Bernard PIGUET

J'ai répondu à Christian pour 1987, je vais faire de même pour toi et Alain pour 1991, car j'avais promis de faire une révision. En fait c'est pire, dès le départ s'était fait un TGV Américain avec le tandem dont Breedlove qui a perdu la vie à la RAAM 2005, mais il y avait 2 autres motos comme Penseyres x2 lauréat de la RAAM 1984, 86 qui ont déboulés à Fougères à 33 km/h, puis semblaient avoir terminés leur mission, laissant Scott et Hearst finir le travail. Et donc vous connaissez la suite. Tous deux on fait 1100 km ensemble, donc la conclusion laisse penseur.

OUI Christian, ce fut un PBP humide et vent d'ouest je confirme, ils étaient arrivés 19 à Brest un peu à la bourre en 22h30', le mot d'ordre était 1/4 h d'arrêt ( je ne sais qui était le donneur d'ordre, c'était une tradition entre sportifs accomplis) Hermann était bien là mais les mots de F étaient rares. Et Scott a filé, c'était courageux, mais il a dû écarter les bras pour mieux prendre le vent, derrière cela a bricolé de 15 ils ont diminué en nombre, et l'écart n'a fait que se creuser, en plus je crois comprendre qu'ils n'ont su qu'à Carhaix que D les avaient laissés. Mais encore une précision, à 200 km de Paris, il a rejoint "un 10h" de bon niveau un basque Espagnol, et ils ont roulé ensemble. Ultime précision, je possède tout cela des excellents commentaires de Jacques SERAY, qui alimentait les colonnes du CYCLE, ce temps là est fini, PBP est de plus en plus RD.

Bien obligé de revenir avec vous sur le sujet, et c'est bien dommage pour ceux qui l'avait projeté, mais c'est tout à fait vrai que Bordeaux-Paris devrait se dérouler que tous les 2 ans et donc les années paires. Ensuite c'est tout à fait normal qu'il ne puisse compter pour un 600, car après il n'y aurait plus de limites, bien d'autres épreuves pourraient aussi être validées, et l'ACP a toujours eu le soucis de « vendre ses brevets », quoi de plus normal, ils sont auteurs de leur création, et comme précisé plus haut détient le mérite de perpétrer dans le temps (depuis 1948) PBP, ce qui n'est pas une petite entreprise. Ensuite, pour ce qui rentre dans l'histoire et d'un accueil favorable aux « Ricains », il y a un peu de vrai. Et j'espère qu'Alain (qui connaît beaucoup l'histoire) ne m'en voudra pas de rendre publiques mes remarques. Alors disons que je connais les mérites de Scott D, et ses kilométrages extravagants (je n'ai même jamais fait ses chiffres, et en km seulement. Mais en 1987 avec vent d'ouest ce qui est rare, il laisse ses accompagnateurs à Brest, en se disant qu'il n'avait plus besoin d'eux (alors faire la différence à la pédale, c'est beaucoup dire, et comme bien d'autres il pourra dire qu'il y avait incompréhension de la langue). Puis en 1991, il plante un compatriote (en plus) à 100 bornes de Paris, pour finir seul, eux qui avait fait ensemble je ne sais combien de Km (il faudrait que je révise), et en plus avec la complicité d'un tandem Ricain aussi qui avait faussé le train au départ. Tout cela n'avait pas altéré l'enthousiasme et les louanges de l'organisation.

Sérieux Alain ? J'espère que tu nous charrie pas ? En vélo nous n'avons pas de calculette et il convient de faire du calcul mental. Donc il faut connaître toutes les vitesses type : 10,12,15,20, (25), 30, 40, 50, et 60 qui est très facile. A 20 km/h on fait 1 km en 3', donc tes 22,4 km te demandent 22,4x3' = 67,2 mn, soit 1 h 07' et 0,2 c'est le 1/5 d'une minute donc 12''. Cela permet aussi de savoir qu'en vélo si l'on veut gagner du temps, il faut aller vite quand on va doucement. C'est la grande règle des CLM. Quand 1 bosse d'un km arrive la monter à 20 plutôt qu'à 18 fait gagner 20'', alors que descendre un faut plat à 48 km/h au lieu de 40, ne fait gagner que 15''. Ceci est l'argument pour dire aux intrépides que l'on ne gagne pas de temps en descente, et donc de rester calme. Alain, si tu dis vrai ces calculs mentaux t'aideront.

Ah mais il fallait le dire d'entrée ! Effectivement si c'est pour prendre l'air et faire du tourisme, ne t'occupe plus de ton pédalage ni de tes pulsations. Prends un appareil photo, et profite bien du Var, qui est très vaste, et effectivement tu ne peux rester dans la presqu'ile de Giens, ou faire du bord de mer, ce qui doit être possible en janvier.

Je me suis engagé dans ce débat, et après on le regrette rapidement. Mais le cas d'Axel semblait évident, sa sortie était trop engagée surtout pour un mois de janvier qui ne devrait pas faire partie du planning. Donc si Axel est à 60 de FC au repos, il a été pendant ses 2h30'+ à plus de 70%, sachant qu'on nomme le seuil à 80%. Alors voilà pourquoi il faut éviter les bosses sur le 1er 1000 Km, ou alors et inévitablement des petits talus, des passages d'autoroutes ou autres, et où il faut rester assis. Pour tous, et surtout ceux qui ont répondu, toute préparation doit répondre à la règle des 3 P, Programée, Progressive, Personnalisée. Et c'est souvent sur la progression que l'on faute. Nous allons bientôt être à 20 semaines de fin juin, là où les objectifs doivent se situer ( cyclosport ou autres pratiques). Pour les meilleurs et les plus expérimentés la progression peut-être de 10% ( progression géométrique de raison 1,1), mais restons simples et disons que le jour où vous avez bien encaissé la sortie de 70 avec un capital de 700, vous passez à 77, disons 80. Par principe je suis anti grandes distances, et en CAP, on peut dire qu'il vaut mieux faire 2 km chaque jour, qu'un footing de 14 km le samedi où le dimanche. Alors bien sûr il faut le temps disponible. Donc en vélo 7x30, c'est mieux que 2x100 le samedi et le dimanche. Le sujet est vaste, et dépasse aussi la notion de loisir de chacun. C'est pourquoi j'en reste là.

Nous n'en savons pas assez sur ton cas : âge, expérience ( passé cycliste), visées futures. Tu as emmené un braquet moyen de 5,4 m, et roulé plus de 2h30'. Ta fréquence est élevée, et ta sortie bien trop longue pour une fin janvier, sachant que tu n'as pas un capital de 700. En inter saison nov, dec, janvier, il faut faire des sorties courtes 1h/1h15 pour prendre l'air en 50x18, et surtout pas de bosses, 466 m c'est épouvantable c'est 9 km cumulés à 5%.

Plus haut, tu disais pessimisme (mal Français). C'est vrai souvent des pontes me le balançait dans la vie professionnelle, et je rétorquai, et je crois à juste raison, que le pessimisme était très souvent du réalisme. Maintenant, tu es largement majeur, mais ne demande pas quelques conseils, car on en revient au sujet vital "préparation". je vais te faire une confidence " je ne me suis pas engagé à la Vasalopett" car je voudrais un minimum de plaisir sur les skis, sinon il resterait la table avec le saumon fumé au petit déjeuner.

Aurélien, Ce projet ne tient pas la mer. Attention le ski de fond ce n'est pas de la tarte et comme pour tout les sports il faut être entraîné et rodé. Personnellement j'ai toujours essayé d'être actif en période hivernale, et j'ai en souvenir une année d'avoir fait 51 heures de ski de fond en 23 séances dont 2 marathons. C'est bien entendu ma meilleure année de fondeur, et j'ai regretté à la suite de n'avoir pas fait le déplacement dans le jura ( 3e semaine de février je crois ?). Et pour être franc j'aurais été un peu léger, même si j'avais fait 2 h 57' sur un des marathons en alternatif avec fartage. Question à Clémentine et Patrick (qui est bien en phase avec moi, et c'est un avis d'expert). Le parcours fait-il toujours une incursion en Suisse, et le passage du Risoux par le chalet des ministres ?

OUI cela existe. Enfin peut être récemment, car je viens de voir que l'excellente enseigne du département 56 (ceci pour la confidentialité), annonçait une 10aine de produits et avec des boissons.

C'est effectivement intriguant ! Et que doit on penser ? Si on retire son expérience 2004, il a fait en 3 ans 10 trucs qui sortent de l'ordinaire, c'est beaucoup. Fort heureusement, il n'a pas trop mélangé les genres, en restant fidèle au vélo en 2013. En notant qu'il n'a pas fait un PBP officiel en 2013, alors il faut des preuves.

Gérard, Si je comprend ton impatience, nous t'avons tous devancés. La montagne est belle, superbe, fait envie, mais elle ne pardonne pas le faible, et punit l'imprudent et surtout le non préparé. Les cyclosportives proposées ne sont intéressantes que sur les grands parcours, et pour parler de la plus exigeante, si on fascine sur les Alpes, qui est la Marmotte, demande un passé d'au moins 22.000 Km, ce que tu n'as certainement pas. Alors, tu t'exprimes bien et traduit bien par écrit tes élans, mais pour le moment privilégie tes études, qu'il faut réussir pour ensuite s'établir correctement. Alors après tu pourras tout t'offrir, si toutefois ta passion subsiste, et tu verras que la montagne est magnifique ! Et encore plus dans nos pays voisins.

Gérard, du calme ! Quelle chance d'avoir cet âge, et tu as tout le temps. Pour le moment gardes l'envie pour ce merveilleux sport et tente de faire 2x7000, et à 18 ans, tu verras si ta flamme est restée intacte. J'ai trop vu de jeunes ruer dans les brancards, le "papa" rédigeait une dérrogation, mais parce que le fiston avait 17,5 ans ou 17 et 10 mois, alors cela pouvait passer. Et puis 2 ans après, on interpellait le "papa" qui lui restait fidèle, "et alors T, A ou B, n'est pas venu ?". Et bien NON, il fait des petites courses, et trouve que c'est difficile, alors votre épreuve, il a vu il y à 2 ans que ce n'était pas de la tarte, et donc pas fait pour un gars de 20 ans ou presque.

MERCI Etienne, mais donc pas d'identité réelle. Mes souvenirs bien entendu ont plus de 30 ans, on nous avait dit qu'il y avait une bonne bosse au départ de Rueil, et en fait on l'a passée en 44x19 (il fallait bien). Et au retour descendue à 80 km/h, bien entendu accompagné de motards de la gendarmerie, et c'est eux qui nous ont annoncé cette vitesse. Il fallait bien pour cela qu'il y ait de la pente et c'est vrai peu de virage et zône forestière. Donc c'était juste pour coller au sujet, qui avait déjà été abordé avec Milon la Chapelle, il y a plus d'un mois.

Alors les Franciliens sans voix ? Encore essouflés par cette côte de la Jonchère ? OUI je vous adresse un message le 8, sur une côte parallèle mais plus à l'est, mais sur le haut elle rejoint bien la D 173 et avant se nomme avenue de Versailles. Alors pour être précis à Saint Cucufa ce n'est pas lac mais étang, et la voie qui part à l'ouest sur Saint Nom la Bretèche la N 307. MERCI d'avance pour vos réponses.

Brice, toujours un peu curieux, j'ai suivi vos débats et tenté de retrouver La Celle St Cloud, et voilà que je m'aperçois que la côte en question est // à celle de Saint Cucufa, mais plus à l'ouest. Alors justement vous tous qui avez l'air de bien connaître ce secteur SO de Paris, que vaut cette côte de Saint Cucufa ? qui accède à un petit lac et la voie passante qui part à l'ouest sur ( j'ai déjà perdu le nom et le n°).

Un F.C, c'est un Comtois qui est franc, et c'est vaste ! Cela va de la Haute patate qui est toute plate, au jura qui est le plus sévère, bien que le Doubs qui a accueilli mes 1er tours de roues, n'est pas mal en relief.

Camille, Je me décide à répondre parce que tu es un F.C, mais tu ne dis pas assez de choses. En F.C où ? Poids, Taille ? Confirmé, on veut bien, mais 10000 depuis combien d'années ? Tu souhaites opter pour le cyclosport, ce qui semble logique, et qui t'éviteras de te poser des Q inutiles. Sur ce forum, ces questions d'entraînement reviennent toujours, et ce sont des foutaises. Car quand on est un cycliste de loisirs ( le sujet a été abordé sur un autre post, quel C... êtes vous ?), ce qui compte c'est de partir rouler, d'avoir cette envie, et ensuite au bout d'1 1/4 h, on se dit où vais-je ? Je me sens bien, je vais faire x ou y, et après peut-être z. Tout doit se faire naturellement, et cela est payant quand l'envie est là. Bien entendu que dans l'année, on va pousser la machine. Avoir des chronos personnels de 30 à 40', plats où en côte. Puis le fractionné s'effectue naturellement, sur un circuit de 10/12 km (côtes, plats et descentes), où l'on s'impose de passer sans changer de braquet en 52x17 par exemple, alors là, on mouline, on fait de la force, etc... Le plus important, et si l'on veut être performant, c'est de travailler la PMA. Mais tout cela ne s'opère qu'à partir du mois de mai, avant on se "décrasse", on acquiert le droit de passer aux étapes suivantes. Il est vrai que la Prep. Phys. et l'obtention de la condition Physique est un vaste sujet, qui dépasse largement nos "petits messages", et sur ce forum, il convient de trier dur les avis. Ceci car il y a les "fouteurs de M..." genre Xavier, qui est désobligeant vis à vis du cyclosport, car il serait bien incapable de figurer honorablement sur l'une d'elles, il n'a d'ailleurs jamais fait la plus belle Auvergnate, qui passe devant chez lui.

Personnellement, je m'étais fait une règle. Limite 0/2°, sinon il faut oublier le vélo. Ce n'est pas le verglas l'obstacle, mais de devoir s'habiller comme un esquimau. Sur 365 jours l'an il y a moyen de choisir les bonnes conditions.

Michel, je n'ai pas exclu 03, 15, 43 et 63 des départements visités, mais je répondais à l'auteur du sujet votre (1 seul) département préféré, et je confirme le 74. Mais je reconnais que nous avons eu beaucoup de plaisir à aller se balader dans le Cantal, surtout fin juin. Et le 63 ? Je lui reconnais l'équilibre parfait, 90° de plat, 90° de bosses et les 180° à l'ouest de moyenne montagne. Terrain très approprié à la préparation.

Il faudra bien garder les notes à l'école, et même (surtout) pour les futurs cyclistes ! Pas de compteur argumentent-ils, fort heureusement, sinon les discussions seraient sans fin, chacun ne mettant pas les bons développements du tour de roue en début d'année, et mine de rien cela fait 2,5 % entre des 20 où 23".

Sujet intéressant, et qui m'a poussé à recenser les départements où j'avais pu poser mes roues. Alors voici ceux que le cycliste que je suis n'a jamais fréquentés ( cela ne veut pas dire que je puisse tout de même avoir une vision d'automobiliste à même d'apprécier le décor offert par le relief). Donc je n'ai jamais roulé dans : 02, 08, 14, 27, 32, 44, 46, 47, 49, 50, 51, 56, 59, 62, 75, 76, 77, 80 et bien sûr tous ceux d'O.M. soit donc 18 de l'hexagone. Et si je dois élire UN, donc pas plusieurs c'est incontestablement le 74. Tout y est réuni, sauf et curieusement des cols à 2000 m, mais est-ce indispensable ?

L'humour fait du bien à ce site. Justement quelle idée de laisser son coursier 4 semaines sans sortie. Alors je comprends très bien son attitude à la reprise. Ce n'est pas comme cela qu'il faut voir les choses. Si c'est une obligation de l'ignorer 4 semaines, il faut quand même y mettre la forme. Lui rendre une petite visite de temps en temps lui parler, une petite claque sur les fesses (enfin disons la selle), puis la 3e semaine lui dire " nous allons bientôt sortir" " j'attendais qu'il pleuve un peu" et j'en passe. Alors que là brutalement, sortie de 29 miles directement et du dénivelé en plus, quelle idée plus habitué il a eu le vertige, et en plus obligé de traîner 2 kg supplémentaires. NON vraiment c'était de trop, alors quoi de plus naturel qu'il se venge

Pour être clair, la Madeleine c'est plutôt pour les Francilliens : Millon la Chapelle. Car j'en vois qui sont déjà sur le "col alpin". 20% je ne pense pas plutôt 15/16 et c'est court 200/300 m à tout casser. En plus quand je dis 42x23 n'est-ce pas 42x21, car je ne devais pas m'encombrer d'un 23 sur les "Jacques Anquetil". Alors c'est vrai, c'était la belle époque où rien ne montait, ou vraiment pas longtemps. Mais pour rester dans le sujet, là il y a un test danseuse en force.

Sujet intéressant, pour preuve 87 interventions. Mais il conviendrait de rappeler les bons principes. A la reprise chaque année, sur les 1000 1er km, il convenait dans chaque petite montée de s'astreindre à ne pas se lever de la selle. Faire travailler les fessiers et les reins, et finalement acquérir les bons reflexes de l'exercice de montée. Effectivement si on regarde de plus près, puisqu'il est question du Ventoux, personnellement côté Bédoin, ce doit être 3' de danseuse, juste des petites relances en sortie de virage et pour la décontraction. Et immanquablement le dernier virage qui n'est pas piqué des vers, conduit à se payer la moitié de la dernière ligne droite en danseuse, et cela aussi pour finir en beauté. C'est peut être côté Malaucène que l'on serait appellé à faire un peu plus de danseuse, surtout sur les 4 km dominants le chalet Reynard, et encore si l'on a en tête de "faire un temps" et si c'est la dernière montée de la journée. Mais à tout casser c'est 6' de danseuse. Pour conclure soyons clairs, monter assis est le grand principe du montagnard. Certains ont évoqué la Vendée ou la vallée de Chevreuse, ce qui n'est pas comparable, car il est vrai que quand on se présente en bas de la madeleine Dourdan ou encore Châteaufort en 42x23, c'est en danseuse.