-
Compteur de contenus
2 919 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Galeries photos
Calendrier
Articles
Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL
-
Ma réponse, ne mélangeons pas tout, correspond à ta citation que je rappelle : "Alors l'argument qui veut qu'on ne devrait rien dire parce qu'on a soi-même à un moment ou à un autre, transgressé une loi ou une règle ne tient pas."
-
Certes, si cela concerne un feu rouge, personne ne t'en voudra même sur un forum, tu passeras pour un héros ! Oui, mais voilà, pour figurer sur un forum et pour être détesté par la "terre entière" il faut une erreur digne de ce nom, Rémy ! Type, viol, vol, agression .... Alors, c'est "comme tout le monde" ? Parce que lorsque je parcours le forum, parfois je me demande si il ne faut pas plutôt braquer une banque que de prendre un "caramel" ! 😉
-
Evocation de vacances Mon grand-père était pour Poulidor. Si quelqu'un objectait que le Français tombait souvent, mon grand-père disait : "C'est normal qu'on soit pour celui qui tombe !". Il s'y connaissait un peu. Il avait disputé quelques courses de village dans sa jeunesse, jusqu'à son service militaire. Il l'avait fait dans la marine, sur le Lorraine. Quelques années après, il avait perdu la guerre. Il s'en était remis doucement. Anquetil l'énervait, il ne l'aimait pas. Il disait : "Anquetil c'est un monsieur" et ce n'est pas un compliment. Le champion normand gagnait souvent et trop facilement. L'hiver, il faisait des rallyes dans une voiture anglaise et fréquentait les night-clubs. Anquetil était moderne. Le gouvernement en était fier. Poulidor, sur sa bécane, roulait pour gagner sa vie. Il avait une tête de bougnat; il aurait pu l'être. Mon grand-père était cheminot à Bar-le-Duc, sur le réseau Nord-Est. Il rentrait du dépôt sur le coup de trois heures en poussant la sienne de bécane dans le sentier, qui, à travers les jardins, montait dans la côte de Behonne vers la villa Marguerite. J'y passais les vacances avec mon frère. C'est mon grand-père qui mettait en marche la télé. Alors, dès que le calvaire de la sieste avait cessé et que ma grand-mère avait ouvert la porte de la chambre fraîche où nous nous ennuyions, mon frère et moi, sous la photographie d'un grand cuirassé, nous filions à la remise. Devant son vantail de bois goudronné aboutissait le chemin par où mon grand-père allait surgir. Sitôt qu'on le voyait, soufflant un peu dans l'air chaud, on faisait de grands moulinets avec le bras pour lui signifier qu'il y avait lieu d'accélérer la cadence. Je ne crois pas que les cent cinquante derniers mètres, les plus raides, lui en aient paru moins durs ou que ça l'ait jamais fait avancer plus vite, mais, après la sieste, nous avions besoin de cette dépense. D'ailleurs, lui aussi détestait louper le début; sinon, après on ne comprend rien. Les choses sérieuses commençaient par la mire, une fois les volets de la salle à manger fermés. Une dame vêtue à l'antique et montant un cheval blanc cabré soufflait dans une longue trompette sur fond de nuages amoncelés. La télévision émettait un sifflement, puis apparaissait la montre : une spirale à demi aplatie sur le fil de laquelle étaient embrochées les boules matérialisant les heures. C'était une image compliquée, on aurait dit un lâcher de spoutniks dans un panier à salade. Il se faisait un grand silence, on n'entendait même pas tourner les aiguilles. Alors les cuivres de l'Eurovision éclataient tout d'un coup, comme si la dame à la trompette de tout à l'heure s'était démultipliée dans les coulisses où elle avait disparu. C'était un Te deum et c'était le Tour de France. 1964 est l'année du duel Anquetil-Poulidor. On sait combien cette année-là l'issue de la grande course resta longtemps indécise. Tout se joua dans le Puy de Dôme, trois jours avant l'arrivée à Paris. Poulidor escalada le pain de sucre auvergnat un peu plus vite qu'Anquetil. Mais pas assez. Poulidor fut battu dans le contre-la-montre suivant et perdit le Tour. Jamais plus il ne passa si près de la victoire. J'étais trop petit. De cette lutte de Titans à bicyclette, je ne perçus qu'un écho lointain, ouaté par ma tendre inconscience des choses sérieuses. Il était clair que le dénommé Anquetil (que je confondais avec un coureur Allemand du nom de Rudi Altig) était un individu peu recommandable, quand Poulidor était la vaillance incarnée. Je l'imaginais ressemblant à mon grand-père, en plus jeune, avec moins de ventre et un porte bidon sur le cadre du vélo. Ces représentations très personnelles prenaient leur source aux commentaires et pronostics qui agrémentaient le débat familial. Il y avait aussi les images de la télé. Le peloton du Tour était constitué d'hommes en shorts, coiffés de minuscules casquettes blanches, particulièrement enviable et montés sur de minces bicyclettes. C'étaient les coureurs. Les coureurs, même racine que courage d'après mon grand-père, se serraient en groupes compacts ou en file indienne sur d'étroits rubans routiers. Il y avait deux sortes de route : les unes, plates et droites, bordées de champs et de lignes d'arbres, les autres, sinueuses, plus pâles et rongées par deux gros cordons de spectateurs. L'étape du Puy de Dôme relevait de la deuxième catégorie. Cette longue côte, aux amples lacets, abondamment ombrée de beaux feuillus, n'était autre, j'en restais longtemps persuadé, que la côte de Behonne. Qu'est ce que la côte de Behonne ? Le flanc nord de la vallée d'Ornain qu'escalade, en rusant avec la pente par quelques longues demi-boucles alternées, la route communale qui relie la préfecture de la Meuse à un gros village sur le bord du plateau barrois appelé Behonne. Avant d'attaquer la longue côte, en venant du centre-ville, on longeait le lycée impérial, on passait successivement la rue des Romains, le passage à niveau de la ligne Paris Strasbourg, puis l'écluse du canal de la Marne au Rhin et la voie des fusillés. Pour accéder à la villa Marguerite en voiture, on ne gravissait que la moitié de la côte. Parvenu à mi-pente, alors que la cité Barroise aplatie au fond de la vallée montaient de rares et claires fumées, il fallait se jeter dans le bois pour arriver par un chemin jaune à la villa Marguerite. Cette côte, mon grand-père l'a faite à vélo deux fois par jour pendant vingt-cinq ans. Il mettait pied à terre toujours au même endroit, devant le vieil escalier de pierres qu'empruntaient les piétons pour rejoindre par le plus court les villas 1900 accrochées au coteau. C'était un endroit mystérieux. L'escalier, puis le sentier coupaient les terrasses d'un jardin à l'abandon depuis longtemps. Favorisés par la terre noire et humide, la mousse, les herbes, les pensées et les buissons de lilas oubliés y foisonnaient. Aujourd’hui encore, j'ai du mal à imaginer la grande étape du Tour de France 1964 ailleurs que dans la côte de Behonne. Entre-temps, pourtant, j'ai vu le Puy de Dôme, j'ai même habité Clermont-Ferrand. Voici Anquetil et Poulidor, au coude à coude dans l'ombre des grands noisetiers. La lutte est chaude. Le Tour se joue dans ces virages. Poulidor, inexorablement, se détache et se hisse seul vers Behonne. Voici, dans le fond de la vallée de l'Ornain, les tuiles rondes et les ardoises de Bar-le-Duc. Les coureurs ne les voient pas. Anquetil est lâché sous le ciel bleu pâle de Lorraine. C'est une chaude journée de juillet. La fin de l'après-midi arrive. Nous irons au jardin cueillir des groseilles et, plus rares, des cassis aux grains noirs. M B En 59 à Behonne correspondaient les « monts » de Chevreuse et de la vallée de l’ « homme mort » Beules, St Germain, St Rémy, Bazoches, les Menuls, Méridon, Septeuil, Beulle ou Marcq … Songes, dis tu Ami Jean-François ? Du songe à la réalité, il y a, désormais, un demi-siècle de « Vaudeville » ! M C
-
Si tu avais vu (réponse apparemment supprimée par le modérateur) la tronche du môme Bardet à sa descente de monture et son air "%@!?-%@!?" ! Crois moi, il révisera sa copie avant de "jouer" les fanfarons avant le départ d'une étape vis a vis des "journaleux" !😉
-
Pourtant, c'est la première victoire des Sky ! Avant, il y a eu un "Polak" de Etixx, un Norvégien de Katusha, un Allemand de Lotto et un Wallaby d'Orica, ce n'est donc pas la Sky qui empêche les Français de remporter une étape, apparemment, ce sont leurs adversaires dans leur ensemble !😉
-
"Alors l'argument qui veut qu'on ne devrait rien dire parce qu'on a soi-même à un moment ou à un autre, transgressé une loi ou une règle ne tient pas." Alors, imagines que ton incartade quelle qu'elle soit, à l'image du dopé, soit étalée sur la place public, à ton boulot, à ta famille et tes amis ..... ?😉
-
En effet, "Jojo" mais le passage en boucle élaboré par le père Adam de Bardet jouant les gros bras en clamant haut et fort : "C'est à nous de jouer !" n'est pas très judicieux et devrait pousser, parfois, les coureurs à plus nuancer leurs propos ou bien d'arrêter de lire les journaux et les articles par trop dithyrambiques à leur intention respective ! Le "melon" même les Sky ne l'ont pas attrapé ! 😉
-
Oui mais le soucis, Olivier, ne vient il pas également de la stratégie de course de minime des Ag2r qui, en embrayant, seul, à quarante bornes du but, a ruiné les chances de leurs leaders en s'exposant ainsi ! En manque d'équipiers dans le final, les Sky ont pu à loisir, échafauder leur plan à leur guise ! 😉
-
Le problème c'est que lorsque cela concerne une formation Française reconnue coupable, par l'un de ses membres, par exemple, comme sur le "post" "Putain de %@!?", on ne voit pas un message du sieur Olivier Blanc ! Alors ne serait ce pas de la "Franchouillardise" maladive ? 😉
-
Je crois que le modérateur, lui, a vu, "Papy" !😉
-
Si on mettait un coup de pied au cul à tous ceux qui n'arrêtent pas de diffamer sur ce site, ils ne seraient pas près d'aller chier !
-
Quand je vois certains noms, je rajeunis !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques MAILLET dans Discussions Route
Planckaert ! 😉 -
Quand je vois certains noms, je rajeunis !
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques MAILLET dans Discussions Route
Et Walter ! 😉 -
Merci ami, je ne lis que tes posts avisés, bien évidemment !
-
Le théorème de Chapatte n'est plus vrai
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques MAILLET dans Discussions Route
Pour la route ! Un pigeon, c'est plus %@!? qu'un dauphin, d'accord... mais ça vole.😉 -
Le théorème de Chapatte n'est plus vrai
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Jacques MAILLET dans Discussions Route
Si c'est en Bretagne, il peut se gratter partout, même les "figues" !! 😉 -
Non, reste "Papy", ta sagesse s'impose toujours ! Passe le bonjour à Bruno ! Amitiés ! 😉
-
Pas faux, "JC" ! 😉
-
Haro sur le Bardet, dis tu, "Fanfan"? 😉
-
Souvenirs, souvenirs ......
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Les pronostics
Ce n'est pas la préhistoire non plus, n'exagère pas !😉 -
Ha celui-ci, de Michel, est hors norme, Thierry !! Souvent elles sont paroles d'"Evangile" à l'image de celle que tu cites, justement ! 😉
-
Souvenirs, souvenirs ......
Michel CREPEL a répondu à un(e) sujet de Michel CREPEL dans Les pronostics
C'est un petit rappel de ceux qui ont quitté le forum !😉 -
Normalement, cela devrait se manifester lors de mes "écrits" au sein des "posts" que j'adresse, à la volée, "Georgio" ! 😉 PS : L'humour, suite au post initiale de "Jojo" !
-
Pronos : Année 2006 : 1 Nicolas OZOUF (T-Bougnat) 279 pts 2 The Champion of the World, Joachim GARREAU (T- Grand Ouest) 271 pts 3 Thomas BREINING 262 pts 4 Mathieu PERONNIN (T-Nord/Picardie) 261 pts 5 François PERRIN (T-Nord/Picardie) 254 pts 6 Michel CREPEL (T-Bougnat) 215 pts 7 Serge MASSELOT (Team ALPES) 206 pts 7 Jacques DUPONT (T- Grand Ouest) 206 pts 9 Jean Marie BESSIERE 179 pts 10 Thierry TEGETHOFF (T- Grand Ouest) 176 pts 11 Joss GRANON (La Banlieues Arts Club) 167 pts 12 Regis GREGOIRE (Discoverique Francophone) 164 pts 13 François Xavier BELOEIL (T- Grand Ouest) 161 pts 14 Hervé DELABARRE, dit Le docteur (T-Bougnat) 159 pts 15 Michel ROTH (Discoverique Francophone) 158 pts 16 Patrick LOUIS (Discoverique Francophone) 153 pts 17 Renaud SAUSSAC (Discoverique Francophone) 144 pts 18 Serge DELESALLE (La Banlieues Arts Club) 139 pts 19 Tanguy DECOOL (T- Grand Ouest) 132 pts 20 Mohammed Larbi SLIMANE (Discoverique Francophone) 90 pts 21 Kevin MASSON (T- Grand Ouest) 84 pts Yann SENECHAL (T-Nord/Picardie) 84 pts Pronos : Année 2007 : 1 Regis GREGOIRE (Discoverique Francophone) 317 pts 2 Michel CREPEL (T-Bougnat) 278 pts 3 Renaud DE LÎDGE (Discoverique Francophone) 260 pts 4 Michel ROTH (Discoverique Francophone) 242 pts Nicolas OZOUF, le vainqueur 2006 (T-Bougnat) 242 pts 6 Bertrand PETAS (Banlieus Art Club) 241 pts 7 Mathieu PERONNIN (T-Nord/Picardie) 236 pts 8 François PERRIN (T-Nord/Picardie) 194 pts 9 Stephane ECHARDOUR (Team ALPES) 193 pts 10 Damien ROVEL (Racing Alsace-Lorraine) 191 pts 11 Mohammed Larbi SLIMANE (Discoverique Francophone), The Champion of the World 2007 183 pts 12 CEDRIC LISSONNET 171 pts 13 Jean Marie BESSIERE 166 pts 14 François Xavier BELOEIL (T- Grand Ouest) 159 pts 15 Joachim GARREAU (T- Grand Ouest), The Champion of the World 2006 138 pts 16 Christian FONTANELLA 132 pts 17 Patrick LOUIS (Discoverique Francophone) 114 pts 18 Serge DELESALLE (La Banlieues Arts Club) 109 pts 19 Eric FOLLEBOUT (T-Nord/Picardie) 89 pts 20 Maxime GILLET 87 pts 21 Jacques DUPONT (T- Grand Ouest) 82 pts 22 Joss GRANON (La Banlieues Arts Club) 58 pts 23 Serge MASSELOT (Team Alpes) 57 pts 24 Jean Claude DURBAN (T-Bougnat) 40 pts 25 Hervé DELABARRE, dit Le docteur (T-Bougnat) 28 pts 26 Thierry TEGETHOFF (T- Grand Ouest) 9 pts 27 Thibault JOLAIS (T-Bougnat) 8 pts
-
Ne te méprend SURTOUT pas sur ma réponse au sujet des coureurs que tu cites car je n'ai rien contre eux, loin s'en faut mais as tu déjà vu ou connu un escroc acariâtre à la mine patibulaire ? 😉