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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Alice et bob et leur drôle de téléphone. L'impensable hasard (et autres merveilles quantiques) de Nicolas Gisin.
  2. Je suis tout-à-fait d'accord avec toi. Le Tour est encore long. Je crois avoir pronostiqué Roglic vainqueur final dans le jeu des pronostics, mais si je devais pronostiquer aujourd'hui je jouerais Bernal. On n'en parle pas beaucoup, il n'en fait pas trop, ne se mêle pas au sprint, et attend la haute montagne et la troisième semaine. C'est un grimpeur né. Aujourd'hui, l'étape s'est résumée à une course de côte et il est bien audacieux d'en tirer des conclusions hâtives pour la suite. Demain, il y aura peut-être des bordures.... Espérons-le pour le suspens de l'étape.
  3. Je n'ai pas l'occasion de revoir le sprint maintenant. La TV est occupée par le reste de la famille. 🆒 Il en faut pour tout le monde. Mais il m'avait semblé que Lopez avait été coupé dans son élan. A revoir demain.
  4. Le train d'enfer de Van Aert a sérieusement émoussé Alaphilippe et Yates pour le sprint final. Roglic confirme mon prono pour la gagne de l'étape. Pas d'écarts et Alaphilippe garde le jaune. Donc Jumbo-Visma est dans un fauteuil tant que Deceunick QS doit continuer à contrôler la course. Attention à Pogacar. Il m'a fait une très bonne impression. Dommage pour Lopez qui s'est fait enfermé dans le sprint.
  5. Tu as raison. Ce n'était pas tactique. Il souffre de douleurs dorsales. Il faut voir si cela va s'améliorer ou pas au fil des étapes.
  6. La Jumpo-Visma a tout intérêt à ne pas prendre le maillot jaune trop tôt, donc à ne pas faire d'écarts. Les meilleurs devraient arriver pratiquement ensemble. Tant que Alaphillipe a le maillot, c'est à Deceuninck QS à contrôler la course. Alaphilippe peut aussi essayer de consolider son maillot (c'est mon premier joker) et Yates mon 2ème joker. 1. Roglic 2. Alaphilippe 3. Yates A moins qu'une échappée ne réussisse (on peut toujours rêver) avec Thomas De Gendt (si celui-ci est rétabli de ses douleurs au dos).
  7. Pour aujourd'hui, pourquoi pas Roglic. Pas d'écarts significatifs, Alaphilippe toujours en jaune.
  8. Tu rigoles. Mais quand j'habitais encore la région, on savait que le samedi (parfois le vendredi) les équipes reconnaissaient la finale de LBL à partir du contrôle de ravitaillement situé à plus ou moins 6 km de la trilogie Wanne-Stockeu-Haute Levée. J'étais jeune à l'époque. Avec des copains et nos bicyclettes de fortune,on attendait les équipes, puis on essayait d'en suivre une. L'insouciance de la jeunesse ! Jusqu'au pied de Wanne, on pouvait y arriver. C'était relativement facile car en légère descente. Il nous est même arrivé de grimper la première partie de la côte de Wanne en même temps qu'une équipe Peugeot (maillot mythique à damier). Évidemment dans la deuxième partie, ils ont accéléré et on a tous été distancé très vite...A l'époque, on montait la côte de Wanne par un autre versant et la côte était divisée en 2 parties séparées par une descente. Je ne me souviens plus en quelle année, mais c'était certainement nettement avant 1980 (1971 ?). Kuiper ne courait pas encore, mais je me souviens bien de Ferdinand Bracke (ancien recordman du monde de l'heure). Il est vrai qu'en reconnaissance, ils ne roulaient pas aussi vite qu'en course et surtout je crois qu'ils étaient assez sympa pour qu'on puisse suivre un petit bout avec eux. Adolescent, j'étais fan de Rik Van Looy (et de Bahamontes) et j'attendais toujours la garde rouge de l'Empereur qui avait l'habitude de se ravitailler à l'épicerie de mon village avant la reconnaissance. Je n'ai donc pas roulé avec Kuiper, mais quelques kms derrière le sympathique Ferdinand Bracke.
  9. Je suis revenu juste à temps de ma ballade pour voir le sprint qui était prévisible. Cela dit, très beau sprint. Ewan gagne en se faufilant comme un chat, du pur Cavendish.
  10. Non, la neige avait fondue, mais le sol était resté gelé par endroits et la route était verglacée. C'est pour cette raison que plusieurs coureurs sont tombés dans la montée et qu'il y a eu des poussettes de la part des spectateurs pour leur éviter la glissade. C'est Kuiper qui glisse juste devant moi et provoque l'accrochage que l'on voit sur la photo. Après il n'arrive plus à repartir. Il fait une partie de la montée à pied avant que des spectateurs ne l'aident à repartir.
  11. https://wesportfr.com/liege-bastogne-liege-1980-bernard-hinault-gagne-sous-la-neige/ Je reconnais la 3ème photo prise dans Stockeu. Elle est de moi. 😆 Ils l'ont "volé" sur mon site: http://www.cyclo-ardennaise.net/LBL80.htm#next C'est ma 7ème photo. Kuiper glisse et provoque l'accrochage. Kuiper continue à pied (ma 8ème photo). J'ai déjà vu dans une revue qu'on m'avait aussi volé cette 8ème photo. Mais je ne réclame pas de droits d'auteur.😉
  12. Marcel, je savais que tu étais de la génération de Merckx. Le cyclisme a beaucoup changé depuis, notamment les enjeux financiers, le salaire faramineux des cadors (qui sont de ce fait devenus des enfants gâtés), le matériel, les oreillettes, les capteurs de puissance,... Je viens de revoir ma collection de photos de Liège-Bastogne-Liège et les commentaires que j'avais écrits à l'époque: 1976: vainqueur Joseph Bruyère parti à Stavelot dans le Stockeu en compagnie de Herman Van Springel qu'il décrochera par la suite. Son avance: 4 min 40 s sur Freddy Maertens. Beau temps, 128 partants, 34 à l'arrivée. 1977: vainqueur: Bernard Hinault qui bat André Dierickx au sprint, suivi à 10 s d'un petit groupe de 4 coureurs dont Merckx (dernière participation). Beau temps. 143 partants, 23 coureurs à l'arrivée. 1980: édition de légende. Vainqueur Bernard Hinault avec 9 min 24 s d'avance sur Kuiper. 174 partants; 21 coureurs à l'arrivée. 1982: pluie. Vainqueur Silvano Contini qui bat au sprint Fons de Wolf. Le douzième est le premier coureur australien dans le peloton pro, Phil Anderson, 12ème à 4 min 45s. 255 partants, 52 à l'arrivée. Des courses beaucoup plus passionnantes à regarder que maintenant, où la bagarre se dessinait déjà à plus de 100 km de l'arrivée et où le suspens était présent de bout en bout. Même en cas de beau temps, le nombre de coureurs à l'arrivée était bien réduit. Aujourd'hui, LBL est devenue une course bien trop prévisible: elle se résume bien trop souvent à une course de côte dans la finale, des écarts réduits et un gros peloton à l'arrivée. Et ne parlons même pas de la Flèche Wallonne dont le scénario est identique chaque année. Une autre époque Dans le contexte actuel, la neutralisation de hier se justifiait probablement vu le contexte actuel de pandémie. Celui qui chute aujourd'hui avec fracture est out pour le reste de la saison. Comme l'a soulignée Clémentine, les chutes des dernières semaines sur le Tour de Lombardie, le Dauphiné, le Tour de Wallonie ont aussi eu un impact psychologique sur les coureurs. La descente du col de Mente lors du Tour 1971 et la chute d'Ocana racontée par le regretté Michel Crepel: http://www.memoire-du-cyclisme.eu/dossiers/dos_1971_1.php A l'instant de basculer dans le vide, l'orage tant redouté éclate comme un fruit mûr, majestueux et fracassant. La légende est en marche. Le ciel zébré d'éclairs multicolores déverse des flots ininterrompus de grêlons assassins. La route se mue soudain en torrent d'eau et de boue mêlés. Les nuages crasseux et d'une opacité extrême embaument, tels des linceuls mortuaires, les malheureux cavaliers de l'apocalypse qui, à l'image de funambules zélés voire suicidaires, snobent la furie et la violence de dame nature. Alors que Fuente, nanti d'une avance substantielle, dompte la pente avec une prudence de facteur, Eddy Merckx, lui, s'est littéralement projeté dans l'enfer glauque de l'innommable cataclysme. Le Wallon, confiant en son étoile, descend comme un fou. En outre, Merckx croit savoir que l'Espagnol ne dispose pas d'un matériel à la hauteur du sien. Alors, il joue son va-tout. Les freins sont inutilisables tant ils sont sales et crottés, les boyaux chassent et patinent sur la chaussée détrempée et boueuse. Comme des ombres fantomatiques, certains coursiers errent le long de la pente, incrédules et hébétés. D'autres hurlent ou vocifèrent à gorge déployée une aide salvatrice qui tarde à venir les secourir. Des montures disloquées gisent à même la chaussée, dans le ravin ou dans les fossés alentours. C'est le chaos. Soudain, abordant un virage un peu plus serré que les autres, le Belge chasse de la roue arrière sur les graviers indésirables. Celle-ci heurte de plein fouet un muret, anodin dans d'autres circonstances, ce qui provoque la chute bénigne, mais réelle, du leader des Molteni. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Merckx enfourche son loyal destrier et relance de plus belle sa machine à remonter le temps. Des badauds inopportuns et curieux qui paradaient dans les parages sont alors à l'origine de la cabriole spectaculaire de Luis Ocaña qui, lancé lui-même à toute vapeur, tentait avec un certain succès de conserver le sillage du Cannibale. Plus de peur que de mal, néanmoins, puisque l'Espagnol, légèrement touché à l'épaule et aux genoux, s'apprête alors à chevaucher son vélo pour se lancer à la poursuite de son cauchemar. Entre-temps, les coureurs qui suivaient au jugé le Castillan, subodorant plus qu'ils ne constatent au dernier moment le précaire de la situation, freinent comme des dératés, usant même de leurs pieds comme dernier recours. Tous, ou presque, parviennent à éviter le choc fatal, exceptés Joop Zoetemelk, Vicente Lopez Carril et Tino qui, lancés comme des obus aveugles, percutent avec une violence inouïe, dans un assourdissant et angoissant concert de ferraille et de râles plaintifs, le fier hidalgo à peine remis sur pied. Couché le visage empourpré, plié en deux à même le macadam humide et gluant, le Maillot Jaune chatoyant le matin, maculé de boue, l'Espagnol geint, les mains crispées sur ses reins meurtris par l'effroyable impact, puis sombre dans une demie inconscience. Transporté en ambulance par le docteur Judet jusque dans la vallée, Luis Ocaña sera aussitôt évacué par hélicoptère à l'hôpital de Saint-Gaudens. Pendant que Merckx, sourd aux recommandations qui lui sont faites, poursuit son audacieuse et infernale cavalcade vers Luchon, des membres de la caravane ainsi que des coureurs, spectateurs impuissants du drame, adressent des conseils de prudence à un peloton éberlué et traumatisé par la nouvelle de la tragédie Pas de neutralisation ce jour-là et pourtant c'était le chaos et des chutes en cascade (même Merckx...qui n'était pas Wallon, mais Bruxellois) !
  13. Marcel, c'est normal de la part de Gesink et de Jumbo-Visma. Mais crois-moi, beaucoup d'anciens coureurs ont tout de même exprimé des réserves sur ce qui s'est passé hier. Question de génération. https://www.dhnet.be/sports/cyclisme/tour-de-france/l-avis-de-jean-luc-vandenbroucke-sur-cette-premiere-etape-de-mon-temps-on-n-aurait-pas-neutralise-5f4ac4a89978e2322f3e890e Il y a aussi une polémique sur le matériel utilisé: freins à disque ou à patins. Il semblerait que les coureurs avec des freins à patins ont moins chuté. Merckx souligne aussi le poids trop léger des vélos en descente.
  14. Certes, mais on observe que même sur les classiques d'un jour, on neutralise parfois outre mesure. Par exemple, lors de Milan San-Remo 2013, on avait neutralisé la course pour raison de neige. Les coureurs montaient dans des bus et la course avait repris en escamotant une partie du parcours. Or, la situation hivernale de 2013 sur Milan San Remo était bien moindre que celle lors du LBL1980.
  15. Quand j'habitais dans les Ardennes, j'ai connu bien des situations hivernales, dont celle-ci: En voiture munis de pneus neige, dans la descente de la côte de Wanne, en janvier 1978, la route était enneigée, mais je ne m'attendais pas qu'elle soit verglacée. Il y avait eu du soleil, puis le temps s'était couvert et refroidi, ce qui explique le verglas en surface. Ceux qui connaissent la région ou qui ont fait LBL pour cyclo, c'est juste avant Stavelot où il y a un virage à 90° vers la gauche et où la pente fait plus de 15 % (lieu dit 'champ pistol') Il y avait déjà une voiture dans le champ bordant la route et des personnes qui aidaient pour la remettre sur la route. J'ai perdu le contrôle de ma voiture. Les gens qui essayaient de retirer la voiture accidentée ont tous sauté dans le champ en me voyant dévaler la route en zigzaguant. Je ne sais toujours pas comment j'ai fait, j'ai juste eu le bon réflexe de ne pas freiner et j'ai réussi à négocier le virage tant bien que mal. Quand j'ai voulu rentrer en empruntant la route en sens inverse, les services de voirie en avaient barré l'accès.
  16. Le fait est qu'en 1980, il avait neigé. Puis la neige avait commencé à fondre dans l'après-midi, ce qui avait provoqué un regel au sol. Dans la côte de Stockeu (en montée), certains coureurs n'arrivaient pas à monter. Ils glissaient littéralement sur la route (je me souviens de Kuiper, entre autres).
  17. Bonjour, Voici mon prono: F1: Tiesj Benoot F2: Julian Alaphilippe F3: Alberto Bettiol F4: Peter Sagan F5: Daryl Impey Team Occitanie Sud Just in time. 😆
  18. J'y étais. J'habitais la région à l'époque. Il y avait 5 à 10 cm de neige à certains endroits. Puis elle a fondu en partie ce qui a rendu les routes encore plus glissantes car il y avait regel au sol.
  19. Il y a eu aussi dans le passé une étape du Tour d'Oman neutralisée pour raison climatique (trop chaud selon certains coureurs). Maintenant, je reconnais que pour l'intérêt du Tour, il valait mieux neutraliser la course. Mais on est en septembre et si des circonstances similaires se reproduisent encore dans les étapes à venir, on fait quoi ? Je crois qu'il faut distinguer la dangerosité liée aux conditions météo de celles liées au parcours proprement dit. Celles liées au parcours, on peut essayer de les sécuriser. Celles liées à la météo sont imprévisibles.
  20. Bien sûr que si que j'ai compris que c'était un verglas d'été. Mais quand on courait sous la neige, c'était un verglas d'hiver tout aussi dangereux. A ce que je sache, il n'y a pas eu de morts lors de LBL 1980. Les moins audacieux ont tout simplement abandonné.Aujourd'hui le Liège-Bastogne-Liège de 1980 aurait été neutralisé, voir arrêté et Hinault n'aurait pas écrit un des plus beaux morceaux de la légende du cyclisme. J'y étais dans le Stockeu et c'était terriblement glissant, même pour un piéton. Je comprends: autre temps, autre façon de courir. Ce qui rend les courses standardisées, sans vraiment de suspens. Les étapes de plat: on laisse partir une échappée, puis les équipes de sprinters se mettent à rouler et sprint massif. On met 5 cols au programme d'une étape. Alors deux scénarios: soit on laisse l'échappée de coureurs distancés pour la lutte pour le maillot jaune se disputer la victoire, soit les cadors attendent le dernier km du dernier col pour se disputer la victoire.
  21. Liège-Bastogne-Liège 1980 aurait dû être arrêté. Il s'est couru sous la neige, sur des routes aussi glissantes que hier, des descentes verglacées et sous des températures en-dessous de 0°C. On enlève le succès de Hinault alors. Du temps de Merckx on courait pour gagner sa vie, ce n'est plus le cas aujourd'hui. L'avis d'un ancien: Jean-Luc Vandenbroucke: Aujourd’hui, il suffit de voir qui prend la parole pour réclamer la neutralisation ou l’annulation d’une épreuve s’il y a trop de vent, s’il fait trop froid ou trop chaud,.... Ce sont pour la plupart des millionnaires du vélo. T’as pas envie ou t’as peur de courir ? Pas de problème. T’as toujours la solution de rester chez toi ou d’abandonner. Le terrassier ou le couvreur va travailler dans des conditions similaires. On voit encore ici l’influence de certaines équipes qui estiment leur voix incontournable dans le paysage cycliste actuel. Maintenant si Paris-Roubaix qui se disputera en automne se déroule sous des rafales de vent et sous une pluie battante, on neutralise les tronçons pavés ? Autre incohérence prise hier: la mise hors délai de John Degenkolb. Celui-ci s'était arrêté pour ramener Caleb Ewan distancé de 6 minutes. Puisqu'il y a eu neutralisation, il ne devrait pas y avoir de mise hors délai.
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