Effectivement, c'est la théorie qui a cours dans la majorité des cas.
J'ai reconstruit ma condition physique sur cette base depuis le mois de janvier, avec beaucoup de foncier à basse intensité et depuis 4 mois l'introduction de séances variées (PMA, seuil, sprints, force/vélocité etc), aussi ciblées en fonction de mon objectif principal, Milan/San Remo, une cyclo où cela va rouler fort, et relancer souvent, avant de se terminer par des efforts au seuil dans les capi du final.
Ce que je peux vous dire : après deux années très moyenne au niveau de ma structuration d'entrainement et une prise de poids que je n'ai pas maîtrisé (quelques kilos mais quand on est proche du quintal), je remonte aussi vite les pentes en vitesse de croisière que dans mes années où j'étais plus léger (800m/h), et ce à rythme cardiaque très maîtrisé (ce qui était moins le cas avant). J'ai retrouvé mon "punch" sur des efforts courts.
Les deux bémols me concernant : j'ai perdu un peu en puissance max, et je n'ai pas ma capacité à aller au delà des 900m/h sur des efforts longs en grands cols, chose que j'arrivais à faire lors de ma meilleure année (avec 8kgs de moins). Pour ce dernier bémol donc, je le mets davantage sur le compte de la différence de poids que sur l'entrainement, même si je n'ai pas travaillé spécifiquement les longues montées jusqu'à maintenant (il faudrait faire davantage de seuil justement).