J'aurai tendance à avoir un peu les mêmes réactions que vous, mais mes faibles moyens me font relativiser 😆 Surtout que le gars, on ne sait pas d'où il vient ni où il va ! Il y a quelques semaines je suis arrêté sur une voie verte pour enlever mon coupe vent après la descente du Soulor. Un petit groupe (4 hommes un femme) passe sans un bonjour. je les rattrape quelques km plus loin, les double en leur rendant leur non-bonjour. Au bout de quelques minutes je me retourne pour juger de la situation, personne. Je revérifie quelques minutes plus tard et cette fois de silhouettes se rapprochent. J'augmente le rythme (légèrement je suis entamé par le col et je suis pas encore rentré), mais bientôt je vois une ombre calée dans ma roue et rapidement deux gars (doublés précédemment) me dépassent. Le premier augmente progressivement la cadence, pas de doute, le traitement de faveur c'est pour moi 🆒 je mets un point d'honneur à ne pas me faire décrocher, mais même dans leurs roues c'est limite et un faux plat montant rajoute à la difficulté. A Lourdes, ils s'arrêtent mais ne sont pas trop bavards, alors je les laisse attendre le reste du groupe. Probablement qu'ils se sont promenés en groupe alors que je me suis farci un col seul. Le paradoxe, c'est que je me suis pris au jeu alors que j'étais fatigué, mais, sur le chemin du retour. A l'aller, avant de grimper je n'aurai pas bougé.