En fait, VPP est le premier à attaquer au pied du Ventoux, puis il se fait rejoindre par Healy qui est un rouleur grimpeur, dont le style est celui d'un coureur qui monte au train davantage qu'il pose des mines (qui est plutôt celui de VPP, pur grimpeur).
VPP essaye plusieurs fois de partir seul mais ne parvient pas à faire la différence sur cette stratégie là (car Healy dispose aussi d'un bon punch).
Donc VPP répond aussi aux attaques, voit le retour salvateur (pour les trois devants : Buitrago, Healy et VPP) de Van Wilder qui leur prend le vent dans les 800 derniers mètres. Et sagement, intelligemment, produit son effort en répondant à la dernière banderille d'Healy qui lance peut être son sprint final d'un peu loin.
Hier, franchement, l'attitude de VPP n'a rien à voir avec celle de Martinez avec Mas au Dauphiné par exemple.
Healy courait aussi sur deux objectifs : reprendre du temps au général et gagner l'étape.