre 4 et 6 km/h, avec les mêmes sensations que les passages très pentus où j'ai pu passer par ailleurs, comme le Kitzbuehler Horn (mais en moins long...) ou les passages durs du Mortirolo. Une fois ces kms passés, et après un léger replat, le sommet n'est pas gagné, avec 2 km à 11%. Pour en revenir au sujet, je tire par avance mon chapeau à celui qui arrivera à cumuler les "7 majeurs". Ca me paraît dantesque et irréel!

Marathon de Bessans aujourd'hui. Conditions très acceptables vues les neiges sur quoi on a skié depuis le début de saison, et les prévisions météo d'hier soir... Neige assez compacte au premier tour, lustrée au second. Pas une grosse performance au niveau du temps de ski, mais j'avais l'intention de faire des bornes, pas d'aller vite. Une première, malgré tout, qui m'a sans doute coûté quelques minutes: perdu un ski au départ (le skieur qui me précédait a chuté et est tombé sur moi); le temps de le retrouver, d'enlever la neige collante qui s'était agglomérée dans la fixation de la chaussure... Quand je suis réellement partie, j'avais le peloton, dans son entier, qui était déjà 300 ou 400 m devant moi, et je ne parle pas des meilleurs! J'ai beaucoup doublé, mais pas assez pour retrouver un groupe plus dynamique qui m'aurait poussé à mettre un peu plus de rythme dans mon ski. Pas grave.... on verra la prochaine fois.

Jean-Pierre, Je ne suis pas moi-même une grande technicienne sur les skis, ayant appris il y a une douzaine d'année à peu près. j'avais commencé directement en skating; maîtriser tous les pas différents n'est pas forcément évident, mais on peut rapidement se faire plaisir. Prendre deux ou trois cours pour commencer n'est pas inutile, pour le reste le mouvement vient vite.

Ca y est, la neige est retombée! Couchée tard hier soir, mais réveil matinal pour 30 km sur une neige encore un peu collante, mais qui a au moins le mérite d'être là! Pas de regret à avoir mis le réveil: peu de monde sur les pistes à 8h30; le soleil qui se lève sur les sapins enneigées... et retour dans la grisailles en redescendant vers 11h.

Ascension du Mont d'Or à pied : mince, ça ne compte pas pour le vélo... mais c'était bien sympa quand même.

On va dire 8000km pour 2016... et tant pis si c'est moins dans 12 moins!

Puisqu'on en est à faire des classements (cf sujet "c'est noël ou "vélo 101 d'or"), je vous en propose un autre, qui peut donner des idées aux autres cyclistes pour les sorties de 2016. Donc, je propose: les 5 plus belles journées que vous avez passées sur le vélo. Beaucoup de paramètres entrent en jeu: forme du moment; instant de la journée; effort consenti; beauté des paysages; personnes avec qui vous étiez. je trouve en tout cas que c'est un beau sujet pour finir 2016. Donc, de mon côté, ça donnerait quelque chose comme ça: 1) Le Paris-Roubaix cyclo avec l'entrée sur le vélodrome. Vraiment magique, et comme je ne l'ai fait qu'une fois, l'instant reste exceptionnel pour moi. 2) La fin de ma première Ardéchoise, qu'on avait faite en mode cyclotouriste avec des amis. On avait pris notre temps, et les autres copains ayant bifurqué sur les Sucs, on avait fini assez tardivement et encore pas trop entamés, avec mon copain. J'ai un souvenir super de la descente du col du Buisson, dans la belle lumière du début de soirée. Un moment de grande quiétude... 3) A égalité, les deux enchaînements "Stelvio par les deux faces" et "Mortirolo-Gavia", parce que c'est inimaginable, comme c'est beau (et dur, ce qui ajoute au bonheur quand on arrive en haut)! 4) A un niveau plus modeste, une journée où nous avions fait un grand tour dans le Valromey avec des copains, et où les jambes tournaient impeccablement. Une impression que rien ne pouvait me résister et que chaque coup de pédale était efficace. Ca n'arrive pas tous les jours, et c'est d'autant plus appréciable quand c'est le cas. Au même chapitre, ces quelques jours exceptionnels où on ne sent pas la pente sous les roues : une montée sèche du relais du Chat en juillet dernier, ou du Revard, en mode chrono, il y a 3 ans. 5) Et puis, c'est pas du vélo, mais l'effort se rapproche: une fin de Transjurassienne horrible, -20 sur tout le parcours avec une bise glaciale dans le nez pendant 70 km. J'ai bien cru que j'allais pleurer en arrivant à Mouthe, tellement j'avais puisé pour arriver au bout. Mon meilleur classement sur l'épreuve en prime.

Elle arrive, Jacky. Encore trois ou quatre jours de patience... + pour répondre au sujet: 1) Une victoire d'étape en solitaire au sommet du Stelvio, après m'être échappée dans la montée du Gavia. 2) Un règlement au sprint d'un groupe de 6 coureurs après un Paris-Roubaix boueux et épique. 3) Une courte victoire au sommet de l'Angliru, en conservant 30 secondes sur le peloton des favoris lancé à mes trousses... Et s'il faut être plus raisonnable - en continuant largement à rêver cependant: 1) Une place de première féminine sur la montée chronométrée du Relais du Chat, en passant juste sous la barre des 1h05 d'ascension. 2) Une petite revanche sur la seule fois où j'avais couru la Cyclomorbihan à Plouay: une victoire chez les filles, qui m'avait échappé pour quelques minutes seulement il y a 3 ou 4 ans. C'est pas loin de mon chez-moi d'origine; ça m'aurait fait plaisir d'être devant... 3) Et puis, dans le genre totalement improbable: une place dans les 15 meilleures filles sur la Transjurassienne. Mais là, je rêve totalement!

Tout à fait d'accord: l'organisation ffct du club de Roubaix a plein d'avantages: moins chère qu'ASO; un peu plus tard dans la saison avec plus de chance d'échapper à la pluie; plein de monde ce qui donne une bonne ambiance. Et, seul, je ne suis même pas sûr que l'on arrive à trouver tous les secteurs pavés...

Si tu as l'occasion, Guillaume, vas-y: le puits de mine de Wallers, la sortie du carrefour de l'arbre, l'entrée sur le vélodrome de Roubaix... je ne l'ai fait qu'une fois, mais ça a peut-être été un des plus beaux moments de ma "vie de cycliste". Vraiment magique et mythique, et pourtant, je suis comme toi, je n'ai franchement le gabarit, a priori, pour passer les pavés. mais en ne gonflant pas trop les pneus et en osant entrer franco sur les secteurs, ça passe bien... même si, au premier secteur pavé que l'on aborde en descente, je me suis dit que ça n'allait vraiment pas être simple.

Même mésaventure que toi, Bernard. Départ d'Andermatt, montée au saint-Gothard, et je commence à descendre par la Via Tremola, ne connaissant pas la particularité de cette route, et imaginant que les pavés en dureraient que quelques kms, comme à la montée. je suis descendue jusqu'à Airolo, mais quelle galère!! Du beau pavé certes, mais en descente, on le sent passer. Par contre, Paris-Roubaix, j'avais adoré. Fait sur pavé sec, ce qui change la donne. J'avais trouvé ça vachement ludique, un peu comme un parcours de VTT; et comme regarder les classiques des Flandres et des Ardennes est une des mes occupations favorites du début de printemps, j'ai vraiment eu l'impression de rouler sur des lieux qui restent mythiques pour moi, plus à la limite que les grands cols alpins que j'ai beaucoup plus l'habitude de fréquenter.

Salut olivier. Je m'acharne encore à monter au ski, en alternance avec le vélo. mais, là, le manque de neige commence vraiment à être critique; 15 km de pistes glacées au Revard. il va vraiment falloir que je nettoie ma chaine de vélo, et que je remette de l'huile, car je sens que les prochains jours vont être consacrés à faire quelques tours de roue plutôt qu'à monter sur le plateau... Le tour que tu décris, je le fais plutôt dans l'autre sens. Quand tu arrives en bas du col du Chat, il y a une petite route qui longe la montagne et t'amène sur la route du relais du Chat. Si tu te tournes pas à gauche vers le relais, tu peux emprunter la route qui mène à Vacheresse, puis se poursuit quasiment jusqu'au sommet de l'Epine. Absolument aucune voiture, et je préfère dans ce sens là, parce que la montée de l'Epine est assez monotone, avec très peu de vue.

Vaux et Chantegrue. En théorie, ça nous permettait d'aller skier sur Mouthe, Foncine, et Chapelle des Bois + avec un coup de voiture, sur les Fourgs... Bon... c'est raté, on se rabattra sur les thermes à Yverdon; pas grave... Courage pour les 116km; je viens d'en faire 60 de mon côté, mais les prochains jours vont être plus festifs que sportifs... Comme Freddy, je précise quand même que les 7000 effectués sont le résultat d'un 2/3 d'année (et encore...): rien pu faire jusqu'en mars à cause d'une fracture de l'humérus (et d'habitude, il ya le ski, donc janvier et février sont des mois sur lesquels je ne compte pas), puis beaucoup de temps passé chez le kiné en mars-avril; depuis septembre, VTT puis ski. Je me contenterais donc sans problème d'approcher les 7000, même si je n'arrive pas à passer la barre!

Restent 334 km exactement... je suis tentée de doubler les bornes faites en VTT en me disant que c'est deux fois plus dur, mais "ça se fait pas", comme diraient les jeunes dont je m'occupe dans la vraie vie. 60 km prévus cet aprem = 270 km encore. Tout dépend ensuite si je prends le vélo pour les 3 jours qu'on va passer dans le Jura pour le jour de l'an. A priori, l'idée était de skier, mais je pense que, de ce côté là, c'est mort... + pour les autres filles: effectivement, il y a Brigitte, sans doute Isabelle, et d'autres. Au club de vélo, j'en connais aussi pas mal qui engrangent les bornes, le fait d'avoir atteint l'âge de la retraite aidant sans doute aussi, dans leur cas de figure... mais faut le faire quand même, même avec du temps devant soi!

Beaucoup de 10000 dépassés, ou en voie de l'être: bravo, les gars (et les filles, car il y en a bien aussi qui ont dû passer la barre fatidique!). Un petit 7000 de mon côté; il reste une semaine pour faire 400km: suspens, suspens... avec les quelques jours de fête où c'est plus dur de s'éclipser pour aller rouler, la bûche à préparer pour le repas du 25, la tentation de monter au ski même si c'est tout pourri sur le plateau... jouable mais pas encore joué! On verra 2016 pour faire plus... ou pas... l'essentiel étant de se faire plaisir, on verra bien comment tournent les choses! Bonne dernière semaine à ceux qui ont encore quelques bornes à faire pour atteindre leur objectif!

C'est très rare que je sorte le vélo en décembre, mais là: vacances+ beau temps+ pas de neige = difficile de laisser le Spé au garage. Un peu plus de 60 km; 900m de dén.: Mouxy- Voglans- montée sur Chambé le Haut (là où je bosse; ce doit être du pilotage automatique...) - traversée de Chambéry - côte de la Serraz - Bourdeau - remontée sur Mouxy. Si ce n'est l'épaule qui me tire (chute dessus en ski de fond dimanche), et le fait que mes sorties soient plus qu'épisodiques en ce moment, promenade agréable et rythme correct dans les bosses. Retour il y a 15min à peu près; il était temps, le soleil se couche déjà derrière la montagne...

Dommage, j'en avais fait un bon objectif de mi-saison... heureusement, les événements ne manquent pas, et il y aura forcément autre chose à faire à la place. Mais, vu comme tournent les choses, je me dis que j'ai bien fait de profiter de la première édition pour faire ce fameux Bordeaux-Paris...