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Berny

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Tout ce qui a été posté par Berny

  1. Signalons tout de même qu'on ne dit pas "aux Pays-Basques" mais au Pays basque (la majuscule au spécifique ne s'applique pas). Et que le Pays basque est une région (et communauté) d'Espagne, donc la Clasica San Sebastián, dite aussi Clasica Donostiera, de Donosti, Donostia, nom de Saint Sébastien (il faut dire et écrire Saint-Sébastien en français) en Euskera (basque) est une épreuve espagnole, comme les Championats du Monde de cyclisme en 1980 furent organisés en France et pas en Haute-Savoie.
  2. Non, ça ne se dit pas. Un gregario, due o piu di due gregarie, du latin gregarius (de troupeau) est un équipier "du troupeau" c'est-à-dire une sorte "d'ustensile" qui porte par exemple les bidons ou donne sa roue, enfin qui est là pour aider. On ne féminise donc pas le mot gregario, il reste neutre donc masculin: una gregario. Note à toute fin utile: expliquer un particularime linguistique, un idiotisme n'est pas du sexisme, parce qu'à force de tout mélanger et de ne rien comprendre hein? ...
  3. C'est pas faux. Tous les coureurs n'ont pas eu une vie difficile avant de faire du vélo, certains pétaient même dans la soie. Après c'est vrai qu'Offredo par exemple était plus près de la dernière place au Tour que de la première, si les snobs font des snobs, les chiens ne font pas de chats.
  4. Vanitas vanitatum et omnia vanitas (à prendre dans sa vraie signification, celle de l'Ecclésiaste). Je ne savais pas qu'il avait été "harengère" dans une autre vie. Chouette image.
  5. Merci d'être allé chercher, j'avais la flemme de le faire. Ce sont donc les exceptions qui confirment la règle. J'ai toutefois du mal à imaginer le nom de Gaudu allonger cette liste de noms prestigieux et de coureurs fantastiques.
  6. Oui tu as raison, je disais ça dans le cas hypothétique et jamais arrivé je crois qu'à l'instar de Gaudu un futur vainqueur du Tour finisse quatrième avant de gagner le Tour. Mais comme tu dis les vainqueurs du Tour ne connaissent pas la quatrième place.
  7. Une quatrième place au Tour de France est une magnifique place en effet, que l'obtienne Gaudu ou un autre, le quatrième d'un TDF peut et doit être fier de sa place. Dit cela il y a quatrième place et quatrième place. Elle peut être le lancement qui mènera à plus haut, la première place pourquoi pas, elle peut être aussi la place la plus haute que pourra espérer le coureur. Des coureurs comme Merckx, Hinault, Indurain, Contador ou d'autres qui finissent quatrième peuvent légitimement penser, vu leur niveau intrinsèque, progresser. Je ne pense pas que ce soit le cas de Gaudu. Sauf accident, il pourra peut-être monter d'une marche comme le fit Bardet, mais la première, sauf gros gros accident, peloton décimé par un rhume qu'on aura appelé autrement, tremblement de terre qui a englouti les meilleurs, non, définitivement non. Pour une raison très simple, toujours la même d'ailleurs pour tous les coureurs Français: il y a meilleur en montagne et en chrono.
  8. Cette histoire du frein à disque, car c'en est une d'histoire, assez drôle, est cocasse tout de même avec le recul: quand on rélit ou réécoute tout ce qui s'est dit sur le disque, que ça ne prendrait jamais etc. et qu'on relit les peu qui s'époumonaient en expliquant que le disque prendrait et que tout le monde, les pros d'abord puis les amateurs ensuite roulerait en disque parce que le marché avait décidé de l'imposer, on ne peut s'empêcher de sourire amèrement.
  9. Pas fameux fameux, surtout si l'on considère que les plus proches de la première place ne pouvaient pas, ne peuvent pas et ne pourront jamais gagner un Tour de France car il y a meilleur qu'eux en montagne et chrono.
  10. Non, justement tu me cites et je dis bien que "le Tour féminin est au sport ce que les chanteurs des émissions de casting..." , le Tour donc, pas les sportives. Les féminines sont de vraies sportives, le Tour féminin étant le produit marketing, ou un pseudo évènement au sens de Jean Baudrillard.
  11. Il me semble que le Tour féminin est au sport ce que les chanteurs des émissions de casting comme The voice sont à la musique: un produit marketing créé uniquement à cette fin. Je m'explique en reprenant le cas des chanteurs. Jusqu'à The voice et les autres émissions dans le genre, les chanteurs passaient à la télé car ils étaient connus. Maintenant ils sont connus car ils sont passés à la télé. En fait ils sont connus car ils sont célèbres, ou célèbres car ils sont connus (on peut lire Dichter sur ce sujet - Stratégie du désir). Les chanteurs qui sortent de The voice sont des produits, comme un nouveau fromage ou une nouvelle version de Cola. On les crés de toutes pièces pour les faire consommer. Les producteurs des émissions sont les mêmes qui produiront ensuite les disques du vainqueur etc. pur marketing donc. Pour le Tour de France cycliste c'est la même chose. On avait les coureurs (les hommes donc, un petit comique nous dit d'appeler coureuses les coureurs femmes) qui faisaient donc des courses, plus ou moins importantes jusqu'au jour où Henri Desgranges ait l'idée de faire le Tour de France. C'était du marketing aussi, mais à partir d'une réalité, comme Michel Sardou passait chez Guy Lux car il était une réalité dans la chanson. Les gens le connaissaient comme ils connaissaient les coureurs cyclistes avant de passer à la télé. Les chanteurs de maintenant sont connus à partir du moment où ils sont passés à la télé, comme les coureurs cyclistes femmes seront connus une fois qu'elles seront passées à la télé. C'est en tout cas l'intention. On crée donc le Tour de France féminin à cette fin. On "crée" le Tour féminin, car on le produit façon programme de télé-réalité, ces programmes étant connus pour s'appeler aussi "télé poubelle". Le Tour ou ersatz de Tour féminin a existé par le passé, mais il intéressait tellement les foules qu'il n'a duré que le temps de son annonce ou presque. C'est pourquoi pour la nouvelle mouture on utilise les moyens marketing modernes: on prend une tête de gondole, une vedette pour l'organiser (M. Rousse) on se sert d'une grande audience pour lancer le produit (annonce pendant le Tour), on fait sa publicité. Mais bien sûr cela capotera car ça ne peut que capoter. Déjà que 90% des télespecteurs qui regardent le Tour masculin le font pour des raisons autres que la course en elle-même (paysages, sieste, chauvinisme, rien d'autre de plus intéressant à faire ou à voir, habitude...) on comprend que personne ne va regarder les filles, sauf peut-être d'un cul distrait les quelques vrais passionnés de cyclisme féminin, les quelques curieux, les quelques qui se seront laissés avoir par le marketing, les quelques vicieux qui aiment regarder les filles pédaler... bref pas de quoi faire un succès d'audience, le seul succès qui importe. Se rendant compte qu'ils perdent plus d'argent qu'ils n'en gagnent, les producteurs de ce programme de télé réalité lâcheront l'affaire. On pourrait donc nommer mon billet: Chronique d'un échec annoncé. Ce qui me peine car j'aime beaucoup le cyclisme féminin, mais j'aime moins les créations forcées, obligées. Je sais bien que la majorité des gens plus qu'aimer, a besoin de ces obligations pour exister (confinement, masque etc.) mais je suis comme la nature: si on peut me forcer, on ne peut pas me contraindre. Bonne fin de Tour à toutes et à tous. operari sequitur esse
  12. " L'orgueil au meilleur marché, c'est l'orgueil national. Il trahit chez celui qui en est atteint l'absence de qualités individuelles dont il puisse être fier, car, sans cela, il n'aurait pas recours à celles qu'il partage avec tant de millions d'individus. Quiconque possède des mérites personnels distingués reconnaîtra au contraire plus clairement les défauts de sa propre nation, puisqu'il l'a toujours présente à vue. Mais tout piteux imbécile, qui n'a rien au monde dont il puisse s'enorgueillir, se rejette sur cette dernière ressource, d'être fier de la nation à laquelle il se trouver appartenir par hasard; c'est là dessus qu'il se rattrape, et, dans sa gratitude, il est prêt à défendre tous les défauts et toutes les sottises propres à cette nation. L'l’individualité, dans tout homme, est chose autrement importante que la nationalité et mérite mille fois plus que cette dernière d’être prise en considération. Honnêtement, on ne pourra jamais dire grand bien d’un caractère national, puisque « national » veut dire qu’il appartient à une foule. C’est plutôt la petitesse d’esprit, la déraison et la perversité de l’espèce humaine qui seules ressortent dans chaque pays, sous une forme différente, et c’est celle-ci que l’on appelle le caractère national. Dégoûté de l’un, nous en louons un autre, jusqu’au moment où celui-ci nous inspire le même sentiment. Chaque nation se moque de l’autre, et toutes ont raison. " - Arthur Schopenhauer. Il faudra faire le bilan des coureurs Français à la fin du Tour, mais à notre époque où seul compte le résultat, on peut d'ores et déjà dire que ce bilan aura été calamiteux. L'enfer est pavé de bonnes intentions (Bernard de Clairvaux) on le sait, et des intentions françaises il y en a eu (surtout publicitaires) mais seul compte le résultat dans notre monde actuel (chez les Grecs anciens tout importait au contraire plus que la recherche de résultat, considérée comme vile). Il va falloir que le cyclisme français se penche sérieusement sur cet état de fait. Sinon nos petits enfants ne connaîtront pas le jour de la naissance d'un successeur à B. Hinault. a posse ad esse non valet consequentia
  13. Je suis Français et je suis de ton avis. C'est vrai qu'à vouloir "upgrader" les facultés propres à peut-être le faire gagner un Tour de France, Van Aert risque de faire disparaitre ses qualités actuelles. Il y a eu des précédents ou des tentatives par le passé, infructueuses. Il y a bien eu Jalabert qui est passé de simple sprinter à un candidat pour le général de grands Tours, mais il n'a pas dû réellement croire qu'il pouvait remporter un TDF, même si une Vuelta c'est très bien, et puis on sait qu'il trichait (au moins sur le Tour 98) donc mieux vaut l'oublier. Je pense aussi que Van Aert a brillé car il est très fort, mais aussi justement car il n'était pas leader. Il a couru "dirigé" par son équipe, il n'a eu en quelque sorte qu'à obéir, un peu comme un ouvrier dans une entreprise: il fait bien ce qu'on lui demande, car il n'a pas de responsabilités. Leader, Van Aert n'aurait plus cette liberté de mouvement.
  14. Je ne sais pas qui connaissant un peu le cyclisme a pu penser un instant qu'Alaphilippe pouvait un jour gagner un grand Tour... c'est strictement impossible vu qu'il y a plus fort que lui en montagne et en chrono. Par contre, Van Aert c'est autre chose, et, a priori, un possible vainqueur du Tour, même si avec son presque mètre quatre-vingt-dix... bon il y a bien eu Indurain avec ce gabarit c'est vrai.
  15. Superbe étape, Van Aert impressionnant, vraiment. On rêve de le voir leader l'an prochain, mais dans quelle équipe? Sinon, ai-je mal vu ou bien notre président avait-il à côté de lui le roman "La victoire de Théo" dont je parlais ici même l'an passé? Il aime le cyclisme pour de vrai? ☺️
  16. Bien au contraire. M. Rousse est une "vedette" au même titre qu'Alaphilippe, et comme tel tout ce qu'elle dit ou fait est observé attentivement par ceux qui l'écoutent et la regardent et grossi du fait de cette notoriété. C'est le premier avantage, qui n'est pas à négliger car M. Rousse est très suivie sur les réseaux sociaux et sa popularité retombe sur son compagnon comme la popularité d'Alaphilippe retombe sur sa compagne, leurs popularités réciproques se servent mutuellement. Ensuite les commentaires de M. Rousse, qu'elle le veuille ou non, sont poussés, consciemment, préconsciement ou inconsciement par sa relation amoureuse avec ce coureur, chose humaine et parfaitement normale, si ce n'était qu'elle ne va jamais dire du mal de son compagnon à l'antenne, ni même dire des choses du genre "Alaphilippe s'est trompé de tactique, de braquet, a mal couru, est trop affuté ou pas assez" etc. C'est le second avantage, il n'est pas des moindres. Bref, on pourrait développer davantage et finir de démontrer que oui, être une jeune et belle femme populaire est un avantage pour son compagnon cycliste très populaire quand cette jeune et belle femme commente les courses auxquelles participe son compagnon. Certes ces avantages n'atteignent pas ceux possibles en politique - les enjeux ne sont pas non plus les mêmes, mais ils suffisent à poser le doute sur l'impartialité des commentaires et cela est suffisant pour quiconque préfère la justice à la connivence, la démocratie au népotisme. Ces derniers qualificatifs sont exagérés à dessein pour faire comprendre mon propos, mais l'idée de la chose reste la même. Mais que cela ne nous empêche ni de dormir ni de profiter de la suite du Tour. nemo omnibus horis sapit
  17. Ce serait pas mal les courses commentées par des journalistes étrangers c'est vrai. Bon il y a un peu la solution à l'heure des plateformes numériques: regarder les courses sur une chaine étrangère, le Tour sur TVE, la Vuelta sur Eurosport France, le Giro sur la RTBF...
  18. Ce que tu décris (je n'ai pas vu cette course) montre bien les limites de la chose. Si M. Rousse laisse apparaitre ses émotions ce n'est pas bien, car les affaires personnelles des journalistes n'intéressent personne, ce serait grossier, mal venu car mal poli de s'épancher sur sa petite personne. On lui en aurait sans doute fait grief dans son travail. De plus M. Rousse fait tout depuis des années pour "être une femme comme n'importe quel autre homme" en gommant ses caractéristiques naturelles de genre (perte de poids et de formes féminines, cheveux coiffés strictement, éléments de langage neutres). Si elle s'émeut en direct, d'aucuns vont lui tomber dessus: "voyez, c'est bien une femme, elle est trop émotive", et c'est ce qu'elle n'a pas voulu laisser voir, en peut-être comme tu le dis, voulant être plus royaliste que le roi, c'est-à-dire plus dure, insensible qu'un homme. Elle en a sans doute souffert et cela montre donc les limites du système qui consiste à faire commenter en direct par un proche d'un coureur les courses de ce coureur. Sur cet exemple dont tu parles, on voit bien que la réaction de Rousse a été dictée par ce fait même qu'elle soit la compagne du coureur. Alors que Jalabert et Pasteur ont pu commenter l'accident en toute neutralité, avec tout le sang froid qui s'impose. Cette attitude de Rousse à ce moment-là démontre qu'elle ne peut pas commenter de façon neutre les courses où figure Alaphilippe, de la même façon que ne peuvent pas commenter de façon neutre les débats politiques en période d'élections les journalistes qui sont mariés ou qui vivent avec les politiques qu'ils reçoivent, et c'est pourquoi pendant la campagne ils ne peuvent pas les interviewer. Mais comme tu le dis, chacun le voit à sa façon.
  19. J'entends bien. Mais je persiste à penser (et à dire donc) qu'un proche d'un coureur, surtout un coureur "majeur" comme c'est la mode de dire, ne devrait pas commenter les courses auxquelles participe ce coureur. Il en va, en toute logique, de la probité, sincérité et impartialité des commentaires, qui seront, consciemment ou pas, orientés.
  20. Il y a, il me semble, que Maxime Bouet ne vise pas une quatrième victoire dans la Vuelta et ainsi assurer à son équipe le doublé Tour/Vuelta. De plus Roglic a quand même bien aidé son leader de circonstance ces derniers jours dans la limite de ses moyens physiques et mentaux. N'oublions pas que Roglic venait pour gagner le Tour, et que la motivation, une fois disparue cette possibilité, n'est plus du tout la même. Rester pour quoi faire, s'abimer encore plus la santé, ne servir à rien ou pas grand-chose, hypothéquer la suite de sa saison et celle de son équipe? Je pense qu'il a pris la bonne décision.
  21. C'est évident que ce message a été préparé et écrit avant l'émission et par quelqu'un d'autre que Peter Sagan, car il doit écrire le français comme nous le slovaque. En plus, même court ce petit mot est bien rédigé, pour sûr par un Français, car la forme et l'orthographe sont là. Beaucoup d'entre nous ici, bien que Français, ne l'aurions pas écrit aussi justement. Dit ceci, la présence d'Alaphilippe sur le Tour aurait exacerbé un chauvinisme insupportable, un patriotisme désagréable (la rouille des sociétés disait Tocqueville), et on aurait entendu son nom prononcé des centaines de fois au cours des étapes. De plus, éthiquement parlant, être juge et partie n'est jamais sain ; et que sa femme ou copine, je ne sais pas, la mère de son enfant en tout cas, commente les courses où figure son compagnon, c'est limite. En politique on interdit d'antenne ou de plume les compagnes, compagnons, épouses ou maris des candidats, le sport n'est pas de la politique mais l'idée est la même ou devrait l'être. Donc Alaphilippe peut ne pas manquer, cela offre des commentaires plus neutres et une ambiance plus calme. Operari sequitur esse
  22. Oui, Roglic risque de devenir par la force des choses et du destin (causalité, causa causae est causa efectus) le spécialiste de la Vuelta et des victoires sur cette course ; en même temps qu'il est en train de devenir une sorte de "maffré" du Tour de France -il y en a eu d'autres. Mais le maillot rouge lui sied très bien.
  23. Les vitesses d'ascensions dépendent bien sûr des éléments en présence au moment des ascensions. Ce n'est pas la même chose aborder la même montée un jour de pluie ou de soleil, venteux ou sans vent, selon que les coureurs aient fait cent ou deux-cents Km avant le pied, selon que le coureur en tête vise l'étape ou le contrôle de ses adversaires... sans compter l'état de la route, le poids et la technicité des vélos, la préparation physique... beaucoup d'éléments entrent en cause pour pouvoir comparer, beaucoup trop. a posse ad esse non valet consequentia
  24. C'est un professionnel, il doit s'adapter. Comme ce fût longtemps dégradant pour un acteur de cinéma de faire des publicités ou de tourner pour la télévision, mais beaucoup maintenant n'hésitent pas. Leurs salaires (acteurs comme sportifs-cyclistes) est plus conditionné par ce qu'ils représentent que réellement par ce qu'ils font. Ici comme là il faut qu'on parle de soi pour exister et gagner de l'argent. Si je ne m'abuse le coureur le mieux payé est Froome, et il ne l'est certes pas pour ses résultats actuels mais passés. Il est maintenant une tête de gondole publicitaire pour son équipe et ça leur suffit à tous. Les coureurs français sont dans cette situation: ils existent et sont payés pour leur image dans le grand public, c'est ce dernier qui en fin de compte consomme les produits des marques. Ces coureurs donc font leur pain sur leur image, surtout sur le Tour de France. Il n'est pas nécessaire qu'ils aient de grands résultats, il suffit que le grand public les connaisse, il va les aimer puisqu'ils sont français (du reste, avez-vous vu lors de l'émission de S.Bern les réactions du public français sur les routes du Tour quand Merckx était en jaune? pour peu il l'aurait massacré. Ceci dit quand Bardet finit second du Tour, on avait bien entendu ou lu des personnes souhaiter une chute et un abandon de Froome...). Ces coureurs français, donc, et Pinot puisque vous parlez de lui, peut se satisfaire d'une victoire d'étape pour ces raisons. Je lis qu'il court pour "une ou plusieurs étapes"... une serait déjà beaucoup et je pense impossible vu la course, mais plusieurs? Non. labor omnia vincit improbus
  25. Les étapes reines ne le sont en général que sur le papier et sous la plume des journalistes pour vendre ce papier justement. Les organisateurs proposent, les coureurs disposent. Je pense aussi, mais je peux me tromper comme vous autres, que l'étape d'aujourd'hui va être beaucoup plus importante pour la course que celle de demain. L'Alpe d'Huez se monte (pas pour vous ou moi s'entend) sur le grand plateau pour certains, demain sera une étape spectacle sans plus. Mais ce n'est que mon avis. Nihil sine ratione
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