Bernard PIGUET

Ah Sylvain nous pousse à la réflexion ! Alors pour mon parcours cycliste, je vais retenir 3 souvenirs positifs, car il est vrai qu'il y a des jours plus sombres, qu'ils faut bien comptabiliser car c'est eux qui nous font progresser. Voilà, pour abréger je ne développerez qu'un souvenir par message. Nous sommes en 1970, et donc jeunes, beaux et R.....Osons le dire. Installé à Clermont-Fd, j'ai fait connaissance avec un autre cycliste, et surtout j'ai repris le vélo pour garder mes tailles de pantalons d'été. Et nous élaborons un tour de Suisse pour nos vacances d'août en consacrant 8 jours pleins. N'habitant pas la même région nous nous retrouvons à Nantua à l'hôtel de l'Embarcadère, pour moi c'est 160 bornes depuis Besançon et cela arrondit donc mes 3100 de l'année seulement. Nous avons décidé l'autonomie, ayant fait une expérience de 3 jours sur les gorges du Tarn l'année précédente je suppose. Je n'ai plus le détail, mais nous avions une sacoche banane, on l'on place pas mal de chose, et sûrement un petit sac à dos, qui par expérience ne doit pas dépasser 4 kg. Le samedi 22 août, on longe le Léman par le sud entrons donc en Suisse et après 180 bornes et le col des Mosses nous nous installons à Château d'Oex. Jour 2 pas fameux, mais il faut bouger, et après les 2 lacs d'Interlaken et le Brunnig, nous finissons sous la pluie vers Sarnen après 130 km. 3e jour pas du tout engageant, néanmoins nous bougeons pour rejoindre Schwyz après 60 km et bien trempés. Cela nous déconcentre, l'après midi après une sieste nous descendons au bar grignoter, et les joueurs de cartes qui fumaient comme des pompiers, nous on fait retourner dans la chambre, ou après réflexion et ayant vu les infos à la télé avec une météo peu avenante, nous décidons de ne plus aller en Engadine et Saint Moritz. Donc jour 4, Andermatt, Saint Gothard et vallée du Rhône jusqu'à Sion après 190 bornes et curieusement avec des conditions correctes. Le lendemain retour en France, par Chamonix, mégève, Les Aravis, et pose sur les rives du lac d'Annecy avec 170 au compteur ( que dis-je ? Il n'y avait pas de compteur et heureusement). Comme nous avions 1 jour d'avance, nous avons fait la triologie de Chartreuse avant de se quitter, et pour moi Besançon faisait 226 km. Voilà, c'est des souvenirs qui restent gravés, tant l'aventure et l'inconfort est là. A suivre….

Chaque jour je suis attentivement la météo de Jacques V...D....W, et je constate que les Belges ne sont pas trop gâtés de ce côté là. Moi qui suis un Français central, je viens de faire 21 sorties sur les 24 derniers jours. Donc, une seule fois c'est la météo qui m'a laissé à la maison, et quand même 2 fois le mental ne suivait pas pour avoir envie d'enfiler un cuissard. Donc maintenant il faut optimiser la récupération, Ah ! Ah ! Ah !

Eh OUI, pas de la tarte la boucle Guillestre / Briançon 90 bornes et les 400 m de D+ pour arriver à Briançon, assez désagréables que j'ai dû faire 2/3 fois par obligation. En conclusion très beau périple et vraiment un test peu commun.

MERCI pour l'info, et c'est vrai que c'est un truc de "dingues". Descendre un col de nuit ? En réfléchissant un peu cela ne m'est jamais arrivé, mais voilà ais je vraiment fait du vélo ? Apparemment, il fait 3 descentes nocturnes : Vars, Bonette, et Lombarde, alors là je ne connais pas le versant Italien, mais cela ne doit pas être de la tarte. Sinon, entre les virages a vue de nez on doit pouvoir faire du 50, mais il faut bien connaître le terrain. De toutes façons le temps est donné par les ascensions. Dommage, que 2 belles étapes de 180, ne soient pas proposées, mais il n'y aurait pas beaucoup de dossards à vendre. Attendons la suite, mais il va faire moins de 20 h.

OUI en relisant, je suis intrigué par le portage, tu n'aurais pas la place de faire rouler le 2 roues à côté de toi ? Et maintenant que tu as réalisé le passage, tu n'as pas de regret de la montée par Plan Lachat ? Bien que j'ai deviné que tu logeais côté Briançon.

Et bien BRAVO Jérémie ! Je vois que cela s'enchaîne très bien, alors sans rechercher tous les anciens messages, je pense que tu as la machine adéquate, et toi même Tennis aux pieds ? Nous sommes intéressés par vos aventures, et si… un jour je décidais de louer un engin, après c'est pour avoir le bon équipement. Bonne continuation.

BON je vois que tes projets s'entassent, alors laissons le Pré de Mme Carle et le col de la vallée étroite, pour la suite. Bon courage pour la suite, et tes commentaires nous intéresse.

Voilà, Clémentine a très bien décrit l'expérience qui est très faisable. Personnellement j'avoue, moi qui suis passé au moins 25 fois à Plan Lachat avoir lorgné maintes fois sur ce seuil. Qui finalement d'après les spécialistes est plus abordable par cette version ouest, alors qu'en consultant les cartes on serait plus tenté par la vallée de la Clarée qui offre du goudron jusqu'aux chalets de Laval à un peu plus de 2000 m. Voilà, alors quand même 5 bornes à 9%, puis après le col de la Pare, petit replat vers les 2 lacs, et un coup à 14% pour finir au seuil des Rochilles, et il n'y a pas grand monde qui pourrait te voir finir à pied. En fait, beau projet tout comme le grand Sommeiller, mais là c'est 33 . . m !

Bon d'accord, j'ai donné un coup d'œil sur la carte, et en fait ces 3 cols offrent 3 versants. Si mes souvenirs sont bons le Tronc roulait bien, j'ai fait pire en muletier. Pour le Lein, le panneau en haut devrait te donner 1658, c'est ce que donne les cartes et les catalogues. Enfin voilà et le Lein version Saxon n'est pas donné, quel kilométrage ? En tout cas 1200 de D+.

Le col du Tronc toujours pas goudronné ? Enfin les Suisses, l'exemple de modernité avec toutes les lignes téléphoniques enterrées. J'avais fait le trio dans l'autre sens, il y a bien longtemps, pour découvrir un col des Planches costaud, puis découvrant le col du tronc non revêtu, j'ai eu peur de devoir redescendre sur le Rhône comme cela, mais comme c'était engagé j'ai poursuivi, comme le but était l'Italie et Domodossola. Ah les souvenirs !

Ah le grand Eddy, irremplaçable, l'unique, pour le 100e TDF j'avais récapitulé un peu ce que je connaissais de l'histoire, et arrivé à lui voilà ce que j'avais rédigé : Après une transition un peu pâlotte, « Le cannibale » entra en scène, celui là vaut l’ouverture d’une parenthèse, tant il fut le plus grand, l’incomparable, l’auteur de saisons d’enfer, victoires dès le mois de mars, toutes les classiques printanières, les 2 grands tours, les mondiaux, le lendemain d’un tour de Lombardie victorieux, il s’arrêtait encore de l’autre côté du Léman, pour participer aux 2 manches de « à travers Lausanne » pour l’emporter, et ce n’était pas terminé, il enchaînait avec les 6 jours pour tenter d’être sur la première marche avec Patrick SERCU. Donc tout simplement un grand irremplaçable ! J'ai parcouru vos commentaires qui bien entendu confirment, sauf pour déclin juste après 30 ans, et bien pas vraiment spectaculaire le déclin, car il était bien entendu visé, et quand on pouvait lui prendre 30 m, les journalistes étaient à l'affût et en faisait des pages, comme pour l'épisode d'Orcières Merlette.

Ah OK, je n'y avait pas pensé, ils vont faire 80 bornes d'échauffement au bord du Rhône. Donc nous devrions avoir un beau champion du monde. Attendons.

Pierre Yves, Je viens de découvrir le circuit (MERCI à Bernard). C'est de la folie ! Comment ont-ils pu choisir ? 15 km je suppose, et dans les 15 tours ? Il n'y aura pas de photo finisch ! Par contre, je voudrais savoir où vont se dérouler les CLM ? Aigle, Saint Maurice, Bex ? A partir du mardi je suppose ?

Ah OUI, tu veux ramener à la puissance ! l'indication est moins flagrante. Justement toi qui connaît bien "La Marmotte", bon nombre d'éditions avant que les "pros" débarquent, donnaient 1er H : 7 heures 1ere F : 8 heures. Donc quelle différence marque tu pour ne pas dire 14% ?

Le sujet fait recette ! Et il est vrai que cette performance n'est pas banale, et on voudrait comprendre pourquoi ? Car il n'y a pas référence dans sa réalisation. Alors bien souvent nous sommes interpellés par la différence physique homme/femme, et avec de grandes précautions j'avouerais 10 %. En athlétisme le 100 m plat 10" pour les H et 11" pour les femmes. Cela ne peut se confirmer sur d'autres épreuves car elles ne font pas les mêmes distances ( 110 m haies H et 100 m pour F), elles ne font pas non plus le 5000 et le 10000. Il serait intéressant d'étudier aussi sur la natation. Voilà, concernant notre sport favori, il convient de retirer 18 km/h aux performances étudiées, car l'engin a un très bon rendement et l'on peut rouler pratiquement à cette vitesse en terrain plat avec 0 W. Alors si l'on compare les records de l'H de Jeannie avec Moser sur la même piste, mais 5 ans plus tard pour le "Cesco", en grattant on peut trouver 14% de différence, mais…. Vaste sujet, il faut aussi voir en CàP, ski de fond et autres !

Très belle ballade ! Et le décor y est, ton col de Magnard ? Rien à voir avec le col de la Serra ? Il se trouve que je l'ai fait pour rejoindre Nantua, il y a un 1/2 siècle, le goudron a certainement changé, de toutes façons je ne reconnaîtrais pas. Ah les années passent, comme la mode, car cette Barillette me ferait faire le déplacement par curiosité. L'essentiel est le plaisir et surtout l'élan pour entreprendre ces belles sorties.

Tes échanges avec Clémentine m'ont intrigués, et voilà que j'ai fait une révision. Le Ventoux Bédoin fait 1289 points, alors pour le Stelvio (Prato) c'est 1424 points, ce qui prime c'est la longueur, car les derniers 14 ne font 8,7 %, et c'est vrai que c'est le décor qui prime et bien entendu sa longueur, pour ma part j'avais enchaîné avec le Gavia non revêtu sur ses 12,5 derniers. Pas du tout le même décor !

Ryan, Et bien voila tu n'est pas FFC, et je comprenais très bien que tu n'avais pas de conseils venant d'eux, car ils ne savent que prendre les licences et essayer de rendre un classement pour les courses du dimanche. Donc écoute pédale comme tu peux et comme tu veux, regarde bien ta roue avant, elle tourne aussi vite que la roue arrière, et toi seul peut les faire tourner. Je suppose que tu es Parisien, et si jour tu devais prendre des espaces nationaux, faire des BCMF ou autres, tu verras rapidement comment il faut pédaler, surtout avec des journées de 4000 m de D+. BON COURAGE ! Le vélo n'est pas gratuit.

Ryan, je vois que tu remets ça, on peut comprendre ton impatience de jeune. Mais le vélo, comme tous les sports demande de la patience, et il ne faut pas bruler les étapes. En gros, tu n'as pas encore 40000 au compteur ? Donc la force viendra en son temps, et au bon moment dans la saison. Car une saison commence par 1000 km en vélocité, puis 7/800 d'endurance. Comme ton modèle, je joue à l'ancienne, et il faut suivre ses propres sensations, les envies viennent naturellement. Alors la force commence par les ponts d'autoroute, comme si une ligne d'arrivée était au dessus. Les premières fois on est bien content de reposer ses fesses sur la selle sur le replat, mais vers le mois de juin pas question on va jusqu'au 2e joint de dilatation en ayant gagné 5/6 km/h depuis le premier joint. Voilà un peu le premier exercice, mais il y a naturellement une suite. On en reparle quand tu auras 50000 au compteur ! Pour toi c'est 8 ans de vélo.

Je reviens, et aurais-je bien fait de citer les records de l'heure ? Car c'est un peu particulier, ce n'est pas de la route, et l'effort comme le pédalage est constant. Alors je n'ai pas pu décortiquer tous les recordmans, en commençant par Coppi,.....mais en janvier 1984 le "CESCO" s'envoie 50,708 et 51,151 avec un 57x15 à Mexico. Bien avant, en 1956 Baldini fait 46,394 avec 49x15, je vous laisse calculer les vitesses de jambes. Pour être juste je n'oublie pas Baldini, Anquetil, Riviere, Bracke, Merckx, …….Et Indurain, Rominger qui ont adopté Bordeaux en 1984. Depuis il y en a eu d'autres mais avec des vélos satellites. Pour en revenir à la route et revérifier la formule, j'avais pour habitude (mauvaise ou bonne) de chronométrer mes ascensions, et ceci permet de vérifier la forme. Alors sur une 15aine de mes montées fétiches, je vais vous citer les 11 derniers km du col de Leschaux côté lac, régulier je ne changeait pas de vitesse et avec 42x16 je faisais 25' à plus ou moins 15'', donc 79 tr/mn au lieu de 50 + 26,4 mais…….. Ah les souvenirs ! Sur le plat j'avais aussi un chrono de 11 bornes, je ne le faisais qu'en vent du nord favorable, et avec 52x15 c'était de 40 à 43 km/h. Alors j'espère avoir répondu à Thierry, Sylvain et Franck, mais aussi à tous les autres. Mais notons que le sport cycliste a malheureusement évolué, et que la mode "L.A" a singulièrement changé les cadences surtout en montées, et les braquets de "fillettes" ont pris cours. Affaire à suivre.

Et bien il vous fait parler le "gamin", mais reconnaissons que le sujet a son importance. Comme j'ai été cité 2 fois je viens à vous. Il est vrai qu'un cycliste doit connaître tous les types d'effort, surtout si il compte faire de la compétition. Et chaque année nous avons nos rituels, surtout à l'époque ou nous avions une coupure hivernale de 20 semaines pour ma part. Alors nous reprenions, 1000 bornes de vélocité avec le moins de côtes possibles, les "puristes" s'équipaient même d'un pignon fixe, c'est dire. Puis venaient les autres travaux dont celui de la dite "force", tout à fait indispensable, pour voir d'une part notre état de forme, mais aussi pour la parfaire. Franck a bien retenu la formule, la cadence de pédalage que j'avais lu quelque part, et qui répond bien à 50 + vitesse horaire en Km/h. Et maintes fois j'ai vérifié son exactitude, pour avoir toujours monté les 12 % du Puy de Dôme à 12 km/h avec un 42x26, et on peut aussi vérifier sur le Relais du Chat ou autres gâteries du genre. Voilà un record de l'heure se fait à 105 tr/mn, et suivant le développement utilisé c'est ……..km de réalisés. Je reviendrai si nécessaire, car le sujet le mérite et le travail en force est nécessaire pour toute acquisition de ce que l'on appelle "la forme physique"

OUI, triste nouvelle, et cela me permet de découvrir que c'était la fille de Charly M. Et donc elle pédalait, mais avec quelles intentions ? Le sujet, m'interpelle sur le confinement total de Guillaume L.. .…, lui passionné du cyclisme de compétition et aussi par les féminines, nous en aurait dit plus.

Pierre-Yves, je ne me suis pas fait bien comprendre, passer en Oberland OUI mais en VTT. Et il y à 6 mois à peu près j'avais vu une émission TV, sur la fonte des glaciers, et ils étaient restés sur le Valais et pour finir bien entendu sur Aletsch. Et certaines vues sur le passage de la Gemmi, montraient un paysage accueillant et accessible. Voilà, c'était juste pour en savoir plus. Et bien sûr pour continuer de rêver, car je compte bien être à Martigny pour les mondiaux, si rien ne change bien entendu.

Comme je viens de le dire à Pierre -Yves, on peut encore rêver ! Enfin ton projet peut encore être réalisable en comptant bien les points à chaque difficulté, et il faut bien savoir compter, car une fois descendu à Airolo, il n'y a plus que la solution de souffrir dans ce Nûfenen, bien que plus humain sur ce versant, mais quand même presque 2500 m ! D'ailleurs périple qui compte au moins 25 bornes au dessus de 2000 m. Heureusement il y a un train qui passe à Andermatt et qui peut rapatrier les aventuriers sur la vallée du Rhône, en 2e classe bien entendu, car comme pour le glacier express, ils ne doivent pas prendre des passagers en sueur. Ah rions !

J'ai enfin trouvé ou tu es allé te ballader. OUI il faut trouver et y avoir pris goût, car tu montes plus haut que Leurkerbad et pas mal de non revêtu. Un peu sur le même sujet, et ne connaissant que très peu le coin, si tu devais passer en Oberland ferais tu le Lôtschenpass ou la Gemmi ? Question pratique et curieuse, car je ne suis pas certain de faire encre "joujou" sur ce genre d'aventure, et le retour en train doit être réservé aux chauffeurs de voiture ? Allez rêvons un peu.