Jean GUY

LA vient également de participer à la campagne de crowfounding visant à aider la famille d'Adrien Costa pour supporter les frais médicaux et tout ce qui attend ensuite cet ancien grand espoir du cyclisme après son accident. Il a versé 10 000 $.

En tout cas, il n'a pas tardé à joindre les actes à la parole : https://abonnes.lequipe.fr/Cyclisme-sur-route/Actualites/Lance-armstrong-rend-visite-a-jan-ullrich-en-allemagne/931816

Il ne faut pas trop écouter les racontards, notamment chez les vélocistes. Au final, ce seront toujours les acheteurs qui décideront. A nous de ne pas être idiot. Si telle ou telle marque décide de ne plus faire que du disque, il suffira d'aller acheter chez le voisin. Je vais te donner un exemple : dans un grand concept store Specialized près de chez moi, ils vendaient toutes sortes de vélos, et notamment du Roubaix. Quand Spe a décidé de ne plus faire que le Roubaix à disque, ils n'ont plus vendu un seul Roubaix pendant six mois au moins. Ils vendent du disque, mais en très haut de gamme, assez peu en milieu de gamme. Si Spe ou Cannondale décident de ne plus faire de patins, eh bien tant pis pour eux. Il reste Lapierre, Pinarello, Look, BH ou d'autres pour avoir le choix, parce que chez eux il n'est pas encore question d'imposer quoi que ce soit.

Bref,Il a utilisé des méthodes que ne dénigreraient pas des maffieux siciliens. Rassure-moi, il n'a tué personne au moins ? il a menacé Basson Bassons a bien plus craqué à cause de son isolement dans le peloton et même dans sa propre équipe qu'à cause des remontrances de Lance Armstrong. Sais-tu que les deux protagonistes se sont revus à Paris en 2014 ?

Merci de ton honnêteté ...

Les avis concernant son fonctionnement sont bons. D'abord parce que je doute difficilement de la qualité de Campa quand ils mettent un produit sur le marché, mais aussi parce que pour connaître trois personnes qui ont testé ces freins à cette occasion, leur avis est unanime sur le sujet. Mais il n'empêche que ça ne suffit pas, notamment en ce qui concerne la fiabilité et la maintenance derrière. Cependant, globalement, les systèmes de freinage à disque haut de gamme sont tous bons, et limitent les inconvénients de la technologie. Mais ça fait des vélos chers, très chers. Plus bas en gamme, les vélos à freins à disque restent patauds, lourds, et avec un freinage moyen.

Il y a deux manières d'imposer le système : - Par la qualité, la fiabilité, les performances - En forçant la main des acheteurs potentiels en ne proposant plus que des gammes de vélos à disque Concernant la première manière, je ne doute pas que les marques de composants puissent encore améliorer leurs systèmes. Sauf que si tu prends les groupes DA et Ultegra chez Shimano, ils viennent de sortir (un an environ), et chez Campa c'est la même chose. Chez Sram, le système est un peu plus ancien, mais il n'en reste pas moins que tous ces freins sont récents et ont nécessité pas mal d'investissement et de boulot. Leur remplacement n'est pas tout à fait pour tout de suite. Et pour les améliorer, les marques ont aussi besoin de vendre leurs systèmes actuels, ne serait-ce que pour amortir leurs investissements. Bref, ça se mord la queue. Pour la deuxième manière, je te laisse juger de la politique commerciale de certaines marques, qui veulent imposer coûte que coûte un système que l'on sait imparfait, en ne proposant que des vélos ainsi équipé. Et le pire reste ce discours qui consiste à dire : "vous verrez dans deux ans vous n'aurez plus le choix". Heureusement qu'il y a déjà un moment qu'on nous promet ça.

C'est marrant, parce que Immanol m'accuse de vivre de la publicité des marques de vélo parce que je suis journaliste, et donc de vouloir "vendre" quelque chose. Or, toi comme d'autres m'accusez de ne pas être objectif quand je donne mon avis sur les freins à disque, et dans ce cas de ne pas aller dans le sens des marques Je n'y suis pas favorable pour toutes les raisons évoquées auparavant et sur lesquelles je ne reviendrai pas, sauf sur une : le système dans son ensemble n'est pas mûr, et pourtant les responsables marketing de la plupart des grandes marques veulent nous (vous) l'imposer de n'importe quelle façon depuis plusieurs années déjà, en vantant son efficacité et sa fiabilité. Mon discours n'a pas d'autre visée que celui d'être objectif. Je ne suis pas la volonté marketing des marques, et mon seul but est d'informer le lecteur, ici en l'occurence le cycliste. Je n'ai aucun intérêt "pour" ou "contre" les disques. Si j'en avais un, je roulerais bien sûr en disque, puisqu'il me serait même facile de rouler "gratuitement" avec ce système. Or je fais l'inverse. C'est bien parce que je suis le plus neutre et objectif possible.

C'est bien votre problème. Vous ne faites pas confiance aux personnes neutres et objectives.

Vous n'avez pas l'impression de tourner en rond ? 😃

Pas eu le temps de répondre avec vos bêtises du coup. Bref, tu as trois types de semelles : - Des semelles "réglables" avec un support amovible selon la hauteur de ta voûte plantaire, que tu trouves chez Shimano ou Giro. - Des semelles Specialized, qui sont proposées en trois hauteurs. Perso j'utilise les bleues (intermédiaires) car les vertes étaient vraiment trop rigides et me faisaient mal, alors que j'utilise le support maximal chez Shimano. Mais le support Spe est plus rigide. - Des semelles orthopédiques, et il y a de bons podologues du sport (au moins à Paris), qui sont aussi cyclistes et coureurs à pied qui font d'excellentes semelles. Je crois qu'il y en a un bon sur Angers également. Si tu veux je me renseigne. Par contre là il faut compter 150 €.

Une dernière chose avant le 15/15 si tu veux tester. Fais-le plutôt la veille d'une longue sortie, après un jour de repos, et non le lendemain.

J'ai une petite idée de qui l'a écrit dans Cyclo Coach 😃

C'est bien le type d'effort le plus déplaisant, je suis d'accord. Mais je t'assure qu'après 2 ou 3 séances, ça va beaucoup mieux, ne serait-ce que psychologiquement avant d'aborder l'exercice. Et puis par exemple, si tu prévoies 3 séries de 6, ce n'est jamais que 3x3 minutes d'effort intense (les sprints + les récup). Et tu rentres avec le sentiment du devoir accompli, et beaucoup plus efficace le dimanche, ça tu peux me faire confiance.

Eh bien c'est simple puisque tu dis manquer de rythme et avoir du mal dans les relances en course : sur de petites sorties, avec un bon échauffement progressif, tu effectues des séries de 15'' sprint/15'' récupération. Tu peux commencer par deux séries de 5, et aller jusqu'à 3 séries de 10 quand tu seras très fort. C'est radical pour casser l'effet diesel. Et si tu as un peu envie de vomir les deux ou trois premières sorties, ne t'inquiète pas, c'est normal 😛

Pour commencer, je pense qu'en cas de choc avec une voiture, casque ou pas casque malheureusement, ça ne change pas grand chose. Et puis j'ai aussi remarqué que les automobilistes qui doublent sont un peu plus prudents avec un cycliste non casqué. Bon, cela dit, j'ai dû rouler 6 fois sans casque cette année pour le moment.

Quand commences-tu les 15/15 ? 🆒

Le casque c'est très bien, mais c'est à chacun de faire ses propres choix. Je ne vois pas du tout pourquoi il devrait être obligatoire. Ce serait un frein au développement du vélo. Et comme tu le vois, la loi en Espagne semble assez flou et soumise à interprétation. Le casque me gêne moi aussi quand il fait très chaud, mais il faut reconnaître que c'est très rare. Je m'autorise donc à rouler sans casque quand je suis sûr de rouler seul et par très beau temps. Par contre, j'ai pris l'habitude de le porter tout le temps quand je roule accompagné ou en groupe, déjà parce qu'il y a plus de risque de chute bête en peloton, et aussi pour ne pas donner de mauvais exemple aux jeunes notamment.

TU es le seul responsable de cette dérive. Je te fais une réponse argumentée, comme je l'ai fait pour l'autre Brice, mais elle ne te plaît pas alors tu t'emportes. Tu avais voulu faire le malin avec tes cyclosportifs/grimpeurs en me proposant d'aller me confronter à eux, et quand je t'ai dit que je savais exactement ce que c'était pour avoir terminé deuxième de la seule EDT à laquelle j'avais participé, tu m'avais reproché de te jeter mon palmarès à la figure. Plutôt gonflé. C'est vrai, je ne connais pas ton niveau, et il est peut-être bon. Mais tu démontres sur beaucoup de messages que tu ne connais pas bien le vélo et le niveau des coureurs/cyclosportifs. Tu ne te rends absolument pas compte. Enfin, concernant ton invitation pour aller grimper la côte de la Madeleine, je t'invite d'abord à aller voir le classement du segment sur Strava, et tu reviendras nous dire :)

Non, contrairement à Jo tu ne donnes aucun exemple précis. Tu fais de tes a priori des généralités. J'ai moi aussi l'exemple d'un copain qui a terminé 9e de l'EDT alors qu'il était en 3e caté FFC et qu'il n'arrivait pas à monter de catégorie. De toute façon sur cette épreuve en particulier il n'y a aucun "vrai" cyclo dans les 20 ou 30 premiers au minimum. Aucun gars dont les cyclosportives de montagne sont la seule spécialité. Ensuite tu as ceux qui s'inscrivent à l'arrache, qui partent en fond de grille, et doivent zigzaguer pour doubler (d'où l'intérêt de partir dans le premier sas), ou encore ceux qui n'ont aucune idée de ce qui les attendent comme le précise Jo. Même un coureur comme Nicolas Roux, la quarantaine, a couru quasiment 20 ans en première, et court encore dans cette catégorie les week end où il n'y a pas de cyclo intéressante pour lui. Pour trouver des cyclos qui ne font que ça et d'un très bon niveau, il faut aller en Italie, mais ça s'explique par la structure du vélo là bas. En gros, le cyclisme amateur de haut niveau n'existe pas là bas, passée la catégorie Espoir, et donc tu as presque des organisations comme des DN1 françaises au départ des cyclos.

Te concernant, et d'après ce que j'ai lu ici ou là sur certaines de tes interventions, ton problème vient surtout de ta manière de t'entraîner. On ne devient pas coureur en faisant des sorties à 34 de moyenne. Mais bon, j'imagine que tu y trouves ton plaisir et que tu dois bien le savoir au fond que ce n'est pas de cette manière qu'on progresse pour subir les contraintes de la compétition, même si elle est de loisir. Car même au niveau loisir, le but d'une compétition, c'est de lâcher les autres pour arriver le premier ou le mieux classé possible. Donc de rendre les choses difficiles pour l'adversaire : relances, à-coups, ruptures de rythme, etc. Cela dit, si tu en as vraiment envie, tout est réversible et tu peux très bien t'y adapter.

Je ne sais pas si Mavic préconise cela, mais il est clair que c’est la roue avant qui a le plus d’importance.

Qui peut le plus peut le moins, mais plus difficilement l'inverse. Faire du cyclotourisme avec un vélo de course est bien sûr possible (et ça arrive), mais l'inverse est beaucoup plus compliqué, pour une simple question de rendement.

Pour moi il n'y a aucun intérêt à mettre du 25 sur des jantes basses, mais ce n'est que mon avis. Tu n'as qu'à lire ici ceux qui ne jurent que par le "confort". Je n'ai plus de jantes de 13 C, mais sur mes deux paires de jantes alu en 15 C, je mets encore du 23 (qui d'ailleurs fait plutôt 24 sur une jante "moyenne". Le 25 est censé avoir une moindre résistance au roulement, mais en fait les tests en soufflerie montrent qu'avec une jante large, il vaut mieux un 25 à l'arrière pour le rendement, et un 23 à l'avant pour l'aéro.

On parle de deux pratiques totalement extrêmes.