Bernard PIGUET

Olivier soit le bienvenu ! Mais si tu as l'intention de fréquenter ce forum, il faudra trier le bon et le moins bon. Par exemple la bonne farce de Rémy : Tu ne dois pas manquer de "bosses" par chez toi. Mais la seule, la vraie montée, la mythique, c'est en Provence que tu la trouveras avec le Mont Ventoux. Alors on sursaute, car si il n'y avait que le Ventoux, ce serait triste, et on pourrait conseiller Rémy : quand il aura monté le col de Jaman, le col des Planches, le Champex aussi évoqué par l'un de vous, puis les 2 versions de la Kleine Scheidegg, puis pourquoi pas Mäenlichen, alors il dira le Ventoux bof !!!!

Ton message du 18 (déjà), je vais te répondre en privé, et quand j'aurai un moment, car il y a des âmes sensibles qui viennent nous lire, alors épargnons les, et nous allons passer pour des E.T.

C'est vrai que l'on ne peut tous les citer, en 1986 je n'étais pas dans le jeu, et j'aurais plutôt souvenir d'E NEANT à Valloire pour la L.B, et c'est là que j'ai fait connaissance avec Georges LUTHI, c'était un régal de descendre un col derrière lui, et c'est vrai que l'on voit les cyclistes de métier, et je vais faire plaisir à Jean GUY, il y a les compétiteurs et les cyclos. Voilà, alors peut-on les mélanger ? On peut dire OUI, puisque finalement ce sont nos épreuves, et on les accepte, ce qui serait bien c'est qu'ils règlent bien leur engagement. Patrice Halgand jamais vu, par contre on voit Chiotti dans certains classements. On ne peut pas tous les citer, Yves BONAMOUR a bien fait 1 à l'Olympe 1990, et en plus avec mon n°, comme j'étais avec des béquilles, a t-il payé son entrée ?

Pour revenir sur la question, D.C avait un frère ainé ou cadet ? il est apparu plusieurs fois sur la Marmotte, je ne sais pas dans quel ordre. Puis en 1988 il fait aussi Bordeaux-Paris pour finir dans le paquet 7e à 23e à 10'39'' seulement de RAULT, 1er. Donc il semblait avoir adopté le loisir et la curiosité de voir les limites de la pratique cycliste, et donc peu soucieux de savoir si il aurait digéré le championnat d'IdF, et envoyé paître les dirigeants. Voilà, au delà il faut être conscient que le cyclosport (enfin certaines épreuves) attire les élites ou ceux qui prétendent le devenir. Gilles DELION est passé par là et bien d'autres, sur la Marmotte il ne faudrait pas oublier le bon pistard résidant à Grenoble : BINCOLETTO, pas réputé grimpeur chez les pros, et qui a fait plusieurs fois dans les 10 1er, mais est venu se promener aussi quelquefois, c'est cela le loisir ! Le sujet pourrait être inépuisable, et à Joachim et benoît je voudrais dire que les couloirs de la FFC ne me passionne pas, et j'avoue être largué sur les dénominations de catégories, et cela ne me manque pas du tout. Quant à prier pour qu'un F gagne ( ce qui n'est pas le cas, gagner vient du mot gain et n'est pas approprié pour toutes cyclosportives) la Marmotte, il faudrait supplier RIBLON de venir la faire, pour sa première année de retraite ! A SUIVRE.

Là tu as tout faux. Je ne crois pas que tu aies la moindre idée de ce que c'est le haut niveau, même "amateur". Si les coureurs de DN ne viennent pas, c'est pour plusieurs raisons : La moindre idée, bien sûr que si, j’ai bien entendu pratiqué la compétition, et il faut reconnaître que c’est de là que l’on possède les qualités essentielles, vélocité, savoir rouler ensemble, etc.. Et surtout la vision de ce monde assez fermé, et dès que l’on quitte sa région pour une confrontation nationale, on s’aperçoit rapidement que le niveau exigé est très relevé. Je garderai toujours en mémoire, un André Zimmerman remontant le peloton sur le côté gauche en 52x16, alors que depuis ¼ h nous étions tous à fond en 52x14, et ceci parcequ’il y avait 2/3 zozos 300 m devant tentant l’échappée. Alors en cyclosport, j’ai toujours repéré les « bons coups de pédale », et puisque c’est la Marmotte qui nous porte dans ce débat, je vais brièvement conter ma 6e en 1988, je suis plutôt dans le coup, je suis en 3h31’ au Télégraphe, qui constituait la ½ temps avant la modification de route de la Cx de Fer au Rivier, donc en piste pour faire moins de 7 heures. Galibier correct passage en 4 h 41’, je le termine bien, j’ai pris l’habitude de dire que l’on montera l’Alpe comme l’on finit le Galibier, nous sommes quelques -uns à se regrouper, ensuite je ne me souviens pas si c’est avant ou après La Grave, une moto nous rejoint et prend le commandement sans attendre, de suite je vois le coursier et me dit qu’il faut composer avec lui. Manque de chance pour notre groupe, à l’approche du barrage (sous les 2 Alpes, car je ne retrouve pas le nom ici), je dirais dans le dernier tunnel, 2 caravanes qui hésitent à se croiser nous bloquent. Pied à terre, éclats de voies, aide au guidage, 3 ou 4’ de perdues + le rythme à retrouver avant de refaire le petit dénivellé après le barrage. Puis la ligne droite de B.O, là où il faut avaler 5 gr de glucose et boire 2 gorgées, puis notre groupe de plus de 10 vient s’écraser sur les 1eres rampes en 6 h 00 piles. Après tout le monde connaît chacun sa montée, je vois s’éloigner par l’avant les meilleurs, Marc CRIEL le lauréat 1985, puis la moto aussi, et cette moto s’appelait Dominique CHIGNOLI, elle met 4’ de moins que moi pour cette mythique montée, soit 58’ et est classée 19e. Je note encore pour moi 6 h 33 au virage 8. La morale de l’histoire ? Je n’avais pas à rougir, mes ex accompagnateurs avaient facilement 20 ans de moins, et ne figuraient pas dans la même partie du classement. Mais Guillaume (prénom supposé), je te soupçonne d’être Francilien, donc tu as dû connaître D.C et la suite de son parcours, avec record de l’H… etc… Alors nous ne devons pas débattre stérilement de coureurs pas coureur… quand je dis les DN machin chose, ce n’est pas péjoratif, c’est que la FFC n’a jamais trouvé la recette idéale, et au fil des ans je me perd, et je crois bien qu’ils sont revenus 50 ans en arrière avec 4, 3, 2, 1 et les hors qui étaient des aspirants PRO. Assez long, je reviendrai sur le sujet, car il y a encore à dire.

toujours en verve pour dire des C....... Un certain L. B n'a pas ramené du jaune mais de l'arc en ciel en France en faisant ses armes sur "La Marmotte", il a même fait l'ISARD (il faudrait que je vérifie), celle qui était la plus difficile. La Marmotte est très formatrice, et pas du tout faite pour les "petits jarrets". Quant à Cédric qu'il prenne seulement le départ et il fera des commentaires très différents, car c'est vrai que les DN machin chose évitent soigneusement de venir se compromettre, ils ne font pas la maille. Les victimes on ne les comptaient pas, mais ils venaient pour apprendre le cyclisme de haut niveau.

Je reviens sur le sujet, car évidemment si tu n'as qu'1 jour utilisable sur la semaine c'est difficile de programmer. On est bien d'accord, c'est finir le GP de la Luc A, mais même il faut des cartouches. Pourquoi ne pas aller sur la Maurienne et la route accueillante qui passe sous le Marocaz et le Frêne, car traverser Chambéry est toujours un jeu de pistes. Après fin mai et juin, il faudra revenir par le trio de la Chartreuse et même accéder au Granier par Chapareillan. Puis ceci encaissé, faire le crochet par la Charmette. C'est vrai que chacun joue comme il le veut et l'entend, c'est l'avantage de notre sport de loisir. Voilà, mais quand on pousse plus loin les objectifs il y a malheureusement ou heureusement des règles. Quoiqu'il en soit nous aurons toujours plaisir à suivre ton approche, bon courage.

Eddy, je suis intrigué par ton obstination à vouloir faire de la distance, et tu t'y prend très mal. J'ai relu ton 1er message et vu que longue distance c'était en fait une CS de haut niveau sans plus. Vu ton passé tu n'auras jamais 20800 km de carrière début juillet ( c'est à dire 3 saisons x7000 km)* c'est une loi que je me suis imposée au fil de mes expériences ( revoir le sujet "volume horaire" sur cette même rubrique, mais je ne le retrouve pas). En bref, car je suis pris par le temps, tes 152 km sont mal venus, de loin il faut préférer 2x80. Allez j'y reviendrai par politesse et surtout charité, car tes escapades sont de la folie, et tout à fait anti-préparation.

En plus mon nom comporte 2 I de suite. Et avec le recul je ne pensais pas avoir aussi peu de victoires à mon palmarès. J'en compte plus (des victoires) en dirigeant des équipes.

C'est fou de toujours revenir au dopage ! Justement IW par un journaliste de RTL, celui-ci n'a pas pu s'empêcher de lui poser la Q. Et malheureusement, notre papy n'a pas su lui répondre, en lui précisant que le dopage était réservé aux riches, et que lui n'allait pas distraire les canotiers blancs des gradins de Roland Garros.

Encore l'EDT ! Quel cycliste n'a pas rêvé au moins une fois d'y participer ? Peut être ne suis-je pas un rêveur, mais je n'ai jamais fait une EDT, et en plus aujourd'hui, cela ne me manque pas. mais alors vraiment pas, et pour revenir sur celle de 2014, une petite récréation, vu ce que les anciens combattants ont pu réaliser, eux dépassant le casino d'Argelès Gazost, le gave de Pau se franchissait avec 189 km au compteur et déjà 3500m d'élévation. 3' plus tard c'était le panneau "Arrivée 15 km", alors la chaîne allait sur le 25 dents et y rester tant qu'il y avait de la végétation sur les bords de la route. De grandes et belles journées de toute évidence.

La question est RIDICULE ! Si l'on part avec eux c'est bien pour arriver ensemble. Le collectif n'est pas ailleurs, tiens il faudra même en parler à notre ministre de l'EN, pour que l'on développe le sujet en classe, ce sera encore du temps de perdu pour apprendre à lire et écrire. Voilà que je me laisse embarquer dans la rubrique " HUMEUR " Mea Culpa.

Benoit a réussi son coup, 70 messages en 25 heures, voila du plaisir. En fait c'est une très bonne Q, où est le plaisir ? Il est sain de se poser une telle question. Et en fait le plaisir est toujours à venir, c'est en 1er une bonne douche au retour avec la satisfaction d'avoir fait fonctionner son corps. C'est vrai Benoit il faut en baver à Montmorillon ou à St Sulpice pour après éprouver des satisfactions. Pour le "couraillon" ce sera de lever les bras au passage d'une ligne d'arrivée, en se disant "je les ai b....." Alors que le 5e en rechargeant son vélo dans la voiture dira j'étais le plus costaud. Le cyclosportif lui, pourra apprécier le cirque du Falgoux avant d'atteindre le pas de Peyrol. Ou encore passer le Galibier entre 2 murs de neige, puis après avoir effacé Huez apercevoir les premiers chalets de l'Alpe, ce qui procure toujours un petit frisson dans l'échine. Et il faut savoir que celui qui a bien préparé son affaire aura toujours du plaisir à découvrir une France magnifique et variée, puis on se hasarde en Suisse, Italie, Autriche, où les reliefs et les panoramas se succèdent tous plus magnifiques, surtout quand la forme physique est là. Et quand elle n'est pas là ou que c'est un jour sans, le "coup de barre" mémorable est toujours salutaire et on cherche à savoir ce qui n'a pas fonctionné. Benoit, le sport cycliste est très exigeant, et il y a heureusement des moments difficiles, c'est ce qui fait toute sa valeur. Alors pour conclure et à vous lire tous, vous êtes tous repartis à rouler comme des forcenés, alors qu'il ne faut pas rouler l'hiver, ou aller prendre l'air de temps en temps mais d'une manière sportive 1h/1h30 d'une manière dynamique en 50x18 ou 50x17, mais pas vêtus comme des esquimaux.

Il aurait été assez élégant de noter le doyen des vainqueurs du TDF : Ferdi Kübler, né en 1919, 95 ans (nonante cinq ans) le 24 juillet prochain, l’homme semble intact, poids et taille de pantalon des années 50. « L’aigle d’Adliswil » « Le Cheval fou » ou hennissant, ou encore « Monsieur 100000 volts » suivant l’humeur des proches, des journalistes, ou du scénario en cours. Car que l’on se souvienne, les acteurs de cette époque hauts en couleurs, imprévisibles, libres de leurs mouvements, étaient et avaient le comportement de véritables champions. Eclectique, il s’est exprimé sur tous les terrains, spécialiste du week-end Ardennais, qu’il a remporté 2 fois de suite en 1951 et 1952, en ratant un 3e de peu en 1954. Je précise bien WE, car à cette époque la flèche Wallonne se déroulait le samedi, et Liège-Bastogne-Liège le dimanche, avec classement sur l’ensemble à la clé. Par ailleurs, il fut champion du monde sur route en 1951 à Varèse au nez et à la barbe des Italiens. Et pour parfaire son répertoire il remporte Bordeaux-Paris en 1953, épreuve disparue aujourd’hui, pour sa trop grande spécificité, n’offrant pas une rentabilité garantie en image et en revenu tout court. En quelques phrases disons que c'était des coureurs, des vrais, et élégant en plus.

Yohan, Peu de réponse pour une question claire, alors pour le moment, tu es très jeune, ton IMC n'est même pas de 20. Donc pas de régime, c'est la pratique qui te guidera vers des bonnes habitudes, comme ne pas boire en mangeant. Au niveau pratique, suivant tes disponibilités faire 6x40 km c'est mieux que 3x80, toujours tendre par une pratique fréquente et régulière. Si tu reste passionné ce que l'on te souhaite, on en reparlera dans 5 ans.

Arnaud, Tout cela est de la foutaise ! L'essentiel quand on débute est de partir de chez soi avec un vélo bien sûr, puis arrivé dans la campagne on avise. Le vent est comme ci ou comme ça, l'envie intérieure compte beaucoup, et on fait le reste avec goût. 1h, 2h et plus si nécessaire suivant les objectifs visés. Dans 3/4 ans si le vélo est toujours ton sport préfèré on t'expliquera comment travailler la PMA, bien que tu l'auras déjà pratiquée en faisant quelques CS puisque que c'est ton souhait.

Malheureux, il n'y a qu'une position de cales : LA BONNE. Si l'on veut travailler les "machinchouettes" des jambes il faut aller en salle de gym, et demander au moniteur quel est l'engin de torture à utiliser.

Rouler après 60 ans ? qu'est-ce qui peut vous l'interdire ? seule la maladie ou autre handicap peut interdire la pratique du cyclisme. Souvenez vous de vos anciens collègues de travail, à coup sûr vous faisiez 10 ans de moins qu'eux. Il faut même se fixer des objectifs, le jour du championnat de F de cyclocross, faire une sortie le matin sur votre goudron et tenter de faire une moyenne horaire supérieure à la leur. Et ce n'est pas gagné d'avance, je crois bien qu'une année je me suis fait battre.

108 km ? C'est du VTT ou du trail ? Le PILAT vaut le coup, mais il faut un autre menu pour justifier un déplacement.

Il est vrai que ce genre de record laisse méditatif et rêveur. Et on se demande ou est le plaisir, ou alors tout est dans le record. 45000/an, c'est presque une profession, et quand on se pose la Q travaille t-il ? Il le faut bien car c'est aussi 8 chaînes et 13 pneus à acheter et à changer, sans compter 600 bidons à remplir, et encore faut il compter l'habillement. Ce mode de vie interpelle réellement !

SOYONS SERIEUX et ne ramenons pas tout au dopage ! Pour un sportif en particulier, et même pour le citoyen Y, il convient de prendre quelques vitamines essentielles. En premier les B ( germes, levures ), ce sont les vitamines anti-crampe, et qui sont devenues trop rares dans l'alimentation classique courante. Les vitamines C, sont à prendre particulièrement en période hivernale, afin de compenser aussi la carence de l'alimentation. Ensuite chacun est libre de s'offrir quelques conforts, spirulines, ginseng, protéïnes 95%, et autres. Pour tout cela et pour tous sportif un peu rigoureux il est utile d'avoir recours aux services de bons diététiciens. Car il est vrai que quelques pièges commerciaux existent. L'un de vous a émis le Guronsan, et c'est tout à fait vrai que c'est un produit "limite" dont certains abusent pour "passer une nuit dehors". Alors que la vitamine C suffit largement, surtout quand on la prend dans des horaires non conseillés.

Involontairement nous sommes en train de pourrir le sujet de l'auteur, nous nous en excusons vivement et le remercions d'avoir lancé la question, et aussi pour montrer les limites d'une préparation physique. Alors dans l'ordre : - C'est en réalité en 1979 que Hermann s'était mis en tête de s'attaquer au record des 1000 miles, soit 1616....km, cela voulait dire qu'il espérait rejoindre PARIS en bonne position, puis revenir sur le même parcours à Villaines la Juhel avant de retourner une nouvelle fois le vélo et retour à Paris. Hélas lors de la 1ere nuit on lui signifie un défaut d'éclairage AV et de bien vouloir arrêter à Fougères. Cela n'était pas dans son tempérament et il continua, pour même nous devancer à Tinténiac, car nous le groupe de tête nous nous étions plantés sur une D20 mal balisée. Et il termina, sans être homologué avec le groupe suivant en 46h....Et vraisemblablement n'avait plus la tête à son record. Temps de roulage : le gros inconvénient de PBP c'est le style RD et de déchausser et poser pied à terre 16 fois, alors tant en 1979, mon équipe d'assistants a été capable de dire total arrêts de 100'. En 1983, cela a été plus confus, plus de mésententes, d'arrêts d'attente de copains qui font que c'était pire, d'où ma déception et de dire que le sujet était épuisé. Pas souvenir de cette discussion de Cogolin. En fait un PBP se décide en novembre de l'année -1, il faut se mettre bien en tête cette petite excursion. Il faudra bien arrêter, c'est fort intéressant certes mais il n’est pas certain que tout le monde reconnaisse cette langue, ou alors ouvrir un autre sujet. NB : je m'aperçois qu'Alain a répondu sur le record, et c'est sa version qui est la bonne, mais je ne suis pas trop loin.

Alain, BRAVO pour ton récapitulatif, c'est un sujet volumineux et qui superpose plusieurs générations, mais n'oublierais tu pas Jean LHEUILLIER 2e en 1956 derrière le grand Roger, il était dit qu'il sortait du tour de SUISSE, cela avait dû lui plaire car il est revenu en 1961 faire 3 h de moins et 4e, mais bien sûr il pouvait être "Indé" et pas vraiment PRO. Je sais que certains "puristes" m'en voudraient de décliner des classements, mais que diable, c'est par respect et mémoire pour tous ces anciens qui ont fait l'histoire de PBP, formidable test cycliste que la curiosité nous pousse un jour ou l'autre à vouloir le réaliser.

Décidément le sujet fait recette, cela semble normal d'ailleurs d'y réfléchir puisque tout projet qui puisse sortir de l'ordinaire suppose une préparation adéquate. Mais il convient de rester au niveau des intervenants. C'est pourquoi la règle des 3P, mérite un éclairage sur la Progressivité. Personnellement je m'étais fait la règle du 10%, à savoir jamais + de 60 km si l'on a pas au compteur 600, pas plus de 100 si l'on a pas 1000, etc.... Et pour la programmation d'une préparation j'avais un peu affiné en disant qu'elle devait être rédigée à l'aide d'une progression géométrique de raison 1,09, mais ceci pour l'élite du cyclosport ( compliqué voilà qu'il va falloir réviser les maths ! Nous qui sommes passés 26e ?). Donc pour tous les autres qui progressent ou qui tentent de le faire, il convenait d'adopter 1,06 où 1,05, etc... REPONSES ( par politesse) : A Alain, qui est la grande science de PBP : je ne pensais pas que Hermann avait eu un contrat PRO ( c'est vrai qu'il était bien un peu tordu), pour Van den Brand je savais. A François, NON la version P. Baleydier c'est en 1979, et ce fût encore une semaine pire, PBP les lundi et mardi, puis 60 km le samedi suivant et 110 le dimanche , disons donc 50 heures. Je m'étais trouvé un peu léger sur cette édition, c'est pourquoi je me suis persuadé d'apporter du volume à la suivante en faisant les 5x 25 h, pour arriver à 13000 au départ (loi des 10%). A tous, je ne savais pas la mésaventure d' Eric, lui qui avait survolé 2 TMB, quelles étaient ces 1000 ? Plutôt une Q de boisson/alimentation.

C'est fou le nombre de sujets sur la préparation, l'hiver semble être porteur de réflexion(s) sur l'été à venir. - Comment préparer une 24 h ? - Combien de km avant la première coursette ? - Préparer une CS longue distance ? Puis ICI volume horaire. Alors un bref rappel d'un programme d'entraînement, il doit répondre à la règle des 3 P, à savoir PROGRAMME, PROGRESSIF et PERSONNALISE, donc 1 version ne peut convenir à tous loin de là. Le volume H hebdo pour un aguerri qui a déjà + de 100000 km de passé, peut être 5 h pour la semaine 1, puis 8 h pour la semaine 5, 11h pour la semaine 10 et 15 h pour la 15e semaine qui pourrait correspondre à la mi-juin. Après tout est permis, on peut ( comme cela m'est déjà arrivé, c'est pour cela que je me permet d'apporter ma version) faire 5 semaines à 25 heures, puis après une détente "semaine à 8h" faire une semaine à 46 heures pour à peu près 1300 bornes. Le but de tout cela c'est l'obtention de la condition physique, qui permet de faire les choses les + difficiles avec un vélo, comme 1 poursuite de 4 km, car ne souriez pas Jean GUY a raison, PERVIS a consacré des H à ses records. Il m'est arrivé aussi de faire une course de côte de 10', et avec 2 manches, 1 CLM et 1 en ligne, et bien c'est là que l'on constate les bienfaits d'1 entraînement bien mené. Et il faut savoir que quand on est compétitif sur 10', on l'est sur toutes les distances suivantes, il suffit juste d'adapter sa vitesse. Pour conclure c'est un vaste SUJET, qui se traite difficilement sur nos "petits messages" de forum, mais....