François BABEN

Après, c'est comme partout, il y a la règle et l'esprit de la règle... Il faut être sacrément tordu du bulbe (et du porte-monnaie ai-je envie de rajouter...) pour aller prendre chaque licence dans plusieurs clubs si l'un des 3 possède la triple affiliation...

J'avais trouvé que c'est l'exercice où la progression est la plus rapide, surtout que généralement, c'est une filière qu'on ne travaille jamais, d'où une marge de progression très importante. A chaque séance tu peux augmenter d'une répétition ou allonger le temps de 15s.

Salut Claude, Pour encaisser les sprints successifs lors des critériums ou des nocturnes, je trouve que le plus efficace est le travail en lactique plus que du 10/10 (même si en réalité cet exercice est du lactique). Perso je prends une côte qui fait plus de 5% et j'y fais un sprint à bloc (de 45" à 1'15) ou plus exactement je fais le sprint à bloc puis je me force à agoniser jusqu'au temps visé. Ensuite demi-tour au pied et surtout pas de vélocité ! Je tourne au pied de la côte en restant sur le gros plateau pour ne pas évacuer l'acide lactique des jambes, puis au bout de 5' -(temps du sprint), je repars. Généralement, j'arrive à faire en début de saison (avril), 4x45s avec 4'15 de repos donc, et en fin de saison (septembre) 6x1' avec 4' de repos donc. Exercice à gerber, au sens littéral, l'acide lactique étant traité par le foie. Mais après, lors des sprints d'arrivée ou de prime (ou sur les attaques en haut des bosses), tu te frises.. Je ne remercie pas Dominique M., du site, qui m'a indiqué cet exo. ;-)

Salut Christophe, Je fais exactement comme Gilles, 13 sprints (toutes les 5 min durant une heure), en alternant 1 debout, 1 assis, départ à 10 km/h, toujours le même braquet, sur 10/15s (je regarde pas trop, je m'arrête quand je sens qu'après avoir plafonné je produis mon de watts). A noter que c'est un effort dont on récupère bien et qui peut donc venir régulièrement en rappel dans la semaine (une fois tous les 15j au moins). Pour les effets, Jean Guy a tout expliqué. Après, pour travailler la PMA, je préfère minimum des efforts de 30/30, en côte (pour que les 30s de récup' soit vraiment à 50% de la PMA). Toutes les variantes sont bonnes à prendre, notamment celles où le temps de récup' est inférieur au temps de soutien (30/15, 1'15/45'', ... mais c'est assez dur, à faire quand la forme est là !).

Salut Mathieu, Guillaume a tout dit. Je rajouterai qu'il est assez dur de calibrer du 30/30 quand on ne se connaît pas parfaitement avec un cardio (et même dans ce cas, trop de facteur aléatoire entrent en ligne de compte pour faire du vrai qualitatif). C'est plus facile sur un ht car tu peux cibler une vitesse donnée et t'y maintenir. Sur la route, c'est plus dur et c'est là que tu vois tout l'avantage d'un capteur de puissance. Pour te donner un ordre d'idée, ma FCmax est de 195, et sur 4 séries de 9x(30/30 à 380w) avec 3' de repos entre chaque, j'atteins 181/182 en fin de série à la première et 184/185 pour la fin de la quatrième , ce qui correspond à 93 et 94,8% de ma FCmax. Ca t'indique aussi à contrario qu'il ne te faut pas essayer d'atteindre ce chiffre dès la première série, car cela signifierait que tu serais au-delà de ta PMA (et de beaucoup !) et alors tu ne tiendrais pas les 4 séries (explosion à la fin de la seconde généralement). Sportivement, FB.

J'espère Claude que tu avais compris que je rigolais ;-) Chacun fait ce qu'il peut et surtout ce qu'il veut. Bon fin de rétablissement. Sportivement, FB.

Vous avez vraiment des programmes de fillettes... Demain, 80 bornes en 3/PCO puis retour à la maison et soirée devant Eurosport pour voir le Ronde en replay.

Bonjour Cédric, MP ;-)

Un bon btwin fera parfaitement l'affaire. Par chez nous, Romain C. roulait avec cette marque et ça ne l'a pas empêché de remporter 5 ou 6 victoires en 1ère caté fédé.

Bonjour Olivier, Je plussois Jordan : le plus simple est de se présenter à une course PC/PCO avec un certificat médical de non contre-indication au cyclisme de compétition (tu en auras besoin de toute manière si tu prends ensuite une licence dans n'importe quelle fédé de cyclisme). Tu payes les 15€ de la course et tu vois si tu tiens. Cela dépendra de tes prédispositions naturelles mais même si tu es nul, tu y arriveras en plusieurs courses. Avec cette solution tu n'as même pas besoin de passer par un club ! En revanche, détrompe-toi, les clubs ne mettent aucune pression de résultats et bien souvent dans les clubs de compet', tu seras accueilli les bras ouverts car ils savent que sauter le pas pour faire des courses demande un peu de courage et de modestie (c'est tellement plus facile d'être le champion de son groupe de cyclos du dimanche...).

C'est vraiment un sale week-end...

Salut François, Contrairement à de très nombreux avis, je ne trouve pas que Pailhères soit un col dur. L'ayant gravi à 3 reprises par le versant Mijanès, avec une bonne partie du parcours de ce que sera la XXL (on se gare à Bélesta), j'y ai toujours bien moins souffert que dans le versant dur du Balès, dans Beille ou dans le Tourmalet. Je ne l'ai jamais fait en cyclo, mais je l'ai fait deux fois en lendemain de course, donc bien entamé. En revanche, j'y ai fait un début d'insolation (il faudra se méfier le jour de l'Ariégeoise et avoir dans le col au moins un bidon d'eau pure pour pouvoir s'arroser la tête et la nuque). Il présente des ruptures de pente qui sont pour moi une véritable aubaine. Je sais que d'autres détestent, mais de mon côté je peux mouliner davantage (je n'ai qu'un 39), faire un peu baisser la FC, me détendre les reins, bref tout ce que tu fais lorsque la pente s'adoucit. Il contient même une partie de plat assez longue, juste avant les pourcentages les plus durs (et effectivement les plus beaux !) qui marque une vraie rupture dans la continuité des difficultés et donc de l'effort. Beille est tout l'inverse... Ca débande jamais, toujours dans du 9%, c'est très très long (j'ai vu passer 1h, 1h05 dans un message, pour rappel c'est quand même le temps du vainqueur du grand parcours lorsque l'Ariégeoise s'y termine... Pas sûr que ce jour-là nombreux soient les concurrents à faire ce temps...). Et ta souffrance n'a jamais de terrain pour diminuer un peu... Peut-être un peu à la fin, mais on sera tous en mode "radar et pilotage automatique" et on ne sentira pas trop la différence... Je pense d'ailleurs que ce n'est pas Pailhères qui va faire des dégats, mais Beille. Beaucoup vont arriver au pied en se disant qu'en définitive ils vont tenter l'ascension et ils seront nombreux à abandonner en cours de route... Je ne m'exclus pas de la liste au demeurant. Sportivement, FB.

Pour moi le jambon, quelle que soit la course et quelle que soit la fédé, c'est le graal du cycliste... Je pense que je serais capable de trahir un coéquipier pour l'avoir... Ton pote, avec un demi-jambon, c'est un demi-dieu !!

Salut Sébastien, Pas sûr que de vouloir rechercher un col de profil similaire soit intéressant ou constitue un bon entraînement. Si tu fais le Tourmalet, surtout en fin de boucle, tu seras totalement au point pour Beille et Pailhère.

Salut Rémi, T'as fait du jambon salé ? 😉

Avec tous les spectateurs et membres des staffs équipés de téléphones portables, on peut s'attendre rapidement à avoir la preuve... ou non. Comme le rappelle un autre forumer, n'oublions pas que c'est aux accusateurs d'apporter la preuve. De la part des Italiens, un peu de diffamation ne serait pas étonnante...

J'y serai aussi. Il me manque à envoyer la licence et le chèque. Sur le XXL, juste pour le plaisir car la montagne n'est pas mon terrain.

La réalisation et les motards italiens sont vraiment des brelles... Impossible de savoir ce qu'il se passe en tête de course dans les 2 derniers kms et des motos dans le dernier km qui aspirent les coureurs... Y a quelques non- vrais sprinteurs (Van Avermaet) qui peuvent se bouffer la casquette sur le regroupement avant la chute de Gaviria, c'était le moment de mettre une mine... Bouhanni est quand même pas mafré...

Et de mieux maîtriser le français... Néanmoins je reconnais qu'en dehors de ce défaut, elle se débrouille très bien. J'apprécie également toute la bande des commentateurs.

Bonjour James, D'autres l'ont souligne, mais le ski t'habitue à gérer des trajectoires à une vitesse "élevé, à calculer un point de corde et plein d'autres choses. Sans prendre de risque démesuré à vélo, cela te permet de ne pas descendre sur les freins, à mieux prendre un virage, à gérer l'angulation. Je suis toujours étonné de voir les différences que je fais dans les descentes de cols alors même que je ne suis pas un grand descendeur. M'étant mis au vélo à 35 ans, je ne vois quel autre activité sportive me permet de bénéficier d'un "talent" supérieur dans ce domaine. Pour Rémi, mon record à ski, c'est 133 km/h, sans avoir cherché à aller full gaz (c'était en hp en sortie de couloir, en bonne trafolle).

Le code de la route stipule bien que tout conducteur doit être maître de son véhicule. S'il s'est mis dans le fossé bien fait pour lui. Si l'histoire est vraie, bravo à toi, t'as dû te régaler sans mettre personne en danger qui plus est. Je plussois sur les effets positifs du ski, qui habitue visiblement aux grandes vitesses.

A la vue des images, j'ai l'impression que tout le monde a raison, le jury comme Bouhanni. Ce dernier n'a pas l'air de faire de faute volontaire, mais il n'a pas gardé sa ligne.

Extrêmement pratique (et extrêmement utilisée...) pour savoir comment une course s'est déroulée.

Raison de plus pour rester sur A/A...

Je trouve normal de privilégier les études également. Après, jusqu'en espoir il est tout à fait possible de faire les deux à haut niveau, à condition d'avoir un bon potentiel à la base (être un gros moteur quoi !). Quelqu'un qui a un potentiel de pro peut largement privilégier les études tout en marchant en élites. Les exemples foisonnent : Jérémy Cabot dernièrement ou encore Étienne Fabre pour la génération des cadets en photos. Pour répondre à Clémentine, je n'ai personnellement jamais été témoin d'ostracisme ou de dénigrement envers des élèves pratiquant le cyclisme. J'en ai pourtant eu environ une dizaine dans mes classes. Mais je suis en collège et je veux bien croire que le comportement social change au lycée. Plus que le regard d'autrui et le malaise qu'ils pourraient en tirer, mon expérience me laissent penser que ce sont souvent l'envie d'une sociabilité festive, le conformisme social ou encore l'émancipation adolescente à l'égard des parents qui les poussent à abandonner le cyclisme de compet' au niveau junior. En définitive, l'étiolement des classes d'âge avant les espoirs proviendrait davantage d'une évolution personnelle que d'une contrainte normative.