Aller au contenu

Michel ROTH

Membre
  • Compteur de contenus

    9 281
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    28

Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Blessure au poignet gauche pour Pogacar
  2. Dommage pour la course. On est privé du duel attendu. Pas dit que cela avantage Evenepoel puisque tout le poids de la course sera maintenant sur les Soudal QS. Sur la chute de Pogacar on n'a pas beaucoup de détails
  3. Pas bon signe pour Gaudu en queue de peloton dans Saint Roch. Nouvelle chute d'un coureur d'AG2R
  4. Chute et abandon de Pogacar sur la Doyenne.
  5. Bonjour, Voici mon pronostic: F1: Remco Evenepoel F2: Tadej Pogacar F3: Tom Pidcock F4: Mattias Skjelmose F5: Aleksandr Vlasov Joker: Giulio Ciccone Team Franco-Belge
  6. L'avis de Samuel Grulois, Cyril Saugrain et Rodrigo Beenkens sur la modification de la finale avec la côte de Cornémont (non répertoriée), le retour de la côte des Forges, et la disparition de la côte du Hornay (non répertoriée): https://www.rtbf.be/article/liege-bastogne-liege-la-cote-de-cornemont-plus-interessante-que-le-retour-des-forges-ca-va-creer-du-mouvement-11186550 et celle de Philippe Gilbert dans le Soir. L'entiéreté n'est visible que pour les abonnés, mais le début donne déjà son avis et c'est lisible. https://www.lesoir.be/508857/article/2023-04-22/loeil-de-philippe-gilbert-avant-liege-bastogne-liegela-nouvelle-redoute-sera
  7. Oui mais ça n'a rien à voir avec la turbulence mais avec la réduction de la résistance quadratique (et même linéaire) à l'avancement dans l'air.
  8. Aleksandr Vlasov ne dispute pas l'étape d'aujourd'hui du Tour des Alpes pour se rendre en Belgique pour participer dimanche à la Doyenne des classiques.
  9. Je peux peut-être un peu préciser pourquoi à mon avis la turbulence engendrée par la voiture ne doit pas jouer tellement sur la réduction de la résistance aérodynamique . D'abord, c'est vrai que dans un fluide comme l'air il y presque toujours une zone de turbulences parce l'air est peu visqueux et le nombre de Reynolds est grand. Il est impossible de déterminer théoriquement s'il est beaucoup (ou peu) plus grand que la valeur critique au-delà de laquelle la turbulence apparait. Elle est présente de toute façon, même dans le sillage de Pogacar. Néanmoins les effets de la turbulence sont essentiellement importants aux grandes vitesses. C'est pourquoi on étudie ses effets en soufflerie dans le domaine de l'aéronautique ou en F1. La vitesse de la voiture de Van Vliet est au moins un ordre de grandeur inférieur, ce qui, à mon avis, ne crée pas une turbulence importante. Je signale que l'Institut Von Karmann de physique des fluides de Rhode Saint Genèse organise chaque année des journées portes ouvertes, généralement au mois d'octobre.
  10. https://voitures-motos.com/sillage-ou-zone-de-turbulence/ Il semblerait que la turbulence aurait plutôt un effet d'entraînement pour celui qui suit. La turbulence n'est engendrée que pour des nombres de Reynolds élevés. Le nombre de Reynolds c'est D v d/visc où D est une dimension caractéristique (ici on peut dire 1 m), v est la vitesse de l'objet (la voiture), d est la densité de l'air et visc est la viscosité de l'air. Pour tout objet se déplaçant dans un fluide il existe un nombre de Reynolds critique au-delà duquel la turbulence apparaît. Il est à noter qu'il n'existe pas de théorie satisfaisante de la turbulence en physique. Le mieux sont des simulations numériques des équations du fluide (équations de Navier-Stokes pour les experts) et des essais en soufflerie. Je n'ai pas l'impression que la turbulence de sillage derrière une voiture (même avec le toit modifié) ait joué une quelconque influence sur la réduction de la traînée aérodynamique.
  11. Ennuyeux pour le téléspectateur, mais pour les coureurs c'est une autre histoire. Une bonne partie de ce qu'il restait du peloton termine à plus de 6 minutes et les derniers à près d'un quart d'heure. Pour les spectateurs dans le Mur c'est comme être dans un stade de football et à mon avis ils ne se sont pas ennuyés. La Flèche Wallonne n'est pas considérée comme un monument et elle ne la mérite pas tellement sa finale est prévisible : un sprint en côte et un courageux toujours repris au pied du Mur (aujourd'hui Louis Vervaecke). Oui c'est la classique la plus ennuyeuse de la saison et celle que j'aime le moins. Dimanche il y aura un autre spectacle sur le monument réputé comme un des plus exigeants. Attention : la finale est modifiée et cela promet une belle bagarre avec le retour du petit cannibale.
  12. Bonjour, Voici mon pronostic: F1: Tadej Pogacar F2: Tom Pidcock F3: Michael Woods F4: Enric Mas F5: Giuilio Ciccone Joker: Sergio Higuita Team Tranco-Belge
  13. Voici le lien sur Sporza avec la correction apportée par Franck: Walter Planckaert et non Jef Planckaert: https://sporza.be/nl/2023/04/17/-hij-is-mijn-gedroomde-winnaar-hoe-de-reputatie-van-de-amstel-weer-besmeurd-is~1681719818011/
  14. Oui tu as raison. C'était Walter Planckaert. Je n'étais pas certain du prénom, mais comme j'écris à partir de mon smartphone c'est difficile d'ouvrir deux fenêtres à la fois pour vérifier sur Sporza et faire un copier coller des liens. Merci pour la correction.
  15. Healy était revenu à 19s. Avec l'assistance de la voiture l'avantage de Pogacar est remonté à environ 30 s. Ne pas oublier que Healy est champion national du chrono. Je ne dis pas que Healy aurait gagné mais on a été privé de suspense. Sur Sporza j'ai également lu que Van Vliet, le directeur de course, avait fait des déclarations avant la course, qu'il voulait Pogacar comme vainqueur pour donner plus de prestige à son épreuve, pour qu'on finisse par la considérer comme un monument. Après les flops des années précédentes avec les photos finishs, on peut dire que c'est à nouveau raté. PS: le chauffeur de la voiture était l'ancien coureur Jef Planckaert. Donc on ne peut pas dire qu'il ignorait l'avantage qu'il procurait à Pogacar
  16. Il y a une série à la TV flamande sur Patrick Lefevere: "Patrick Lefevere, Godfather van de kores" (Patrick Lefevere, parrain de la course). Il faut l'avoir vue pour savoir qui est Patrick Lefevere. De nombreux témoignages de coureurs (et d'ex-coureurs) le décrivent comme quelqu'un d'honnête, mais dur en affaire. https://sporza.be/nl/2023/03/08/gezien-in-patrick-lefevere-godfather-van-de-koers-de-mail-van-tankink-en-de-slechtste-papa-ter-wereld~1678313864721/ Voici par exemple un témoignage de Bram Tankink dans le lien ci-dessus: Presque toutes les conversations avec les (anciens) salariés et les (anciens) coureurs montrent que Patrick Lefevere est un manager pas comme les autres. La connaissance sur tout est sa force. Il sait toujours tout, même avant que vous ne le sachiez vous-même. "Est-ce qu'il a des espions partout ? Comment fait-il ça? Mais s'il y a quelque chose, il le sait tout de suite, même s'il est à l'autre bout du monde. Pour le prouver, Bram Tankink cite un ancien e-mail qu'il a reçu de Lefevere. Le Néerlandais avait traversé le Pérou avec son sac à dos à la mi-saison malgré une blessure nerveuse persistante, ce qu'il avait caché à l'équipe. Le courrier est arrivé après le retrait de Tankink dans le Tour Down Under. "Je vous reproche personnellement de ne pas avoir profité de l'hiver dernier pour résoudre le problème", a écrit Lefevere.. "C'est merveilleux de voyager avec un sac à dos en tant que jeune homme (donc il l'aurait découvert de toute façon),, mais en tant que Hollandais terre-à-terre, vous aurez aussi des oreilles pour mon avis. Vous êtes dans votre 3e année en tant que professionnel, le temps de jouer est terminé. Tankink ne pouvait qu'admettre humblement que Lefevere avait absolument raison. Autre extrait: https://www.wielerkrant.be/nieuws/2023-03-16/ex-renners-onder-patrick-lefevere-getuigen-zo-was-hij-niet Patrick Lefevere a la réputation d’être dur lorsqu’il s'agit d'argent. On s’attend à ce qu’il soit un négociateur difficile, mais Tom Boonen et Bram Tankink voient les choses différemment. Dans l’enfance, un événement douloureux est arrivé à la famille Lefevere. L’entreprise du père a fait faillite et depuis lors, la famille a peur de manquer d’argent. Patrick Lefevere s’en souvient bien et sait qu’il est plutôt regardant sur son argent. C’est ce qu’il a raconté dans la série documentaire Patrick Lefevere, parrain de la course. Cela lui a valu la réputation d’être un "loup d’argent". Ensuite, vous vous attendez à ce qu’il soit un négociateur difficile, mais cela ne semble pas être si mal. Il est toujours honnête. Même s’il n’est pas dépeint de cette façon , a déclaré Tom Boonen à propos de Lefevere. Il ne veut pas paraître honnête, mais dur. Vous pouvez entendre quelque chose de similaire de la part de Bram Tankink, qui s’est assis autour de la table des négociations avec Lefevere. Après une victoire d’étape dans le Tour d’Allemagne, Tankink a demandé une augmentation de salaire, voire de le doubler. Lefevere a d’abord dit qu’il ferait faillite s'il devait donner une augmentation à quiconque gagnerait quelque chose. Puis il m’a entendu demander de doubler mon salaire, après quoi il a ri et a dit: "Dans chaque entreprise, vous avez un coup de pied au cul, si vous demandez cela ". Finalement, il a cédé. Il m’a juste fait transpirer pendant une demi-heure, a déclaré Tankink. La série est à revoir ici (en néerlandais): https://www.vrt.be/vrtnu/a-z/patrick-lefevere--godfather-van-de-koers/1/patrick-lefevere--godfather-van-de-koers-s1a1/
  17. Ci-dessus, photos prises de Pogacar derrière la voiture du directeur de la course !, respectivement à 16h44 et 16h49, respectivement. Donc l'aspiration de la voiture a duré au moins 5 minutes à moins de 10 km de l'arrivée. C'est tout de même incroyable ! Pogacar n'avait pas besoin de cette aide pour gagner.
  18. Source: Etude de l'Université Catholique de Louvain, Université d'Eindhoven: https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167610523000569
  19. L'âge des trois premiers de l'Amstel Gold Race: Pogacar : 24 ans Healy : 22 ans Pidcock : 23 ans Tout est dit !
  20. Ben oui ce parcours est beaucoup plus intéressant. La course ne se résume plus à une course de côte. La Flèche Wallonne de mercredi devrait en prendre exemple. C'est la classique la plus ennuyeuse de la saison.
  21. Et Ben Healy qui confirme que sa deuxième place à la Flèche Brabançonne n'était pas un accident. Gros coup de barre de Pidcock presque rejoint pour la troisième place. Scandaleux cette voiture qui ouvre la route à Pogacar alors que Healy venait de reprendre 10 s. Je ne dis pas que Pogacar aurait été repris, mais c'est inadmissible pour une course de ce niveau. Dimanche prochain un beau duel entre Pogacar et Evenepoel. S'ils arrivent ensemble, avantage Pogacar.
  22. Je pense que le reste de l'analyse de Fabian Cancellara mérite aussi d'être traduite. Traduction automatique en français avec Im Translator. Première Partie Paris-Roubaix est toujours agréable à regarder, mais c'est aussi une course folle. Peu importe qui gagne, vous repartez toujours en vous demandant – et si ? Dans ces secteurs de pavés, il y a toujours autant d'incidents et de petits coups de malchance qui peuvent s'additionner pour faire une grande différence à la fin. Mathieu van der Poel a terminé une merveilleuse campagne pavée de Classiques avec une victoire en solitaire. Mais lorsque son rival de longue date Wout van Aert a atteint le vélodrome, il a dû se demander à quel point le résultat aurait pu être différent sans deux crevaisons critiques. Oui, deux crevaisons. La crevaison de Van Aert au Carrefour de l'Arbre, juste au moment où il passait à l'attaque, restera dans les mémoires comme l'image déterminante de la finale, bien sûr. Mais la crevaison de son coéquipier Jumbo-Visma Christophe Laporte dans la Trouée d'Arenberg 70km plus tôt avait déjà changé la dynamique de la course. Jumbo avait fait un geste assez inattendu avec son attaque sur les pavés d'Haveluy. Ils ont scindé la course là-bas et c'était le moment clé, car c'était essentiellement le début du mouvement gagnant, avec plus de 100 km à parcourir. Cela semblait également être une bonne situation pour Van Aert car il avait l'air vraiment fort et il avait Laporte avec lui. Deuxième partie (déjà traduite ci-dessus) Troisième et dernière partie: La malchance a également été un facteur pour John Degenkolb, qui m'a très bien surpris par sa performance. J'étais très heureux de le voir là-haut se battre à nouveau pour la victoire, puis j'étais vraiment désolé de voir comment son défi s'était terminé par une chute. Je ne pense pas que quiconque ait été vraiment fautif, c'était juste une de ces choses qui peuvent arriver sur une course comme Paris-Roubaix. Mathieu voulait essayer d'attaquer juste au moment où Degenkolb arrivait, et ils ne pouvaient pas l'éviter. Mathieu, en revanche, a failli rechuter alors qu'il était seul devant à Hem, mais il a réussi à rester debout. Quelques millimètres peuvent faire toute la différence. Stefan Küng, quant à lui, était l'un des rares gars en tête de la course à éviter les chutes, les crevaisons ou les quasi-accidents. Il a tout fait correctement, vraiment, mais il a juste eu un réservoir vide à la fin quand Wout et Mathieu sont partis. Ganna avait probablement dépensé trop d'énergie pour traverser l'Arenberg, mais il était dans la même situation que Stefan lors de la finale. C'est dur pour Stefan et Filippo, car ils ont montré qu'ils pouvaient transférer leur puissance sur les pavés de Roubaix, mais ils se sont juste heurtés à des gars qui étaient meilleurs qu'eux. C'est aussi simple que ça. D'un côté, c'est assez frustrant. De l'autre, c'est juste la réalité de la course. Paris-Roubaix, ce n'est pas seulement les décisions que vous prenez en course, bien sûr, c'est aussi les décisions que vous prenez en amont. Au terme d'une campagne de Classiques super folle, Mathieu est reparti avec deux Monuments, alors que Wout a dû se contenter d'une victoire en E3 Harelbeke. Wout manquait un peu de chance, mais il lui manquait aussi quelque chose dans sa condition, du moins dans les courses avant Paris-Roubaix. À l'avenir, il devra peut-être se concentrer plus spécifiquement sur les Classiques, car on ne peut pas tout faire. C'était peut-être la différence entre lui et Mathieu ce printemps. Mathieu fait toujours du cyclocross et du VTT, mais sur la route, il s'est beaucoup concentré sur les Classiques, et on voit les résultats. Wout, d'autre part, a fait des sprints, des contre-la-montre et de l'escalade ces dernières années, tout en faisant du cyclo-cross en hiver. Même si Mathieu a fait une course de cyclocross de plus l'hiver dernier, j'ai toujours l'impression que Wout avait un programme de cyclocross plus chargé, surtout à cause de la façon dont il a tant couru en décembre et janvier. Mathieu en a fait un peu moins à l'époque et cela a payé avec un petit plus ici dans les Classiques. Vous ne pouvez pas tout faire tout le temps. Un jour tu paies pour ça. Je pense que Ganna est dans une position similaire à celle de Wout, car je pense qu'il gagnerait à mettre la piste de côté et à se concentrer davantage sur la route. Quand je courais moi-même, j'ai finalement dû choisir entre les contre-la-montre et les Classiques. J'ai réalisé que lorsque vous faites quelque chose, vous devez le faire correctement. Il y a une semaine, nous nous demandions tous si Tadej Pogacar pourrait remporter les cinq monuments, et maintenant la même question sera posée à Van der Poel, qui a remporté Milan-San Remo, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Mathieu a terminé 6e à Liège-Bastogne-Liège et 10e à Il Lombardia en 2020, ce qui montre sa gamme, mais je pense quand même que ce sera vraiment, vraiment difficile pour lui de boucler le set complet. À Il Lombardia, cette longue ascension avant Côme est trop difficile pour lui, je pense, même si cela vaut probablement la peine d'essayer. Mais c'est pour l'avenir. En ce moment, Mathieu peut fêter un printemps où il a bien fait les choses.
×
×
  • Créer...