Pour apporter mon grain de sel, autrefois c-à-d à partir des années 80, j'essayais de faire le tour du lac 1 fois par an, et à 2 exceptions près en sens horaire. Les 2 fois en sens antihoraire c'était avec des collègues quand nous avions eu un jour de congé pour la venue d'une sommité religieuse mondiale que nous avions donc dignement célébrée par de vigoureux coups de pédale. L'autre fois c'était pour faire un peu plus court que dans l'autre sens pour rentrer chez moi après le boulot 😆. J'avais chopé la flotte et abandonné a quelques km du but car avec les nuages la nuit était arrivée plus tôt, je m'étais donc fait récupérer par la famille. Sinon, j'avais rapidement vu qu'il n'y a que le dimanche matin qui vaille. Mais je le fais chaque fois d'une traite en ne respectant les feux rouges qu'en cas d'absolue nécessité. Je ne m'arrête pratiquement jamais pour remplir les bidons. Ces dernières années la traversée de Thonon est devenue problématique. Je ne le ferai plus. J'essaie de faire avec les calories que j'ai dans les poches, c'est toujours insuffisant et il m'est arrivé d'être contraint de m'arrêter à une boulangerie. Une fois dans ma jeunesse (50 ans pile) je suis parti vent de dos sans idée préconçue, mais voyant que j'avais fait dans les 38 km dans la 1ère heure, j'ai forcé ensuite et essayé de tenir. J'avais 36,9 km/h au pont du Mont-Blanc, ensuite j'ai levé le pied pour rentrer à la maison (encore 12 km à l'époque). A la 60aine bien sonnée j'ai voulu le faire à fond et j'étais vachement bien parti (env 35/h) mais stoppé dans mon élan par le marathon de Lausanne, j'avais renoncé, dégoûté.